Site internet http://www.aredam.net
Voir les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html
Titre de cette page :
http://www.aredam.net/pourquoi-le-sionisme-durera.html
Pourquoi le sionisme durera ?
Il ne faut pas se faire d'illusion, le sionisme n'est pas prêt de
disparaître.
Pourquoi cela ?
Par ce que le sionisme est le fruit d'un consensus
général, consensus qui englobe même les antisionistes
les plus farouches.
On peut définir l'actuel régime
politique occidental comme une dictature réelle, masquée
derrière une façade démocratique. Cette façade
démocratique est entretenue par la classe politique, qui comprend
les partis depuis ceux des extrêmes et associés (à
gauche : les trotskistes - LCR - NPA - LO - PT - NPO - PC ... les anarchistes
d'Etat - FA, la CNT rue des Vignolles, les Verts ...), à droite
le FN et autres, les syndicats, les associations dites de la société
civile, dont la Ligue des droits de l'homme est l'exemple type, les spécialistes
de l'antiracisme tels le MRAP et SOS racisme - liste non exhaustive).
La réalité du régime est
d'être un oligopôle dirigeant constitué de deux sortes
de lobbys. La première sorte de lobbys comprend sont ceux de l'industrie,
de la finance et du commerce. La seconde sorte de lobby est constituée
d'un seul, le lobby sioniste qui se confond maintenant avec le lobby juif.
Le lobby sioniste sert de liant au sein de l'oligopôle, entre les
différents lobbys, à la fois de liant idéologique,
et de liant relationnel, car tous les lobbys sont pénétrés
de membres du lobbys sioniste. Sans le lobby sioniste, la cohésion
n'existerait pas au sein de l'oligopôle. De plus, l'idéologie
sioniste est la seule idéologie qui reste au sein du capitalisme
qui est le système économique régnant en Occident,
système assurant la domination sociale par l'accumulation d'argent.
Toute idéologie sert à légitimer la violence que
fait subir la fraction au pouvoir sur la masse qu'elle domine et exploite.
L'idéologie sioniste, fondée sur la Shoah ou Holocauste,
sert à légitimer de façon rhétorique l'exploitation
de la population par l'oligopôle dominant.
Or, en Occident, personne même les plus
pauvres, n'a intérêt au fond à ce que le système
en place change, car même les plus pauvres ici, sont infiniment
plus à l'aise que la plus grand majorité des humains vivants
ailleurs qu'en Occident, l'Occident assurant à tous ses habitants
un confort minimum, en dépossédant les humains non occidentaux
de quasiment toute la planète. Personne n'est au fond prêt
à abandonner ce minimum de confort, surtout pas les plus mal lotis
qui savent bien au fond d'eux-mêmes ce que cela signifierait d'être
encore plus soumis à la privation.
Les troupes de choc sionistes (LDJ, Bétar,
tueurs, traitres, enfumeurs, provocateurs, sous flics, délateurs
et espions divers, UEJF, Gluckxman, Finkielkraut, Halter, Veil, Badinter,
Wiesel, Val, Fourest, Méguini-Menghini Ahmed, Adler, Knobel, Bernard
Lévy, et la multitude interminable que j'oublie - et bien minable
il faut le dire, des autres ... la galtouse étant copieusement
garnie et la cantine étant richement dotée, ils ne parviennent
au fond à recruter que des estomacs maladivement insatisfaits et
ulcéreux, des gens qui ont le cerveau à la place du ventre
et qui ne produisent que des rots mentaux ... mais ça ne risque
pas de déranger vu qu'il n'y qu'eux qu'on laisse causer ... Mais
recrutez-moi, je ne prends pas cher, environ 5000 euros du quart d'heure
en comptant le coup de sonnette) constituent les troupes de choc du capitalisme
occidental, un peu comme les SA étaient les troupes de choc du
nazisme, nazisme qui était l'équivalent du sionisme en Allemagne
d'avant guerre, comme garant du capitalisme allemand face à la
montée du bolchévisme.
