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La question juive dévoilée

Vers l'homme libre, reconstruire notre lien à l'univers, au-delà des âmes mortes

 

Sommaire

Première partie

1 - Les origines de ce texte
2 - Sur l'appartenance
3 - Mafia sicilienne et organisation juive, les deux polices officieuses du régime ploutocratique occidental
4 - Des compagnons de routes de la mafia sicilienne et de l'organisation juive
5 - Quelques différences notables entre la mafia sicilienne et l'organisation juive
6 - Sur la conscience et l'univers onirique
7 - Sur le langage onirique
8 - De l'origine de la rupture
9 - La peau, l'homme nouveau sans peau
10 - Prévention sur ce présent texte
11 - Une écriture holitistique

Deuxième partie

1 - Avant-propos : l’art humain majeur de la fuite de soi
2 - De Franz Kafka et Theodore J. Jaczynski (« Unabomber ») à la vision moderne du monde
3 - Le problème juif
4 - Le système juif-antisémite
5 - Quel est l’intérêt de s’intéresser aux juifs, au judaïsme et à l’antisémitisme ?
6 - Qu’est-ce que le Judaïsme ? Un système. On ne doit pas parler de religion, culture, ethnie et autres, juives, mais d’un système, d’organisation
7 - Que sont les juifs ?
8 - Qu’est-ce que l’antisémitisme ?
9 - Qu’est-ce qu’un antisémite ?
10 - L’unique particularité du judaïsme par rapport aux autres religions. Cette particularité est révélée par les antisémites
11 - Le cercle vicieux. Un mécanisme psycho-social analogue au mythique mouvement perpétuel de la physique mécanique
12 - La fuite de sa propre réalité, le premier des commandements, au-dessus des dix du Deutéronome
13 - Elucidation du premier principe de toute religion et idéologie, particulièrement fort dans le judaïsme, l’inversion des rôles de victimes et de criminels, du renversement de la faute, de la culpabilisation de l’innocent.
14 - La violence sur les enfants
15 - Le but de ce présent texte
16 - Bibliographie
17 - Vers une définition du totalitarisme, et de la conscience
18 - L’unique juif qui ait décrit la réalité psychique juive : Franz Kafka
19 - Définitions brèves du totalitarisme et de la conscience
20 - Approche des différents types de violence exercés sur les enfants par les parents et le système social, violence physique, verbale et par la logique. L’exercice de la violence par la logique illustrée par le cas du judaïsme. Les deux conditions d’exercice de la violence au sein des familles
21 - Déni de la violence et inversion freudienne des rôles de bourreaux et de victimes
22 - Les trois formes essentielles de violences exercées sur les enfants
23 - Tentative d’exploration de la perversion de la logique par la « contrainte double »
24 - La contrainte double arme essentielle des appareils religieux. Le cas type du judaïsme
25 - Conséquences de l’institutionnalisation de l’incohérence dans le système juif, sur la psyché de l’adulte juif
26 - La création de l’inconscient dans l’univers mental de l’opprimé
27 - Les interdits programmés du non-individu appartenant au camp du bien
28 - Conséquences sur le développement humain de l’application de l’idéologie bible-torah
29 - Les conséquences générales du conditionnement infantile de type judéo-chrétien
30 - L’immaturité de tout individu façonné dans une société inégalitaire, hiérarchique, fondée sur la violence ; le cas typique de l’individu juif
31 - Conséquences socio-politiques du judaïsme et de l’entité juive
32 - Le but ultime de toute religion et la conséquence possible de l’influence prépondérante de l’entité juive en Occident et au-delà, dans le monde
33 - L’entité juive agit comme une instance répressive à toute libération. Son illustration à travers l’étude de trois types de cas :
a) Cas type créateurs de « bible », ou manuel de ce qu’il faut penser : Sigmund Freud, Karl Marx, Albert Einstein, Hanna Arendt, Elias Canneti, Noam Chomsky, Claude Levy-Strauss, Samuel Noah Kramer
b) Cas type inquisiteurs en charge de réprimer la déviance à ce qu’il faut penser : Markus Wolf, Ana Pauker, Sidney Gottlieb, Martin Seligman, Albert Biderman, Jacques Attali, Daphne Burdman
c) Cas type des bons apôtres : Tobie Nathan, Bruno Bettelheim, Claude Olivenstein
34 - Sigmund Freud
35 - Karl Marx
36 - Albert Einstein
37 - Elias Canneti
38 - Hanna Arendt
39 - Noam Chomsky
40 - Claude Lévi-Strauss
41 - Samuel Noah Kramer
42 - Markus Wolf
43 - Anna Pauker
44 - Sidney Gottlieb
45 - Martin Seligman
46 - Albert Biderman
47 - Jacques Attali
48 - Daphne Burdman
49 - Tobie Nathan
50 - Bruno Bettelheim
51 - Claude Olivenstein
52 - Interview de Gilad Atzom
53 - Texte de Danielle Bleitrach, compagnon de route propagandiste de l'organisation juive et crypto-sioniste à façade pro palestinienne. Note du rédacteur sur Bleitrach, Stambul, Shamir et Atzmon.
54 - Texte de Pierre Stambul, compagnon de route propagandiste de l'organisation juive et crypto sioniste à façade pro palestinienne
55 - Le cas Israël "Adam" Shamir, agent d'influence des services spéciaux russes et de l'organisation juive, pseudo anti juif, pseudo antisioniste - pro palestinien, et converti au christianisme pour la façade. A) Un texte d'Israël Adam Shamir "Les juifs resteront en Palestine", B) un article "coup de pouce" de l'agent d'influence sioniste Jean-Yves Camus, pour créditer Israël Shamir, C) un document pdf relatant une polémique entre Shamir et Serge Thion, qui est lui un véritable opposant au sionisme. L'un des axes d'attaque de Shamir, est de répandre la confusion, comme l'organisation juive le fait : http://www.aredam.net/ISfanatique.pdf.

