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Titre de cette page : [traduction en anglais en cours]
Pourquoi est-il fondamental pour le devenir commun de traiter du problème général du génocide. Texte écrit par Michel DAKAR, engagé dans la dénonciation judiciaire du génocide des Palestiniens par les sionistes. Ce texte introduit une action publique prochainement à venir.
L’acte de génocide n’est ni apparu avec l’humanité, ni n’a été circonscrit à une époque de l’histoire, ni à une région de la planète. Cet acte concerne d’autres espèces animales, dont celles des singes. Les cas des chimpanzés et des gorilles ont été particulièrement étudiés, un groupe de singes éradiquant totalement un autre groupe, pour s’accaparer son territoire. On relève le même type de comportement avec les loups et les lions. Dans le cas de l’homme, l’acte de génocide concerne toutes les populations, toutes les époques et tous les lieux. Ainsi, les Amérindiens, les occupants des deux Amériques, ceux du Nord ayant été quasi intégralement anéantis par les colons européens, ceux du Sud et de la région centrale ayant vu leurs sociétés intégralement détruites par les Espagnols, sont eux-mêmes issus d’une population qui a investi par le détroit de Behring le nord du continent américain, il y a environ onze mille ans, pour en un millier d’années parcourir les treize mille kilomètres les menant à la Patagonie à la pointe de l’Amérique du sud, anéantissant au passage et de façon définitive des centaines d’espèces de grands animaux (éléphants, tigres, lions, tatous et autres), à jamais disparus. Certains considèrent cette extermination comme l’égale en grandeur de la disparition des dinosaures. Les populations des îles du Pacifiques, ont fait de même avec leurs faunes et leurs flores, anéantissant par exemple sur l’île de Pâques la totalité des grands animaux et les forêts, jusqu’à s’anéantir eux-mêmes, la fin de leur histoire étant marquée par des actes de cannibalisme de masse, pratiqués de clans ennemis à clans ennemis. L’Homme n’est qu’un échelon dans l’histoire de la vie sur la Terre. Il n’est ni central, ni unique, ni original dans son comportement. C’est un animal, dont la seule particularité notable est le développement de son cerveau. C’est un animal au cerveau géant, qui est toujours conduit par les mêmes déterminations animales que nos cousins singes, lions, et autres. Destruction d’autres espèces, d’autres groupes dans la même espèces, d’autres formes de la vie, comme les plantes, il n’y a rien là que de commun à toutes les formes de la vie. L’histoire bégaye au stade de l’Homme, car lui a le moyen intellectuel de dépasser cette détermination. Conquérir un territoire et éliminer son occupant, que cela soit une affaire de peuples à peuples ou d’individus à individus qui soumettent leurs voisins pour les exploiter et en tirer profit, les privant de disposer de leurs vies librement, le génocide n’est que le rapport de domination inter individuel exercé en grand et par un groupe sur un autre groupe, ou sur d’autres espèces, animales ou végétales. C’est cette détermination animale que nous devons dépasser, et nous en avons largement les capacités. C’est à ce tournant de l’histoire humaine, qui n’est que l’histoire générale de la vie, que nous nous trouvons. C’est à ce seuil que nous ne nous décidons pas à franchir, où nous piétinons. A travers le cas du génocide des Palestiniens par les sionistes, qui se déroule sous nous yeux, à notre porte, et mis en œuvre par des exécuteurs qu’on côtoie chaque jour ici même en France, dans nos propres villes et quartiers, dans nos propres immeubles, sur nos propres paliers, c’est ce problème général qu'il est possible concrètement de traiter. Une plainte va bientôt être déposée contre les responsables du génocide en cours des Palestiniens, auprès du doyen des juges d’instruction de Paris. Le texte de cette plainte figure à la suite de ce texte. Des piquets de militants, avec panneaux explicatifs et distribution de textes, en accord avec la loi, seront organisés devant le Palais de justice de Paris et la Préfecture de police, pour soutenir cette plainte, de façon à ce qu’elle soit prise en considération et ne soit pas d’emblée rejetée ou imposée d’une somme d’argent exorbitante. Il est en effet de notoriété publique que les sionistes auteurs du génocide des Palestiniens ont pris en main le Palais de justice et la Préfecture de police.
Texte de la plainte :
Plainte pour crime de génocide du peuple de Palestine, contre X, selon les termes de l’article 211-1 du code pénal. Je soussigné Michel Dakar, président de l’association CODEIG (Compréhension et dépassement de l’idée de génocide), demeurant 36 rue Stephenson Paris 18ème, l’association CODEIG étant domiciliée à cette même adresse, dépose plainte contre X, pour crime de génocide du peuple de Palestine, par les responsables de la colonisation juive de peuplement en Palestine, débutant sous mandat colonial anglais, délivré par la Société des nations le 24 juillet 1922, lequel spécifiait la création d’un « foyer national pour le peuple juif », foyer concrétisé le 29 novembre 1947, par le vote de l’ONU décidant le partage de la Palestine entre le peuple de Palestine et les colons juifs, crime actuellement en cour de perpétuation et progressant vers son achèvement.
Plan de la plainte : 1 – Sur la qualification de crime de génocide.
1 – Sur la qualification de crime de génocide.
Extrait de l’article 211-1 du code pénal français : « Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : Atteinte volontaire à la vie ; Toute colonisation de peuplement dans une région déjà peuplée, constitue en soi un acte de génocide. Tels sont les cas de l’Amérique de nord, de l’Australie, de la Nouvelle Calédonie, de l’Algérie et du Tibet.
2 – Sur la qualité pour agir et la validité de l’association CODEIG
L’association CODEIG a été déclarée à la Préfecture de police de Paris le 31 mai 2005, laquelle a émis un récépissé à la date du 2 juin 2005.
3 – Sur l’obligation de versement d’une consignation lors des constitutions de partie civile, en prévision d’une possible amende civile pour plainte abusive.
La pratique de décider d’un versement d’une somme d’argent dite « consignation », lors des dépôts de plainte avec constitution de partie civile, est régie par deux articles du code de procédure pénale.
Article 88 Le juge d'instruction constate, par ordonnance, le dépôt de la plainte. En fonction des ressources de la partie civile, il fixe le montant de la consignation que celle-ci doit, si elle n'a obtenu l'aide juridictionnelle, déposer au greffe et le délai dans lequel elle devra être faite sous peine de non-recevabilité de la plainte. Il peut dispenser de consignation la partie civile.
Article 88-1 La consignation fixée en application de
l'article 88 garantit le paiement de l'amende civile susceptible d'être
prononcée en application de l'article 177-2.
Cette pratique judiciaire entre en contradiction avec l’une des fondations du droit, celle de la présomption d’innocence reconnue à l’article 9-1 du code civil, et cela doublement. D’une part en présumant systématiquement coupable toute partie civile, qui doit s’acquitter avant tout jugement d’une amende. D’autre part en présumant systématiquement
que si la plainte est reconnue abusive, la partie civile refusera de payer
son amende. Cette seconde pratique, l’exclusion de l’accès au tribunal par l’argent, entre en contradiction avec la Constitution française qui affirme l’égalité de tous devant la loi (Préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, Article 1). Dans le contexte de la présente plainte, laquelle vise à rétablir le droit au niveau mondial, la cohérence interne de cette plainte implique que cet esprit de respect du droit s’applique aussi au problème que pose la pratique du versement d’une somme d’argent lors du dépôt de cette plainte, pratique qui est fondamentalement en opposition avec le droit.
Je demande donc la dispense de toute consignation.
M. DAKAR
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