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Une étrange et révélatrice manipulation de la part du CAPJO d'Olivia Zémor, au sujet de la résistance palestinienne, dans le but de placer dans la bouche de la victime, qu'elle reconnaît le droit de son bourreau à l'exterminer, ou, le sionisme comme enfermement absolu dans le labyrinthe sans issue de la perversion. Israël, le ghetto ultime des pervers.

 

La CAPJO, menée par Olivia Zémor, a publié un texte le 2 février 2010, intitulé " Les positions du Hamas ? Un rappel salutaire ", pour affirmer que le Hamas reconnaît Israël.

Or, vérification faite, il s'avère qu'il s'agit d'une étrange manipulation du CAPJO, manipulation qui laisse perplexe sur la raison de cette manipulation, et sur la véritable nature du CAPJO.

Voici les faits.

En introduction de ce texte, le CAPJO retranscrit incomplètement le propos d'un responsable du Hamas : (le Hamas) "accepte Israël dans ses frontières de 67".

Vérification faite d'après le texte complet que publie le CAPJO à la suite de cette introduction, voici la phrase dans sa totalité prononcée par le responsable du Hamas : "Nous avons déjà affirmé à plusieurs reprises que nous acceptons l’existence d’Israël dans les frontières de 1967 comme une réalité politique même si nous n’admettons pas sa légitimité morale".

Cela change radicalement le sens de cette déclaration.

En effet, ce que retranscrit incomplètement le CAPJO tend à faire penser que le Hamas reconnaît Israël, alors que la déclaration réelle du Hamas infirme cette reconnaissance, puisqu'il ne s'agit que d'accepter l'existence d'Israël comme réalité politique, ce qui signifie que le Hamas reconnaît uniquement la présence d'Israël, comme un fait, sans doute (mais ce n'est pas dit) en raison de la puissance infiniment supérieure d'Israël par rapport à la résistance palestinienne, mais que le Hamas n'accepte pas la légitimité d'Israël ("nous n’admettons pas sa légitimité morale"), légitimité qui seule peut fonder le droit à exister d'Israël.

Tout droit est en effet fondé sur la légitimité morale. Un droit non fondé sur la légitimité morale, n'est fondé que sur la force, et le droit de la force n'est pas le droit. Quiconque reconnaît le droit de la force, assassine l'idée même de droit.

Pourquoi faire dire au Hamas le contraire de ce qu'il dit, sur le sujet le plus crucial pour cet authentique et unique mouvement de résistance des palestiniens ?

On peut sérieusement émettre l'opinion que c'est pour le déconsidérer. Et comme le CAPJO publie à destination des soutiens français aux palestiniens, on peut en tirer la conclusion qu'il s'agit de déconsidérer le Hamas auprès des soutiens français aux palestiniens.

De cette conclusion, on peut tirer celle suivante qu'il s'agit d'affaiblir le mouvement de soutien en France à la résistance palestinienne que représente seul le Hamas.

Et pour finir, qu'il s'agit donc d'affaiblir la résistance des palestiniens elle-même, soit de nuire au Hamas, dans l'intérêt d'Israël.

Le CAPJO ne vient-il pas par ce texte de dévoiler clairement son appartenance à la machine de guerre sioniste ?

Il faut rappeler que lors de la récente marche en Egypte sur Gaza, organisée entre autres par le CAPJO, les organisateurs ont refusé de rencontrer les représentants du Hamas, et que lors de la conférence donnée à l'Institut du monde arabe, par cette même mouvance, sur le sujet des plaintes à la Cour Pénale Internationale à l'encontre d'Israël, pour ses crimes de guerre lors de son opération militaire dénommée "plomb jeté" de décembre 2008 à janvier 2009, le Hamas n'a pas été évoqué une seule fois par les orateurs officiels, et que seule, Ginette Hess Skandrani, la fameuse militante indépendante de la cause palestinienne, prenant le micro baladeur par ruse, a demandé que le Hamas soit retiré de la liste des organisations terroristes, sous les vifs applaudissements du public, au grand émoi des organisateurs, dont de Mme Zémor, présente à cette conférence.

 

Texte publié par le CAPJO, suivi du texte original en anglais, paru sur le site de CNN (Nota : CNN est le principal organe de propagande et de manipulation de masse, au niveau mondial, de l'OTAN). Que le CAPJO se fasse le relai de CNN est de même révélateur.

Site du CAPJO : http://www.europalestine.org

Contact e-mail : olivia.zemor@wanadoo.fr

 

Les positions du Hamas ? Un rappel salutaire

Publié le 2-02-2010

Interview de Mahmoud Al Ramahi, secrétaire général du Conseil Législatif Palestinien, par Mel Fikberg, sur la situation politique palestinienne, au cours de laquelle le Hamas redit notamment à tous ceux qui feignent de l’ignorer qu’il "accepte Israël dans ses frontières de 67".