Ce ne sont pas les faux partis "révolutionnaires",
"ouvriers", de "changement", "anarchistes"
et autres purs simulacres, ni les associations de défenses des
droits, qui vont menacer cet ordre, car les individus qu'on retrouve à
l'extrême gauche sont typiquement des personnalité frustrées
de pouvoir, et qui trouvent à assouvir un appétit de pouvoir,
de puissance et de domination, en manipulant les parties de la populations
les plus frustrées de possession et d'influence, de façon
à jouir eux d'une élévation sociale qui les place
au-dessus des masses, les rapprochant de l'oligopôle central. Les
trotskistes, communistes, anarchistes d'Etat et autres, sont tout à
fait bien installés dans ce système, et en contrepartie
de leur activité d'encadrement, d'endiguement, d'atténuation
des révoltes sporadiques, des indignations (comme en ce moment
avec les massacres à Gaza par l'armée israélienne),
jouissent d'un relais permanent de la part de l'appareil médiatique
du régime, donc qui assure la propagande et la promotion des gens
mêmes qui sont censés constituer son opposition.
Un autre raison à cette certitude de la
durabilité du sionisme, est qu'il n'y a pas d'une part de mouvement
de pensée politique de rechange au capitalisme et à l'égoïsme
qui domine, fondé sur le chacun pour soi (par exemple, il n'y a
aucun parti qui dans son programme annonce sa volonté s'il arrive
au pouvoir de limiter la possession de biens immobiliers, à un
domicile principal et une seule résidence secondaire, et tout cela
en superficie selon le nombre d'habitants, ce qui serait quand même
le minimum normal, et à un plafond en valeurs mobilières
... ce serait pourtant le ba à ba pour tous ces "révolutionnaires-partageux-communistes-anarchistes"),
mais de plus, où qu'on tourne son regard dans le monde, au-dehors
des frontières occidentales (USA-UE-Israël), c'est le règne
de l'horreur politique, dont à nos portes, comme en Russie, où
existe un régime dictatorial de diarchie, FSB (service secret)
- mafia.
Ni les potentats du lobby sioniste, ni ceux des
lobbys du commerce, de la finance et de l'industrie n'ont de soucis à
se faire, et paradoxalement, ceux qui seraient le plus attachés
à la survie de ce régime, se situent à l'extrême
gauche et sont en charge de représenter les éléments
les plus remuants de la base sociale exploitée en Occident.
Annexe :
Copie d'un texte paru sur le site Internet du
Réseau Voltaire voltairenet.org, site qui est un organe de propagande
de la diarchie qui règne en Russie.
Ce texte est une manipulation dont le but est
la réhabilitation du communisme, et de son aspect le plus décrié,
le stalinisme. Cela est opéré comme lors d'un coup au jeu
de billard en faisant rebondir la bille sur les autres bandes, avant qu'elle
ne frappe sa cible. On réhabilite le stalinisme en commençant
à dénoncer les manoeuvres grossières des idéologues
sionistes pour diaboliser les musulmans, qui inventent de toutes pièces
leurs méfaits, ce qui prouve que c'est un fait courant, banal de
la part des appareils de propagande, et qu'il faut y regarder donc de
plus près en ce qui concerne le stalinisme, et au-delà,
sur l'ensemble de l'époque communiste. La diarchie FSB-mafia ressent
le besoin de s'anoblir, d'être plus présentable. Tous les
criminels passent par cette étape, comme les nouveaux riches, fait
bien illustré par la pièce de Molière le Bourgeois
gentilhomme.
