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Les conditions essentielles permettant de connaître un état religieux et autres considérations.

 

Sommaire de la page :

1 - Définition d’un état religieux.

2 – Condition essentielle collective politique permettant l’instauration d’un état religieux.

3 – Condition essentielle individuelle pour que l’individu connaisse un état religieux.

4 – Le problème de manger.

5 – Pourquoi la démographie humaine ne baisse-t-elle pas ?

6 – L’importance de l’acte sexuel comme exercice religieux.

7 – Des conséquences de l’interdiction de connaître un état religieux due aux religions classiques et à celles dites sectes.

8 – Comment faire pour recréer ou conserver les conditions d’un parcours religieux dans le monde actuel qui coupe de tout état religieux ?

9 – Des êtres qui naturellement vivent un état religieux.

10 – Vers quoi se dirige-t-on ?

 

 

Les conditions essentielles permettant de connaître un état religieux et autres considérations.

 

1 - Définition d’un état religieux.

Un état religieux personnel est un état d’ouverture maximum de tous ses sens, sur le monde.

Un état religieux global est un état individuel et collectif permettant une ouverture de chacun et de la communauté sur le monde

Un lien existe entre l’individu et la collectivité, et il ne peut y avoir de pleine ouverture individuelle au sein d’une collectivité qui ferme sur le monde, comme c’est le cas actuellement, et comme cela a toujours été le cas dans le passé, quels que soient les périodes, les régions du globe et les régimes. On ne peut atteindre un état religieux seul dans son coin, si l’ensemble ne suit pas. Chaque individu est lié à la communauté. Il ne peut y avoir au sein d’une société, une caste dévolue à l’état religieux, comme il ne peut y avoir des individus dont la fonction est de répandre et d’organiser l’état religieux au sein de la communauté humaine, comme c’est le cas avec les prêtres et la caste des prêtres. Il n’y a pas d’un côté le religieux et le profane, les clercs et les laïques. Toutes les religions et prêtres anciens et actuels n’ont fait que rechercher la fermeture des sens à la communication de l’ensemble humain avec le monde, et à interdire l’accès au monde de l’individu. Il ne peut y avoir d’individus spécialisés dans la voie religieuse, comme les « saints », les moines et les sages, ou plus banalement les prophètes, les prêtres, et les annonciateurs de religions, comme le Bouddha, Mahomet, Jésus, Abraham, et autres Ron Hubbard (créateur de la religion Scientologie), Claude Vorillon (créateur du culte Raël) etc ...

 

2 – Condition essentielle collective politique permettant l’instauration d’un état religieux.

Cette condition essentielle est l’égalité économique entre tous les individus, et l’égalité de la communauté humaine avec les autres espèces animales vivantes et les plantes, et le total respect de ce qui existe dans la nature.

La raison pour que l’égalité soit la condition essentielle permettant la venue d’un état religieux est que l’individu humain et la communauté humaine ne doivent connaître aucun état d’agressivité, de compétition et de tension avec les autres individus et les autres formes de la vie, car l’agressivité entraîne la peur, l’angoisse, la violence, et que ces sentiments provoquent la fermeture sur le monde, et donc écartent l’instauration d’un état religieux.

 

3 – Condition essentielle individuelle pour que l’individu connaisse un état religieux.

L’individu doit être exempt d’addictions.

En effet, l’addiction est la formation d’un circuit ou canal cérébral qui attire et monopolise à lui seul la majeure partie des flux sensitifs cérébraux (désirs, pensées, motivations), et qui ne laisse qu’un flux minime passer dans les autres circuits ou canaux cérébraux, dont les canaux religieux qui relient l’être au monde et qui provoquent en lui ce sentiment de réelle plénitude. Pour illustrer, il faut se représenter l’image d’un ensemble de canaux d’irrigation, dont l’un serait d’un diamètre cent fois plus important que tous les autres réunis (le canal addictif), et qui attirerait et absorberait à lui seul presque la totalité du flux d’eau, laissant à sec tous les autres canaux et les terres qu’ils devraient irriguer.

Par ordre de gravité, voici les différentes addictions depuis les plus fortes aux moins fortes.

a) Les addictions majeures, politico-psychologiques (il faut appartenir à la classe dominante pour les assouvir, d’où la recherche de prééminence sociale pour pouvoir nourrir ce type d’addictions).

La recherche du pouvoir, de la domination sociale.

La recherche de possession matérielle.

La recherche de conquête sexuelle.

Nota : toutes ces addictions sont directement issues de l’instinct animal toujours vivant en nous, être le premier dans la meute ou le troupeau, se garantir un territoire nutritif et en chasser autrui (propriété), pouvoir assouvir ses besoins sexuels primaire, soit se libérer de la tension engendrée par le manque de l’acte sexuel, d’où la conquête sexuelle.

b) Les addictions secondaires (propres au conditionnement de la classe moyenne dominée par la classe précédente)

L’addiction par le travail.

