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Texte en cours d'écriture, complété périodiquement Dernier ajout le 14 janvier 2013 (voir partie 5) Sommaire : 1 - Introduction : La décision d’écrire ce texte à caractère biographique m’a été inspirée par monsieur Claude Covassi ... 2 - Présentation de l’auteur de ce texte : Qui suis-je ? 3 - Raison fondamentale de l’état d’anti-religion et d’anti-politique où se trouve l’humanité. 4 - Comment l’esprit humain se façonne à l’ordre hiérarchique et comment l’ordre hiérarchique se perpétue de génération en génération. 5 - Ce qu’apprend sur le psychisme profond le procédé des « visites domiciliaires » employé par les services secrets pour détruire discrètement les dissidents, et sur ses applications possibles bénéfiques, ou, ce qui détruit guérit. Suite en cour d'écriture
Sept ans de « visites domiciliaires », faisons le point.
La décision d’écrire ce texte à caractère biographique m’a été inspirée par monsieur Claude Covassi. Monsieur Covassi est un ex-agent secret d’un service suisse. Il fut missionné pour jeter le discrédit sur le Centre Islamique de Genève dont le petit fils du fondateur des Frères musulmans Tariq Ramadan est l’un des administrateurs, par des manœuvres frauduleuses. Monsieur Covassi, en place de poursuivre la mission qui lui avait été confiée, l’a dévoilée publiquement. Tariq Ramadan est réputé pour être l’un des maîtres mondial de l’art islamique des échanges sociaux dénommé « taqîya ». Monsieur Covassi est actuellement auteur du site mecanopolis.org. Monsieur Covassi est la seule personne qui m’ait contacté suite à la lettre ouverte que j’ai publiée relativement aux « visites domiciliaires » que la police politique française exerce à mon encontre, cela depuis maintenant sept années (http://www.aredam.net/lettre-DRPPP-DCRI-DGSE-DPSD-DRM.html). Ma perception intuitive de la personne de monsieur Covassi me pousse à lui accorder ma confiance. Les évènements matériels qui ressortent à travers cette affaire de « visites domiciliaires » et qui méritent d’être approfondis sont : a) la mise en lumière d’une nébuleuse d’officines privées en Occident que les services secrets conventionnels et d’autres instances, principalement industrielles, financières et communautaristes (judéo-sionistes), chargent de réprimer les milieux dissidents et autres gêneurs de leur ordre et intérêts, b) le passage du pouvoir réel en Occident à un conglomérat constitué des services secrets officiels étatiques et officieux privés (l’ensemble ne constituant plus qu’une unique catégorie), d’instances financières et industrielles privées, d’une entité communautariste judéo-sioniste (à cette liste qui devient conventionnelle, il convient d’ajouter pour être au plus près de l’état des lieux actuel, certaines sectes dont l’exemple type est la Scientologie, qui devient peu à peu l’égale en puissance des entités précitées), avec le maintien de l’appareil politique et administratif comme façade démocratique, une simple palissade pour occulter la vision de la réalité à la population (comme les villages Potemkine russes ou les villes factices des westerns américains), autrement dit, la mise en évidence du passage de l’Occident démocratique à un régime totalitaire, dont la radiographie de sa structure reste à faire ainsi que l’identification précise de ses pôles de pouvoir et leurs interactions, avec la particularité unique dans l’histoire humaine que ce régime s’échine à se travestir en son antithèse, une démocratie, qu’animent ce qu’on pouvaient voir circuler sur les trottoirs dans les premiers temps de la publicité, des hommes sandwichs, actuellement dénommés politiciens, syndicalistes, dirigeants associatifs, journalistes, politologues et autres espèces consacrées à la simulation d’une vie politique parvenue en réalité au dernier stade de l’agonie. c) L'exploration et la propagation publique de l'intuition (suivant entre autres la méthode de la lettre ouverte : http://www.aredam.net/lettre-DRPPP-DCRI-DGSE-DPSD-DRM.html) qu'il s'est formé en Occident une entité du type réseau semblable à l'ancienne loge P 2 italienne, regroupant les autorités des organisations dites de force (armées, services secrets publics et privés, polices), les potentats judéo-sionistes et ceux des groupes financiers et industriels dominants, quelques factotum politiciens qui se sont rendus maîtres des carrefours des voies de communication