Site internet http://www.aredam.net

 

Voir les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html

 

Titre de cette page :
http://www.aredam.net/le-tartare-de-service-abdelhakim-sefrioui-collectif-cheikh-yassine.html

 

Le « Tartare de service » : le « Collectif Cheikh Yassine » d’Abdelhakim Séfrioui, ou, la mise en application en France de la stratégie américano-sioniste du « Choc des civilisations ».

 

Qui n’entend pas parler du « Collectif Cheikh Yassine » et de son chef Abdelhakim Séfrioui ?

Seuls les sourds, les aveugles ou les ermites perdus dans la forêt peuvent échapper à la retape faite par les plus importants organes de propagande du régime et ignorer l’existence de Séfrioui.

TF1, Le Monde, Libération, Le Parisien-Aujourd’hui en France, Radio Monte Carlo entre autres, se chargent de faire connaître aux français les exploits de Séfrioui, pour la cause palestinienne et les musulmans. Séfrioui combat pour les palestiniens, contre l’interdiction du voile, pour la libération des mosquées de l’emprise du CRIF, entres autres. Séfrioui, dont le « Collectif » ne comprend que lui-même, sa femme et ses trois enfants, plus quelques malheureux égarés qui se comptent sur les doigts d’une seule main, dispose du relais de l’énorme puissance multiplicatrice de l’intégralité de l’appareil de diffusion de masse du régime.

Dernièrement, Séfrioui a fait faire la prière aux manifestants protestant devant l’Ambassade d’Israël, suite au massacre des humanitaires de la flottille de secours pour Gaza. Séfrioui a donc réussi à faire se coucher devant la représentation d’Israël à Paris des pro palestiniens … tout un symbole.

Or, il est facile de comprendre qui est Séfrioui.

Séfrioui n’est que l’agent en France, en charge de l’exécution du plan de propagande américano-sioniste, de la stratégie du « Choc des civilisations », qui légitime la guerre de l’Occident contre le reste du monde.

Lors de la chute du communisme, en 1990, l’Empire d’Occident s’est trouvé dépourvu d’ennemis. Cette situation était intenable pour un régime agressif et conquérant, qui ne peut exister que par la guerre donc que par l’existence d’un ennemi menaçant.

Alors, les stratèges américano-sionistes substituèrent aux communistes les musulmans.

Ils créèrent Al Qaida, organisèrent les attentats du 11 septembre 2001 aux USA, et ceux qui eurent lieu en Europe par la suite.

Ils purent ainsi justifier les guerres de conquête de la région pétrolière d’Irak et de celle de passage du pétrole de la mer Caspienne d’Afghanistan.

Mais on ne peut pas se contenter longtemps d’un ennemi imaginaire, un peu comme dans l’œuvre de Buzzati le « Désert des Tartares », où des officiers commandant une forteresse sur la frontière d’un empire, restent leur vie durant à attendre l’invasion d’un ennemi qui reste improbable.

Il faut donc organiser la manifestation locale de ce fameux ennemi musulman, de façon concrète, palpable, matérielle, charnelle, tangible. Il faut un visage, une voix, un regard, un personnage pour incarner cet ennemi redoutable de l’Empire, au risque, si on ne le fait pas, de tomber peu à peu dans la folie, le ridicule et l’absurde, comme ces officiers du livre de Buzzati.

Ces Tartares de service, ce sont Séfrioui et sa famille.

Or, avec Séfrioui, on se trouve devant une série de particularités uniques dans l’histoire des manipulations de la police politique.

En effet, premièrement, il n’y a pas de cas - à ma connaissance – d’embrigadement d’une famille entière dans une telle entreprise de mensonge et d’imposture politico-policière. C’est une première.

Deuxièmement, on se trouve pour la première fois dans l’histoire de la police politique, en présence d’un agent de cette police qui est devenu connu comme le loup blanc. Cela devient une sorte de sport que de dénoncer le Séfrioui, que de s’en gausser, de le moquer, de le ridiculiser, lui est sa petite troupe familiale de bras cassés (la pleureuse, l’échalas acnéique, les petits clones) … On a le sentiment de se trouver devant une sorte de combat entre la masse citoyenne et l’appareil de la police politique et de propagande, lequel s’entête comme s’il s’agissait pour lui d’une question d’honneur, à maintenir à flot le rafiot percé Séfrioui, le Tartare de service et sa peau de loup blanc luisante.

Et troisièmement, c’est aussi une première que de voir l’un des agents de la police politique servir malgré lui à dévoiler d’autres agents de cette même police politique, les CAPJO – Europalestine et autres AFPS, Générations Palestine, Indigènes de la République, UAM 93, enfin toutes ces organisations de faux opposants que le régime nous fabrique à la chaîne. Le seul fait de voir que Séfrioui n’est pas dénoncé pour ce qu’il est par les Zémor, Le Fort et autres Boussouma, prouve par a + b que ces derniers en croquent aussi, car s’ils n’en croquaient pas, ils n’hésiteraient pas à dire la vérité sur le Tartare de service. En effet, ils sont obligés de se taire car dévoiler que Séfrioui est en service commandé attirerait inévitablement l’attention sur leur propre propre cas.

Pour finir, les « services » ont entrepris d’œuvrer au sauvetage du soldat Séfrioui en organisant eux-mêmes la dénonciation de Séfrioui, mais bien sûr en orientant à leur profit cette dénonciation.

Il suffit de taper « manipulation Séfrioui » sur Google, pour trouver une série de vidéos, sans aucun doute fabriquées par les services dans ce but.

Dans le Séfrioui, c’est comme on dit à la campagne pour le cochon, tout est bon, ainsi, dans ces vidéos, Séfrioui continue à servir la cause des services. Ces vidéos amalgament Séfrioui en tant qu’agent des services, avec les quelques rares dissidents encore non encadrés, de façon à les discréditer.

Ah ! Séfrioui, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer !

La méthode actuelle de répression de la dissidence consiste à laisser agir les dissidents tout en les noyant au sein d'une fausse dissidence fabriquée par le régime.

Cette méthode permet l'économie de la répression, évite d'attirer l'attention sur les dissidents vrais, et sert même à prouver que le régime est bien démocratique et respectueux des libertés politiques et d'expression.

Michel DAKAR, Paris, le 6 juin 2010.

 

Voir le dossier consacré à Séfrioui sur Aredam :

http://www.aredam.net/dgso-documentation-generale-sionisme-operationnel.html