56 - Livres consultables sur le site aredam.net
57 - Receuil d'extraits de la torah, bible et de citations de sionistes, une généalogie humaine de la mentalité raciste, suprématiste et génocidaire
58 - Les origines historiques de la bible juive (torah),
lien sur un site internet sur la bible : http://www.bible.chez-alice.fr/

Troisième partie (rédaction en cours) :

Psychologie de la transformation, de la métamorphose, problème de la finitude, fuite de la réalité de la finitude de l'existence dans le groupe, l'appartenance à un groupe, recherche de l'immortalité individuelle dans la pérennité du groupe, nazisme, judaïsme, et autres idéologies de suprématisme de groupe, la formation d'un individu mature ...

 

La question juive dépassée

Vers l'homme libre, reconstruire notre lien à l'univers, au-delà des âmes mortes

 

Première partie

1 - Les origines de ce texte

Ce texte possède deux origines. D’une part il s’inscrit dans la continuité du livre de Marx et de Bauer « La Question juive », 1843 (le lire en format PDF sur le site aredam.net), et d’autre part, il est inspiré par l’article paru en septembre 2011 sur le site consacré au Proche-Orient de Silvia Cattori (http://silviacattori.net ), relatif au livre de Gilad Atzmon « L’errance de qui ? » (cet article est reproduit en fin de ce texte), sur l’identité juive (qui est celle d’Atzmon). Atzmon appartient à la catégorie du juif utile pour la mouvance antisioniste. Lui-même n’apporte pas d’éléments vraiment nouveaux sur la connaissance du problème juif, mais ses propos sont révélateurs de l’enfermement dans lequel sont maintenus non pas les seuls juifs, même ceux qui cherchent à s’en échapper comme Atzmon, mais l’ensemble du genre humain. Le seul intérêt du problème juif est qu’il ouvre sur le problème humain en général, les juifs n’étant pas une catégorie spéciale du genre humain. Ils constituent une sorte de verre grossissant qui permet de mieux observer et comprendre l’espèce entière.

 

