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Une brêve présentation du cas typique d'atteinte par la "maladie du psychiatre" : Jean-Yves CAMUS, employé du service de propagande sioniste.

 

Jean-Yves CAMUS est un cas exemplaire, démontratif et passionnant d'envahissement total de la psyché par la "maladie du psychiatre", affection caractéristique, sorte de maladie professionnelle, qui atteint tout humain employé par un appareil répressif. Jean-Yves CAMUS est l'un des nombreux salariés de l'appareil de propagande du système général répressif sioniste. Ce personnage qui n'est pas un médecin (il a fait science-po), illustre ce qu'est le psychiatre, par son emploi abondant de son vocabulaire technique, et le policier, dont il révèle ses méthodes.

 

 

 

 

Voir aussi le fichier :

http://www.aredam.net/jean-yves-camus-editions-milan.html

 

Jean-Yves CAMUS, qui se présente comme "politologue", est un salarié de l'appareil de propagande sioniste. Sa mission est de "diaboliser" les opposants au sionisme, c'est à dire les victimes du sionisme, en faisant passer ces victimes pour des criminels. En cela, son travail est similaire à celui des prêtres en charge de prêcher la soumission à ceux qui sont exploités et dominés, en culpabilisant les soumis qui auraient de velléités de révoltes, et plus généralement, similaire à celui de toutes les autres sortes d'employés de propagande, propagande qui est toujours en charge de légitimer la violence du criminel sur ses victimes.

Un employé de propagande parfait, est celui qui devient même convaincu que les victimes dont il a la charge de les métamorphoser en criminels, sont les réels criminels de l'affaire, et les criminels dans le réel (dans ce cas les sionistes), dont il a la charge de blanchir l'image, sont les vraies victimes, et même plus encore, les victimes des réelles victimes.

Pour ce faire, Jean-Yves CAMUS use de ce qu'Orwell, dans son roman 1984, appelait la "double pensée", c'est à dire qu'il met en oeuvre un mécanisme psychique, qui fait que son esprit, sa raison, se ferme automatiquement devant la connaissance de certains faits (dans le cas de Jean-Yves CAMUS il s'agit du sort fait aux Palestiniens, et de la responsabilité des israéliens dans la politique destructrice des américains, et dans la mise en oeuvre des attentats du 11 septembre 2001 aux USA, dits du World Trade Center).

Jean-Yves CAMUS illustre idéalement le cas d'un employé de propagande, qui, à force de se forcer à croire à son mensonge, à son inversion des rôles de victime et de criminel, finit par provoquer dans sa psyché ce que les psychiatres nomment schyzophrénie, c'est à dire une attitude mentale qui permet au commun des mortels de supporter une situation insupportable psychiquement, en se "dédoublant", c'est à dire en se créant un lieu de repli imaginaire, hors d'atteinte de la réalité qui est insupportable, ce qui permet au "malade" schyzophrène, de conserver son intégrité psychique, et donc de survivre. La schyzophrénie n'est donc pas une maladie, mais au contraire un procédé mental de conservation, une réaction bénéfique bio-psychique. La mise en oeuvre du processus shyzophrénique est un signe de bonne santé mentale.

Pour mettre fin à la schyzophrénie, c'est la réalité qu'il faut "soigner", transformer, et non le "malade" schyzophrène. Dans le cas des schyzophrènes, c'est souvent le milieu familial agressif et pathogène, cause de la mise en péril du "malade", qui est à transformer, le "malade" ne faisant que révéler par sa "maladie", la réalité pathogène de sa famille.

 

Cela, de plus en plus de soignants le savent, et il existe maintenant des thérapies familiales. Le "malade" est considéré dans la globalité de la famille, et c'est l'ensemble qui est pris en compte.

Dans le cas d'un personnage comme Jean-Yves CAMUS, c'est comme si on avait à faire à un soignant, dont Jean-Yves CAMUS imite le langage, qui s'attacherait à renverser les causes et les effets, c'est à dire que pour lui, la folie résulte non pas du milieu qui génére la folie, mais de la cible de ce milieu, cible qui ne fait que porter ce que ce milieu génère, et que pour lui, c'est ce milieu qui génére en réalité la folie qui est la victime de sa victime, c'est à dire de celui qui subit la folie du milieu, victime qui dans le réel est sain, qui se protége du milieu pathogène, et qui expose au jour la réalité de folie de son milieu ambiant pathogène.

Les Jean-Yves CAMUS sont des anti-soignants, des anti-médecins, dont ils volent le vocabulaire, qui se présentent sous l'habit du médecin, pour rendre malade, empoisonner l'esprit. C'est pour se camoufler qu'ils emploient le vocabulaire médical, pour faire comme si leur fonction était de soigner, et non pas d'empoisonner.

