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Répression du type "COINTELPRO" (voir au bas de la page, l'article du réseau Voltaire à ce sujet), en France sous le régime du fascisme sioniste :

Deux articles du journal l'Humanité, du 15 et 16 février 1990, au sujet de Bernard Monnier, actuellement en butte aux persécutions de la police politique française, qui a détruit sa maison de l'Orne (voir le procès verbal de la gendarmerie de Mortagne-au-Perche, consultable à l'adresse Internet suivante : http://www.aredam.net/proces-verbal-mortagne-au-perche-saccage.html.), en raison des relations de Bernard Monnier avec le milieu de la dissidence antisioniste, qui est le vrai pôle de résistance au fascisme actuel, fascisme nommé "sionisme", fascisme auquel est soumise toute la classe politique française, et particulièrement l'extrême gauche trotskiste (LCR - LO - PT) et anarcho-syndicaliste (CNT - Vignoles), et les organisations de façade des droits de l'homme, telles la Ligue des droits de l'homme (LDH), Amnesty, la FIDH, le MRAP, et autres.

 

 

Article du 15 février 1990 :

 

Bavure policière et psychiatrique sans le Val-de-Marne

 

La fin du cauchemar ?

 

Le tribunal de Créteil statuera aujourd'hui sur la demande de mise en liberté de Bernard Monnier qui a eu le malheur d'avoir affaire à un ancien membre du SAC.

Des amis, des voisins, des proches, ils seront quelques-uns, cet après-midi à arpenter les couloirs du palais de justice de Créteil dans l'attente de la décision des magistrats.

Feront-ils de Bernard Monnier un homme libre ou prolongeront-ils son cauchemar? Vont-ils lui permette de reprendre son emploi ou vont-ils l'obliger a continuer sa cavale pour échapper à l'internement psychiatrique ? Bernard Monnier attend. Il a quarante-deux ans. Il est toujours parfaitement lucide sur les circonstances qui ont fait basculer sa vie, quelques jours avant le Noël de l'année 1987.

A Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, perdue dans le quartier des usines, la rue Marat compte quelques pavillons. L'un d'eux appartient à Roland Monnier, un ouvrier retraité de soixante sept ans qui partage sa vie entre sa maison de campagne de l'Orne quand il fait doux et celle de Vitry où le chauffage central rend l'hiver moins rude. Mais l'ancien OS n'est pas riche. Et plutôt que de laisser son pavillon de banlieue vide, il en tire un peu d'argent en le louant pour de courtes périodes. Ce 1er août 1987, le signataire du contrat de location de trois mois s'appelle Gérard Rousseau. Les malheurs commencent.

Rousseau paye son premier loyer de 2600 francs en signant un chèque sans provision. Il précise plus tard qu'il entend occuper les lieux sans verser un centime. Aux demandes d'explications de Robert Monnier et de son fils Bernard, il répond par des insultes. A une belle-soeur qui s'en mêle, il adresse ce charmant message téléphonique mis à la disposition de la justice : « Mon calibre 12, une grenade, tu exploses. » Elle ne se laisse pas impressionner ? Il défonce la porte d'entrée de son logement. Elle porte plainte auprès du procureur Lesec, à Créteil ? Aucune suite à ce jour.

La tension monte, rue Marat, et les Monnier en ont assez de ce locataire qui les a arnaqués, qui ne paye pas son loyer, qui les menace avec tant d'arrogance, et qui occupe illégalement leur pavillon alors que le contrat de location a expiré depuis plusieurs semaines. Que faire ? Engager des poursuites qui prendront plusieurs mois alors que les plaintes déposées n'ont servi à rien et que le vieux Monnier n'a pas où aller ? Sûrs d'être dans leur droit, ils profitent d'une absence de Rousseau pour récupérer leurs quatre murs. Et quand, dans les minutes qui suivent, plusieurs voitures de police débarquent sur les lieux, ils sont loin d'imaginer les raisons d'un tel déploiement de force. Le calvaire continue.

Revolver au poing, quatre inspecteurs surgissent d'un véhicule, sautent par-dessus la clôture du pavillon et foncent vers l'entrée. Des voisins assistent à la scène, ahuris. Encore plus quand ils entendront des policiers hurler à Bernard Monnier : " Ta gueule ! Rentre chez toi, tu n'as rien à voir ici, fous le camp. " Le père et le fils sont retenus prisonniers à l'intérieur de leur propre maison, cernée par des hommes armés.

