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Dossier enquête sur la présence d'uranium appauvri, dans le corps des blessés palestiniens, à Gaza, du fait des bombardements israéliens, en janvier 2009.

1 - Article du Nouvel Observateur, du 22 janvier 2009.

Une demande de la part de l'Arabie Saoudite a été adressée à l'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique, agence de l'ONU), afin d'enquêter sur un éventuel usage de l'uranium appauvri à Gaza, de la part des israéliens.

Il est à noter que l'Arabie Saoudite a financé l'invasion de Gaza par les israéliens, et que l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé, une autre agence de l'ONU) qui est cité dans cet article, est sous les ordres des américains et a passé un accord avec l'AIEA pour tout ce qui concerne le nucléaire, accord imposant que l'OMS ne puisse pas prendre une position qui ne convienne pas à l'AIEA, et que l'AIEA est de même sous les ordres des américains. Il ne s'agit ici que d'une opération dite de "contrefeu", afin de parer aux multiples dénonciations mondiales sur l'usage par les israéliens de l'uranium appauvri lors de cette guerre.

2 - Lire à la suite un article du périodique de l’ACDN, Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, sur la compromission de l'OMS avec l'AIEA. Il est de notoriété publique, par ailleurs, que l'OMS est à la solde des grands truts mondiaux pharmaceutiques.

3 - Lire à la suite, pour clore ce dossier, un article paru sur le site de la "COMMISSION ARABE DES DROITS HUMAINS", où un médecin norvégien présent à Gaza lors de l'agression israélienne, ne dément pas quand on l'interroge sur la présence d'uranium appauvri dans le corps des blessés palestiniens.

 

1 - L'AIEA va enquêter sur l'usage présumé d'uranium appauvri par Israël à Gaza

NOUVELOBS.COM | 22.01.2009 | 11:56
La requête a été présentée lundi au nom des pays arabes par l'Arabie saoudite, sous la forme d'une lettre que l'AIEA "est en train de diffuser auprès des Etats membres", a indiqué la porte-parole de l'agence internationale de l'énergie atomique.

L'AIEA va enquêter, à la demande des Etats arabes, sur l'usage présumé de munitions à uranium appauvri par Israël lors de son offensive à Gaza.
(c) Reuters
A la demande des Etats arabes, l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va ouvrir une enquête sur des soupçons selon lesquelles Israël aurait utilisé des munitions à uranium appauvri durant son offensive à Gaza, a-t-elle annoncé mercredi 21 janvier.
"Nous allons enquêter sur le sujet dans la mesure de nos compétences", a indiqué la porte-parole de l'agence onusienne, Melissa Fleming.
La requête a été présentée lundi au nom des pays arabes par l'Arabie saoudite, sous la forme d'une lettre que l'AIEA "est en train de diffuser auprès des Etats membres", a-t-elle précisé.
La forme précise de l'enquête sera établie après consultation de ceux-ci, a indiqué Melissa Fleming.
L'ambassadeur d'Israël auprès de l'agence, Israel Michaeli, n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet.
Utilisé notamment durant la guerre du Golfe en 1991 et lors des frappes aériennes de l'Otan dans les Balkans en 1994-95, l'uranium appauvri, qui présente une densité deux fois supérieure à celle du plomb et est inflammable, entre notamment dans la composition de munitions destinées à percer des blindages.

L'uranium s'attaque " aux reins et aux poumons"

L'exposition à ce produit, et notamment aux poussières résultant des impacts, est soupçonnée représenter des risques pour la santé.
Dans un rapport publié en 2002, l'AIEA avait toutefois jugé qu'il n'existait que "très peu de risques pour la santé liés à l'uranium appauvri, d'un point de vue radiologique, car celui-ci n'est que très légèrement radioactif".
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) relève toutefois que l'uranium appauvri est "potentiellement chimiotoxique et radiotoxique" et s'attaque "principalement aux reins et aux poumons".
"L'exposition à l'uranium appauvri peut être plus forte pour les enfants jouant sur les sites d'impact ou à leur proximité. Portant souvent la main à la bouche, ils peuvent ingérer de grandes quantités d'uranium appauvri provenant du sol", souligne l'OMS.