2 - Sur l'appartenance

Le problème sous-jacent à ce texte est celui de l'appartenance. Un être humain est comme incomplet, il ne peut exister, être, sans appartenir, à un groupe. C'est la limite qu'il doit dépasser si il veut progresser vers la maturité, vers l'épanouissement. Il est clair que cette incapacité provient de son animalité, l'humain étant un animal social, la perte d'appartenance à un groupe rendant l'individu incapable de survivre, de procréer, de jouir des rapports affectifs. Il est probable que le judaïsme a été inventé à une époque particulière, dans une région particulière, où les conditions se prêtaient pour que la fabrication d'une idéologie servant à former un système, une organisation de guerre sociale, ce que constitue la population juive, ayant pour but la victoire face aux ennemis, les ennemis étant définis comme étant l'étranger, le non-juif, ce qui n'appartient pas à l'organisation juive, que le contexte global se prêtait à l'apparition d'une forme d'entreprise, de type mafia, d'une forme d'Etat dans l'Etat, ou dans les Etats existant, à la fois vivant en symbiose, à l'intérieur de sociétés en place, à la fois oeuvrant comme un corps totalement étranger, coupé de ce corps. La mafia a été définie comme un "cerveau collectif", par l'un des juges italiens qui a lutté contre elle. Il s'agit là de même d'un cerveau collectif, ce qui implique que chaque individu ne possède pas de cerveau en propre, n'est pas une personne, mais un élément de ce cerveau, un neurone, et qu'il n'a aucune autonomie, mais qu'il fonctionne, que l'étude de l'organisation juive et des juifs, appartient au domaine de la mécanique (sociale, biologique). Si on veut comprendre l'organisation juive, il est aisé de s'inspirer des études faites sur la mafia sicilienne, tant les analogies sont manifestes et multiples entre l'entité mafia sicilienne et l'entité organisation juive (les deux ont tenté et l'une tente encore de dénier leurs existences. Leonardo Sciascia et Noam Chomsky, respectivement écrivain et linguiste, sont les deux experts de ce déni. Les valeurs et traits caractéristiques des deux groupes sont similaires, parallèles, au point de se confondre : primauté du groupe sur l'individu et tout l'ensemble humain, inversion des valeurs naturelles et dévoiement du langage ; honneur : "homme d'honneur" désignant le mafieu et lumière de "lumière des peuples" pour peuple juif, équivalant respectivement à crime (honneur) et à domination, loi du silence mafieuse : omerta, et silence sur l'existence du fameux lobby, surnommé le lobby qui n'existe pas, dans les deux cas, transmission de l'idéologie du groupe par la mère, les femmes, ces deux idéologies étant porteuses de mort, la femme étant porteuse de vie, ce qui invertit les concepts de mort et de vie, amoralisme familial ou du groupe, pouvant être défini comme une défense de la famille ou du groupe, d'un individu leur appartenant, quelques soient les tords, création d'une échelle de valeurs hors celles du bien et du mal, formes d'Etat dans l'Etat, de gouvernance locale pour un pouvoir central : Rome - Sicile, USA - Europe, corruption de tous les échellons de la société, occupation de toutes les situations de pouvoir par des membres ou des affiliés etc ...). En outre, dans les deux organisations (mafia sicilienne et juive), leurs membres peuvent appartenir à toutes les classes. Les deux organisations, de plus , combattent assiduement et par tous les moyens légaux et illégaux, pour entraver toute prise de conscience des sociétés qu'elles infectent, de leur existence et de leur puissance et de l'étendue de leur extension. L'unique différence entre mafia sicilienne et population juive, est la conscience de son état, car ce n'est pas un hasard si la propagande mafieuse a tenté de dissimuler l'existence de la mafia comme institution organisée, centralisée, derrière le concept de "conscience de soi exagérée. Le mafieu assume totalement son état, à la différence du juif, qui lui, cultive la dissimulation à un point tel, qu'il se cache à lui-même la véritable nature, criminelle, de son état, au point qu'il endosse l'habit de l'archétype de la victime. Comme le faisait voir avec raison Leonardo Sciascia, l'écrivain sicilien de la mafia et non pas sur la mafia, la mafia est intrinsèquement constitutive de l'Etat, de la société humaine normale, dont elle n'est qu'une caricature, qu'une expression exacerbée, exagérée (Sciascia estimait que tout Etat était destiné au final à se modeler sur le système mafieu ; c'est ce qu'on voit se réaliser au USA et en Israël, en Russie, et en Chine, actuellement, l'Europe résistant pour le moment). C'est sous cet aspect (comme expression exagérée, exacerbée de la société humaine normale) que l'organisation juive doit être étudiée, comme une caricature de l'humanité normale, non-juive, et non pas comme un cas à part. L'organisation juive ne fait que porter au jour ce qui est d'ordinaire confus, diffus, modéré, équilibré, amoindri par des tendances et des principes contraires dans l'humanité normale. C'est un terrain riche pour la recherche de la compréhension de ce qui entrave le développement humain et conduit l'humanité à l'enfer que nous avons maintenant juste devant nous. Pour comprendre l'organisation juive, il faut faire le détour par les études réalisées sur la mafia sicilienne, dont celle centrale de John Dickie "Cosa Nostra - L'Histoire de la mafia sicilienne de 1860 à nos jours", écrite en 2004, traduite en français en 2007, éditée chez Buchet Chastel, et explorer l'oeuvre de Franz Kafka, laquelle n'est qu'une relation allégorique, onirique du malaise d'un membre de la communauté juive d'Europe centrale du 19ème siècle, en porte-à-faux avec l'idéologie de sa communauté, et suffocant dans son atmosphère mentale confinée, coercitive. Ce que nous montrent Sciascia et Kafka, c'est l'ultime enfermement, l'ultime aboutissement d'une évolution morbide qui mène à un état d'incarcération absolu, d'où il est strictement impossible à la personne elle-même de se libérer. La libération ne pouvant venir que de l'étranger, du non mafieu, du non juif.

Ceux qui possèdent du vécu, constatent que les antisémites qu'ils ont rencontré, étaient la plupart du temps, à la fois antisémites et : mysogines, homophobes, et racistes en général contre les populations colorées, noirs, arabes, asiatiques. Anti - juifs, femmes, homosexuels, et colorés, cela s'explique parce que ce type d'individu est exactement similaire aux juifs, qui ne se définissent que par l'appartenance à un groupe, ce lien d'appartenance étant constitué en référence avec ce qui n'appartient pas, soit les non-juifs. L'individu de type mafieu est aussi mysogine, homophobe, et raciste, et probablement antisémite. Le mafieu, le juif et l'antisémite appartiennent à la même classe d'individus. Les autres, possèdent encore leur faculté intacte, plus ou moins, de se définir en tant qu'eux-mêmes, et non pas par rapport à des repères extérieurs. Ils sont des princes au regard des précédents types nommés. La définition de l'autocrate n'est-elle pas, celui qui s'autorise de lui-même ?

A un plus étroit niveau, cela se rencontrait courrament dans l'ancien temps dans nos campagnes, où l'univers s'arrêtait aux limites du villages, et que l'étranger était du village d'à-côté, distant de quelques dizaines de mètres, mais les gens étaient en état de rupture tel, que ce voisin faisait figure d'extra-terrestre.

En ce qui concerne l'organisation juive, lui appartiennent, tous ceux qui se considèrent comme juif.

 

3 - Mafia sicilienne et organisation juive, les deux polices officieuses du régime ploutocratique occidental