Mais le cas de Jean-Yves CAMUS va bien au-delà, car il illustre ce qu'est le monde mental du sioniste, lequel peut-être imagé comme étant le monde du ghetto, soit un complet enfermement, une rupture totale d'avec le réel et les vivants, ce ghetto devenant comme le monde des morts.

Dans ce monde clos, cet anti-monde, le mensonge, l'imaginaire deviennent le réel, et ce d'autant plus facilement, que tout contact d'avec le monde réel a été coupé.

Dans cette sorte de stase, les Jean-Yves CAMUS et autres du même genre, finissent par croire sincèrement à leur propre mensonge. C'est ce qu'en philosophie en nomme le solipcisme, c'est à dire la croyance qu'en dehors de son propre esprit la réalité n'existe pas, et que ce qui existe dans la réalité, n'existe que parce que c'est présent dans l'esprit.

La solipcisme n'est que la dénomination première de la schyzophrénie, et cette atitude mentale prouve que la réalité du temps des Grecs était déjà insupportable, tellement insupportable qu'il avait fallut inventer une attitude mentale de rupture permettant de la supporter.

Mais ce qui est grave dans les cas comme celui de Jean-Yves CAMUS, est d'une part l'engagement total de la personnalité dans une attitude de solipcisme ou de schyzophrénie, et d'autre part, la capacité du système dont dépend Jean-Yves CAMUS, à imposer cette folie, ce mensonge, cette inversion du réel, aux non-fous, et au-delà, à faire passer pour fous ceux qui dénoncent cette folie.

C'est là le vrai danger représenté par les Jean-Yves CAMUS, personnage qui n'est qu'un rouage d'un système pathogène, le système sioniste, sionisme qui n'est qu'une forme de folie, de folie totalitaire expansionniste, qui tend à englober la totalité du réel, du monde, et dont tout le monde a le devoir de s'opposer.

 

 

Voici ce à quoi les Jean-Yves CAMUS et autres ont la tâche de s'opposer :

 

Voir le chapitre sur le base de données Yves PIGNIER :

10 - Le relais par une antenne de la police politique française, l'organisation de façade antinazie, dénommée "Scalp Reflex", sise 21 ter rue Voltaire à Paris 11ème, d'une campagne de déstabilisation orchestrée par cette police politique, campagne utilisant la violence psychiatrique, à l'encontre des antisionistes s'opposant au génocide des Palestiniens.

http://www.aredam.net/scalp-reflex-police-renseignement-generaux.html

 

 

et cet article paru sur le site :

http://www.aidh.org

(http://www.aidh.org/Racisme/durb_conf_11.htm),

sur la Conférence de DURBAN :

 

2 SEPTEMBRE 2001, LE FORUM DES ONG

Les ONG adoptent une résolution sur les "actes de génocide" d'Israël


Le Forum des organisations non-gouvernementales (ONG), qui se tient en marge de la Conférence mondiale des Nations unies contre le racisme, a relancé la polémique sur le Proche Orient, en adoptant, le 2 septembre 2001 à Durban, une résolution qui qualifie Israël "d'Etat raciste" coupable d'actes de "génocide" contre le peuple palestinien.

 

Le Monde, Paris : L'échec de Durban

Le document, adopté par 6.000 ONG dans 44 groupes d'intérêt ["caucus"], appelle "à l'arrêt immédiat des crimes racistes systématiques perpétrés par Israël, dont des crimes de guerres, actes de génocide et de nettoyage ethnique […] et de terrorisme d'Etat contre le peuple palestinien" et dénonce Israël comme "un Etat raciste et d'apartheid".

Le "caucus" juif a quitté la salle. "La déclaration des ONG et leur programme d'action accusent Israël des pires crimes connus par l'humanité - le génocide, l'apartheid, le nettoyage ethnique et le racisme systématique", regrette le comité juif du forum.

Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme - dont la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), Amnesty International (AI), Human Right Watch (HRW) - ont refusé de prendre part au vote de la résolution. "Si Israël a commis des crimes de guerre et atrocités contre le peuple palestinien, il n'est tout simplement pas exact d'employer le mot génocide", a déclaré à l'Agence France Presse (AFP) Reed Brody, un des délégués de Human Rights Watch.

Cette résolution, qui sera soumise à la Conférence contre le racisme, n'a aucun caractère contraignant pour l'instance onusienne, mais ravive les craintes d'un échec de la conférence sur ce sujet particulièrement sensible.

La réaction d'Israël : une incitation à la haine des Juifs

La délégation du gouvernement israélien à la Conférence de Durban a dénoncé la résolution des ONG comme étant une incitation à la haine des Juifs. "C'est un langage de haine, parti d'une campagne pour délégitimer Israël et le peuple israélien", a déclaré Noam Katz , le porte-parole de la délégation. "C'est le pire document anti-juif depuis la fin de l'Allemagne nazie", a commenté pour sa part le rabbin Abraham Cooper, du centre Simon Wiesenthal, présent à Durban.

