Michel DAKAR
Paris, le 19 mars 2007
LRAR n° 73 533 047 5FR
M. le Président de l’Ordre des médecins,
Jacques ROLAND
180, bd Haussmann - 75008 PARIS
Monsieur,
Je vous saisis d’une affaire me concernant,
impliquant certains médecins de la région parisienne, spécialisés
en psychiatrie, dans la répression du droit à l’activité
politique, répression qu’ils opèrent en collaboration
avec l’appareil de la police nationale.
Je suis engagé dans un combat politique relatif à la Palestine,
dans la dénonciation du génocide en cours de la population
palestinienne, génocide perpétré par l’organisation
sioniste, génocide qui est dénié, et au-delà,
même conforté par certaines autorités politiques françaises.
J’ai à faire directement avec le sommet de la hiérarchie
policière à Paris, soit au Préfet de police M. Pierre
MUTZ, en raison du dépôt réalisé par moi-même
à la Préfecture de police de Paris, d’une association
dédiée à la lutte contre tous les génocides
et tous les racismes, dont le génocide de Palestine, et le racisme
sioniste.
Le Préfet a tenté sans succès d’obtenir la
dissolution judiciaire de cette association, et en dépit de deux
jugements qui me sont favorables, il persiste à refuser dans la
plus totale illégalité, de laisser paraître cette
association au Journal officiel. J’ai dernièrement mis en
demeure le Préfet de se plier à la loi et aux juges, avant
d’engager une procédure au Tribunal administratif de Paris,
lequel devra obligatoirement le condamner.
Dans le même domaine politique, j’ai
dénoncé publiquement, dernièrement, l’implication
de certains services de police sous le contrôle du Préfet,
dans l’agression d’une militante antisioniste avec qui je
suis en relation, et la protection accordée aux agresseurs, par
ces mêmes services de police.
La conséquence de ces activités politiques a été
de recevoir deux convocations au commissariat de police central de mon
arrondissement, convocations officiellement relatives à l’affaire
de l’agression de mon amie militante, et auxquelles j’ai refusé
de répondre, convocations suivies rapidement d’une convocation
à un centre médico-psychologique de mon quartier «
L’Intermède », dépendant de l’Hôpital
psychiatrique « Maison Blanche », pour m’ y voir ausculté
à la demande de l’infirmerie spéciale de la Préfecture
de police de Paris, en raison de « mes courriers aux autorités
», dans le but de connaître si j’ai besoin d’un
suivi médical et de soins.
Nous nous sommes rendus en groupe, des militants connus et moi-même,
à cette convocation, après avoir très largement ébruité
cette affaire. Environ une cinquantaine de policiers, dont ceux de la
police politique des « renseignements généraux »,
familiers de certains d’entre-nous, nous y ont accompagné
et ont joué le rôle d’intermédiaire entre nous-mêmes
et la direction du centre médico-psychologique.
Je vous communique en pièces jointes les documents rendus publics,
informant de la globalité de cette affaire, et relatant le déroulement
de l’action devant le centre médico-psychologique.
Ce qui ressort de cette affaire est très
grave et ne lasse pas d’inquiéter.
En effet, à travers ces
évènements, il est évident que certains membres du
corps médical, oublieux de leur rôle de soignants, acceptent
d’entrer dans l’habit du policier politique, et de réprimer
sur ordre une activité politique qui s’oppose à la
politique du gouvernement.
Il est évident que lors des convocations au commissariat, une provocation
était organisée, et l’intervention de spécialistes
médicaux prévue, spécialistes prêts à
produire un rapport de santé à mon encontre, dans le sens
et dans les termes fixés au préalable par la Préfecture
de police de Paris.
De même, il est évident qu’au
sein de ce centre de soins, joliment dénommé « L’
Intermède », une rencontre était prévue entre
moi-même et un spécialiste aux ordres de la Préfecture
de police de Paris, qui aurait produit le même type de document.
