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Lettre ouverte à Mme Régina LOUF, ex-enfant violée, martyrisée, survivante d'un réseau du pouvoir, en Belgique, réseau belge qui ne fait que refléter ce qui existe partout dans le monde, ce qui a toujours existé. Mme Régina LOUF qui a eu le courage de témoigner et d'écrire un livre, et qui publie aussi sur un site internet, expose ce qu'est la réalité de toute forme de pouvoir, et la réalité de ce qu'est tout homme de pouvoir. L'expérience de Mme Régina LOUF dévoile ce qu'est la domination, l'esprit de domination, et quelle est la nature véridique de toute société fondée sur la hiérarchie et la domination, comme notre propre société qui se masque derrière le droit et la démocratie, et le respect des êtres humains et de la vie.
Lettre ouverte à Mme Régina LOUF
De : Michel DAKAR
E-mail : dakarmichel@yahoo.fr
Paris, le 16 janvier 2008
Lettre ouverte
A : Mme Régina LOUF
Madame,
Je me permets de vous écrire pour vous manifester toute mon estime pour votre livre " Silence, on tue des enfants ! ".
Vous êtes un exemple de ce que la puissance de la force de vie, même sous la forme d'un petit enfant, menacé sans cesse par des adultes tout puissants, peut, au-delà de leur résister, les vaincre.
Vous êtes un exemple que même dans les circonstances les plus dures, où tout peut être considéré comme perdu, la puissance de la force de vie peut être suffisante pour s'opposer avec succès au mensonge, au désir fou de détruire, et à l'aliénation érigée en ordre normal.
Ce que vous avez réussi à dévoiler est indispensable pour comprendre quelle est la nature de l'élite qui gouverne la société humaine, et sans doute, pour comprendre quelle est la nature profonde de ce qu'est le pouvoir, et ce qu'est toute caste du pouvoir.
En ce sens, votre oeuvre de dénonciation et d'écriture est l'une des très rares oeuvres politiques dans le vrai sens du terme, existante.
Je constate que parmi mes proches, qui pourtant se disent engagés politiquement dans une lutte contre le pouvoir, contre toute oppression, la réalité de ce que vous exposez en pleine lumière, et avec intelligence et aussi distance, avec même un sens de l'analyse, est instinctivement rejetée. Une femme m'a même déclaré que le problème venait des enfants violés qui seraient consentants.
Il y a encore un très long chemin à faire, pour parvenir à une authentique liberté, le sens du mot liberté étant très simple à définir, par exemple en prenant l'article de la constitution française de 1793, comme étant ne pas faire à autrui ce qu'on ne désire pas qu'on vous fasse.
Il est à noter que durant la période révolutionnaire, postérieurement, ceux qui se référaient à cette constitution étaient condamnés à mort, et que cette constitution, qui prônait une réelle égalité, c'est à dire en biens matériels et pas uniquement en droits formels, a écartée.
Ce que vous êtes, ce que vous avez vécu, ce à quoi vous avez survécu, ce que vous avez osé décrire et êtes parvenu à diffuser, ne font ni plus ni moins que dévoiler ce qu'est la domination, ce que sont ceux qui dominent, ce qu'est en réalité toute société fondée sur la domination et la hiérarchie, et ce qu'est sans son masque notre société, dite démocratique et respectueuse du droit.
Vos bourreaux que vous avez décrits, ne font que porter brutalement et sans hypocrisie, à la lumière du jour, la nature de tout être qui recherche le pouvoir sur autrui.
Je vous remercie pour être ce que vous êtes, je vous remercie pour avoir survécu, pour avoir eu le courage, la force et le désir d'écrire et de communiquer votre expérience, pour avoir eu le courage aussi de partager votre profonde intimité avec des étrangers.
Votre livre fait partie des rares livres irremplaçables.
Votre livre et votre personne me rappellent celui du russe Chalamov et de ses écrits qui portent le nom d'une région du goulag soviétique, la Kolima, écrits parmi les écrits les plus humains, sensibles, intelligents et profonds qui soient.
Chalamov est quasi oublié, et ses livres sont quasi disparus. Il est mort seul, usé sur un lit d'hôpital à Moscou, après avoir passé 25 années dans les camps.
Chalamov écrivait que les prisonniers considéraient que la seule déchéance réelle qui pouvait les atteindre, était de consentir à servir leurs bourreaux, de devenir leurs auxiliaires.
Vous me rappelez aussi les héros enfants rebelles du film anglais " If ".
Je vous adresse mes salutations sincères et respectueuses
M. DAKAR Je publie cette lettre ouverte sur le site internet que je dirige, http://www.aredam.net, à sa page http://www.aredam.net/regina-louf.html
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Voir aussi la page suivante : http://www.aredam.net/pedophilie-institutionnelle.html
La pédophilie, ou plutôt l'organisation complexe d'enlèvements, la séquestration, le viol, la torture et le meurtre d'enfants, des deux sexes, est devenue un mode majeur de cooptation, d'intégration, au sein de la caste dirigeante internationale. Ceux qui fournissent les enfants sont de temps à autre inquiétés, et sont parfois réprimés, pour donner le change, quand on ne peut faire autrement.
Les affaires judiciaires concernant les pédophiles, ne sont mise en scène que pour tromper la population. Ces affaires judiciaires, comme celle d'Outreau, ne sont déclenchées que pour prouver que d'une part le gouvernement et la police font leur travail concernant la protection de la population, et que d'autre part, la pédophilie ne touche que les basses classes et ne concerne pas l'élite.
L'organisation de massacres d'enfants est le fait des services spéciaux reliés à certaines sectes.
C'est devenu l'un des modes relationnel au sein de la caste au pouvoir. Se faire filmer en train de violer, de martyriser et de tuer un enfant, permet de faire partie du premier cercle du pouvoir, et lie les membres de ce cercle jusqu'au tombeau.
Quiconque est capable de violer, torturer et de tuer un enfant, est capable de gouverner.
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