En Israël , les responsables politiques se sont dits choqués par les déclarations "racistes et antisémites" émanant de Durban. "Certaines des déclarations et résolutions adoptées à Durban sont clairement racistes et antisémites", a affirmé le 2 septembre le président israélien Moshé Katzav . "Les auteurs de ces déclarations devraient baisser la tête devant Israël, qui respecte les droits de l'homme [...] Ses tribunaux et médias expriment un profond respect des valeurs démocratiques, sur lesquels beaucoup pourraient prendre exemple", a-t-il ajouté.

Interrogé par l'Agence France Presse, le porte-parole du Premier ministre Ariel Sharon, Avi Pazner, s'est élevé contre "les tentatives de falsification et de détournement de l'Histoire, par exemple en niant le caractère unique de la Shoah (le génocide nazi), qui visent à priver le peuple juif de son histoire, un demi siècle seulement après la tragédie".

Mary Robinson , haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, a condamné les ”mots inappropriés” de la déclaration des ONG. ”Dans les conférences mondiales, a-t-elle affirmé, j'ai l'habitude de recommander aux délégués de lire les déclarations des ONG. Cette fois, je ne le peux pas. Le terme de ”génocide” est inacceptable”.

A l'ouverture de la Conférence des Nations unies, le 31 août, le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat , avait qualifié la politique israélienne de “raciste” en pourfendant une “conspiration colonialiste d'agression, d'éviction forcée, d'usurpation de la terre et de violations des Lieux saints”. Il avait toutefois manifesté son attachement “à la paix pour tous les peuples dans la région.

 

Nota :

Rappelons-nous de la Conférence de DURBAN, en Afrique du Sud, qui a réuni le monde entier des humains victimes du capitalisme international et du sionisme, et qui a vu dénoncer le "génocide" des Palestiniens par les sionistes, et la traite négrière opérée par les occidentaux, durant des siècles, qui a fait des centaines de millions de victimes, traite où une grande partie des financiers et des armateurs étaient de religion juive.

N'oublions pas DURBAN, le rôle des ONG comme Amnesty International, la Fédération des Ligues des droits de l'homme - FIDH (dont la Ligue des droits de l'homme française est l'un des éléments), et Human Rrights Watch - HRW, ONG qui avec l'Etat d'Israël ont fuit cette Conférence, et n'oublions pas que juste après cette conférence, qui a eu lieu du 31 auôt 2001 au 2 septembre 2001, les attentats du 11 septembre 2001 étaient mis en oeuvre, attentats qui sont pour beaucoup, orchestrés par les américano-sionistes.

 

et pour finir, un texte de Ginette Hess Skandrani sur la Conférence de DURBAN :

Texte écrit pour "Le Dossier Euro-Arabe" pour lequel je travaillais comme journaliste et qui m'a valu d'être gentiment remerciée. Ginette Hess Skandrani  

Conférence mondiale contre le racisme    

La Conférence des Nations-Unies contre le racisme, qui s'est tenue à Durban, Afrique du Sud, du 28 août au 8 septembre 2001, s'est terminée dans le désarroi, après une prolongation d'une demi-journée de débats pour arriver à un consensus qui aujourd'hui ne satisfait personne.

Le débat condamnant toutes les formes de racisme, les discriminations raciales, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, n'est certainement pas terminé et reste d'actualité.

Cette rencontre entre pays, mouvements et O.N.G.(Organisations non gouvernementales) du Nord et du Sud, d'Orient et d'Occident, malgré ses limites a été un premier pas qui ne demande qu'à être poursuivi.

Cette conférence a demandé une année de préparation dans différentes sessions et comités préparatoires ouvert à de nombreux participants dont : les Etats membres des NU, les organisations et commissions régionales des NU, les institutions spécialisées, les O.N.G. invitées et celles représentées en qualité d'observateurs.

Les échanges ont déjà été houleux lors de la préparation. Les amendements, les remises en question, les propositions ont été âprement discutés, entre les représentants des Etats.

Les O.N.G., représentants les associations de défense des droits de l'homme et humanitaires du Sud, comme du Nord, n'ont pas échappé à toutes sortes de confrontations et de manipulations. Le débat et les nombreux problèmes d'incompréhension entre les populations du Sud et celles du Nord (dont les grands de ce monde), restaient en suspens à l'ouverture de cette conférence.  

Le soutien des populations africaines à la lutte du peuple palestinien.   Le malheur du peuple palestinien, la condamnation du sionisme, la reconnaissance de l'esclavage et du colonialisme, thèmes que les occidentaux essayaient par tous les moyens de minimiser sont entrés sur le devant de la scène et ont mobilisé la rue ainsi que le forum des O.N.G., pendant toute la durée de la conférence.

Nous devons reconnaître que cette Conférence contre le racisme a eu le mérite d'exister et a réussi à interpeller ceux qui ne voulaient pas condamner Israël, malgré la modération imposée par les Etats Européens, sur la déclaration finale.