 

 

2 - Les curieuses ‘fréquentations’ de l’Organisation Mondiale de la Santé

Copie d’un article du Périodique de l’ACDN (France), Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ASSEZ DES HAINES) Tél. 05 46 74 08 60 acdn.france@wanadoo.fr http://acdn.france.free.fr Mars - avril – mai 2004. Pages 18 /19.

Note préliminaire explicative pour les lecteurs du site : UN ancien officier spécialisé NBCR (Belgian Air Force) dénonce les effets pervers des relations OMS - AIEA, notamment en pointant du doigt « une présentation curieuse que fait l’OMS à propos de l’URANIUM ». L’ACDN a décidé de faire connaître cela, et a questionné ce spécialiste et en publiant cette question sous le titre

OMS et URANIUM

Notes de la rédaction de l’ACDN : « Les relations entre l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui sont deux agences de l’ONU aux missions théoriquement distinctes, sont profondément faussées depuis l’ACCORD ENTRE L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ENERGIE ATOMIQUE ET L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE entré en vigueur le 28 mai 1959 par la résolution de l’ONU WHA 12 – 40. En effet, l’Article I de cet accord, intitulé « Coopération et consultation », stipule que l’OMS ne pourra rien publier sans l’avis préalable – en fait, la censure – de l’AIEA. Cet accord est demeuré secret jusqu’à ce que des fuites alertent un public malheureusement restreint. On se demande à quelle déontologie les médecins de l’OMS obéissent. Dans l’article ci-dessous, Maurice Eugène ANDRE analyse l’un des nombreux effets de ces relations incestueuses : la façon dont l’OMS présente l’URANIUM. ».

Article proprement dit :

- « Quand on lit ce que diffuse l’OMS à propos de l’uranium, on ne peut que se poser la question : ‘Qui a rédigé cet article : un médecin de l’OMS ou un fonctionnaire de l’AIEA ?

En effet, l’aide-mémoire N° 257 (révisé en janvier 2003) titré « URANIUM APPAUVRI », que l’on trouve sur le site

http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs257/fr/ a de quoi laisser perplexe.

Ne lit-on pas en première ligne du texte : « L’uranium, un métal, est un élément naturel, blanc argenté, brillant, dense et faiblement radioactif » ? Oui, on lit cela.

Or cette première phrase est totalement en porte à faux en plusieurs domaines scientifiques. En effet :

1) L’uranium métal n’est pas du tout un élément naturel, car on ne le trouve pas tel quel dans la nature, sous forme métallique, mais uniquement dans des composés minéraux dont on devra l’extraire par des opérations industrielles très énergétivores, chimiques, nucléaires, très élaborées, coûteuses et polluantes, pour arriver à en isoler « le métal uranium » qui, alors seulement, sera blanc argenté et brillant.

A titre d’information, voici une liste non limitative des minéraux terrestres uranifères, où les atomes d’uranium sont associés à d’autres atomes et molécules : la pitchblende, l’uranite, la carnotite, l’autunite, l’urophane, la davidite, la monazite, la tobernite, la lignite et les roches phosphate.

2) De plus, s’il est indubitable que l’uranium métal « est dense », comme le dit l’OMS, ajouter qu’il est « faiblement radioactif » n’a aucun sens précis. En effet, la radioactivité n’a d’impact nocif sur un corps vivant qu’en fonction de la distance qui existe entre les atomes radioactifs et les cellules vivantes que ces atomes radioactifs irradient. Si cette distance devient suffisamment petite – ce qui se passe en cas d’inhalation et d’ingestion des atomes radioactifs de l’uranium dans le corps -, alors les doses absorbées par les cellules vivantes concernées, deviennent significatives, voire dangereuses, provoquant des cancers et leucémies : ceci est le résultat des « effets de proximité » en radioactivité, effets néfastes dont ne pipe mot l’OMS en parlant de l’uranium. Cette lacune est INADMISSIBLE et lèse directement la santé mondiale, c’est–à-dire de tous les habitants de notre planète. Elle est en contradiction flagrante avec la raison d’exister de l’OMS et la mission dont elle est chargée.

3) La phrase incriminée dans cet exposé de l’OMS est suivie de cette autre phrase :

« IL (le métal uranium) est omniprésent dans la nature et on le trouve en quantités variables mais faibles dans les roches, le sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux et les êtres humains ».

