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Titre de cette page :
Lettre adressée à M. Raphaël Haddad, Président de l'UEJF, au sujet de la fermeture du site Internet labanlieuesexprime.org de M. Ahmed Moualek, et de la poursuite judiciaire contre ce dernier, diligentée par l'UEJF.
De : Michel Dakar Paris, le 7 août 2009
A : Monsieur Raphaël Haddad,
En effet, la nouvelle de l’interruption récente du site Internet de M. Moualek « labanlieuesexprime.org » m’a poussé à me concentrer particulièrement sur ces affaires. Vous poursuivez en justice M. Moualek en raison de l’usage par ce dernier des propos publics suivants : « juifiste agressifs » et « lobby juif ». L’impression que cela me laisse est que M. Moualek cherchait à être traduit en justice, sans doute pour augmenter sa notoriété. M. Moualek mène une carrière politique. Il a délibérément commis un délit d’expression. Vous avez décidé, sans doute pour conforter votre propre carrière, de le traduire en justice. L’affaire de l’interruption de son site Internet est similaire. Chacun de vous deux n’existe que par ses ennemis. Vous dépendez l’un de l’autre. Hors, ce genre de péripéties, anecdotiques, détourne de la gravité de ce qui se passe au Proche- Orient, et du sort certain qui attend ses habitants. Le plus sérieux des maux qui frappe cette région concerne ses conditions environnementales. Le réchauffement général du globe atteint particulièrement le Proche-Orient. Un déficit chronique en eau dessèche tous ses sols, et change de plus en plus de ses terres arables en poussières. L’emploi massif et continu d’armes à l’uranium appauvri (Irak, Liban, Gaza), a pour effet de disséminer d’infimes particules radioactives mêlées aux poussières des sols entraînées par les vents. Les conséquences de l’uranium appauvri sur l’organisme humain sont maintenant parfaitement connues. L’usage de ce matériau par les militaires n’est pas prêt de prendre fin, car l’industrie nucléaire y trouve un débouché lucratif pour ses quantités massives de déchets dont elle ne sait que faire, et les militaires considèrent l’uranium appauvri comme idéal pour toutes les sortes de projectiles. Pour parler net, les populations du Proche-Orient de la zone Irak, Syrie, Liban, Israël (incluant les territoires dits autonomes palestiniens), Jordanie, Egypte, sont toutes condamnées, dans un terme de quelques générations. La durée de vie de l’uranium appauvri, elle, se compte en milliers d’années. Les personnes raisonnables et informées ne peuvent que décider de fuir cette région. C’est une région du monde devenant impropre à la vie, et pour des milliers d’années. Ce qui s’oppose principalement à cette prise de conscience est le facteur idéologique, autrement nommé propagande ou religion. On peut définir la religion par ce qui est apparu au moment où le cerveau de l’animal dont est issu l’homme est devenu suffisamment complexe pour que cet animal ou homme naissant, commence à prendre conscience de la souffrance que ressent toute créature qu’il doit mettre à mort pour s’en nourrir (l’hindouisme reconnaît même la souffrance des plantes). L’animal fait souffrir sans en avoir conscience, l’homme fait souffrir en en ayant conscience. On peut définir par cette différence, ce qui distingue l’animal de l’homme. Il est notable que les religions originaires du Proche-Orient se tiennent totalement à l’écart de cette vérité fondamentale. Plus le cerveau de l’homme s’est développé, plus la société humaine s’est complexifiée et s’est organisée sur le principe hiérarchique d’une minorité exploitant une masse souffrante, le bien-être étant réservé à cette minorité, bien-être soutiré par la spoliation de la masse de sa liberté, de ses possessions, et de ce que crée son activité. Pour qu’un tel système puisse s’établir et durer, pour que chacun reste à sa place et que les inférieurs perdent même jusqu’à la conscience de leur déchéance, il fallait créer une justification intellectuelle, cela fut le discours religieux, et que se constitue un corps social spécialisé dans la propagation de ce discours, dans l’intégration de ce discours dans les consciences, cela fut le corps religieux. On a appelé plus tard la religion propagande ou idéologie. La religion, la propagande, l’idéologie, ont pour même but de faire apparaître comme naturelle la violence exercée sur autrui, de la faire accepter comme juste à ceux qui la subissent et de se persuader de leur bon droit ceux qui la commettent. Vous-même, Monsieur Haddad, êtes diplômé en information ou communication, les plus récentes dénominations de cette série. - Or, la propagande, au