Comment se construisent les légendes noires
Les « Protocoles des Sages de l’Islam »
par Domenico Losurdo*
Pour justifier l’apartheid en Palestine et la guerre israélienne
contre le peuple palestinien, les médias atlantistes recourent
à la technique classique des légendes noires. A force de
répétition mensongère se forme l’idée
qu’il existerait un complot islamique mondial disposant d’un
plan global que l’on pourrait appeler « Les Protocoles des
Sages de l’Islam », par référence au faux antisémite
diffusé par la police tsariste. Le philosophe et historien italien,
Domenico Losurno, analyse ici cet artifice de propagande au regard de
quelques références historiques.
8 JANVIER 2009
Depuis
Urbin (Italie)
En feuilletant sur Internet les réactions
à mon dernier livre Stalin, Storia e critica di una leggenda nera
(Staline, Histoire et critique d’une légende noire) [1],
apparaissent à côté de commentaires largement positifs
quelques signes d’incrédulité : est-il donc possible
que les infamies attribuées à Staline et accréditées
par un consensus général soient le plus souvent le résultat
de distorsions et parfois de véritables falsifications historiques
?
C’est à ces lecteurs en particulier que je voudrais suggérer
une réflexion à partir des événements de la
chronique de ces jours ci. Nous avons tous sous les yeux la tragédie
du peuple palestinien à Gaza, d’abord affamé par le
blocus et maintenant envahi et massacré par la terrible machine
de guerre israélienne. Voyons comment réagissent les grands
organes d’ « information ». Sur le Corriere della Sera
du 29 décembre, l’éditorial de Piero Ostellino sentence
: « L’article 7 de la Charte de Hamas ne défend pas
seulement la destruction d’Israël, mais l’extermination
des juifs, comme l’affirme le président iranien Ahmadinejad
». On notera que, tout en faisant une affirmation extrêmement
grave, le journaliste ne rapporte aucune citation textuelle : il exige
d’être cru sur parole. [2]
Quelques jours plus tard (3 janvier) sur le même quotidien, Ernesto
Galli della Loggia remet ça. À la vérité,
celui- ci ne parle plus de Ahmadinejad. Peut-être s’est-il
aperçu de la bévue de son collègue. Après
Israël, l’Iran est le pays du Proche-Orient qui abrite le plus
de juifs, (20.000), et ceux-ci ne semblent pas subir de persécutions.
En tout cas, les Palestiniens des territoires occupés ne pourraient
qu’envier le sort des juifs qui vivent en Iran, lesquels non seulement
n’ont pas été exterminés mais ne doivent même
pas faire face à la menace de « transfert », que les
sionistes les plus radicaux projettent sur les arabes israéliens.
Évidemment, Galli della Loggia survole ça de haut. Il se
borne à se taire sur Ahmadinejad. En compensation, il augmente
la dose sur un autre point essentiel : le Hamas ne se borne pas à
exiger « l’extermination des juifs » israéliens,
comme l’affirme Ostellino. Il ne faut pas s’arrêter
à mi-chemin dans la dénonciation des méfaits des
barbares : « Hamas souhaite l’élimination de tous les
juifs de la face de la terre » (Corriere della Sera, du 3 janvier).
Dans ce cas aussi, on n’apporte pas l’ombre d’une preuve
: la rigueur scientifique est la dernière préoccupation
de Galli della Loggia, à qui il faut par contre reconnaître
le courage de défier le ridicule : selon ses analyses, les «
terroristes » palestiniens se proposent de liquider la machine guerrière
non seulement d’Israël mais même celle des USA, afin
de terminer les infamies dont l’éditorialiste du Corriere
della Sera dénonce l’ampleur planétaire. Par ailleurs,
ceux qui sont capables d’infliger une défaite décisive
à la superpuissance mondiale, en plus d’Israël, peuvent
bien aspirer à la domination mondiale. En somme : c’est comme
si Galli mettait finalement à jour Les Protocoles des Sages de
l’Islam !
Et tout comme, à leur époque, Les Protocoles des Sages de
Sion, Les Protocoles de Sages de l’Islam ont désormais valeur
de vérité acquise, et ne nécessitent aucune démonstration.