sociales, cette formation à la différence de la loge P 2 italienne étant supra nationale mais structurellement interne à l'Occident, incluant par exception quelques éléments hétérogènes au monde occidental, principalement arabo-musulmans au statut inférieur supplétif tels les anciens harkis de l'Algérie colonisée dite française, issus entre autres des états du Golfe arabique, d'Afrique du nord et du Pakistan. Il resterais pour tenter d'approcher au plus près la réalité, d'envisager la présence au sein de cette structure de représentants de certaines sectes (comme la Scientologie), de certaines religions (tel le réseau du Vatican), et des principaux centres occidentaux du crime organisé (mafias sicilienne, napolitaine, albanaise, américaine et japonaise entre autres). Le premier problème personnel que pose la rédaction de ce texte à l’auteur est que cela consiste à rédiger en quelque sorte ses mémoires alors que l’auteur se trouve encore engagé sur son chemin et continue d’y avancer, et que même plus, il lui semble que le plus important n’a pas encore été même abordé. Toutefois, il semble à l’auteur qu’il est tout de même bon de tenter de faire le point en cours de route, que même si ce point est imparfait et omet un grande quantité de faits, et parfois et souvent volontairement, faire le point et écrire permet ensuite se mieux continuer à avancer. Le second problème qui se pose à l’auteur en ce qui concerne la rédaction de ce texte est que l’expérience vécue par l’auteur, de plusieurs dizaines d’années d’activités sur le terrain politique parisien et autres est d’un richesse et d’une complexité telles que le travail pour la restituer, non pas de façon exhaustive, mais même sous forme de synthèse, est impossible en quelques pages, d’autant plus que l’activité de l’auteur porte à la fois sur des plans concrets et abstraits et sillonne des domaines très variés et étrangers les uns aux autres. De plus, l’auteur sort de toutes les catégories habituelles, telles celles de militant, intellectuel et autres. Il va s’agir donc de faire des choix, et de toute façon, de dire que ce qui ne servira pas aux services à faire le moindre pas de plus dans la compréhension de l’auteur, et même plus, de parfaire leur confusion à son égard, tout en émettant des informations utiles pour tout autre que les factotum de cette triste engeance abiotique.
Se présenter revient à faire le point sur soi-même, à se scruter et à se connaître, ce qui est la tâche la plus difficile qu’un être ait à accomplir. Découvrir le monde est en comparaison une promenade de santé, comme écrire sur les autres et non sur soi. De plus, l’effort de la connaissance de soi est intimement articulé avec l’effort de la connaissance du monde, les deux étant indissociables. Le travail qui consiste à comprendre le monde dépend du travail réalisé pour se connaître soi. Pour l’illustrer, il n’y a rien de mieux que cette histoire traditionnelle racontée par un rabbin mythique d’Europe orientale, le fameux rabbin Evi Grossner. Un voyageur avait décidé de consacrer sa vie à parcourir l’univers. Un jour, il parvint au bout de l’univers. Le bout de l’univers est comme le faîte d’une falaise, au-delà duquel il y a le vide, le néant, au bord duquel on peut se tenir, à l’aplomb de la paroi qui tombe à pic. Notre voyageur était parvenu jusqu’au bord de l’univers et à ses pieds il y avait une chute vertigineuse, infinie. Il se pencha pour tenter de voir ce qu’il y avait au fond de l’univers. Il distingua un autre homme qui le fixait de son regard, ses deux yeux plongeant dans les siens. Au fond de l’univers il n’y avait que lui-même qui observait le haut de l’univers et qui s’observait lui-même. Ce même rabbin complétait cette partie de son enseignement par une seconde histoire, celle du voyageur qui avait consacré sa vie à voyager au bout de lui-même. Il était de famille riche et quand ses parents moururent, il s’enferma dans sa chambre en ayant organisé préalablement la gestion de ses biens et ses serviteurs pour qu’ils assurent son entretien de la façon la plus discrète possible, sans qu’il n’ait plus lui-même à intervenir. Plus le temps passait plus de sa fenêtre par laquelle il pouvait voir au loin la ville, il constatait que les humains qu’il y voyait entrer et sortir rapetissaient et se transformaient peu à peu en insectes semblables à des fourmis. Vers le milieu de sa vie, la ville elle-même