L’évasion, les loisirs.

c) Les addictions inférieures (propres aux classes marginalisées et pour certaines, répandues aux membres dégénérés des autres classes, mais qui sont en réalité les moins fortes, les moins aliénantes des addictions).

Le jeu.

La sexualité répétitive (de groupe, la visualisation de la pornographie etc…).

Les drogues depuis les plus addictives aux moins addictives : le tabac, l’alcool, le haschich, la cocaïne, les dérivés opiacés.

d) Les addictions issues de perversions profondes des comportements normaux.

L’addiction à la nourriture.

L’addiction au sexe à ses ultimes dérangements tels la pédophilie, le sado-masochisme, moyen ou poussé à l’extrême comme dans les snuff movies.

 

4 – Le problème de manger.

Le problème fondamental que pose l’acte de manger est que si peu de gens se pose ce problème.

En effet, l’acte de manger implique de détruire la vie d’autrui, pour perpétuer la sienne, qu’on détruise la vie d’un animal ou d’une plante a la même importance. Les religions classiques justifient le fait de tuer une autre vie au profit de la sienne, comme toutes les religions justifient de dégrader la vie d’autres humains par l’exploitation de leur travail ou bien par le bénéfice commercial, dans le but d’assurer le confort de la sienne. L’exploitation ou le commerce ne sont que d’autres manières de dévorer la chair d’autrui.

 

5 – Pourquoi la démographie humaine ne baisse-t-elle pas ?

La surpopulation est sans doute devenue la menace première de destruction de l’espèce humaine, bien avant la dégradation de l’ensemble du biotope (empoisonnement chimique et nucléaire généralisé), la raréfaction des ressources vitales (eau, nourriture et énergie). C’est cette surpopulation qui d’ailleurs est la cause des deux autres menaces.

La représentation du groupe humain dans toutes les religions est celle d’un troupeau, et de ceux qui le dominent, de chefs de troupeaux, de bergers.

Ceux qui dominent la communauté humaine sont de deux sortes.

La première sorte est celle des chefs de guerre (les anciens nobles et actuels maîtres de la finance, du commerce et de l’industrie).

La seconde sorte est celle des prêtres (actuellement présents sous de nombreuses apparences, tels les sionistes d’Occident, les classiques tenants des religions dominantes reconnues et de celles dites sectes, les anciens démagogues des grecs dénommés actuellement politiciens, les servants des appareils de propagandes, culturels et des médias etc… l’espèce s’étant considérablement diversifiée depuis les temps anciens).

Le troisième groupe humain est celui du bétail, de la viande sur pied.

Le soucis de tout propriétaire sous l’emprise de son addiction à la possession est d’augmenter son « capital », son cheptel, son patrimoine, avec l’angoisse de si on n’avance pas, si on n’augmente pas sa propriété, on recule, on s’appauvri, ce qui est l’exacte réalité dans un monde où tous ses voisins sont des concurrents qui ne cherchent qu’à vous déposséder, et pour ce faire à devenir plus puissant, plus important que vous, pour que le rapport de force penche en leur faveur et qu’ils puissent vous absorber, vous dévorer.

Voilà pourquoi malgré la situation devenant effroyable qui s’installe, d’une humanité toujours en pleine croissance démographique, cette croissance va continuer quoiqu’en soient les conséquences, et dans un cercle vicieux à l’extrême, cette surpopulation qui provoque une accélération de la disparition des ressources vitales entraîne une exacerbation de la lutte inter-possédants, qui chercheront à ce que leurs troupeaux respectifs augmentent de taille afin de pouvoir affronter leurs concurrents. Car la seule vraie richesse est non pas la terre ou les mines ou les puits de pétroles, mais toujours le nombre de têtes humaines qu’on possède, qu’on peut enrégimenter pour conquérir les terres, puits et mines de ses voisins. Pécuniaire vient du latin pécus, porc, à une époque où le bétail était clairement considéré comme la mesure de la richesse. Le bétail, le porc, est actuellement et toujours l’humain.

Cette réalité entraîne la volonté des possédants de limiter l’acte sexuel à son aspect procréatif, soit à bien maintenir la division du cheptel humain en deux genre, le masculin et le féminin, alors que d’évidence, l’espèce humaine se caractérise, entre autres par une création en la matière des genres sexuels, tels au-delà des classiques hétérosexuels, les bisexuels, les homosexuels, les travestis et autres à venir.

 

6 – L’importance de l’acte sexuel comme exercice religieux.

L’acte sexuel est sans doute l’échange le plus intime et intense avec un être étranger à soi-même, ce qui signifie que c’est un moment, un état où l’ouverture au monde est l’un des plus totaux. Bien sûr, à condition que cet acte sexuel soit accompli entre deux individus qui se respectent totalement.

