Michel DAKAR
PARIS

Paris, le 25 juin 2007


LRAR n° RA 73 553 055 5FR


Conseil national de l’Ordre des médecins,
A l’attention de M. le Président Pr. Jacques ROLAND


Vos réfs. : MF/OB/DP - R07079090

Objet :

demande de votre position officielle concernant la collaboration des médecins à la police politique française, dans le but d’interdire les libertés d’expression et d’association, soit la liberté politique en France.


Monsieur le Président,

Je vous demande formellement, votre prise de position par écrit, en retour de ce présent courrier, au sujet de la collaboration des médecins à la répression des libertés d’expression et d’association, soit à la répression de ce qui constitue le socle de la liberté politique, soit à la répression de la démocratie.

En effet, je me suis retrouvé convoqué, en mars dernier, à un établissement psychiatrique, l’Hôpital « Maison Blanche » à Paris 20ème, afin d’être ausculté par un médecin de cet établissement, du fait de mes activités politiques. Cette convocation a été diligentée par le Préfet de police de Paris.

Il est à noter que :

malgré l’envoi avant le jour de la convocation, de deux fax de mon avocat, l’un au siège de l’établissement Maison Blanche, adressé à la direction de cet établissement, et le second à la direction du lieu de convocation, soit au Centre Médico Psychologique (CMP) « L’Intermède », situé dans le 18ème arrondissement de Paris, centre dépendant de Maison Blanche,

malgré plusieurs communications téléphoniques du docteur Jean BRIERE, médecin des Hôpitaux, avec la psychiatre responsable du CMP, le docteur Annick LE TOQUEUX, avant le jour de la convocation, Jean BRIERE étant lui-même militant politique, et travaillant avec moi,

 

malgré mon envoi postal, avant le jour de la convocation, d’un dossier suffisant à établir son opinion sur le caractère politique de cette convocation dont le donneur d’ordre est le Préfet de police de Paris, ce dossier ayant été adressé à la direction administrative et médicale de l’établissement Maison Blanche, de même que nominalement, à tous les membres de l’équipe administrative et médicale du CMP l’Intermède (15 envois),


cette convocation a non seulement été maintenue, mais que le jour de la convocation, l’équipe médicale et administrative du CMP, et au-dessus, la direction médicale et administrative de Maison Blanche, étaient d’évidence décidés à exécuter l’ordre du Préfet de Police de Paris.

J’ai ébruité cette convocation sur de multiples sites Internet, et par voie d’e-mail et postale.

Je me suis rendu à cette convocation accompagné de militants politiques engagés dans les mêmes domaines que moi-même, dans le but d’obtenir de la part de l’équipe du CMP, son explication concernant sa collaboration avec le Préfet de police de Paris, dans son opération de répression d’une activité politique. Nous étions huit personnes.

Nous y avons aussi été accompagnés par une dizaine de fonctionnaires de la police politique dite « Renseignements Généraux » (RG), qui nous attendaient sur le lieu fixé pour notre rendez-vous. Environ une cinquantaine de policiers anti-émeute en tenue d’opération, étaient gardés stationnés directement à proximité du CMP. Quelques autres policiers spécialisés dans l’enregistrement sonore et visuel à distance, étaient placés face à l’entrée du CMP.

Les RG ont assuré la communication entre nous-mêmes et l’intérieur du CMP, dont les grilles ont été immédiatement fermées à notre approche.

Nous avons proposé par l’intermédiaire des RG, aux responsables du CMP, de venir nous rencontrer à l’extérieur, sur le trottoir, devant l’entrée.

Aucun membre du CMP n’a voulu en sortir.

Le docteur Jean BRIERE a alors proposé de pénétrer seul dans le CMP, pour y parler à un responsable, proposition qui fut acceptée. Il y a rencontré une personne très agressive, qui a porté la main sur lui (Jean BRIERE est âgé d’environ 70 ans), et qui de plus, a refusé de révéler son identité. Selon le RG qui commandait sur le terrain, il pourrait s’agir de Mme Colette BESSOU « cadre de santé » du CMP.