s’était peu à peu changée en un immense monticule qui la faisait ressembler à un nid de termites ou à une fourmilière. Plus il avançait dans la voie de la connaissance de soi plus il ressentait une immense solitude, une solitude d’une dimension cosmique. Il devenait peu à peu seul de son espèce, n’appartenant plus à aucune espèce connue, étant l’unique spécimen d’une espèce unique parmi toutes celles existantes. Il constata aussi que plus il avançait, plus il se coupait de son espèce d’origine, l’humanité, plus il perdait son lien avec celle-ci, plus il se détachait de cette appartenance, et plus un sentiment inconnu apparaissait dans son cœur, celui de palpiter avec la totalité, le cosmos, celui de se fondre avec l’immensité. Sur la fin de ses jours, alors que le dernier de ses serviteurs lui apportait son repas, parvenu au plus profond de lui-même, il rencontra comme concentré en un point unique la totalité, un espace infini peuplé d’une infinité de mondes, naissant, se transformant et mourant. Il se fondit en ce point et disparu. Son unique et dernier serviteur, lorsqu’il revint pour desservir sa table ne trouva plus qu’une chambre vide. Cette histoire permet d’aborder l’essentiel, soit la religion. La religion étymologiquement est ce qui relie. Cette idée prise dans son sens banal, primaire rattache l’être au monde, les êtres aux autres êtres, ou plus généralement, ce qui est à ce qui est. L’idée prise dans son sens le plus profond est celle d’un principe, celui de liaison. Etre et liaison sont indissociables. Une existence n’est possible qu’au regard d’autres existences, d’étrangers, et de la liaison qui existe de fait entre deux étrangers, deux existences séparées. Il ne peut y avoir d’univers constitué d’une existence unique. La naissance de l’idée d’univers ou d’existence, ce que les religions triviales dénomment la « création », apparaît avec ceux d’étrangers, de pluralité d’existences, et du lien, de religion, de ce qui lie. Il n’y a pas de religion, de lien tant qu’il n’y a qu’unicité, comme il n’y a pas d’existence tant qu’il n’y a qu’un (autrement dit, le dieu unique n'existe pas, tout comme l'entité dénommée plus courtement "dieu"). Cette première étape permet de passer au politique. L’idée de politique est directement issue de celle de religion, le politique (de polis la ville en grec) n’étant qu’une adaptation au domaine du groupe humain de l’idée de religion. L’idée de religion est celle de liaison, l’état de religieux étant celui de recherche de l’éveil total d’un être à cet état de liaison totale à tout ce qui est. L’idée de politique est une sous-catégorie de l’idée de religion, l’homme politique (et non le politicien comme on le connaît en Occident), est celui qui vit au sein d’un groupe d’humains, l’état d’homme politique étant celui de la recherche de l’éveil d’un humain à cet état de liaison totale au groupe humain, à chacun des humains qui composent le groupe. Autant tout de suite dire qu’en ce qui concerne l’état de religieux, il ne concerne que quelques individus dans l’ensemble du monde humain, et d’une façon certaine, ils ne se rencontrent pas chez les humains qui sont affiliés aux religions triviales (dites grandes religions, telles le judaïsme, christianisme, islam, bouddhisme, indouisme et autres). La raison en est que ces organisations enferment l’individu dans un dogme au lieu de l’ouvrir sur le monde et la totalité. Ces organisations sont en réalité des anti-religions, elles coupent l’humain du cosmos, de la totalité, au lieu de le relier. En ce qui concerne l’état d’homme politique, il en est de même. Toutes le sociétés humaines, hormis peut-être certaines sociétés dites primitives disparues sans laisser de traces interdisent la liaison entre tous ses membres. Toutes les sociétés humaines sont cloisonnées. Elles sont anti-politiques. La fonction du politicien est de couper la masse du politique, d'anéantir le politique, tout comme celle du prêtre est de couper la masse du religieux, les deux fonctions, politicien et prêtre étant sécateurs du lien qui relie l'individu à l'individu, l'individu au groupe, l'individu au cosmos, au tout, le personnage du prêtre étant la première dénomination antique du politicien. 