Il est à noter que toutes les religions classiques pratiquent l’obstruction de la liberté de l’acte sexuel, dont de façon visible physiquement les religions juive et islamique, par la mutilation dénommée circoncision, qui n’est que la castration symbolique de ce qui est féminin chez l’homme, ce qui est une manière d’inculquer à la fois chez l’homme et la femme que ce qui est féminin est néfaste, vil, le mal. Il devient parfaitement impossible chez les adeptes de ces deux religions de pouvoir réaliser un acte sexuel apportant la plénitude, et donc, aux adeptes de ces religions, de connaître un état religieux. Il en est de même chez les chrétiens, qui torturent le sexe à un tel point, que cela devient visible chez les catholiques par les tendances irrépressibles qui se développent chez les religieux catholiques à violer les enfants, ce qui est aussi présent chez les protestants, orthodoxes et autres, mais de façon plus caché, le catholicisme exposant au moins au grand jour ce qui se passe dans toutes les autres églises chrétiennes. La raison profonde en est que les enfants sont vus comme ni mâle ni femelle, et que la peur de la castration engendrée par la haine de la féminité inculquée dans ces religions est alors contournée, et que l’acte sexuel peut alors se réaliser, ou du moins, son ersatz, sur les enfants. C’est le même mécanisme qu’on retrouve chez le pédophile.

 

7 – Des conséquences de l’interdiction de connaître un état religieux due aux religions classiques et à celles dites sectes.

L’interdiction de réaliser la communion sexuelle, soit d’entrer en communion avec le monde, et plus généralement, de briser les liens de l’individu avec la totalité, a pour conséquence de transformer l’être en non-être, en un néant. Cela devient de plus en plus visible actuellement par la transformation de l’humain en une machine, un robot, un être artificiel, en humain « bionique ». En effet, comment peut-on imaginer qu’une machine ressente ce qui fait le propre des êtres, soit son ouverture et sa communication au monde, au cosmos, à l’univers, à la totalité ?

La conséquence ultime de cet interdit résultant de l’évolution culturelle humaine, de l’ouverture de chacun au cosmos, soit de la castration de sa capacité religieuse, est la transmutation d’une espèce entière, l’espèce humaine, en une entité nouvelle, n’existant pas encore dans l’univers, une entité qui n’a pas de capacité a entrer en communication avec l’univers, comme hors le monde. Les humains pourront être définis comme des hors le monde.

Paradoxalement, plus l’humain moderne semble relié, (par l’internet, le téléphone portable, la radio, la télévision, les réseaux sociaux et autres à venir), plus il est exclu du monde et de tout contact et échange, communion, avec autrui. Il s’agit d’un état de néant communicatif, masqué par une forêt de liens de communication, liens qui ne sont que des canaux obstrués qui s’imposent comme uniques moyens de communication, et qui interdisent tout réel échange.

 

8 – Comment faire pour recréer ou conserver les conditions d’un parcours religieux dans le monde actuel qui coupe de tout état religieux ?

C’est la question à creuser.

 

9 – Des êtres qui naturellement vivent un état religieux.

Ces êtres sont en premier les minéraux, puis viennent les végétaux et les animaux, enfin, les humains, qui constituent déjà un genre à part du genre animal, par leur capacité à s’exclure de l’ensemble existant, de l’univers, de devenir des « hors-le-monde ».

Au sein de l’humanité, les seuls qui conservent momentanément leur capacité d’ouverture sur le monde, leur état religieux, sont les enfants, pour le moment, ceux de moins de deux ans, car leurs canaux de communication ne sont pas encore obstrués. Mais il est probable que vu l’avancée des méthodes d’éducation, visant à maîtriser le mental dès le plus jeune âge, et même dès la venue au monde, même les nouveaux-nés seront déjà la proie des menées visant à détruire leur capacité d’entrer en contact avec le monde, car il s’agit de détruire dans l’oeuf la capacité à aimer, la sensibilité, à entrer en communion avec la totalité, les autres êtres de sa propre espèce, ceux des autres espèces et genres.

Une autre catégorie d’humains renferme ceux qui sont naturellement dans un état religieux. Il s’agit particulièrement des mongoliens et autres handicapés mentaux. De même, ceux qui ont un sens de l’observation développé, ont pu constater que les muets qui utilisent entre eux le langage des signes paraissent à l’évidence connaître un état d’échange extrêmement intense, bien supérieur à celui que connaissent les parlants normaux.

 

10 – Vers quoi se dirige-t-on ?

Il est probable, même si cela se fait sans en avoir la pleine conscience, qu’on se dirige vers une recherche au niveau de la molécule d’ADN même, afin de sectionner les parties de cet ADN qui permettent l’apparition de la capacité religieuse.