Le cauchemar dure deux jours et deux nuits. Le lundi 21 décembre 1987, dans un quartier en état de siège, une centaine de policiers du Val-de-Marne appuyés par la brigade du RAID donnent I'assaut au pavillon de la rue Marat. Robert Monnier, soixante-dix-sept ans est ceinturé avant d'être dirigé vers un hospice de vieux. Devant tant de violence, à bout de nerf, son fils tire un coup de feu par terre. Il est maîtrisé et conduit à la prison de la Santé. L'arme dont il s'est servi se trouvait sur place et appartenait à Gérard Rousseau, le locataire.

Etrange locataire, d'ailleurs, que cet homme qui ne paye pas son loyer et reçoit le soutien de la police, qui planque deux revolvers dans son divan, qui possède un fusil à pompe, qui roule avec un gyrophare sur sa Renault 5, qui retourne tranquillement dans le pavillon des Monnier après l'intervention du RAID et se permet, sous le regard effaré des voisins, de voler un four à micro-ondes, un poste de télévision et de détruire le reste de la maison et la voiture du vieux à coups de ,pioche, avant de disparaître, définitivement.
Visiblement, Gérard Rousseau n'a rien d'un homme ordinaire. Né le 10 septembre 1943 à Gap, sa profession reste très vague. Les seules choses dont on soit absolument sûr, c'est son appartenance à l'ex-SAC, une officine de droite dissoute après la tuerie d'Auriol, et dont nombre de membres se retrouvaient dans la police. L'autre certitude, c'est que Gérard Rousseau est très fier d'exhiber une carte consulaire délivrée à son nom par le ministère des Relations extérieures avec le n° 40.682, carte qui lui permet de traverser les frontières avec beaucoup de facilité.

Il faut croire qu'il est également un excellent colleur d'affiches, pour que le secrétaire de la circonscription RPR de L'Hay-les-Roses, Claude Lallet, recommande les bons et loyaux services de Rousseau dans une lettre adressée au « cher compagnon » secrétaire RPR de Suresnes. Il faut croire enfin que les protections dont il bénéficie sont d'une grande efficacité pour que cet homme, condamné à deux reprises par les tribunaux de Blois et de Paris pour "attaque à main armée" n'ait jamais séjourné plus de quelques semaines en prison.

Homme de main que l'on place et déplace en fonction des besognes, barbouze prêt à tout pourvu que l'on ferme les yeux sur ses bavures, qu'importe la catégorie ou le service auquel appartient Gérard Rousseau. Le vrai malheur pour les Monnier est d'avoir croisé ce mercenaire intouchable, au hasard d'une location de pavillon. ils avaient perdu d'avance. Aujourd'hui, la maison de Vitry est abandonnée, ouverte à tous les vents, le père croupit dans un hospice et le fils vit dans la hantise du car de police qui le ramènera à l'annexe de force de l'hôpital de Villejuif. Car il fallait nettoyer toutes les traces et les acteurs de cette histoire. Compte-tenu de la minceur de ce qui pouvait être retenu contre Bernard Monnier, son maintien à la prison de la Santé était de plus en plus difficile. Il restait un autre moyen : l'internement d'office décidé par le préfet du Val-de-Marne, sans qu'aucun psychiatre ne l'ait vu, et sans qu'aucun membre de sa famille n'en n'ait été avisé.

Bourré de piqûre, abruti de neuroleptiques, Bernard Monnier aurait sans doute fini le reste de son existence sur un lit blanc à barreaux si ses amis n'avaient décidé de constituer un comité de soutien, de porter l'affaire au grand jour, d'alerter le Groupe information asiles, de remuer ciel et terre, de frapper à la porte de plusieurs ministères - celles de Claude Evin et de pierre Arpaillange sont restées fermées -, de la préfecture, et avec l'appui du maire communiste de Vitry, Paul Mercieca, d'obtenir des autorisations provisoires de sortie. Ensuite, sur les conseils d'un psychiatre, Bernard Monnier a décidé de ne plus retourner à l'hôpital. Aujourd'hui, il veut encore croire que la justice de son pays lui rendra la liberté.

Gilles Smadja.

 

Article paru le 16 février 1990, suite du précédent article :

Un simple oubli

 

TERRIBLEMENT anxieux, les amis de Bernard Monnier se sont rendus hier au palais de justice de Créteil, où des magistrats professionnels d’un honorable tribunal devaient examiner la demande de mise en liberté définitive de cet homme de 42 ans demeurant à Vitry, victime d’un internement psychiatrique abusif, après avoir été victime d’un membre de l’ex-SAC et d’une bavure policière que notre édition d’hier a racontée en détail. L’heure était sans doute grave et le débat certainement très délicat pour que les magistrats prononcent le huis clos, n’autorisant que le plaignant et son avocat à pénétrer dans la salle.