En définitive, nous sommes repartis, raccompagnés un moment par les RG, dont le chef a déclaré que maintenant, cette affaire devait se régler sur le plan judiciaire.

Il est à noter que j’ai adressé dans les formes, à la direction de l’Hôpital Maison Blanche, une demande de copie de mon dossier administratif et médical, et que je n’ai pas obtenu de réponse de sa part.

Pour finir, le docteur Jean BRIERE a écrit postérieurement au jour de la convocation, au docteur Linda SALVARESI au siège de Maison Blanche, sans obtenir de réponse de sa part.

 

Je vous ai ensuite adressé une demande d’intervention auprès des médecins engagés dans cette affaire, après cet épisode du CMP, demande pour laquelle vous m’avez renvoyé sur le Conseil départemental de la Ville de Paris.

Or, la dimension de politique générale de cette affaire implique qu’elle ne peut être traitée qu’au niveau de votre instance nationale.

L’expression publique de la collaboration ou du refus de cette collaboration, des médecins français, par leur instance déontologique, à la répression des libertés publiques, et par-là de la démocratie, ne peut être faite que par vous-même.

De plus, en raison du caractère particulier de cette affaire, c’est à vous-même, et non au Conseil départemental de l’ordre des médecins de la Ville de Paris, de prendre contact avec tous les médecins dont les identités apparaissent sur les documents que je vous ai communiqués, tant à la direction de Maison Blanche (la docteur Linda SALVARESI), qu’avec ceux du CMP l’Intermède (les docteurs Annick LE TOQUEUX, Hantasoa PACAUD, Yves PIGNIER, Cécile AUBIN, Bernadette BARON).

Cette affaire est révélatrice de la réalité de notre société et de son régime politique, pour plusieurs raisons.

La mouvance dont je suis l’un des éléments, peut être succinctement définie comme étant celle de la vraie opposition, notre régime étant comparable à celui d’une dictature qui se camoufle en démocratie, et qui entretient une opposition factice, et une simulation de vie politique.

Le terrain d’activité de cette mouvance politiquement libre, est strictement celui de l’expression. Cette expression est l’image de la société et de son régime. Cette mouvance n’a ni plus ni moins comme ambition, que d’être un simple miroir politique et social renvoyant l’image brute, non déformée, de la réalité sociale et politique.

Au-delà, cette activité de réflexion, est indispensable au maintien de la conscience.

Pour résumer, le groupe politique informel auquel j’appartiens, ne cherche qu’à participer au maintien de la conscience.

Il est intéressant de relever que cette simple activité est devenue si intolérable à un régime, que ceux qui s’y adonnent doivent être qualifiés de fous, pour interdire leur expression.

Il est intéressant de relever que tous les régimes qui en sont arrivé à ce stade d’intolérance, étaient en voie d’effondrement.

Il est de même intéressant de relever, que pour un tel type de régime, voué à l’échec, le maintien dans l’inconscience, ou dans la « folie dirigée », selon l’expression de George Orwell dans son roman « 1984 », est l’unique issue pour conserver un « équilibre » mental, soit dans ce cas un déséquilibre comme normalité. Pour ce faire, il est indispensable d’éliminer tout point de comparaison, tout point de vue autre que celui du régime dominant, pour que la folie devienne la norme. Pour ce faire, le régime a besoin des psychiatres.

 

Nous voulons juste savoir si maintenant, à cette époque de décomposition sociale et politique, à laquelle est parvenue le monde occidental, ceux qui persistent à vouloir penser, voir, comprendre, et parler, hors le mensonge, l’illusion, l’imposture imposés, doivent en plus de s’organiser pour résister aux habituels organes policiers politiques, prévoir de le faire aussi contre les médecins, médecins qui seraient alors des sortes de flics ultimes, les derniers recours contre ceux que les flics communs ne parviennent pas à faire taire dans le cadre légal.

Il est à noter pour finir, que l’un des terrains principaux de la mouvance d’opposition réelle à laquelle j’appartiens, est la Palestine et l’anti-sionisme, le sionisme étant devenu comme l’élément idéologique central soutenant toute l’idéologie d’un régime en fin de course.

Ceci n’est pas étonnant.