La mafia sicilienne et l'organisation juive font partie intégrante de la société occidentale ploutocratique, elles ne pourraient exister dans un autre type de société, plus égalitaire par exemple, plus communautaire. Nous sommes dans une société qui sous son masque démocratique, n'est qu'une ploutocratie où règne sans limite, au plus 1% de la population, et où 99% sont des serfs, des quasi esclaves, des âmes mortes. La mafia sicilienne et l'organisation juive ne sont pas des parasites de ce système, mais au contraire en sont consubstantielles, inséparables. Elles sont une partie du squelette du régime, de sa structure. Elles en sont les polices informelles, garantes de cet ordre. La mafia est analogue à la gendarmerie qui est la police militaire, l'organisation juive est elle analogue à la police civile. Les deux n'ont pu s'épanouir qu'en régime libéral, formule qui ne cache plus à présent ce qu'on désigne autrement comme la ploutocratie. Les deux ont été réprimées sous les régimes dits autoritaires, qui ne sont en réalité caractérisés que par le partage du pouvoir entre une caste de politiciens utilisant préférentiellement la violence et les ploutocrates. La mafia sicilienne a été presque entièrement défaite sous Mussolini, l'organisation juive l'a été localement de même sous Hitler, et sous Staline. Les deux s'épanouissent totalement à présent, sous le règne sans partage en Occident de la ploutocratie. De plus, et accessoirement les deux géographiquement forment une sorte de gouvernement local par rapport à une métropole, en Sicile la mafia gouverne localement pour Rome, en Europe et au Proche-Orient, l'organisation juive le fait pour les USA. Les deux usent avant tout du mensonge comme système, à la fois à l'intérieur de leurs structures même, ce qui fait que leurs membres ne savent eux-mêmes ce qui s'y passe, mais comme moyen d'exercer leur puissance à l'extérieur, ce qui fait qu'on se trouve peu à peu dans un monde incompréhensible, où plus personne, même ceux qui sont par leurs charges, telle que membre d'un service de renseignement, ne comprennent ce qui se passe. L'époque actuelle, voit la marche forcée de la ploutocratie occidentale, et de ses quelques ploutocrates supplétifs, harkis, (comme les arabes de la péninsules), dans leur entreprise de conquête mondiale, avant leur grande chute par épuisement du pétrole, qui entraînera celle de l'organisation juive. La mafia sicilienne, elle, infiniment plus intelligente et explosant d'énergie vitale, survivra. La chute définitive de la mafia sicilienne n'arrivera qu'au moment où un évènement forcera à une transformation jusqu'aux racines de l'ordre humain fondé sur la violence. La chute prochaine de la ploutocratie occidentale et de l'organisation juive qui est son poisson pilote n'est pas un évènement qui plonge jusqu'aux racines, mais une simple péripétie superficielle.

 

4 - Des compagnons de routes de la mafia sicilienne et de l'organisation juive

Dans les deux cas on retrouve un type de personnage nommé "compagnon de route", bien connu de la mouvance internationale communiste, qui n'appartient pas au parti communiste, mais lui rend d'inestimables services en terme de propagande, d'influence, car d'autant plus crédible qu'il n'est pas encarté, et même qu'il dénonce le parti ou les excès du parti. Pour la mafia sicilienne, on trouve Leonardo Sciascia, qui a fait sa carrière d'écrivain sur le thème de la mafia, et qui s'est révélé être un compagnon de route lorsque des lois mettant sérieusement en péril l'existence de la mafia ont été prises. Il a même dénoncé ces lois comme portant atteinte au fondement du droit et de l'Etat de droit italien. Il y a aussi l'écrivain Marcelle Padovani, qui a été jusqu'à publier des livres d'interview dont du juge assassiné par la mafia Falcone, et qui entretien la confusion quant à l'appartenance à la mafia d'Andréoti, et de l'implication totale de Berlusconi et de ses successeurs. En ce qui concerne l'organisation juive, ses meilleurs compagnons de route constituent le milieu juifs de gauche anti-sioniste et pro-palestinien. Ce sont aussi d'anciens et toujours souvent communistes. Leur renommée est insignifiante au regard de celles des compagnons de route de la mafia. En France, on trouve Danielle Bleitrach, communiste, ayant été au bureau du PCF, et Pierre Stamboul. Les principales organisations de compagnons de route du sionisme françaises, sont l'Union des juifs français pour la paix, l'AFPS (Association France Palestine Solidarité), Une autre voix juive, Les femmes en noirs ... (il y en a plusieurs dizaines).

 

5 - Quelques différences notables entre la mafia sicilienne et l'organisation juive

Ces différences sont avant tout morales. Les mafieux risquent leur vie, et les chefs mafieux finissent quasiment tous en prison. C'est exactement l'inverse dans l'organisation juive. De même la mafia du temps de Mussolini a été presque anéantie, et l'épisode de son éradication dans la bourgade de Ganji, encerclée des jours et des jours par la troupe, forçant les mafieux restés dans des caches à se rendre, est resté gravé dans toutes les mémoires mafieuses. Mais il n'y a pas de pleurnicheries ni de fixation, ni exploitation victimaire sur ce qui a été à un cheveux près un total anéantissement. On ne peut dénier qu'il existe une forme d'honneur, de dignité, dans la culture mafieuse. Sciascia comparait cette culture au rigorisme extrême calviniste (un comble pour des méridionnaux). C'est tout l'inverse en ce qui concerne l'organisation juive, comme il n'y a ni affabulation ni exagération du côté mafia, concernant la période mussolinienne. De même, les compagnons de route de la mafia, tels Sciascia, Padovani et autres, sont créateurs d'oeuvres dépassant le sujet seul de la mafia, à valeurs universelles, et dans le cas de Sciascia, d'une réelle qualité littéraire, ce qui est entièrement étranger aux travaux des compagnons de route de l'organisation juive. En fait, il y a une quasi identité de caractère entre la mafia sicilienne et l'organisation juive, mais strictement dans le domaine structurel, de la mécanique sociale du groupe, et quant aux individus, une totale étrangeté existe entre ceux appartenant à la mafia et ceux à l'organisation juive. Dans les deux cas, pour finir, l'attitude intellectuelle et morale des deux groupes est une sorte d'hyper-réalisme appliqué à la vie sociale uniquement définie en tant que guerre sociale totale, avec comme différence notable que la mafia assume cet extrémisme de façon claire et lucide, et que l'organisation juive fuit cette conscience dans un mensonge sans fin, sans cesse renouvelé, amplifié, complexifié, de génération en génération, itératif, devenant peu à peu asymptotique, qui fait que la population juive perd pied du réel, et ne peut plus exister que dans un monde entièrement imaginaire, étranger au monde existant. La mafia assume son état criminel, l'organisation juive fuit sa réalité criminelle, et en plus se revendique comme l'archétype de l'innocent, et plus encore, de la victime. On pourrait presque dire que l'organisation juive est une forme pervertie, dégénérée de la mafia. Ce n'est pas étonnant qu'il y a pléthore de livres et de films réalisés sur la mafia, et quasiment aucun sur l'organisation juive.