Quand bien même j’aurais accepté l’innaceptable,
soit de voir considérer médicalement une activité
politique légale et convenue, et de plus sur ordre de l’autorité
politique à laquelle je m’oppose, autorité officielle
en charge de faire respecter la loi, et qui elle, s’est installée
sans vergogne dans l’illégalité, il est naïf
ou de mauvaise foi, de croire un seul instant que la Préfecture
aurait pris le risque de me faire rencontrer un médecin indépendant
et intègre, qui aurait rendu un rapport me concernant ridiculisant
une fois de plus cette autorité, rapport que j’aurais évidemment
utilisé contre cette même autorité.
Ce qui inquiète dans cette affaire, et
qui en fait toute la gravité, est l’existence de ces «
médecins » capables d’obtempérer à de
tels ordres.
Ainsi, devant le centre médico-psychologique « L’Intermède
», 28 rue de la Chapelle à Paris 18ème, les médecins
de cet endroit ont tous gardé honteusement l’anonymat.
Outre le docteur Linda SALVARESI, qui est chef de
secteur, exercent à ce centre les docteurs Annick Le Toqueux qui
est chef de centre, Hantasoa PACAUD, Yves PIGNIER, et Cécile AUBIN
et Bernadette BARON qui sont vacataires.
Les cadres administratifs dits « de santé », ayant
pris une part active dans cette affaire, se nomment M. Patrick THOMAS
et Mme Colette BESSOU. Cette dernière a fait devant un témoin
prêt à en rendre compte, acte de violence physique lors de
la visite au centre médico-psychologique, vis à vis d’un
militant médecin lui-même.
Il est à souligner, que tant la direction
administrative que médicale, de l’Hôpital Maison Blanche,
du centre médico-psychologique « L’intermède
», comme la totalité des membres soignants de « L’Intermède
», ont été informés au préalable, par
communications téléphoniques, par courriers personnels,
par fax, cela par moi-même, par un ami médecin, et par un
avocat, du caractère politique de cette affaire, et que pas un
seul n’a réagi, et que la convocation a été
maintenue.
Je vous demande de vous saisir de cette affaire, et d’élucider
l’identité de ceux de votre profession qui ont accepté
de collaborer à cette mission de répression policière
politique, tant au commissariat de police central du 18 ème arrondissement,
qu’au centre médico-psychologique « L’Intermède
».
Dans l’attente de vos nouvelles, je vous prie de recevoir, Monsieur,
l’expression de mes salutations distinguées.
M. DAKAR
Pièces jointes : 2
1
- Exposé global de l’affaire, accompagné de la copie
des convocations, diffusé publiquement.
2 - Compte-rendu
de la visite au centre médico-psychologique « l’Intermède
».
Nota :
Ce courrier est publié du l’internet
au fichier :
http://
www. aredam.net/ordre-medecin-psychiatrie-politique.html
Une copie sur papier de ce courrier est adressée
à l’Association mondiale de psychiatrie à Genève,
au siège de l’OMS à Genève, et aux organisations
de défense des droits humains concernées.
Pour connaître cette affaire, et constater
les documents, visitez les fichiers suivants du site internet ‘aredam.net’
:
http://
www. aredam.net / psychiatrisation-antisioniste.html
http://
www. aredam.net / intermede-maison-blanche.html
http://
www. aredam.net / tract-psychiatrisation-sioniste.html
Voir la première
convocation au commissariat du 18ème arrondissement (http://www.aredam.net/convoc-1.html)
Voir la deuxième
convocation au commissariat du 18ème arrondissement (http://www.aredam.net/convoc-2.html)
Voir la convocation chez
les psychiatres du centre L'intermède, de l'Hôpital Maison
Blanche , (http://www.aredam.net/convoc-3.html)
Voir
la lettre au Préfet relative à l'agression de Mme Hess Skandrani.
(http://www.aredam.net/prefet-paris-mutz-terrorisme-sionisme-impunite.html)
Voir la lettre
au Préfet relative à l'association CODEIG que le Préfet
interdit illégalement de parution au Journal officiel.
(http://www.aredam.net/parution-codeig-mutz.html)
Pour comprendre l'affaire CODEIG, aller au site
internet :
http://www.codeig.net
Pour suivre l'affaire CODEIG, aller au fichier
suivant :
http://www.aredam.net/conscience.html
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