3 - Raison fondamentale de l’état d’anti-religion et d’anti-politique où se trouve l’humanité. L’exposé de cette raison tient en un seul mot : hiérarchie. Le mot hiérarchie est composé de la racine grecque hieros qui signifie sacré, qui appartient au monde divin, et de la racine grecque arkhein qui signifie commandement. La hiérarchie est le mode d’être social qui s’est imposé dans toute l’humanité, et cela dès son apparition en tant qu’espèce. Il est très probable que toute espèce animale est fondée sur le principe de la hiérarchie. L’organisation sociale hiérarchique impose que pas un seul être ne soit égal à un autre, la notion d’égalité - égalités de valeur, de pouvoir, de possession de biens, de droit n’existe pas. Les constitutions des états dits démocratiques occidentaux qui expriment comme fondement l’égalité devant la loi comme celle française, ne sont que des affabulations, ces sociétés occidentales étant d’évidence hiérarchiques. Toute société hiérarchique impose l’isolement de chaque individu des autres individus. Dans le groupe hiérarchique, en réalité, il n’y a pas de rapports entre un humain et un autre humain. Le seul rapport, échange, communication qui existe est le rapport hiérarchique, soit le passage d’un commandement depuis l’échelon supérieur à l’échelon inférieur, et le retour de l’échelon inférieur à l’échelon supérieur de l’information selon laquelle ce commandement a été exécuté ou non. Le commandement n'est pas un échange, une communication, le mot communication signifiant étymologiquement mettre en commun. Un ordre, un commandement n'est pas une mise en commun, mais au contraire, une violence exercée sur un interlocuteur, une force contraignante appliquée sur ce dernier qui a l'effet de chasser sa volonté propre, d'expulser l'interlocuteur de sa propre personne, de le spolier de son pouvoir de répliquer, d'influencer en retour le donneur d'ordre, ordre qui le réduit à l'état d'objet d'exécution, d'une tâche, d'un travail ou de simple transmetteur du commandement à un autre en charge de son exécution. Les rapports humains dans un groupe hiérarchique sont illusoires. Même au sein du couple, ou de la famille, entre amants, mari et femme, entre parents et enfants, entre frères et sœurs, le rapport est illusoire, il n’existe que l’acte de commandement et l’acte de manifestation de l’obéissance. Dans le réel, l’être hiérarchique existe dans un état d’isolement total. Cet état d’isolement est l’objet d’un déni fondamental de la société hiérarchique. Comme on peut le voir caricaturalement dans notre société occidentale actuellement, ce déni de la réalité profonde de l’absence de rapport humain est porté à un paroxysme, puisque la société occidentale se définit maintenant comme une société de communication (via les technologies dites de la communication, réseaux sociaux et autres, internet, téléphones portables etc…). Mais il en était de même dans les sociétés dites traditionnelles, simplement la perfection de l’ordre hiérarchique n’était pas portée au niveau atteint par l’actuelle société occidentale, et il y existait un foisonnement d’espaces non-hiérarchiques, de failles, d’imperfections dans l’ordre social, où étaient possibles des réels rapports d’humains à humains. Dans un état hiérarchique, l’individu est en état de rupture avec les autres humains et le monde, le cosmos. Il n’est qu’un élément d’un organisme, et non pas un organisme en lui-même, un rouage, une chose, qui n’existe que comme partie du groupe. Seul le groupe importe. Or, la conscience n’existe que dans l’esprit d’un individu, il n’existe pas de conscience de groupe, le groupe en réalité étant non un organisme mais un objet, une mécanique organisationnelle, une chose. Dans la société hiérarchique, l’esprit, la conscience sont donc fondamentalement chassés, la destruction de l’esprit, de la conscience sont donc l’une des autres caractéristiques de la société hiérarchique, allant de pair avec le déni de cette destruction. Ce qui résume l’état de hiérarchie sont donc l’absence de rapports humains et le déni de cette absence, l'absence de lien de l'humain au cosmos et le déni de cette absence, l’absence de conscience et le déni de cette absence, la conscience pouvant être définie comme le lien profond avec soi-même. L'essence de l’ordre hiérarchique est l’inégalité, d'où découle l'absence générale de lien de l'individu, laquelle est déniée. Tout ordre hiérarchique est une matérialisation, une mise en pratique de l’idée d’inégalité. Tout ordre hiérarchique impose à l’individu un état de non-religion, de non-politique et de non-conscience.