Une différence notable et comique entre tenants de l'organisation juive et les antisémites, est que les antisémites (pour tous ceux que j'ai rencontré) visiblement crèvent littérallement de jalousie par rapport aux juifs, et que les tenants de l'organisation juive, eux, n'éprouvent aucun complexe d'infériorité par rapport aux non-juifs, ce qui est tout aussi grotesque et maladif (voir au chapitre 53 de la seconde partie, une perle, un texte rare car révélateur de la mentalité cachée juive, écrit par la compagnon de route de l'organisation juive, Danielle Bleitrach).

 

6 - Sur la conscience et l'univers onirique

La mafia sicilienne, comme le judaïsme, sont des phénomènes de rupture, d'avec la communauté humaine, et ensuite, par voie de conséquence, d'avec l'univers, la globalité, le cosmos, et enfin le réel. La mafia sicilienne et le judaïsme, s'emploient donc en premier à agir sur les organes permettant d'accéder à la connaissance du réel. Ils agissent sur l'esprit. Outre les grossiers dévoiements de la logique, facilement remarqués et documentés (inversion des situations de criminels et de victimes dans les deux cas, renversement accusatoire (les racistes étant ceux qui dénoncent les juifs alors que le judaïsme est fondé sur le racisme, comme ceux qui dénoncent la mafia sicilienne sont taxés de racisme anti-sicilien etc...), la plus grave des atteintes sur le psychisme général, se retrouve à travers le judaïsme, par la destruction de ce canal extraordinaire, peu reconnu dans la culture européenne occidentale, le canal du rêve, de l'onirisme, du champ onirique, champ, région mentale, domaine qui seul permet d'entrer en relation avec l'universalité, le cosmos. La société occidentale dans laquelle nous baignons, qui est fondée sur l'idéologie judéo-chrétienne, "tendre" euphémisme pour éviter de dire clairement la réalité qui est l'idéologie juive, casse, détruit le rêve, castre les individus et les populations de leur capacité innée à rêver. Nous sommes entrés dans le règne du non-rêve, du sommeil vide, de la mort-vie. L'un des idéologues castrateurs juifs de la capacité, du sens du rêve, est Freud, qui a complètement réussi à vider de sa substance la manifestation du rêve, pour la réduire à un ridicule fatras sexuel, qui sans aucun doute révélait son propre enfermement dans le viol réel ou implicite qu'il a subi de la part de sa mère ou de son père ou de ses deux parents, situation dont il était totalement incapable de s'extraire, tant il était soumis au groupe juif. Il ne pu pour obtenir un semblant de réalisation personnelle, que réduire l'ensemble des humains au niveau de son handicap, en les castrant de leur capacité à exister sur le plan onirique. Kafka est à l'exact opposé de Freud. Il décrivit, sans même le savoir sur le plan conscient, le groupe juif, et cela ne lui fut possible qu'en transcrivant ses découvertes du domaine onirique, en langage conscient, par la littérature. Il faut là remarquer immédiatement que ce qu'on nomme le conscient embrasse infiniment moins d'espace, de complexité, et de profondeur que le rêve. Seul le domaine du rêve, de la vie onirique, permet d'accéder à l'univers et à son immense complexité. La technologie, qui n'est que le fruit de la castration de la capacité à rêver, et résulte de son remplacement par un ersatz édulcoré qui est la science, les manipulations techniques, rabaisse la capacité de l'humain au-dessous de celle d'un lombric cybernétique , un "drone" comme on dit maintenant, quant à ses possibilité de naviguer dans les espaces infinis, dont le cosmos n'est que l'un des aspects. Triste et pauvre société où l'être en est réduit à la technique, qui devient constituée de "drones humanoïdes".

Ce n'est pas un hasard que la plupart des manuels de torture préconisent la privation de sommeil, ce qui interdit à la victime l'accès au domaine onirique, et le prive de ce qui est la respiration spirituelle de l'être. Cette privation de sommeil est appliquée en ce moment, de façon intensive et massive dans le camp de concentration américano-sioniste de Guantanamo.

Plus largement, sur toute la population, cette rupture d'avec le monde onirique et la privation de cette respiration profonde qui le relie à l'univers, est réalisée par le procédé de perte de l'intimité, par le branchement en permanence de l'individu moyen à internet, au téléphone portable, au spectacle de la télévision et autres. L'être est ainsi chassé de son intériorité.

Le type d'humain que cette société occidentale est en train de produire, est ce qu'on ne peut plus nommer un être, mais une entité, privée de son intériorité, de sa capacité à rêver, et de son accès à l'univers onirique, ainsi qu'amputé de sa conscience de la mort. La mort est comme le rêve chassée de la société occidentale. Le non-être humain ne devient plus qu'une machine, car seule une machine ne rêve pas et ne meurt pas. Elle fonctionne. Le non-être humain n'est plus qu'une extension de la machine, les machines n'étant pas l'extension de l'être humain comme on veut encore le faire croire.