Ensuite, avec beaucoup de sérieux, les magistrats ont expliqué à leurs interlocuteurs que cette audience était inutile puisque par un jugement daté du 9 novembre 1989, les mêmes magistrats du même tribunal avaient déjà décidé de rendre sa liberté à Bernard Monnier.

Le problème, c’est que ni la victime, ni son avocat, ni le membre de sa famille qui avait déposé la requête n’ont été prévenus. Aux dernières nouvelles, le jugement se baladerait quelque part du côté de l’hôpital de Villejuif. Fâcheux oubli n’est-ce pas ? D’autant plus fâcheux qu’il a contraint Bernard Monnier à vivre plus de trois mois dans la hantise du car de police, à ne pas pouvoir travailler, à se trimballer d’une maison à une autre.

Comme quoi il n’est nullement besoin de franchir nos frontières pour traquer la bureaucratie, l’inhumanité, et la bêtise.

Gilles Smadja

 

 

Voir à ce sujet, la page suivante :

12 novembre 2007,

Lettre ouverte d'interrogation publique, adressée au Préfet de police de Paris, par Michel DAKAR, au sujet des actions non conventionnelles policières politiques, s'apparentant à la torture et aux mauvais traitements, en usage dans la répression de la liberté d’expression de la dissidence antisioniste authentique en France.

Lire la lettre ouverte.

 

 

(1) Article du réseau Voltaire du 5 MARS 2005

[Repères historiques
Le rappel, chaque jour, d’un fait historique important qui ne figure pas dans les manuels d’histoire.]

La naissance du COINTELPRO : 5 mars 1968

Face à l’agitation sociale qui prend de l’ampleur aux États-unis et notamment face à la radicalisation de la revendication noire, le FBI craint de perdre le contrôle de situation. Dans une directive du 5 mars 1968, la directeur Edgar J. Hoover écrit : « Il faut tout faire pour éviter une coalition des mouvements noirs qui pourrait former la base d’un mouvement de guerilla de type "Mau Mau" sur notre sol ». Pour cela, le renseignement (Intelligence) ne suffit plus, il faut pratiquer le Contre-renseignement (Counter-Intelligence) : « Les agents informateurs ne sont pas la solution, il nous faut des agents actifs, qui participent aux actions des états majors subversifs et en orientent les décisions. Nous devons être en mesure de manipuler leurs communications, semer la zizanie entre leurs chefs et, si cela est nécessaire, les utiliser en leur dictant des cibles » (cas typique du rôle du CAPJO d'Olivia Zémor, organisation sioniste de faux soutien aux Palestiniens, comme des organisations GUPS et Génération Palestine; voir plus bas en - 2 - un document interne au GUPS). Le FBI met donc en place un bureau secret, chargé du COINTELPRO (Counter-Intelligence -Program) qui deviendra vite l’officine des coups fourrés de la politique. Nixon s’en servira abondamment pour sa campagne politique.

Grégoire Seither
Journaliste et cyber-activiste franco-allemand. Directeur du bureau français de IES News Service

 

 

Lire les écrits de Bernard Monnier :

19 octobre 2007,

Bernard MONNIER est un penseur dissident, un explorateur ethnologue de la société humaine, actuellement en butte aux persécutions de la police politique.

Voici une partie de ses oeuvres accessibles sur l'Internet :

Bibliographie de Bernard MONNIER.

 

 

Voir aussi le dossier ci-dessous :

20 mars 2007,

Une organisation commentée par des documents rendus public en 1996 et 1997 : le "Groupe information asiles", site internet http://www.groupeinfoasiles.org. Selon ces documents, cette organisation pourrait être du type de celles qui sont dédiées aux victimes de la justice, et qui sont une forme de prolongement de l'appareil de répression, dont la justice n'est qu'une partie (police, justice, psychiatrie). Les organisations de défense des victimes de la justice agissent en aval du système judiciaire, en encadrant, pacifiant, et même utilisant jusqu'à en avoir extrait le tout dernier suc vital, les individus passés dans la machine à broyer qu'est la justice. Le site internet du "Groupe information asile", est cité dans le site internet de l'organisation "Défense des citoyens", http://www.defensedescitoyens.org.

Voici les six documents parus en 1996 et 1997. D'après l'auteur de ces documents, le dirigeant actuel du "Groupe information asiles", M. BITTON, était déjà membre à cette époque, de cette organisation.

http://www.aredam.net/groupe-information-asiles-1.html

http://www.aredam.net/groupe-information-asiles-2.html

http://www.aredam.net/groupe-information-asiles-3.html

http://www.aredam.net/groupe-information-asiles-4.html

http://www.aredam.net/groupe-information-asiles-5.html

http://www.aredam.net/groupe-information-asiles-6.html