L’esprit humain est façonné dès la naissance à l’ordre hiérarchique. Cet usinage a lieu au sein de la famille même, par la mère et le père, dès sa naissance. Le nouveau né est soumis le premier instant de sa venue au monde aux deux fondements de l’ordre hiérarchique : l’absence de rapports humains et le déni de cette absence ainsi que l’absence de conscience et le déni de cette absence. Il subit donc une simulation de rapports humains de la part de sa mère et de son père, et une simulation de prise en considération de son état d’être doué de conscience. La procédure en usage dans toutes les familles humaines appartenant à une société hiérarchique est le double-mind, le double langage, mis en évidence par Gregory Bateson (La Nature et la pensée). Le message apparent des parents vis-à-vis de l’enfant est qu’ils le considèrent comme une personne avec qui ils établissent un échange, chez qui ils reconnaissent une conscience naissante. Le message sous-jacent qui lui est véridique, qui contredit le message apparent, est que les parents considèrent le nouveau né comme un objet avec lequel on ne communique pas mais qu’on commande. Le message apparent se veut non-porteur de violence mais mensonger, celui sous-jacent est véridique et porteur de violence. Mais le message apparent est en réalité porteur d'une violence encore plus destructrice que le message profond, car le mensonge est en lui-même la violence suprême, puisque le mensonge est l'acte qui détruit le réel même. Le nouveau né existe donc au sein d’un état de violence dont il souffre immédiatement, dont il a une connaissance intuitive, non formalisée, non-conceptualisée, non-intellectualisée. Tout organisme, même le plus simple, "sait" quand on le détruit. Cet état de violence et de souffrance devient constitutif de sa structure psychique qui se forme à cette période de sa vie, à un stade où il ne mémorise pas sous forme d’images, de scènes, de paroles, de raisonnements, mais sous la forme de sensations, de sentiment, difficilement identifiables et analysables intellectuellement ultérieurement, et auxquelles il sera ensuite soumis le reste de son existence. Selon les formes et degrés pris par la violence parentale, qui ne fait que répercuter la violence structurelle de la société hiérarchique, l’enfant sera adapté à la société, qui ne tolère donc que des individus infirmes amputés de leur essence vitale, ou deviendra un déviant, soit un personnage dont l'opération conventionnelle d'amputation a été mal réalisée, dénommé malade mental, soit légèrement (névrosé), ou gravement (psychotique ou pervers). Il n’y a là rien de ce qui correspond à la psychanalyse ou aux autres théories des psychothérapies. Les raisons des maladies mentales sont d’ordre structurelles politiques. Une thérapie efficace revient à explorer l’univers des sentiments profonds, et à apprendre à se diriger au sein d’un espace sentimental qui apparaît avec une force irrésistible dans les rêves, espace sentimental qui est totalement étranger à notre mode de pensée dit intellectuel, rationnel, qui n'est que le produit du façonnage parental qui a pour effet d'amputer de l'individu de sa capacité à ressentir, à rencontrer ses sentiments. Tout le chemin est à faire dans ce domaine où rien n’a encore été exploré, surtout pas par les tenants de la psychologie, de la psychiatrie et de la psychanalyse occidentales, qui n'ont fait que réprimer l'intuition à se diriger vers l'espace sentimental pour se libérer de la chaîne hiérarchique. Ainsi, dans les rêves, il n'y a pas à