Illustration de cette note liminaire :

http://www.aredam.net/the-dreamtime-australian-aboriginal-myths-in-paintings-by-ainslie-roberts-with-text-by-charles-p-mountford-1.html

 

7 - Sur le langage onirique

La perte de ce qui est encore très difficile à définir, on pourrait dire faute de mieux, de la conscience onirique, du langage onirique, apparaît très clairement à travers les oeuvres de deux juifs renommé, Noam Chomsky, un linguiste, mais qui s'est distingué par son acion politique en combattant toute prise de conscience de la société non-juive de la puissance de l'organisation juive et de son imprégnation, de sa prise des commandes. Non seulement il a réduit la capacité de communiquer, la formation du langage à un ensemble de schémas techniques, mais il a aussi réduit l'infinie diversité des créations langagiaires du monde onirique, à un schémas soi-disant commun pour toute l'humanité. Il a encore, comme pour son déni de l'existence de l'organisation juive, dénié l'existence du langage onirique, de la conscience onirique, du domaine onirique, non pas pour le préserver, comme pour l'organisation juive, mais pour l'anéantir, ce qui met en évidence que le judaïsme se fonde en tout premier sur la destruction de la capacité humaine à être ouvert sur l'univers. le second penseur juif remarquable dans sa destruction de la conscience onirique est l'anthropologue Claude Lévy Strauss, lequel a réduit lui aussi l'infinie variété des mythes fondateurs des sociétés humaines, à un type unique, sans même pouvoir de rendre compte que le mythe est avant tout une langue, et qu'elle n'est employable que dans le domaine onirique, qu'elle ne sert qu'à véhiculer les images, les idées de la conscience onirique, laquelle est notre capacité à nous relier à l'univers. Un troisième, mais plus chétif penseur juif est Tobie Nathan, ethno psychiatre qui ne rayonne que dans le milieu parisien, et qui est surtout connu comme auteur de romans policiers, ce qui résume le personnage, car il s'agit de la partie de création culturelle, ou plutôt de la propagande idéologique, dont l'objectif unique est de faire paraître sympathique la police, qui n'est qu'un organe de persécution de la population, afin de la faire plier à un ordre qui la mortifie (voir la prégnance des séries et films policiers, au cinéma et à la télévision). Ce qui est surtout remarquable chez cet ethno psychiatre, c'est la prétention grotesque à "soigner" les étrangers, principalement les familles immigrées africaines, d'évidence sans rien en connaître et en étant lui-même entièrement enseveli sous le pire des conditionnements, le pire des dressages, l'enfermement mental juif. Un cas à la limite du comique.

 

8 - De l'origine de la rupture

La rupture qui résulte d'une mentalité d'enfermement, telles celles de la mafia sicilienne et de l'organisation juive, provient de la castration de la capacité onirique, qui est l'aptitude à se mouvoir dans l'univers, qu'on peut qualifier d'onirique, le monde n'étant accessible à la compréhension, ne pouvant être appréhendé que de façon globale, holistique, et cette façon globale pouvant être dénommée onirique (on en a un apperçu lors des rêves). Cette castration est réalisée par la culture, l'éducation au sein de ces deux groupes. L'origine de cette rupture est à rechercher lorsque l'humanité a accompli ce que les savants occidentaux qualifient de révolution néolithique, il y a environ 10 000 ans, que l'élevage est apparu ainsi que l'agriculture, les bourgades, puis les cités qui exploitèrent une région environnante. Cette mentalité de rupture est la conséquence de l'éloignememt de ceux qui consomment les animaux et les plantes, lesquels ne sont que des formes de vies strictement similaires, soeurs, à celle de nous-mêmes, ce dont avait conscience l'être humain avant cette évolution. Le fait de devoir tuer, autant des animaux, que des plantes, pour survivre, a posé un problème de conscience à l'humain, problème qui existe toujours chez ceux qui sont en contact quotidien avec les animaux, même chez les chasseurs, et que la culture indienne continue de traiter (voir les excuses données par les cueilleurs de plantes en médecine ayurvédique). Ceux qui fréquentent les animaux, non pas domestisques, mais dans des conditions quasi dites "sauvages", possèdent la connaissance qu'ils se trouvent face à des êtres comme eux, tout comme ceux qui cultivent les plantes, de façon non industrielle. Il a fallut la religion pour castrer en l'humain cette capacité à reconnaître en les animaux et les plantes, et en toutes les formes de la vie, une continuité avec lui-même, un tout. Cela fut le seuil qui mena au conditionnement à tuer, exterminer en masse, d'autres peuples, à exploiter sa propre population, à détruire l'environnement, comme ce que nous connaissont actuellement. Ce type de contionnement apparaît clairement dans le livre fondateur du judaïsme, la torah, et la bible chrétienne. Il est indéniable que toutes les autres religions humaines sont supérieures au judaïsme et au christianisme, en ce sens que toutes ont conservé un trait de conscience de l'appartenance de l'humain au tout de la vie. Ce n'est pas un hasard si c'est la culture d'occident, fondée sur le judaïsme, la torah, qui force le monde à se précipiter dans le chaos, jusqu'à la disparition de l'humanité. Israël est évidemment en avance sur le reste du monde, les scientifiques israéliens ont constaté que la capacité fertile du sperme des jeunes israéliens (mesurée systématiquement à l'entrée dans l'armée) a été réduite à 40% de l'état normal, en 10 ans (la stérilité apparaît au seuil de 20%), cela est dû à l'emploi d'armements nocifs (chimiques et radioactifs), par l'armée israélienne contre les palestiniens et au Liban (munitions à l'uranium appauvri, au tungstène et autres), ainsi qu'au mode de consommation purement occidental de la population israélienne, qui n'est qu'une population d'occidentaux déplacée arbitrairement en Orient. Ils disparaîtront d'eux-mêmes, sans même avoir à lutter pour que cette enclave coloniale extrémiste se disloque. De même, les statistiques en Israël sur l'augmentation des cancers et des malformations génétiques à la naissance, sont elles soigneusement tenues cachées, alors que l'augmentation de ces pathologies est explosive. A un terme très proche, l'intégralité des individus israéliens sera touchée par le cancer, et la totalité des bébés israéliens naîtront déformés par une anomalie génétique, non-viables, difformité due aux expositions permanentes aux nanoparticules de métaux lourds radioactifs ou non, employés par les armements israéliens contre les populations civiles arabes environnantes. Israël ne fait que devancer le reste de la planète, et ne fait qu'exposer ce qui nous attend tous. L'auto-destruction.