Quand on lit de tels propos, on est encore une fois en droit de mettre en doute leur valeur scientifique, et il est étonnant que personne n’ait encore pris à partie l’OMS à ce sujet. En effet :

a) Le métal uranium n’est pas « omniprésent » dans la nature, ses atomes sont seulement omniprésents dans les minéraux uranifères : et ceci ne démontre pas cela.

b) On le trouverait en quantités variables dans le sol, l’eau, l’air, les plantes, les animaux et les êtres humains, dit l’OMS. En réalité, le sol, les eaux, l’air et les plantes, s’ils ne sont pas contaminés par l’uranium, ne contiennent pas « naturellement d’uranium ».

c) L’uranium que l’OMS voudrait voir omniprésent en toutes choses, est un rêve que caresse l’industrie nucléaire qui désire vraiment justifier « la présence naturelle de l’uranium en toutes choses », afin de ne pas être citée comme la responsable de la pollution uranifère qu’elle provoque sur toute la planète, via ses industries, via les armes à UA qu’elle crée ou permet de créer (UA = uranium appauvri = uranium appauvri en pourcentage d’U 235 avec lequel on se réserve de faire notamment les bombes atomiques), via les retombées des essais nucléaires atmosphériques.

d) Le fait que le corps humain ne contient normalement pas d’uranium a été prouvé officiellement en 1959 par la publication officielle de tous les atomes que contient le corps humain standard , ceci dans le « Report of Committee II on Permissible Dose for Internal Radiation » (Pergamon Press, Londres, 1959) qui donne la composition chimique et atomique d’un corps humain standardisé au poids de 70 kilogrammes.

e) Si, après l’an 2000, on trouve des humains avec de l’uranium dans le corps, il est évident que leur corps a été contaminé par de l’uranium métallique, uranium issu de l’explosion des armes uranifères (armes nucléaires, armes à UA) provoquant la présence dans l’atmosphère de particules d’uranium métallique brûlé, pratiquement insoluble, pouvant descendre jusqu’à des dimensions de l’ordre de 10 angtröms, soit 1 millionnième de millimètre.

f) Disons enfin que l’uranium est un métal lourd toxique à plusieurs points de vue : 1) chimiquement ; 2) radiologiquement (par sa radioactivité) ; 3) structurellement en tant que métal pyrophore : lorsqu’il brûle, il se divise en particules extrêmement petites (quelques dizaines d’angströms) qui peuvent pénétrer dans les poumons, s’y loger en attaquant l’ADN des cellules pulmonaires voisines, et passer dans le sang où elles peuvent attaquer notamment les globules rouges, avec les conséquences tragiques qu’on peut imaginer.

De cela non plus l’OMS ne parle pas ».

(sé) Maurice-Eugène André, ancien officier (Belgian Air Force) spécialisé en protection NBCR (protection nucléaire, biologique, chimique, radiologique).

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QUESTIONS - REPONSES

1° Les essais nucléaires militaires en atmosphère (sans parler des essais souterrains, par exemple dans l’atoll de Moruroa, ni des naufrages de sous-marins nucléaires, qui ont pu contaminer la chaîne vivante par les fuites dans le milieu marin) ont-ils, oui ou non, contaminé la planète ? – R. Oui, toute la planète.

2° Tous les isotopes de l’uranium (U234, U235, U238) sont-ils ‘pyrophores’ ? -R. OUI.

3° Peut-on dire qu’aucun corps naturel (l’eau par exemple) n’est radioactif en dehors de ceux qui ont été contaminés par l’uranium issu des explosions nucléaires, des effluents radioactifs de l’industrie nucléaire, ou des retombées des armes à UA ? -R. Oui, mais il faut tenir compte des petites exceptions citées dans mon travail « COURS DE RADIOPROTECTION N°1 » affiché sur mon site http://users.skynet.be/mauriceandre/

4° Peut-on affirmer que l’eau de mer, par exemple, n’était pas radioactive jusqu’en 1945 ? - R. OUI.

5° …Ni aucun corps vivant (plantes, animaux), et même le corps humain jusqu’à la parution de l’étude de 1959 citée dans cet article ? -R. OUI, Sauf pour le carbone 14 (C14) et le potassium 40 (K40) qui existe en faible quantité dans les corps vivants.