Les Etats-Unis et Israël avaient déjà quitté la conférence à partir du 4 septembre, montrant leur incapacité à dialoguer avec les 160 pays représentés ou le forum des Organisations Non Gouvernementales (O.N.G.) représentant la société civile. Durban doit être considéré comme une nouvelle approche, abordée péniblement, vers un nouveau dialogue Nord-Sud basé sur une redéfinition de toutes les formes de racisme et d'exclusion.

Nous devons remercier les peuples noirs d'Afrique, pour avoir associé la condamnation du sionisme au racisme et exigé l'arrêt du massacre des Palestiniens, tout en exigeant que l'esclavage et le colonialisme soient reconnus comme crime contre l'humanité.      

Les principes de la conférence   Pourtant, cette conférence partait sur des bons principes : "Le fanatisme, la haine, les préjugés, voici les horribles symptômes d'une maladie dont l'humanité a toujours souffert, partout dans le monde. Le racisme peut, doit et sera mis en échec"

Kofi Annan, secrétaire général des Nations-Unies, lors de la préparation de cette conférence. L'Assemblée générale des Nations Unies avait souligné que la Conférence devait être orientée vers l'action et se concentrer sur les étapes pratiques pour éradiquer le racisme et que la Conférence mondiale devait aborder de manière globale toutes les formes de racisme, y compris les formes contemporaines d'intolérance.

Le traité, adopté par l'assemblée générale des Nations-Unies en 1965 avait été ratifié par 155 pays.

Rappelons aussi que cette même Assemblée générale adoptait aussi, le 10 novembre 1975, la résolution 3379 qui détermine que le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale. Le projet de résolution était adopté 72 votes contre 35 avec 32 abstentions.

Cette résolution, sur proposition des USA, a été annulée quelques années plus tard. Elle est restée dans de nombreuses mémoires.

Les manifestants de Durban l'ont souvent évoquée. C'était une des raisons pour laquelle les USA et Israël avaient quitté la conférence, refusant que l'Etat d'Israël, crée sur l'exclusion des Palestiniens soit condamné pour son idéologie sioniste.    

 

Les principaux points de la déclaration finale  

La déclaration finale adoptée à Durban reconnaît le droit inaliénable du peuple palestinien à l'autodétermination et à la création d'un Etat indépendant, ainsi que le droit à la sécurité de tous les Etats de la région, y compris d'Israël est loin de la proposition des O.N.G. qui attendaient une condamnation d'Israël pour son attitude génocidaire.

La conférence reconnaît que l'esclavage et le commerce des esclaves, en particulier la traite transatlantique constituent un crime contre l'humanité, mais a soigneusement évité la condamnation du colonialisme ainsi que les demandes de réparations qui devaient y être associées.

La conférence note que certains Etats ont pris l'initiative d'exprimer des regrets ou des remords, ou de présenter des excuses. Elle reconnaît la nécessité de mettre en place des programmes pour le développement des sociétés victimes de l'esclavage dans le cadre d'un nouveau partenariat. Les O.N.G., ainsi que certains pays africains ont exprimé leur déception, car le texte final ne propose Plusieurs participants ayant fait des réserves sur le texte minimal adopté le samedi 8 septembre, il a été convenu que chaque pays qui le souhaite pourra faire part de ses réserves sur les documents adoptés.

Ces objections seront relevés dans le rapport définitif qui sera remis à l'Assemblée générale des Nations-Unies. Le compromis final, conclu sur la base du plus petit dénominateur commun, ne peut que créer des mécontents et susciter de nombreuses réticences.    

Quelques points forts ... Durban a montré, comme l'avaient déjà démontré les mobilisations de Gênes, de Nice ou de Seattle contre la mondialisation, qu'il fallait dorénavant compter avec l'expression des populations.

La rue de Durban, rassemblant plus de 20 000 personnes et brandissant des affiches de soutien aux Palestiniens, mêlant des slogans : "sans-terre = racisme" et "Israël = apartheid", dénonçant la mondialisation et les privatisations, exigeant plus d'égalité sociale, proclamant l'espoir d'un monde meilleur, rassemblait les populations noires, les O.N.G. arabes et les mouvements musulmans. Espérons que le mémorandum qu'ils ont remis à Mary Robinson, en charge des droits de l'homme à l'O.N.U, ainsi qu'à des représentants de la conférence, sera pris en compte et ne tombera dans les oubliettes de l'histoire.  

Ginette Hess Skandrani La Pierre et l'Olivier, septembre 2001   Au moment ou je rédigeais ce papier, nous parvenaient les images atroces de l'effondrement des tours du "World Trade Center", suite à des attentats-suicide touchant également le Pentagone et faisant des dizaines de millier de morts. On ne peut que condamner ce genre d'attaque prenant en otage des populations civiles. C'est bien la première fois que les Américains vivent en direct ce que subissent d'autres peuples dans d'autres parties du monde. J'espère que dorénavant ils seront un peu plus à l'écoute des autres peuples, surtout palestiniens et irakiens.