 

9 - La peau, l'homme nouveau sans peau

Les amputations aux individus appartenant à la société nouvelle qui se met en place actuellement, de leur intériorité par les technologies (téléphone portable, télévision, Internet et autres), de leur dimension onirique et de leur conscience de la finitude de toute vie individuelle, soit de la mort, mène à l'individu privé de peau, ou encore décorporé, la peau étant la limite du corps, partageant le monde en un intérieur et un extérieur. Or, un individu décorporé est un mort, dont il ne subsiste qu'un esprit, errant, une âme, morte, comme dans le fabuleux roman de Gogol. Âme errante, juif errant, certains ont devancé l'humain banal dans cette voie, et cela depuis deux milliers d'années. Quant aux mafieux, bizarrement, c'est l'inverse, en apparence, leur peau s'étant tellement épaissie qu'ils se trouvent pétrifiés dans une attitude qui les rend aussi comme mort, obéissant (à l'ordre mafieu) à l'instar des jésuites, comme des cadavres.

 

10 - Prévention sur ce présent texte

Ce texte ne vise pas à établir un système de pensées, il ne vise pas la vérité, il n’est ni une nouvelle bible, ni ne cherche à être un dogme. Il ne vise qu’à faire évoluer son auteur, vers plus de clarté, à le sortir de la confusion où tous nous sommes enfermés, la confusion étant l’arme préférée de la propagande qui submerge l’individu, la réalité étant enfoncée tout au fond de la vase de la citerne de la propagande. Peut-être ce texte pourra-t-il apporter quelques informations à celui, celle ou ceux qui, espèce rare, recherchent véritablement à s’approcher du réel. Ce texte n’est en rien abouti, il n’est qu’une étape, qu’une marche, qui doit être posée avant de pouvoir continuer à avancer. Ce texte est fait pour être remis en question. Il est déjà dépassé dès son écriture. On ne lit toujours que sur la peau d’un cadavre.

 

11 - Une écriture holitistique

Ce texte s’inscrit dans un mode de pensée holistique, c'est-à-dire qu’il recherche la globalité et qu’il mêle tous les domaines où se portent la conscience humaine. Il tend à prendre en compte tous les aspects de la vie, toutes les domaines de réflexions, toutes les spécialité en sciences.

Illustration : "Humains et robot"

 

Deuxième partie

1 - Avant-propos : l’art humain majeur de la fuite de soi

Cet art est illustré par Franz Kafka et Theodore J. Jaczynski (« Unabomber ») Les deux ont élaboré une œuvre dont l’objet est une critique sociale, alors qu’elles ne traitaient avant tout que d’eux-mêmes, de leurs rapports familiaux, de la violence exercée par leurs parents sur eux-mêmes, mais l’évocation directe de soi est l’art le plus difficile à exercer, et l’art le plus répandu est donc celui de la fuite de soi. Kafka traitait de sa famille juive et plus largement du judaïsme. Comme il était si étouffé par sa famille typiquement juive, laquelle n’est qu’une caricature de la famille humaine générale, et qu’il était doué d’une sensibilité exceptionnelle, son œuvre peut avoir une portée générale, mais au niveau des intellectuels juifs, qui fuient eux-mêmes leur problématique familiale et juive, cela est dénié, et ils ont répandu le mensonge que Kafka traite de la société impériale de type totalitaire austro-hongroise, de la fin du 19ème siècle. Jaczynski, autrement nommé « Unabomber », excelle dans l’analyse sociale dont il extrait l’essentiel qui est que l’individu est empêché de vivre pleinement dans la société moderne industrielle. Il ne traite pas un moment de son propre cas alors qu’il est évident que son histoire est d’une douleur extrême (il a pour finir été livré à la police après une traque infructueuse d’une quinzaine d’années, par son propre frère en accord avec ses parents, et condamné à la prison à vie). Son œuvre, qui est comme celle de Kafka, en réalité tournée vers lui-même, devient exemplaire de la problématique générale, mais il ne le sait pas, et les quelques exégètes de talents qui l’ont présentée, ne l’ont pas su eux-mêmes. Ils n’en est pas de même des quelques rares individus qui ont eu la conscience et le courage de s’affronter, et dont les œuvres éclairent sur la généralité alors qu’elles ne sont pas classées comme documents politiques comme elles devraient l’être, tels Fritz Zorn auteur de « Mars » (« éduqué à en mourir »), qui est un phare qui suffit à lui seul à conserver la bonne route, secondairement Hervé Bazin, avec « Vipères au poing », et Marie Cardinale, « Les mots pour le dire ». L’auteur de ce présent texte essaye pour la première fois, de lier consciemment son propre cas avec celui général.