6° Mais n’est-ce pas contradictoire avec le fait que la contamination artificielle à l’échelle planétaire a commencé avec Hiroshima ? -R. Oui, en théorie c’est vrai, mais les curies provenant des produits de fission de Hiroshima et de Nagasaki étaient « minimes » par rapport aux énormes quantités actuelles, relâchées dans l’atmosphère et retombées sur le sol de la planète entière.

7° Pourquoi ne parler que de la contamination par l’uranium et pas par le plutonium ? - R. Parce que l’article de l’OMS traite de la question de l’uranium et pas du plutonium : il faut rester dans le sujet qu’on aborde. Mais il est vrai que le plutonium, cet élément radioactif entièrement artificiel, produit par les piles nucléaires, les réacteurs de centrales électriques, et utilisé comme explosif dans les bombes atomiques, a été également dispersé dans l’atmosphère, sur terre et dans les eaux, qu’il continue de l’être, et qu’il est infiniment plus dangereux encore que l’uranium.

8° Pourquoi les organismes vivants n’auraient-ils pas été contaminés depuis belle lurette (et même dès leur apparition sur terre) par d’autres radioéléments naturels ? - R. Parce que les seuls radioéléments naturels présents dès l’origine dans notre organisme et les autres organismes, sont le carbone 14 qui est pris par les plantes, le potassium 40 qui est un atome sur cent mille pour les autres potassiums, qui, eux, ne sont pas radioactifs, et enfin le tritium naturellement radioactif qui ne dépasse pas 400 becquerels (désintégrations / seconde) par litre d’eau naturelle, non polluée par du tritium supplémentaire d’origine artificielle (sources supplémentaires : les industries et les bombes nucléaires).

 

 


3 - COMMISSION ARABE DES DROITS HUMAINS
Arab Commission for Human Rights
5, rue Gambetta
92240-Malakoff- France
Tel 0033140921588 Fax 0033146541913
e. mail achr@noos.fr

Site Internet : http://www.achr.nu/achr.fr.htm

International NGO in special Consultative Status with the Economic and Social Council of the United Nations

2008-12-12


Des Armes Non Conventionnelles Utilisées Contre Les Gazaouis

Si nous publions cette photo ce n'est pas pour faire sensation, mais pour montrer la Vérité de ce qui se passe à Gaza, de ce qu'endurent les Palestiniens, alors que leur génocide s'affiche en direct sur les écrans TV du monde entier, et que les inconditionnels du régime Sioniste ici en France ont l'abjecte outrecuidance de manifester sur la place publique pour justifier les crimes de guerre et crime contre l'humanité, et l'inhumanité de cet état terroriste.

Le docteur Mads Gilbert est membre d'une équipe médicale norvégienne de trois personnes présentes dans la Bande de Gaza assiégée. L'équipe a déclaré qu'Israël a utilisé des armes à l'UA dans sa guerre contre ce territoire appauvri où vivent 1,5 millions de Palestiniens. Ils décrit les conditions à l'intérieur de Gaza dans une interview exclusive à Press TV.

Press TV: Que pouvez vous nous dire sur les découvertes concernant l'Uranium Appauvri?

Dc Mads Gilbert : En ce qui concerne les découvertes sur l'Uranium appauvri, je ne peux pas vous dire beaucoup de choses, mais je peux vous dire que nous avons une preuve évidente que les Israéliens utilisent un nouveau type d'armes à fort pouvoir explosif que l'on appelle le DIME ( Dense Inert Metal Explosive) constitué d'alliage en Tungstène.

Ces armes ont un énorme pouvoir d'explosion.

Celui ci se dissipe très vite et l'onde de choc ne se propage pas très loin, peut être 10 mètres, mais les êtres humains qui sont touchés par cette explosion, cette pression, sont réduits en morceaux.

Cela a été utilisé pour la première fois au Liban en 2006, cela a été utilisé à Gaza en 2006 et les blessures que nous voyons à l'hôpital Shifa actuellement, beaucoup d'entre elles je les suspectent et nous les suspectons tous d'être la conséquence de l'utilisation d'armes au DIME par les Israéliens.

A long terme, ces armes auront sur les survivants un effet cancérigène. Nous avons de bonnes raisons de croire qu'ils développeront des cancers. Il y a eu très peu de recherche sur ce sujet, mais certaines études ont été faites notamment aux Etats Unis, qui montrent que ces armes ont une forte tendance à provoquer des cancers. Donc elles tuent et les survivants risquent d'avoir un cancer.