 

 

Ci-après, un article du site http://lesorgres.org, sur Jean-Yves CAMUS, et un article paru sur le site de la Commission européenne contre le racisme, du Conseil de l'Europe :

 

Jean-Yves Camus, groupuscule néosioniste à lui tout seul contre ses moulins à vent dieudosémites

 

samedi 2 juin 2007

 

Jean-Yves Camus se lâche régulièrement sur des médias politico-communautaristes, ici en l’occurence, Radio Shalom, radio qui n’a de juif que l’intention mais qui en réalité est une radio de propagande politique au service d’un pays étranger en France. Comme une poignée d’autres radios, son but souvent écoutable est de faire peur aux Juifs de France et les inciter à "s’échapper" de frayeur en Israël, pays sous roquettes et 100% militarisé, pour grossir ses troupes et chairs à canons.

Vendredi 1er Juin, Jean-Yves réagissait à la conférence de presse diffusée nulle part ailleurs que sur internet, réunissant Dieudonné et Kémi Séba.

Le "petit" télescripteur des Ogres afficherait, selon JYC, "régulièrement des liens avec tel ou tel article (...), de plus en plus de renvois à des articles qui sont foncièrement, absolument, 100% antisémites".

Que ce Monsieur veuille bien nous expliquer ce que signifierait 40% ou 80% antisémite ? C’est au kilo ce genre spécial de racisme ? Non Monsieur, le racisme juridiquement EST ou N’EST PAS. Hors 100% antisémites, vous parlez sûrement en fait de "haine", chose assez indéfinissable pour que vous puissiez abuser de ce terme typiquement diabolisant. En réalité, vous ne souffrez pas 1% de critique d’une chose plus ou moins liée à "juif", en l’occurence ici, soit l’antisionisme, soit la simple critique du pouvoir israélien (extrême-droite), soit même le communautarisme juif. Vous ne citez pas un seul exemple à l’appui de votre accusation diffamatoire, c’est d’ailleurs une diffamation. Sans compter que nul site n’est responsable d’un lien vers un autre site, surtout dans un message de forum ou un téléscripteur auquel ont accès les amis des amis, mais c’est l’autre site qui doit assumer ce qu’il écrit si c’est raciste. Les amis en question suppriment régulièrement des liens mais jusqu’à présent c’était pour des abus (spam) et pas pour ce que vous prétendez.

Notez au passage que si Camus se plaint d’hypothétiques liens vers des sites malintentionnés, et puisque rien n’échappe à sa scrutation, on peut comprendre implicitement qu’il n’a donc rien à reprocher à aucun des sites qui affichent le téléscripteur OGRES. Merci M’sieur !

JYC parle des "précautions d’usage concernant la dénonciation du sionisme pour pas tomber sous le coup de la loi", disant qu’on ne s’en "embarasse" même plus. Faut savoir... Sa théorie abracadabrantesque du pourcentage ? Mais...

Vous avez bien lu : Quand on dénonce le sionisme, et juste le sionisme, qui est une idéologie politico-religieuse aux relents colonialiste et devenue ouvertement raciste, on peut tomber sous le coup de la loi. Et Camus trouve ça normal...

Camus dit que "on" doit "se poser la question de la manière dont par le passé on a traité Dieudonné et la Tribu Ka et donné à ces gens là la possibilité de se poser en victime en consacrant trop de temps et trop d’espace".

C’est à dire qu’il critique ce qu’il est lui-même en train de faire. Bien joué Jean-Yves !

Il embraye sur "les mesures de police et de justice" auxquelles "il faut faire confiance" pour "marginaliser encore davantage ces gens" et "leur faire comprendre que en France aujourd’hui il y a un certain nombre de limites qu’on peut pas franchir".

Un peu plus loin il précisera : "Mettre ces gens hors d’état de nuire", "condamnation", "dissolution de la Tribu Ka" (pourtant déjà faite, alors c’est juste pour faire du bruit médiatique qui fait peur ?), et surtout "interdiction de leur site internet, même si par la suite il est migré ailleurs, à l’étranger ou vers les états-unis où il n’y a pas de loi pour réprimer ce genre de chose".

Ainsi donc, de son propre aveu, ça ne sert à rien, mais il faut le faire quand même ! Chapeau le pro ! Ca c’est du rendement. Tout ce qui semble intéresser Jean-Yves Camus est donc qu’on fasse du bruit ? Curieux sens de la prévention. Curieuse cohérence intellectuelle.
"Il faut éviter de tomber dans une logique de face-à-face". Mais n’est-ce pas ce que tu fais là petit Jedy intello ?