Sur La Stampa du 5 janvier, Enzo Bettiza donne immédiatement la
signification des bombardements massifs d’Israël, déchaînés
depuis le ciel, la mer et la terre, avec recours d’ailleurs à
des armes interdites par les conventions internationales, contre une population
substantiellement sans défenses : « C’est une opération
de gendarmerie drastique et très violente d’un pays menacé
d’extermination par une secte qui a juré de l’extirper
de la face de la terre ».
Cette thèse, répétée à l’obsession,
vient s’inscrire dans le cadre d’une tradition bien précise.
Entre le 18ème et le 19ème siècle le modéré
abbé Grégoire se battait pour l’abolition de l’esclavage
dans les colonies françaises : il allait être taxé
de leader des « blancophages », ces noirs barbares et avides
de se repaître de chair des hommes blancs. Quelques décennies
plus tard, quelque chose de similaire se passa aux États-Unis d’Amérique
: les abolitionnistes, souvent de foi chrétienne et d’orientation
non-violente, exigeaient « la destruction complète de l’institution
de l’esclavage » ; ils furent promptement accusés de
vouloir exterminer la race blanche. À la moitié du 19ème
siècle encore, en Afrique du Sud, les champions de l’apartheid
refusaient les droits politiques aux noirs, avec comme argument qu’un
éventuel gouvernement noir aurait signifié l’extermination
systématique des colons blancs et des blancs dans leur totalité.
Le professeur Domenico Losurno (photo © Marie-Ange Patrizio)
La légende noire en vogue de nos jours est particulièrement
ridicule : le Hamas, à plusieurs reprises, a fait comprendre la
possibilité d’un compromis, si Israël acceptait de revenir
aux frontières de 67. Comme tout le monde sait ou devrait savoir,
ce qui rend de plus en plus problématique et peut-être désormais
impossible la solution à deux États, c’est l’expansion
ininterrompue des colonies israéliennes dans les territoires occupés.
Et pourtant, la substitution à l’actuel Israël en tant
qu’ « État des Juifs » d’un État
binational qui soit en même temps celui des juifs et des palestiniens,
en garantissant l’égalité à tous, ne comporterait
en aucune manière l’extermination des juifs, exactement comme
la destruction de l’État racial blanc, dans le Sud des États-Unis
d’abord puis en Afrique du Sud n’a certes pas signifié
l’anéantissement des blancs. En réalité, ceux
qui agitent d’une manière ou d’une autre Les Protocoles
des Sages de l’Islam veulent transformer les victimes en bourreaux
et les bourreaux en victimes.
Non moins grotesques et non moins instrumentalisées sont aujourd’hui
les mythologies en vogue sur Staline et le mouvement communiste dans sa
totalité. Qu’on prenne la thèse de l’ «
holocauste de la faim » ou « famine terroriste » que
l’Union Soviétique aurait imposé au peuple ukrainien
dans les années 30. En soutien de cette thèse il n’existe
et il n’est apporté aucune preuve [3]
Mais cela non plus n’est pas le point essentiel. La légende
noire diffusée de façon planifiée surtout à
l’époque de Reagan et au moment de la Guerre froide sert
à mettre sous le boisseau le fait que la « famine terroriste
» reprochée à Staline, a été depuis
des siècles mise en acte par l’Occident libéral et,
en particulier, contre les peuples colonisés ou qu’il aurait
voulu réduire à des conditions coloniales ou semi-coloniales.
