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De : Michel DAKAR
EDE - BP 324
75868 PARIS Cedex 18
Paris, le 7 janvier 2009
Aux représentants des Etats membres composant l'ONU,
Objet :
Inexistence de fait de l'ONU, du droit international,
et de l'Etat de droit mondial, depuis le déni du principe de sa
charte de 1945 : "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes",
déni constitué par la décision de l'ONU de 1947 de
la partition de la Palestine, afin d'imposer l'Etat d'Israël à
l'Humanité.
L'Etat de barbarie, ou, le point de rupture, de
non retour.
Lettre écrite en souvenir de Michel Seurat, sociologue français
assassiné pour avoir osé étudier scientifiquement
l'un des pires cercles du pouvoir au monde, celui alaouite en Syrie.
Monsieur,
L'ONU - Organisation des Nations Unies, qui symbolise et met en oeuvre
l'édification d'une union humaine, d'une communauté humaine
mondiale, ONU qui a été crée en 1945, constituée
par une charte, charte qui se fonde sur le droit des peuples à
disposer d'eux-mêmes, a en réalité cessé d'exister
seulement deux années plus tard, du fait de la décision
prise en 1947 par son Assemblée générale, de spolier
le peuple de Palestine de son espace vital, au profit d'étrangers
établis par la force, depuis 1920, soutenus militairement par l'armée
coloniale d'occupation anglaise, et financièrement par des banques
européennes.
Cette décision de l'ONU de 1947, de spoliation d'un peuple de son
espace vital, ce qui revient à terme à rayer ce peuple de
la carte du monde, était en contradiction totale avec sa charte,
charte assise sur le principe fondamental du droit des peuples à
disposer d'eux-mêmes.
De plus, cette décision revient à
détruire l'existence du droit et au-delà de l'idée
même de droit, puisque cette décision impose le droit de
conquête, de colonisation et d'élimination physique d'une
population indigène au profit des agresseurs, des conquérants,
des colonisateurs. Cette décision impose le droit du plus fort,
faussement appelé droit, puisque c'est justement l'absence totale
de tout droit.
Cette décision revient à établir mondialement comme
mode normal de rapport humain, de manière d'être, de modus
vivendi, la violence, et revient à considérer l'idée
de droit comme étant un simple masque pour la violence, masque
maintenu pour dissimuler l'absence de droit, afin de mieux pouvoir exercer
cette violence, d'où cette idéologie des "droits de
l'homme" propre à l'Occident, et d'où la pléthore
d'associations hypocrites occidentales vouées à la "défense
les droits de l'homme", dont les trois exemples classiques sont la
Ligue des Droits de l'Homme française, Amnesty International anglaise,
et Human Rights Watch nord américaine, et dont le plus récent
est Reporters Sans Frontières créé par la CIA.
Cette décision de 1947 met fin à toute réelle communauté
humaine, et fonde un régime mondial dont le socle est la terreur,
l'injustice, le mensonge, la force pure, l'absence de toute idée
de morale, de tout ce qui permet à la civilisation d'exister.
On peut estimer que la date du 29 novembre 1947 est la date du début
de la régression humaine.
Cette décision de 1947 a été prise sous l'influence
prépondérante au sein des milieux étatiques occidentaux,
d'une organisation en forme de réseau, à caractère
politico financier, qui s'est développée à partir
de la fin du 19ème siècle en Europe, nommée le Sionisme.
Ce réseau a pour caractéristiques principales de ne pas
posséder de centre, de tête, d'être une sorte d'organisme
mécanique, une machine, un automate sans conscience, et de traverser
tous les antagonismes conventionnels, même ceux réputés
irréductibles. Ainsi, il solidarise les extrêmement riches
avec les plus pauvres, les progressistes avec les conservateurs et même
avec les réactionnaires, et les différentes nationalités
et religions. Ce réseau a comme unique but la conquête du
pouvoir. Il a réussi à pénétrer à l'intérieur
du milieu des dirigeants du bloc occidental à partir de la seconde
moitié du 19ème siècle. Les membres du réseau
sioniste ne font qu'imiter la vie. Ils sont factices. Ils fonctionnent,
efficacement pour ce à quoi ils sont programmés, conditionnés,
dressés : la domination. Ils sont des choses.