29 jan (IPS) – La politique palestinienne est dans une impasse. Le mandat de 4 ans du Conseil Législatif Palestinien (CLP) s’est terminé le 25 janvier sans qu’aucune élection n’ait été prévue. Les élections présidentielles, qui devaient se tenir l’année dernière, ont été reportées elles aussi indéfiniment. IPS s’est entretenu avec le Dr. Mahmoud Al Ramahi, neurochirurgien et secrétaire-général de CLP, sur cette impasse politique.

Q : Vous avez passé trois ans dans une prison israélienne et vous avez été relâché l’année dernière. Quelle était la cause de votre emprisonnement ?

R : Avec 47 autres membres du Hamas ainsi que des parlementaires élus du CLP, nous avons été arrêtés par les Israéliens suite à la prise du pouvoir dans la Bande de Gaza par le Hamas en juin 2007 et à la capture d’un soldat israélien qui avait été fait prisonnier par des combattants basés à Gaza. Nous n’avons été accusés de rien d’autre que d’appartenir au Hamas.

Q : Le mandat de 4 ans s’est donc terminé le 25 janvier sans autres élections de prévues bien que les activités du CLP aient été gelées depuis la prise de pouvoir du Hamas à Gaza. Comment voyez-vous la situation actuelle et que s’est-il passé quand vous avez essayé de tenir une conférence de presse il y a plusieurs jours sur cette situation ?

R : L’Autorité palestinienne exerça une pression sur les médias locaux pour qu’on ne puisse pas tenir la conférence de presse dans leur bâtiment et nous avons dû la faire dans nos propres bureaux.

Par la suite des membres de notre bureau furent arrêtés par la sécurité de l’Autorité palestinienne qui les accusa sous le prétexte qu’ils blanchissaient de l’argent sale. Je fus moi-même suivi par la patrouille de la sécurité mais grâce à mon immunité parlementaire je ne fus pas arrêté. Notre groupe fut relâché à minuit et les accusations ont été levées sous la pression exercée par les membres du Fatah installés à Gaza qui craignaient que de semblables mesures soient prises par les autorités du Hamas contre eux.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avait fait passer un décret selon lequel aucune élection présidentielle ou législative ne serait tenue dans un futur proche même si l’année dernière il en avait publié un autre qui affirmait que des élections seraient tenues en janvier cette année.

Q : Le président Abbas a déclaré que tant que le Hamas ne signerait pas un accord de réconciliation sous l’égide des égyptiens il n’y aurait pas d’élections. Pourquoi le Hamas refuse-t-il de signer le document ?

R : Il existe trois conditions pour signer le document. La campagne politique d’arrestations contre les membres du Hamas en Cisjordanie doit cesser. Tous les membres cisjordaniens du Hamas licenciés sur la base de leur filiation politique doivent être réintégrer et de nouvelles élections auraient dû être tenues le 25 janvier. L’Autorité palestinienne accepta ces conditions pendant les conversations unitaires l’année dernière.

Cependant, suite à la visite au Caire l’année dernière de l’envoyé américain au Moyen-Orient George Mitchell, les Etats Unis exercèrent une pression sur l’AP, et Abbas revint sur l’accord.

L’Autorité palestinienne déclara qu’elle n’avait plus les fonds pour réemployer les fonctionnaires du Hamas qui avaient été congédiés. Elle déclara plus tard que les commissions électorales dans le futur ne pouvaient inclure que des membres du Fatah. Ces conditions sont absolument inacceptables pour nous qui avons gagné les dernières élections, lesquelles étaient libres et justes. Q : Y-a-t-il interaction entre le Fatah et le Hamas malgré le gel du CLP ?

R : Préalablement à la conférence inattendue du Fatah au mois d’août dernier nous avions des relations tout à fait cordiales avec nos collègues du Fatah. Cependant, au fur et à mesure que s’approchait la Conférence, la communication cessa presque totalemetn, et on leur fit savoir que parler avec nous mettrait en péril leurs chances d’être élus au Comité Central du Fatah.

Auparavant nous respections le Fatah sous la direction du président feu Yasser Arafat comme la première organisation révolutionnaire. Désormais, nous croyons que la présente politique qui consiste à persécuter les membres du Hamas et à nier le droit à la résistance contre l’occupation israélienne est une faute grave de la part de l’AP.

Q : Croyez-vous que la popularité du Hamas en Cisjordanie a grandi et pensez-vous que cette popularité pourrait expliquer le refus de l’AP à tenir des élections ?