A propos de la Tribu Ka venue répondre aux invitations à la castagne de la LDJ (il connait pas il vous dit ! Il a pas vu sur internet...), rue des Rosiers, Camus affirme "j’étais personnellement présent". Intéressant !

On va donc sûrement le retrouver sur la vidéo tournée par les Ka... Et on peut se demander pourquoi il était là ! Un hasard ? Ou une traque sur internet pour jouer les reporters de "pogroms" qu’il affirme ? Les riverains seront ravis d’apprendre qu’il joue à çà, au lieu de prévenir "le mal" en avertissant la police pour qu’elle n’arrive pas... Une heure plus tard !

Ce monsieur n’aime pas les face-à-face, sauf en spectateur ? Voire en voyeur irresponsable ?

Autre contradiction... "de tous petis mouvements" qui rassemblent "quelques centaines d’activistes"... Petit des centaines ? C’est toujours mieux que les 12 pelés qui sont venus en plus sur lesogres.tv après cette émission vendredi soir. Le groupuscule, c’est lui et Radio "Shalom" semble-t-il. Rappelons-lui que le mouvement initial, désormais éparpillé en sites divers et indépendants, affiche tout de même 15.000 sympathisants dans le monde...

L’intello néosioniste a peur que des "gens dans la communauté juive s’énervent" contre "les racistes noirs". LDJ et Bétar connait pas ? Les Ogres seraient tous Noirs ? Mais il y a bien plus Blancs que de Noirs chez les Ogres, comme dans la population française ! Et il y aussi des Juifs cher Monsieur, et depuis le tout début ! Utilisez les moteurs Monsieur le fliqueurs du net. Mais certes ils ne sont pas de votre bord politique pro-extrême-droite... Ni même ne font semblant d’être socialiste pour mieux jouer les sous-marins, genre Dray ou BHL qui ont coulé le PS.

Selon Camus, le génocide Pygmées abordé de front avec Jany Le Pen aurait coulé Dieudonné (juste un Palais des sport, c’est couler...), parce que selon lui personne ne peut penser que ce soit "tout à fait par hasard". Mais qui a dit "hasard" ? Il entend des voix ? Dieudonné a dit sur des vidéos, que Camus doit collectionner, que cette rencontre a bien résulté de discussions initiales à propos de l’association camerounaise liée à Madame Le Pen. Evidemment qu’il n’y avait pas de hasard banane ! Alors, il y a évidemment aussi un sens politique à tout ça. Et là aussi il est clairement expliqué : Le Pen est un politicien comme un autre, et ne doit pas être vu comme "un diable". Il contribue volontairement à une dédiabolisation, mais ce n’est pas du militantisme frontiste, ou alors faut que Camus se rachète un dictionnaire. Et sorte aussi du religieux qui envahit la politique de France. "L’argent de Madame Le Pen", demandez donc aux africains ce qu’ils en pensent au lieu de prêcher pour empêcher cette aide "diabolique" selon vous.

Le simili journaliste qui sert la soupe "considère qu’il est déséquilibré", Dieudonné, "pas seulement dans sa pensée", mais aussi "dans son attitude", et il est approuvé par JYC qui en vient à dire que Dieudonné n’était qu’un "symptôme de quelque-chose de beaucoup plus large et beaucoup plus sérieux, un petit peu moins farfelu et marginaux, qui est cette manie d’utiliser le nom de code sioniste pour désigner les juifs".
Cette affirmation est clairement une connerie monumentale qui montre que Camus prend son auditoire, a priori une majorité de juifs, pour des cons. Car en effet, les tribunaux font facilement la distinction entre le sens politique de sioniste et le sens communautaire de juif. Le contexte d’une affirmation délimite la plupart du temps son sens et permet de conclure si l’usage du mot "sioniste" signifie en réalité "juif". Et s’il n’y a pas de contexte, l’affirmation n’a qu’une très faible portée idéologique, donc d’effet discriminant ou injurieux ciblé. Camus entretient une fausse croyance, car les associations juives tout comme les magistrats savent très bien faire la différence. Et rien n’échappe à leur attention. Si une chose est condamnable, elle est condamnée. Les juges ne sont pas des ignares. Ce que Camus ne dit pas, c’est que la LICRA ou le CRIF par exemple, portent en justice des bouts de phrases tronquées que les juges relaxent. Ils sont de la chance que les tribunaux ne les aient pas sanctionnés pour le moment, d’abuser, voir de harceler la justice, pour un seul résultat concret au final : faire mousser et faire peur à ceux qu’ils prétendent défendre.

On appréciera aussi la qualification de "farfelu" et "marginal" attribuée à Dieudonné, à propos d’un sujet qu’il déclare si sérieux. Le "marginal" se retrouvera quelques secondes plus tard "représentatif" des critiqueurs d’Israël... Va t’en comprendre.

