Dès la création des premières cités, il y a environ cinq milles ans, ces cités étant les lieux où de concentrèrent le pouvoir de certains sur les autres, en plus grand nombre, il devint nécessaire pour maintenir ce pouvoir des uns sur les autres, ce pouvoir d'opprimer et d'exploiter, de priver les dominés de la faculté de penser, de les priver de la conscience de leur état d'opprimé, de leur état d'exploité.

Il fallait instaurer comme naturelle l'état d'inégalité.

Pour ce faire, pour que l'exploité, le dominé, considère comme allant de soi, qu'il y ait des exploiteurs, des dominateurs, et des dominés, qui n'existent que pour servir aux dominants, il fallait empêcher la liberté de penser, de réfléchir, et la liberté de propager des idées de liberté et d'égalité.

L'état d'égalité étant à comprendre comme un état de non domination, de non exploitation, d'un être sur un autre, et non une réduction au même niveau, de l'être intelligent et de l'être idiot, comme veulent le faire croire, ceux que l'état d'égalité hérisse.

Pour faire que l'état d'inégalité devienne l'état normal, il fut créé la première police de la pensée, soit la police politique, qui naquit donc il y a environ cinq mille ans. Cette première forme de la police politique apparue dans l'histoire humaine, et s'appela la religion.

Ainsi, dans la Bible, ou Thorah, qui est la Bible juive, il est bien clairement spécifié, que le premier péché, la première faute gravissime, que l'être humain accompli, fut, contre l'interdiction de Dieu, Dieu étant la personnification du dominateur, de l'exploiteur, de goûter du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est à dire de s'éveiller à la connaissance de ce qui est juste et de ce qui ne l'est pas, soit de prendre conscience de son état d'exploité.

La Bible ou Thorah juive, n'étant que la copie pure et simple de textes sumériens, akkadiens, mésopotamiens, infiniment plus anciens, cet interdit de la conscience de son état de dominé et d'exploité, fut propagé dès la plus haute époque de l'humanité organisée en cités, cités qui n'étaient que les forteresses de la caste dominatrice, soutirant de force la production des campagnards des environs de ces cités.

Tout appareil religieux n'est qu'une police politique, déguisée en instance bienfaitrice, de façon à ne pas provoquer la rébellion des dominés, qui doivent aller d'eux-mêmes rechercher leur conditionnement, leur interdit d'être conscient, d'être intelligent, dans les temples, auprès des prêtres. Les prêtres sont les premiers policiers politiques, les ancêtres des tchékistes, des kgébistes, et des actuels trotskistes et RG, des régimes capitalistes.

Le Proche-Orient fut une région où la création policière politique fut particulièrement féconde, à cause de la multitude de peuples qui s'y croisèrent, ce qui donna lieu à un grand échange de méthodes, de recettes pour mater l'esprit de liberté, chez les humains.

C'est aussi au Proche-Orient que fut récupéré le personnage imaginaire de Mithra, propagé depuis l'Inde, via les montagnes d'Iran. Ce personnage imaginaire, a été adapté par une secte juive pour donner le Christ, qui de même n'a jamais existé. De même, le personnage de Mohamed, fut créé à partir de la religion juive et des cultes d'extrême orient, qui étaient très présents dans la péninsule arabique, à cause de l'activité marchande maritime intense existant entre cette région, et l'Inde.

Pour finir, le principe d'inégalité fut immédiatement appliqué de la manière la plus radicale, en divisant de façon basique l'humanité en deux parties, parties fondées sur l'appartenance sexuelle. La partie masculine fut instaurée comme dominante, la partie féminine fut instaurée comme dominée. C'est pourquoi dans la Bible, c'est l'homme qui est créé en premier, et la femme n'est créée qu'à partir d'un morceau du corps de l'homme, et dans le but unique, de lui tenir compagnie. C'est de même pour humilier la femme, vis à vis de l'homme, qu'il a été imaginé de lui faire porter la responsabilité du péché originel, celui d'avoir goûté de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

C'est aussi pour la raison de désigner comme le mal suprême celui de vouloir être intelligent et lucide, que le principe du mal, le diable, fut désigné par le nom de Lucifer, étymologiquement celui qui apporte la lumière, soit celui qui éclaire la réalité, qui éveille l'intelligence.

C'est de même pour cette raison de la nécessité de conserver l'humanité dans l'abrutissement, qu'on imagina que le Christ fit comme déclaration que les simples d'esprit seront privilégiés par Dieu, comme les petits enfants.

Le rôle de police politique actuellement, est tenu par les sionistes, sionisme qui est donc à la fois une religion et une police politique. C'est pourquoi le but premier du sionisme est de maintenir l'humanité dans l'inconscience, afin que l'humanité considère comme naturelle l'inégalité où elle existe, et s'y tienne.

C'est en ayant cette intuition, que l'extrême droite française, qui n'est pas le moins du monde pour l'égalité, mais au contraire pour une société fondée sur l'exploitation et la domination, comme le sont les sionistes, mais qui est menacée dans son ancienne prédominance par les sionistes, a décernée le titre de police de la pensée, aux organisation sionistes.

Mais là où l'extrême droite est décalée, c'est que les organisations sionistes ne sont pas simplement une police de la pensée, mais sont des organes de la nouvelle religion occidentale, qu'on pourrait élégamment dénommer "Shionisme", terme adéquat qu'il faut à tout prix répandre.

Le Shionisme est donc une religion d'Etat, qui comme toute les religions a pour but d'interdire l'intelligence, la lucidité, l'éveil de l'esprit, et de maintenir la masse dans l'imbécillité, l'inconscience, l'idiotie. Tout cela dans le but de stabiliser la société dans un état inégalitaire, qui est par définition, une forme sociale instable.

Mais le Shionisme, comme toute religion, est en fait une police politique, et cette police politique est appelée à prendre la place de toutes les actuelles polices politiques des pays occidentaux.

Michel DAKAR, 18 novembre 2007.