interprêter les évènements, les images, les personnages, les scénarios, mais à s'immerger dans les sentiments, les sensations, et à rechercher quand dans la vie courante, à l'état de veille, on ressent ces mêmes sentiments et sensations (on y reviendra plus loin). De même, tout progrès politique, soit le passage d'une société humaine hiérarchique, inégalitaire, à une société anarchique, sans commandement, et égalitaire (égalitaire impérativement en trois domaines : en premier en possession, en second en pouvoir et en tout dernier et subsidiairement en droit, car cela découle des termes précédents), ne peut se faire seulement en modifiant les structures sociales, mais doit aussi nécessairement et de façon concomitante se faire en inventant une thérapie individuelle permettant à l’individu de se libérer des sentiments ressentis dès sa naissance par le contact intime avec ses parents dont le psychisme est lui-même façonné par l’ordre hiérarchique et nécrose celui de leur enfant, sinon quelles que soient les modifications apportées à l’organisation sociale, les individus non libérés intérieurement, finiront par reproduire l’ordre ancien hiérarchique. Il existe un petit livre de science fiction sans prétention d’un auteur qui est passé quasi inaperçu qui traite de ce thème (Michael Marshall Smith « Only Forward », en français « Avance rapide » 1994 Editions Pocket). Il existe aussi un livre qui est comme la bible dans ce domaine, le témoignage d'un individu qui est mort d'avoir été trop parfaitement éduqué, et qui expose comme toute caricature de la réalité, le façonnage normal hiérarchique. Il s'agit de "Mars en hiver" de Fritz Zorn. Le malheureux avait de plus entrepris une psychanalyse, qui bien sûr ne le fut d'aucun secours.
5 - Ce qu’apprend sur le psychisme profond le procédé des « visites domiciliaires » employé par les services secrets pour détruire discrètement les dissidents, et sur ses applications possibles bénéfiques, ou, ce qui détruit guérit. Les spécialistes dans l’étude
et la manipulation de l’esprit humain que les services spéciaux
emploient, ont retrouvé d’instinct, dans le cas du procédé
dénommé « visites domiciliaires », le niveau
des déterminations psychique les plus profondes chez l’homme,
et tentent de manœuvrer les forces qui y demeurent. Il est probable
qu’ils agissent eux-mêmes de façon totalement inconsciente.
Ce procédé de « visites domiciliaires » était
inclus par la police politique de l’ex-RDA, la fameuse Stasi, dans
le cursus intitulé « destruction de la personnalité
» dispensé à son institut central de formation policière.
Ce procédé était considéré comme essentiel
pour détruire les dissidents. Ceux qui habitent une campagne où
l’antique tradition de la sorcellerie n’a pas encore disparu,
et qui ont été victime d’actes de sorcellerie, savent
que le procédé de la Stasi n’est qu’une résurgence
des procédés de sorcelleries. Comme quoi l’homme moderne
ne l’est pas tant que cela. Les procédés de sorcellerie
visent à réactiver chez la cible l’une des peurs fondamentales
de l’homme, celle d’être pénétrés
par des animaux minuscules, comme les insectes, d’être dévoré
vivant de l’intérieur. Ces procédés de sorcellerie
ont pour but d’obséder la cible en introduisant dans son
environnement intime (à la campagne sur ses terres, dans son jardin,
dans sa boîte aux lettres, dans son domicile si possible, dans sa
literie, dans son linge etc …), des éléments étrangers
visibles quoique discrets, qui tendent à lui prouver qu’il
est envahit jusqu’à son intérieur le plus profond.