Il évoque une liste de néosionistes qu’il fait implicitement passer pour une liste de juifs, tout en disant qu’elle comporte des non-juifs "comme Pierre-André Tagguief". Là aussi, mélange de tout et son contraire. Perversité maladive du discours.

Non Monsieur, vous aussi, vous êtes néosioniste. "sioniste" c’est une commodité de language et d’usage, mais ça n’existe théoriquement plus depuis la création de l’état. La distinction apportée dans le texte entre "néo" ou "pas néo", dont il est question, concerne le lien matériel avec Israël (les gens qui se proclament eux-mêmes "sionistes" et qui le plus souvent disent "état juif" et portent "juif" en drapeau, contre tous ceux qui ne le sont pas, des intégristes donc), et non la religion juive.
Vous êtes "très fier" de n’être pas "néo" ? Les non-juifs auraient des raisons de ne pas être aussi fiers que vous ? Pourquoi vous enfermer dans "une fierté" ? Vous êtes l’illustration même de l’étiquetage des gens !

"Vieille haine des Juifs" dites-vous... Vous en parlez presque comme un fond de commerce. Faut pas rigoler avec ces choses là Monsieur. On a le droit de ne pas se sentir en harmonie avec les pratiques et les croyances de la judaïté, et autres religions, sans pour autant être vu comme haineux et encore moins raciste. On a le droit d’être juif et de ne pas approuver de se voir qualifier d’antisémite ? Laissez la rhétorique monomaniaque aux héritiers du nazisme, et autres tarés. Pourquoi seriner à un auditoire juif que plein de monde les a toujours haïs et aujourd’hui encore ? La théorie du complot, c’est vous qui la propagez. Le complot "contre les Juifs", devenu maintenant d’extrême-gauche !? Les "opprimés d’hier" !?

Et ce n’est pas vous qui mettez en concurrence les mémoires, qui politisez tout ce qui est lié à des Juifs ?

Dernière note : Dieudonné vient de faire rire un Zenith en décembre, et en avril un Palais des congrès, et il remplit une salle de 400 personnes chaque soir, et non 40. Sans aucune promo médiatique. Trouvez plus populaire...

Si vous ne trouvez pas drôle l’humour de Dieudonné, le diagnosic est simple : Vous ne supportez pas l’auto-dérision religieuse ou même politique, vous êtes dans l’intégrisme. Et vous êtes à plaindre.
"C’est pas un humoriste majeur, faut pas exagérer" dites-vous Monsieur Camus. Merci pour cette phrase finale, qui vous rend en fin de compte plus sympathique. Car personne ne vous demande d’exagérer, et cette phrase est un bel aveux du respect que vous portez en fait à Dieudonné, quoi que vous disiez de contraire...

Discutez en forum au lieu de faire des procès en sorcellerie et des menaces vaines : Tous vos messages resteront en ligne, eux, et ici on peut causer même avec les intégristes. Le but est justement de réduire les pensées trop intégristes en les contredisant tranquillement.

Celles du FN comme celles des néosionistes dont vous faites bien partie...

 

Jean-Yves CAMUS à la Commission européenne du Conseil de l'Europe.

L’utilisation d’arguments racistes, antisémites et xénophobes dans les discours politiques.
Jean-Yves CAMUS

Commission européenne contre le racisme et l'intolérance
Mars 2005

Les vues exprimées dans cet ouvrage sont de la responsabilité de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la ligne officielle du Conseil de l’Europe ou de tout mécanisme ou organe de contrôle institué par lui.

AVANT-PROPOS

Introduction générale :
Première partie : l’extrême- droite, vecteur traditionnel du discours raciste, antisémite et xénophobe, enregistre ces dernières années des résultats électoraux mitigés
1) Les résultats électoraux : éléments d’interprétation.
2) L’extrême- droite : éléments d’analyse de discours.
Deuxième partie : le discours raciste et xénophobe se fait entendre au sein des partis « mainstream »
1) Le cas spécifique des formations dites « euro- sceptiques » ou « souverainistes »
2) Les partis de la droite parlementaire
Troisième partie : la rhétorique antisémite dans la campagne des européennes reste marginale, mais l’importation du conflit israélo-palestinien dans les débats politiques nationaux constitue un risque de dérive
Etude de cas n°1 : la Belgique
Etude de cas n°2 : l’Irlande
Etude de cas n°3 : la Lettonie
Conclusion générale :

AVANT-PROPOS

La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) est un mécanisme créé par le premier Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres du Conseil de l’Europe (octobre 1993).

La mission de l’ECRI est de combattre le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et l’intolérance au niveau de la grande Europe et sous l’angle de la protection des droits de l’homme. L’ECRI est composée de membres indépendants et impartiaux choisis pour leur autorité morale et leur expertise reconnue dans le traitement des questions relatives à la lutte contre le racisme et l’intolérance. Le programme d’activités de l’ECRI est composé de trois volets : approche pays-par-pays ; travaux sur des thèmes généraux ; relations avec la société civile.