Ce réseau maintien la solidarité entre ses membres par la
haine qu'il entretient sciemment chez ses non membres, et par la peur
que cette haine suscite en retour chez ses membres. La haine et la peur
sont les deux composantes indispensables à son existence.
Le Sionisme s'emploie sans répit à diviser de toutes les
façons possibles l'humanité, à la fragmenter, à
la dissocier à l'extrême jusqu'à son atomisation,
en isolant hermétiquement tous les humains les uns des autres,
à détruire et à interdire toute organisation, toute
cohésion chez ses non membres, à désunir, à
désocialiser, désolidariser, déculturer, décommunautariser
tout autre groupement humain que le sien.
La manière de faire du Sionisme ne peut se comparer, certes à
une bien plus modeste échelle micro régionale, qu'à
celle du régime alaouite syrien. Cette manière de faire
du pouvoir alaouite syrien minoritaire, pour détruire toute opposition,
a été remarquablement décrite par le chercheur en
sociologie français Michel Seurat, qui l'a payé de sa vie,
dans son ouvrage L'Etat de barbarie, à ses chapitres "De la
tyrannie aujourd'hui", "La société syrienne contre
son Etat".
Hors, nous sommes parvenus à une époque cruciale pour la
continuité de l'existence civilisée. L'humanité est
dans la nécessité de s'unir pour faire face à une
conjonction de menaces qui chacune suffisent à la mettre en péril
: le réchauffement climatique et ses suites de cyclones, la disparition
proche des ressources énergétiques fossiles, la très
prochaine disette devenant état durable de famine mondiale, conséquence
de la disparition du pétrole dont dérivent les engrais et
les pesticides et conséquence de la stérilisation inexorable
des terres arables mondiales, l'extraordinaire croissance non réfrénée
de la surpopulation humaine, le développement d'un état
durable et général de morbidité due à l'empoisonnement
massif et multiforme de l'environnement.
La place forte sioniste de l'Etat d'Israël interdit toute possibilité
d'émergence au sein de l'humanité d'une solidarité
naturelle menant logiquement à un Etat de droit, à un Etat
de raison, Etat de droit ou de raison qui seul permettrait d'unir l'humanité,
de l'organiser en une communauté apte à lui faire affronter
le péril imminent, communauté dont l'ONU était une
prémisse.
Ce n'est que pour exprimer moi, simple individu sans puissance, ce qu'aucun
pouvoir en place ne se risque à faire, face à l'intimidation
sioniste, que j'écris cette lettre, rédigée en langue
française, et diffusée en anglais, au-delà de l'aire
française de langage.
C'est aussi par la conscience que j'ai que la politique du pire n'a jamais
amené un progrès, que je pense qu'il faut préserver
notre reliquat d'ordre, quoique cet ordre soit fondé sur l'inégalité,
donc qu'il est instable et frustrant pour la majorité, néfaste,
mais infiniment moins pire que le cauchemar chaotique général
et absurde qui s'annonce.
Nous n'avons plus rien à perdre pour risquer la naïveté
de la sagesse, de l'établissement du droit et du partage, de la
priorité de l'intérêt général, car tout
bien est foutu, et les petits malins qui s'appliqueront à survivre
en faisant crever les autres avant eux, ce qui est le sens premier du
terme "survivre", soit ceux qu'on nomme les dominants, ceux
qui "réussissent", qu'on respecte et qu'on montre en
exemple, seront ceux qui par un juste retour des choses, connaîtront
le plus intense désespoir, et agoniseront le plus lentement. Et
le spectacle de cette fin d'un monde n'aura rien de la beauté et
de la douceur d'un coucher de soleil.
Quant aux membres du réseau sioniste, il est clair que quoi qu'ils
fassent, la disparition de cette entité est inéluctable,
qu'ils font eux-mêmes déjà partie du passé,
car ils sont possédés par une manière d'être
inadaptée à la vie. Ils ne peuvent plus que faire payer
le plus chèrement possible, par haine et vengeance pures, à
l'humanité, leur incapacité à être et leur
proche effacement.
Michel DAKAR, chercheur et militant pour la mise en place d'un réel
Etat de droit et d'égalité mondiale, seul état possible
d'existence pour l'espèce humaine.
M. DAKAR
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