On retrouve ce même type de peur fondamentale, qui date sans doute
de plusieurs millions d’années, quand l’homme vivait
en symbiose avec les autres espèces, et cohabitait étroitement
avec les insectes, dans les films d’horreur, qui selon l’imagination
des scénaristes évoquent des vers qui rongent et pénètrent
dans le corps et qui mangent de l’intérieur leur victime,
ou dans le film de science-fiction Alien, le monstre qui pond son œuf
dans un humain. Cette peur qui est devenue inconsciente, est inscrite dans les gènes, et transmise par le matériel génétique, l’éducation, l’apprentissage n’ont rien à voir avec cette peur. Ce qu’exposent par les « visites domiciliaires » les experts viciés en manipulation psychique des services spéciaux est que pour atteindre le mental d’un individu, il faut travailler au niveau le plus profond de son esprit. Ce niveau est le cerveau archaïque, dénomination choisie par opposition au cerveau dit moderne, le néo-cortex, la couche superficielle, dite matière grise, épaisse de quelques millimètres, réputée être le siège de la pensée abstraite, du langage, du raisonnement, de la logique, de la formation des images, de la capacité à écrire, à parler. Au niveau du cerveau archaïque, la pensée n’est pas formulée, il n’y a même pas de formation d’images, ni de raisonnement logique. Il n’y a que des sensations, des sentiments, des émotions. Pour transformer le psychisme d’un individu, s’en rendre maître, l’influencer, il faut travailler au niveau du cerveau archaïque, et apprendre à communiquer non pas par le langage parlé, par des phrases, une grammaire, ou encore pas des images, des représentations visuelles, ce qui donne le dessin, la peinture, ou la sculpture, mais par le langage des émotions, des sensations, des sentiments. Cela a été la gigantesque erreur de la psychologie et de la psychanalyse de rester au niveau du cerveau superficiel, et de son espace intellectuel. Le cerveau archaïque est au-delà de l’intellectuel. Par les émotions, les sentiments, les sensations, l’homme se relie au plus profond de l’univers, à tout ce qui existe, que ce qui existe soit de dimension cosmique, l’univers, les galaxies, les étoiles, l’espace infini, et les forces gigantesques qui y demeurent, mais aussi à l’infiniment petit, de la dimension même des corpuscules fondamentales qui composent selon les scientifiques actuels les éléments de base des noyaux atomiques, et leurs interactions, par des forces infimes. A travers ce procédé de destruction de la personnalité des services secrets dénommé « visites domiciliaires », se dégage la direction à prendre pour créer une science de l’esprit dont le but doit être de libérer l’homme de son conditionnement, de tout conditionnement, de le rendre libre de choisir ses propres idées, de le guérir de ce qu’on nomme maladies mentales, ces maladies n’étant que les conséquences des conditionnements sociétaux et intra familiaux, de le libérer de tous les conditionnements culturels, politiques et religieux. On peut remercier les esprits viciés des services secrets pour leur exercice de ce procédé développé par le fameux Marcus Wolf, le directeur de la Stasi. Ils nous ouvrent la voie vers le seul progrès essentiel que doit accomplir l’homme, devenir maître de son esprit, maître de lui-même. Une piste avait été déjà donné intuitivement par George Orwell, dans son roman 1984. Cette piste était exposée lors de la séquence où le héros est soumis à une ultime torture pour le briser, dans le but de le convertir au régime, en lui infligeant un châtiment, dans son cas d’avoir le visage dévoré par des rats, qui pénètrent ensuite par sa bouche dans son corps, et le dévorent de l’intérieur. Le tortionnaire expliquait doctement avant de procéder au supplice, que le châtiment était différent pour chacun, et parfois était anodin et peu effectivement destructeur. En fait ce châtiment se rapporte aux émotions fondamentales archaïques qui forment le psychisme fondamental, les fondations de l’être humain. Parmi les autres émotions fondamentales qu’on peut facilement discerner car elles se réactivent lors de l’état de sommeil paradoxal, dans ce qu’on nomme les rêves, état où le cerveau profond prend le dessus sur le cerveau superficiel, en voici quelques-unes : Emotion de chute, de vertige, de vol Emotion de mise à mort, d’amputation, d’écrasement Emotion de perte (d’un objet ou autre) Emotion de chasse, de fuite, de capture Emotion de décorporation Emotion d’accouplement On peut ressentir ces émotions à l’état de veille. La voie est ouverte pour la recherche de procédés visant non pas à détruire le psychisme, mais à l’amender, à l’épanouir, à le faire venir à maturité. Cette recherche sera l’objet de la suite de ce texte.
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