En effet, pour cette mouvance politiquement libre, dont la seule fonction est d’être un miroir réfléchissant le réel, la Palestine est en elle-même un extraordinaire miroir réfléchissant la réalité de notre monde, et du régime occidental qui le domine, et cela à tous les niveaux ; économiques (cette terre à l’origine a été volée par l’achat par les banques ; Rothschild, Kuhn, Loeb, Warburg et autres, soit grâce au commerce, le commerce n’étant en réalité qu’une forme masquée du vol), politique (il s’agit d’un colonialisme de peuplement qui légitime le génocide et le racisme, soit la violence pure), socio-religieux (la fonction de toute religion étant la propagande, soit la légitimation du non-droit, de la violence, de l’exploitation, du vol et du meurtre), et autres.

Vouloir briser la Palestine et le peuple palestinien, revient à vouloir briser le miroir du monde. C’est vouloir rendre aveugle au réel l’humanité.

Nous désirons savoir si les médecins français, à travers leur instance représentative morale, l’Ordre des médecins français, instance que vous présidez, adhèrent à ce type de régime, et vont l’aider à crever les yeux de tous.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président de l’Ordre des médecins français, l’expression de mes salutations respectueuses.

M. DAKAR

 

Nota :

Cette correspondance est rendue publique sur l’Internet, particulièrement sur le site :
http:// www. aredam.net,
à sa page http:// www. aredam.net/ ordre-medecin-psychiatrie-politique-sionisme.html,
et est adressée par voie d’e-mail et postale, à toutes les organisations concernées,
et aux membres du corps médical et administratif ayant été impliqués dans cette affaire, dans l’espoir que par l’effet de leur libre arbitre, ils prennent contact, pour s’opposer à la répression politique par la psychiatrique, qu’on cherche à mettre en place.

Pour connaître tout de cette affaire, aller aux pages suivantes :

 

18 mars 2007,

Lettre à l'Ordre des médecins, pour qu'il se saisisse d'une affaire de psychiatrisation politique impliquant certains membres du corps médical et des cadres de santé, à Paris, dans la répression policière de l'antisionisme, et de l'opposition au génocide des Palestiniens.

M. le Président de l’Ordre des médecins, Jacques ROLAND, 180 bd Haussmann - 75008 PARIS. Monsieur, Je vous saisis d’une affaire me concernant, impliquant certains médecins de la région parisienne, spécialisés en psychiatrie, dans la répression du droit à l’activité politique, répression qu’ils opèrent en collaboration avec l’appareil de la police nationale. Je suis engagé dans un combat politique relatif à la Palestine, dans la dénonciation du génocide en cours de la population palestinienne, génocide perpétré par l’organisation sioniste, génocide qui est dénié, et au-delà, même conforté par certaines autorités politiques françaises ...

Lire la totalité de la lettre.

 

12 mars 2007, Communiqué :

Suite de la tentative de la répression par la psychiatrie de l’activité politique d’opposition au sionisme, par le Préfet de police de Paris.
Compte rendu de la visite imposée à Michel DAKAR, militant antisioniste, à un centre psychiatrique, le lundi 12 mars 2007, afin de décider si Michel DAKAR doit recevoir des soins.
Lire le communiqué.

 

11 mars 2007, Dessin :

République psychiatrique mondiale israélienne en France. Inauguration de l'infirmerie spéciale de la Préfecture de la scène répressive. Discours de son médecin chef, le bon docteur Wang Mou-Tzeu.
Voir l'oeuvre.

 

11 mars 2007, Dessin :

Enfin une solution "hygiénique" au problème de maladie mentale qu'est l'antisionisme, grâce au préfet de la scène répressive Wang Mou-Tzeu : la "Camisole antisioniste". Merci Wangenstein !!
Voir l'oeuvre hygiénique.

 

10 mars 2007, Portrait :

Portrait en pied du Préfet psychia-Trique (sioniste) de la Scène répressive, l'Honorable Wang Mou-Tzeu (Troisième dynastie du Royaume de Wu (nord de la Chine actuelle), époque des Royaumes conquérants, 6ème siècle avant J.C.
Voir le portrait de Wang Mou-Tzeu, le Préfet psychia-Trique.