Proche-Orient, est en train d’être imposée de manière aussi indéracinable, que l’uranium appauvri dans cette région. En effet, on assiste avec l’Etat d’Israël, à l’extension d’un corps religieux à toute une société, chaque membre de cette société devenant un religieux. L’Etat d’Israël est l’unique état de tous les temps qui impose à chacun de ses ressortissants comme langue nationale une langue religieuse. L’hébreu était une langue morte, au même titre que le latin. Cette langue n’était plus employée depuis plusieurs siècles avant Jésus Christ par la population juive, qui parlait l’araméen, l’hébreu étant réservé aux seuls prêtres pour la liturgie, comme le latin avant la réforme du Pape Jean XXIII en ce qui concerne le catholicisme. Tous les langages religieux étant constitués pour légitimer l’exercice de la violence, cela signifie que l’intégralité d’une population et non pas seulement le corps sacerdotal de prêtres dévolu traditionnellement à cette tâche, est psychiquement conditionné à légitimer la violence, cela sans aucune remise en question et sans aucun regard critique possibles sur elle-même. Ainsi, il est illusoire d’envisager un jour, même dans un avenir très lointain, un quelconque changement au Proche-Orient. Le Proche-Orient ne peut connaître que la guerre, jusqu’à la destruction de toute vie dans cette région, incluant tous les belligérants. Aucune paix, aucun compromis, aucune entente n’y est envisageable. Dans cette perspective, aucune amélioration n’est susceptible de voir le jour vis-à-vis du problème primordial qu’est la dissémination de l’uranium appauvri sur toute cette région, et sa conséquence sur l’ensemble de ses populations. Il ne peut y avoir au Proche-Orient qu’une évolution vers le pire. C’est l’un des rares problèmes humains sans solution, et dont la manière de le traiter doit tenir compte d’une issue connue à l’avance comme catastrophique. - L’évolution de la situation au Proche-Orient ne peut même pas venir de l’extérieur, c'est-à-dire de l’Europe ou des USA. En effet, le problème proche oriental actuel trouve ses causes dans l’histoire européenne récente du 19 et 20ème siècle. Pour pouvoir avancer dans la résolution du problème proche oriental, il est évidemment indispensable de pouvoir en comprendre les causes. Et pour en comprendre les causes, il faut pouvoir étudier l’histoire européenne du 19 et 20ème siècle. Hors, cette partie de l’histoire européenne est non pas incorporée dans l’ensemble de l’histoire européenne qui peut faire l’objet d’une recherche scientifique, objective et impartiale, mais d’évidence dans celui d’un corpus idéologique, ou religieux, ou de propagande, ou selon vos nouvelles qualifications, d’information et de communication. La période historique de la création d’Israël est la seule période de toute l’histoire occidentale qui relève non pas des chercheurs en histoire, mais des tribunaux pénaux. Ceux qui s’écartent de la version officielle ou « politiquement correcte », s’exposent à la prison et à des amendes. Votre propre discours d’ailleurs, concernant
cette période historique à laquelle vous avez par réflexe
fait allusion lors de votre interview par l’émissaire à
jet continu de propagande LCI, qui est audible sur l’Internet, est
révélateur de son caractère religieux, par votre
emploi de l’expression « idées nauséabondes
». Nauséabond est le qualificatif habituellement dévolu
aux historiens révisionnistes qui sont démonisés.
Nauséabond est relatif à l’odeur. Une odeur nauséabonde
provoque la nausée. A contrario, les cadavres de saints hommes
sont réputés, malgré la décomposition et l’odeur
de charogne inhérente à la chair en putréfaction,
sentir la rose. On dit mourir en odeur de sainteté - le diable,
les démons, les « déviants » sentant le soufre.
Ceux-là sont réputés exhaler une odeur pestilentielle,
qui coupe le souffle, comme l’odeur des historiens révisionnistes
provoque la nausée. On se trouve au Proche-Orient devant un cas nouveau de situation conflictuelle dont la particularité est que son aboutissement est déjà connu, l’anéantissement général de tous les belligérants. Il est rare de connaître l’avenir. Il s’agit d’un problème existentiel, car quelle attitude prendre face à un cas de destin fixé. Je vous prie de recevoir, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. M. DAKAR Lien Internet interview de M. Raphaël Haddad par LCI
Illustrations de cette lettre par des oeuvres de Francisco Goya (1746 - 1828) Le sommeil de la raison engendre des monstres Portrait de la duchesse d'Alba
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