R : Abbas a publiquement reconnu notre popularité grandissante. Je ne doute pas un seul moment que si des élections libres étaient tenues demain nous les gagnerions encore comme en 2006. Dans des élections tenues par les étudiants à l’Université de Birzeit nous avons remporté plus de 20% de voix par rapport à l’an passé et perdu seulement pour un faible pourcentage.

Parmi les employés de l’AP beaucoup se sont affiliés à l’AP seulement parce qu’ils dépendent de l’AP pour l’emploi et le salaire. Si les Etats Unis avaient arrêté de les payer pendant un seul mois la base qui soutient l’AP aurait diminué encore plus que maintenant.

Q : Le Hamas accuse l’AP de suivre une politique de base antidémocratique dans laquelle les arrestations politiques, le non respect des droits humains et le fait de museler la presse sont la norme, mais le Hamas ne fait-il-pas la même chose à Gaza ?

R : La direction du Hamas en Cisjordanie a non seulement critiqué ce qui se passe à Gaza mais obligé la direction à cesser ces pratiques. Cependant, il faut se souvenir que l’AP a plus de 500 prisonniers politiques en Cisjordanie tandis que le Hamas en a seulement 50 et qu’un certain nombre d’entre eux sont accusés de meurtre. Beaucoup de ces arrestations ont été faites en représailles contre des arrestations en Cisjordanie.

Q : Le Premier Ministre de l’AP Salaam Fayaad a admis la torture de détenus du Hamas en Cisjordanie, mais a dit aussi qu’elle s’était arrêtée officiellement en octobre dernier. Est-ce vrai ?

R : Dans la plupart des cas les détenus ne sont plus frappés aveuglement, les prisonniers ne sont pas attachés dans des positions insupportables mais d’autres formes d’abus subsistent comme le fait de forcer les détenus à dormir dans le froid, sur des sols en ciment, sans matelas ni couvertures en hiver ou en inondant les cellules d’eau de telle sorte qu’il soit impossible de s’asseoir.

Q : Pourquoi les Etats Unis devraient-ils négocier avec le Hamas s’ils ont des raisons de croire que même si votre organisation gagnait des élections libres, une fois au pouvoir vous ne renforceriez pas une théocratie islamique ?

R : Nous sommes un mouvement islamique modéré et on ne nous a jamais accordé ne serait-ce qu’une période d’un mois après les élections, pour prouver notre bonne foi. Si on nous avait donné une chance et qu’on ait prouvé que nous étions antidémocratiques alors il aurait été logique de nous boycotter, mais pas avant. J’ai expliqué cela à l’ex-président Jimmy Carter après les élections de 2006 dont il avait été l’un des observateurs. Et laissez moi ajouter que l’AP est loin d’être démocratique.

L’influence de l’Islam est en constante progression dans la région, que l’occident le veuille ou non. Le seul choix est de traiter avec des groupes islamiques modérés comme les nôtres, ou de continuer à nous boycotter ce qui alimenterait un réel extrémisme de type al Qaida, et alors essayez de négocier avec.

Q : Les Américains disent aussi que votre refus de reconnaître le droit d’Israël à exister est source de problèmes.

R : Nous avons déjà affirmé à plusieurs reprises que nous acceptons l’existence d’Israël dans les frontières de 1967 comme une réalité politique même si nous n’admettons pas sa légitimité morale.

D’un autre côté Israël n’a jamais reconnu le droit d’un Etat palestinien à exister même sous l’AP, malgré le fait que l’AP ait reconnu le droit d’Israël à exister. Tout ce qu’Israël a reconnu c’est la légitimité de l’OLP comme seul représentant du peuple palestinien."

Source : http://www.informationclearinghouse.info/article24538.htm

(Traduit par Annie et P. Osses pour CAPJPO-EuroPalestine)

 

 

Texte original en anglais paru sur le site de CNN :

"Hamas Accepts Existence of Israel Within 1967 Borders''

By Mel Frykberg interviews Mahmoud1 Ramahi, secretary-general of the Palestinian Legislative Council

Jan 29 (IPS) - Palestinian politics are at an impasse. The four-year term of the Palestinian Legislative Council (PLC) ended on Jan. 25 with no new elections planned. Presidential elections, meant to be held last year, were also postponed indefinitely.

IPS spoke with Dr. Mahmoud Ramahi, a neurosurgeon and secretary-general of the PLC, on the political deadlock.

Q: You spent three years in an Israel jail and were released last year. What were you held for?

A: I, together with 47 other Hamas members and elected parliamentarians of the PLC, were arrested by the Israelis following Hamas taking control of Gaza in June 2007 and the capture of an Israeli soldier by Gaza-based fighters. We were not charged with anything specific other than being Hamas members.

Q: The PLC's four-year term expired on Jan. 25 with no new elections in the pipeline despite the activities of the PLC being frozen since Hamas' takeover of Gaza. How do you assess the current situation and what happened when you tried to hold a press conference several days ago addressing the issue?