Dans le cadre de ses travaux sur des thèmes généraux, l’ECRI a décidé lors de sa réunion plénière des 22-25 juin 2004 de confier à un consultant extérieur la tâche de préparer une étude sur des cas où les dernières élections européennes et nationales ont donné lieu à l’utilisation de discours politiques racistes, antisémites et xénophobes ou de discours ayant autrement un impact sur le racisme et la xénophobie dans l’opinion publique. Il a été convenu que l’analyse devrait couvrir les élections au Parlement européen de juin 2004 et des élections nationales ou locales dans au moins trois Etats membres du Conseil de l’Europe s’étant déroulées entre juin 2003 et juin 2004. L’étude a été remise par le consultant à l’ECRI lors de sa réunion plénière des 14-17 décembre 2004. L’ECRI a décidé d’adopter lors de sa réunion plénière des 15-17 mars 2005 une Déclaration sur la question et de la publier en même temps que l’étude du consultant le 21 mars 2005 à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

La présente publication contient l’étude élaborée pour l’ECRI par Monsieur Jean-Yves CAMUS, à titre de consultant. Il convient de noter que cette étude a été réalisée en toute indépendance par le consultant et n’engage pas la responsabilité de l’ECRI, ni du Conseil de l’Europe.
Le discours xénophobe, raciste et antisémite dans la campagne pour les élections nationales et les élections au Parlement européen entre juin 2003 et le 13 juin 2004 : analyse générale et études de cas nationaux

 

Jean-Yves Camus

Introduction générale :

Dans l’Europe de 2004, tant au sein des pays d’Europe occidentale que dans ceux d’Europe centrale et orientale, avec toutefois des variantes, l’expression du discours politique raciste, antisémite et xénophobe est de plus en plus objet de réprobation, de stigmatisation, donc de marginalisation, pour les formations qui l’utilisent. La Charte des partis politiques européens contre le racisme adoptée en 1997, les diverses législations nationales punissant pénalement l’expression du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie ainsi généralement que la négation du génocide des juifs par les nazis, témoignent d’un haut degré de consensus sur cette question au sein des partis démocratiques et des opinions publiques. Jusque à une époque récente, l’utilisation de ces thématiques dans le discours politique, pendant les périodes électorales et en dehors, était pratiquement restreinte aux formations classées par la science politique à l’extrême- droite1. Nous verrons que celles-ci ont enregistré, lors des élections européennes, des résultats mitigés, y compris dans les pays nouvellement admis dans l’Union Européenne. Mais nous montrerons ensuite que sous la pression, tant du contexte international ( montée du terrorisme islamiste radical) que de phénomènes proprement européens ( transformation de nombre de sociétés homogènes en sociétés multi-culturelles ; immigration faisant souche ; crise économique), le discours raciste et xénophobe a été réintroduit dans l’agenda politique par des formations politiques « classiques » (conservatrices ou libérales, et parfois même de gauche), ou du moins par des individus y appartenant. Nous verrons comment ce discours vise d’abord les immigrants et les réfugiés, en particulier les populations originaires des pays musulmans, quelquefois aussi l’islam lui-même en tant que religion et en tant qu’il est souvent amalgamé avec son expression politique, l’islamisme. Nous examinerons enfin le cas spécifique de la résurgence des actes et expressions antisémites et le discours tenu à ce sujet, ainsi que les occurrences, très minoritaires mais bien réelles, du préjugé antisémite dans des formations politiques qui demeurent malgré tout marginales.

Nous nous livrerons enfin à trois études de cas, qui porteront sur l’utilisation des dits discours dans des pays membres, à la fois du Conseil de l’Europe et de l’Union Européenne : la Belgique, la république d’Irlande et la Lettonie. Nous tenons, au terme de cette introduction, à préciser ceci. Tout d’abord, la mention, dans le présent rapport, de telle ou telle formation politique, ou de tel ou tel pays, n’implique nullement, aux yeux de l’auteur, une volonté de stigmatisation ou un jugement de valeur consistant à nier le caractère démocratique dudit parti ( sauf le cas de formations unanimement reconnues comme anti-démocratiques) ou dudit pays. Tous les partis mentionnés agissent dans le cadre de la loi, comme le prouve leur participation au processus électoral. Lorsque tel ou tel d’entre eux agit en infraction avec celle-ci, il appartient aux juridictions du pays concerné, et à elles seules, de le sanctionner. De même, tous les pays cités sont des démocraties, qui adhèrent aux principes fondateurs des organisations internationales auxquelles ils appartiennent (ou de l’Union Européenne ou du Conseil de l’Europe). Les faits évoqués dans ce rapport, s’ils appellent à la réflexion, éventuellement à un changement d’attitude, et dans certains cas nécessitent des sanctions juridiques, n’autorisent pas à porter un jugement dépréciatif généralisé sur le pays concerné.

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