Press TV: Et qu'avez vous à dire à ce sujet ?

Dc Mads Gilbert : Tout ce qui se passe à Gaza actuellement est contre le Droit International, c'est contre l'Humanité et je pense contre ce que cela veut dire d'être une personne ayant un sens moral. Vous ne traitez pas les autres personnes de cette façon. Même si vous n'êtes pas d'accord avec elles... Peut être même si vous la combattez, vous ne traitez pas les civils, les enfants et les femmes comme cela. Et je lance un appel aux docteurs et infirmiers en Israël, pour qu'ils disent à leur gouvernement de stopper ces atrocités. Nous ne pouvons pas continuer comme cela. Nous pouvons avoir des différences d'opinions, mais vous ne pouvez pas traiter la population civile palestinienne de Gaza de cette façon.

Aujourd'hui ils ont bombardé dans la ville de Gaza; nous avons reçu 150 blessés et plus de 50 ont été tués.

Press TV : Seulement à Shifa ? !

Dc Mads Gilbert : Oui ici à Shifa. J'ai soigné un garçon de dix ans. Il avait la totalité de sa poitrine remplie d'éclats de bombe. Sur son genou il y avait la jambe d'une autre personne qui avait été sectionnée. Nous l'avons réanimé et nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour sauver sa vie mais il est mort entre nos mains.

C'est une expérience si terrible et derrière les chiffres que vous mentionnez tout le temps, ce sont des êtres humains, des familles, des femmes, des grand mères, des enfants. C'est en fait la réalité de la situation. Ceux qui paient le prix des bombardements israéliens actuellement sont les gens ordinaires. Le Peuple Palestinien.

La moitié de la population en Palestine a moins de 15 ans et 80 % des gens de Gaza vivent en dessous du seuil de pauvreté défini par l'ONU. Actuellement ils n'ont pas de nourriture, ils n'ont pas d'électricité. il fait froid, ils n'ont pas de chauffage et en plus, ils son tués.

Ceci doit être stoppé.

Press TV : Combien de personnes avez vous vu touchées par ce type d'arme ?

Dc Mads Gilbert : Presque toutes les patients que nous avons reçus ont ces amputations sévères. Ils semblent avoir été touchés par ce type d'arme. Bien sûr, nous avons de nombreuses blessures multiples et des brûlures mais ceux qui ont leurs membres sectionnés constituent une large proportion des victimes.

Vous savez nous avons beaucoup de choses à faire. Les docteurs palestiniens, les infirmiers, et le personnel para médical font un travail incroyablement héroïque pour sauver leur peuple. Docteur Eric et moi-même nous sommes juste une petite goutte dans cet océan, mais nous apprenons d'eux. Malheureusement, nous n'avons pas le temps de mener des recherches, nous devons sauver des vies, mais la communauté internationale devrait faire des recherches sur ce problème.


Akram al-Sattari, Press TV Gaza 05/01/09 www.presstv.ir

Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les Droits Humains dans les territoires palestiniens occupés, Richard Falk, ancien professeur de droit de l'Université de Princeton, a qualifié ce qu'Israël est en train de faire vis-à-vis des 1.5 millions de Palestiniens à Gaza de « crime contre l'humanité » :

« C'est macabre » dit Falk en parlant du blocus. « Je ne connais rien qui ressemble à cette situation. Les gens parlent du ghetto de Varsovie comme situation la plus analogue des temps modernes ».
« Il n'existe pas de structure d'occupation qui ait duré des décennies et qui ait impliqué ce genre de circonstances d'oppression » a ajouté le rapporteur. « L'amplitude, le côté délibéré, les violations de la loi humanitaire internationale, l'impact sur la santé, sur les vies et la survie et les conditions générales justifient la définition de crimes contre l'humanité. Cette occupation est la volonté directe des forces militaires et des autorités civiles. Ils sont responsables et doivent rendre des comptes ».

Source. Editorial de www.planetenonviolence.org

 

Voir le dossier technique complet sur l'uranium appauvri :
http://www.aredam.net/uranium-dossier-technique.html

Voir le dossier de la plainte pour génocide par l'uranium appauvri contre le grand rabbin de France Gilles Bernheim :
http://www.aredam.net/dossier-codeig-plainte-genocide-uranium-238-palestine-02-06-2010-contre-grand-rabbin-de-france-gilles-bernheim.html