C’est ce que j’ai essayé de démontrer dans mon
livre. Immédiatement après la grande Révolution noire
qui à la fin du 18ème siècle à Saint Domingue/Haïti
brisait en même temps les chaînes de la domination coloniale
et celles de l’institution de l’esclavage, les États-Unis
répondaient par les déclarations de Thomas Jefferson, disant
vouloir réduire à l’inanition (starvation) le pays
qui avait eu l’effronterie d’abolir l’esclavage. Le
même comportement a été adopté au 19ème
siècle. Déjà les lendemains d’Octobre 1917,
Herbert Hoover, à l’époque haut représentant
de l’administration Wilson, puis président des États-Unis,
agitait de façon explicite la menace de la « faim absolue
» et de la « mort par inanition » non seulement contre
la Russie soviétique mais contre tous les peuples prêts à
se laisser contaminer par la Révolution bolchevique. Au début
des années 60, un collaborateur de l’administration Kennedy,
Walt W. Rostow, se vantait du fait que les États-Unis étaient
arrivés à retarder pour « des dizaines d’années
» le développement économique de la République
Populaire de Chine !
C’est une politique qui continue aujourd’hui encore : tout
le monde sait que l’impérialisme essaie d’étrangler
économiquement Cuba, et si possible de le réduire à
la condition de Gaza, où les oppresseurs peuvent exercer leur pouvoir
de vie et de mort, bien avant même leurs bombardements terroristes,
avec, déjà, le contrôle des ressources vitales.
Nous sommes ainsi revenus à la Palestine. Avant de subir l’horreur
qu’il subit aujourd’hui, le peuple de Gaza avait été
frappé par une politique prolongée qui essayait de l’affamer,
de l’assoiffer et de le priver de lumière électrique,
de médicaments, et de le réduire à l’épuisement
et au désespoir. En plus du fait que le gouvernement de Tel-Aviv
se réservait le droit de procéder comme d’habitude,
malgré la « trêve », aux exécutions extrajudiciaires
de ses ennemis. À savoir qu’avant même d’être
envahie par une armée ressemblant à un peloton d’exécution
gigantesque et expérimenté, Gaza était déjà
l’objet d’une politique d’agression et de guerre. En
même temps, une puissance militaire de feu multimédiatique
s’est déchaînée surtout en Occident pour anéantir
toute résistance critique à la thèse fausse et menteuse
selon laquelle Israël serait ces jours ci engagé dans une
opération d’autodéfense : que personne n’ose
mettre en doute l’authenticité des Protocoles des Sages de
l’Islam !
Voilà comment on construit les légendes noires : celle d’aujourd’hui
scelle la tragédie du peuple palestinien (le peuple martyr, par
excellence, de notre époque), tout comme celles qui, en dépeignant
Staline comme un monstre et en réduisant à une histoire
criminelle le processus qui a commencé avec la Révolution
d’Octobre, entendent priver les peuples opprimés de tout
espoir et perspective d’émancipation.
Domenico Losurdo
Philosophe et historien communiste, professeur à l’université
d’Urbin (Italie). Traduction Marie-Ange Patrizio
[1] « Stalin. Storia e critica di una leggenda nera, par Domenico
Losurno, avc un essai de Luciano Canfora, Carocci éd., 2008, 384
pp.
[2]
Sur la position réelle du Hamas, on lire l’entretien que
son porte-parole Moshir al-Masri nous a accordé ; « Quel
est le programme politique du Hamas aujourd’hui ? », propos
receuillis par Silvia Cattori, Réseau Voltaire, 20 janvier 2006.
Sur la position réelle du président Ahmadinejad, on lira
: « Comment Reuters a participé à une campagne de
propagande contre l’Iran », Réseau Voltaire, 14 novembre
2005. Pour approfondir le sujet, on lira le chapitre « Diaboliser
l’Iran » dans L’Effroyable imposture 2, Manipulations
et désinformations par Thierry Meyssan, Jean-Paul Bertrand éd.,
2008, 398 pp.
[3] Sur la légende noire de « l’holocauste de la faim
en Ukraine », on lira l’article de référence
La Famine en Ukraine en 1933 : une campagne allemande, polonaise et vaticane
par le professeur Annie Lacroiz-Riz, 2004.
|