A: Local media outlets were pressured by the Palestinian Authority (PA) not to allow us to hold the press conference on their premises. We held the conference instead in our offices.

After this members of our staff were arrested by PA security men who trumped up false money laundering charges against them. I myself was followed by several security vehicles but not arrested due to my parliamentary immunity.

Our staff was eventually released at midnight and the charges were dropped following pressure from Fatah PLC members in Gaza who feared that reciprocal measures by the Hamas authorities there would be taken against them.

PA President Mahmoud Abbas has issued a decree saying no new presidential or legislative elections will be held in the near future despite issuing one last year stating that these would be held in January this year.

Q: Abbas has said that until Hamas signs an Egyptian-sponsored reconciliation agreement there will be no elections. Why is Hamas refusing to sign the document?

A: We have three conditions for signing the document. The political arrest campaign against Hamas members in the West Bank must cease. All West Bank Hamas members dismissed from their employment on the grounds of political affiliation must be reinstated, and new elections should have been held on Jan. 25. The PA agreed to these conditions during last year's unity talks.

However, following U.S. envoy to the Mideast George Mitchell's visit to Cairo last year the Americans applied pressure on the PA and Abbas then reneged on the agreement.

The PA stated they no longer had the funds to reemploy dismissed Hamas employees. They further stated that any future election committee could only comprise Fatah members. These circumstances are obviously unacceptable to us after we won the last elections which were both free and fair.

Q: Is there any personal interaction between Fatah and Hamas PLC members despite the PLC being frozen?

A: Prior to Fatah's revolutionary conference last August we had quite cordial relations with our Fatah colleagues. However, as the conference drew near communication ceased and they told us that talking to us would jeopardise their chances of being elected to Fatah's central committee.

Previously we respected Fatah under the leadership of the late president Yasser Arafat as the first Palestinian revolutionary organisation. However, we believe that the current policy of persecuting Hamas members and negating the right to resistance against the Israeli occupation is a big mistake on the part of the PA.

Q: Do you believe the popularity of Hamas in the West Bank has grown and do you think this popularity might be another reason for the PA refusing to hold elections?

A: Abbas has publicly acknowledged our growing popularity. I have no doubt that if free elections were held tomorrow we would win them again as we did in 2006. At the student elections at Birzeit University last year, we got 20 percent more votes than the previous year and lost only by a narrow margin.

A lot of PA employees are only affiliated to the PA because they are dependent on the PA for employment and a salary. If the EU had to stop paying their salaries for one month the PA's support base would diminish even further from the little it has now.

Q: Hamas accuses the PA of running an undemocratic political entity where political arrests, human rights abuses and the muzzling of the press is the norm, but isn't Hamas doing the same in Gaza?

A: The Hamas leadership in the West Bank has not only criticised what is happening in Gaza but urged the leadership there to cease these practices. However, it is important to remember that the PA has more than 500 political prisoners in the West Bank whereas Hamas has only 50 prisoners and a number of these are held on murder charges. Many of these arrests were also in retaliation for the West Bank arrests.

Q: PA prime minister Salaam Fayyad admitted that torture of Hamas detainees in the West Bank occurred but said this officially stopped last October. Is this true?

A: For the most part the severe beating of detainees and tying prisoners in stress positions has stopped. But other forms of abuse are now being implemented such as forcing detainees to sleep on cold, concrete floors without mattresses or blankets in winter or flooding cells with water so sitting down is impossible.

Q: Why should the U.S. negotiate with Hamas if they have reason to believe that even though your organisation won free elections once in power you would enforce an Islamic theocracy?

A: We are a moderate Islamic movement and we were never given even a month's period after the elections to prove our credentials. If we had been given a chance and proven ourselves to be undemocratic then it would be logical to boycott us but not before. I explained this to ex-U.S. president Jimmy Carter after the 2006 elections which he helped to monitor and may I point out that the PA is far from democratic.

The influence of Islam in the region is increasing whether the West likes it or not. The choice is to deal with moderate Islamic groups like ourselves or continue boycotting us and fuel real Islamic extremism in the form of al-Qaeda and then try negotiating with them.

Q: The Americans also say your refusal to recognise Israel's right to exist is problematic.

A: We have already stated repeatedly that we accept the existence of Israel within the 1967 borders as a political reality even if we do not approve its moral legitimacy.

Israel on the other hand has never recognised the right of a Palestinian state to exist even under the PA, despite the PA recognising Israel's right to exist. All Israel has recognised is the legitimacy of the Palestine Liberation Organisation as the sole representative of the Palestinian people.

END/IPS/MM/QA/IP/PI/RL/HD/AC/CS/MF/RDR/10)

 

CAPJPO-EuroPalestine