 

2 - De Franz Kafka et Theodore J. Jaczynski (« Unabomber ») à la vision moderne du monde

Kafka et Jaczynsky ouvrent sur la réalité, par le biais de leur expérience enfantine. Jaczynsky a ultra rationnellement élaboré un système d’explication de la société moderne, qui tend vers l’homme chose, l’homme machine, le robot humain, de la masse, elle-même dirigée par d’autres robots humains, ceux de l’élite qui n’ont pas plus de marge de manœuvre (sinon moins) que l’humain de la masse, une humanité où il ne reste plus aucun être biologique, naturel, libre, Jaczynsky définissant la liberté par opposition à ce qui appartient à la société industrielle, soit ce qui appartient encore à la nature. Kafka, lui, était enfermé dans un onirisme dont la clôture est constituée de sa culture juive, le ghetto, et par sa famille juive, il ne faisait que décrire sa prison mentale, mais au-delà, ce qu’il évoquait avait valeur pour la globalité humaine, et laissait entrevoir de même que pour Jaczynsky une humanité uniquement peuplé de non-êtres, sorte de mécanisme inclus dans d’autres mécanismes plus grands, eux-mêmes inclus dans un toujours plus vaste mécanisme, jusqu’à constituer un mécanisme unique qui renferme tous les autres. Mais ce que n’a pas réalisé Jaczynsky (Kafka n’a pas cherché à systématisé ni à théoriser, ni un construire une sorte de dogme comme Jaczynsky), c’est que la robotisation humaine n’a pas pris son essor avec l’industrialisation, mais avec la naissance du pouvoir centralisé, les premières cités, l’organisation sociale en un centre commandant à une périphérie de plus en plus étendue, jusqu’à former un modèle tendant à parvenir à un centre unique, universel, illusoirement commandant à l’univers. Il est indéniable que cette vision apparaît dans la bible, avec le principe d’un dieu unique, et que la modernité est déjà en place lors de l’écriture de la bible, cet ouvrage n’étant de plus que la reproduction de textes anciens constitués dès l’édification des cités, des royautés, et des premiers temples, environ quatre milles ans avant J.C. Ce modèle de société centralisé avec des êtres humains réduits peu à peu à des objets animés (les russes ont parlé de « robots biologiques » pour ceux qui ont été envoyés pour noyer sous le béton le réacteur de Tchernobyl) possédés par un maître unique, lui-même réduit à une fonction ce qui ne le fait appartenir qu’à une espèce particulière d’objets, de choses animées (la chefferie), l’ensemble se reproduisant à chaque génération par l’éducation, par la violence faite aux enfants. Le summum de la violence faite aux enfants a été retranscrit par Régina Louf, une belge, victime des réseaux belges et au-delà européens d’usage d’enfants jusqu’à la torture et le meurtre sadique par l’élite sociale politique, administrative et économique (voir les affaires Dutroux et Jean-Michel Nihoul).

 

3 - Le problème juif

La population juive est la seule au monde à pouvoir vivre immergée au sein d’autres populations, sans elle-même changer. Cela n’est possible qu’au prix d’une extraordinaire contrainte, répression intérieure, qui s’applique sur les individus. Toute contrainte sociale, toute répression, porte avant tout sur la connaissance. Tout régime autoritaire, et dans le cas de la population juive, totalitaire (type de régime qui investi jusqu’au plus intime de l’être, le domaine privé disparaissant totalement), repose sur l’ignorance (Orwell, « 1984 », « L’ignorance c’est la force », « La liberté c’est l’esclavage », « La vérité c’est le mensonge », ces trois slogans pouvant être ceux du régime intérieur de la communauté juive).

 

4 - Le système juif-antisémite

Toute société humaine repose sur l’ignorance. Il ne s’agit pas d’un caractère propre à la population juive. Dans son cas, ce mensonge, cette ignorance, cette aliénation sont portées à un niveau extrême. Dans la société occidentale, la religion de l’ignorance est le christianisme, lequel n’est qu’un dérivé du judaïsme (consistant en la reprise d’un personnage de la mythologie religieuse perse, « Mithra », transformé par la culture juive en un personnage de fiction « Jésus », dont il n’est qu’un vulgaire plagiat)

 

5 - Quel est l’intérêt de s’intéresser aux juifs, au judaïsme et à l’antisémitisme ?

Pour l’auteur de ce présent texte, le judaïsme et les juifs ne possèdent que les traits qui sont présents dans les systèmes sociaux et les êtres humains non-juifs, ces traits y étant toutefois grossis, l’essentiel y étant à la différence des autres religions, clairement exprimé (ne pas savoir, se considérer comme d’une race supérieure, la domination, l’exploitation et l’inégalité constituant les bases de l’ordre naturel). Le judaïsme et les juifs constituent de simples terrains où la recherche de la connaissance et de la compréhension du fonctionnement humain général est facilitée. Les juifs n’ont aucun autre intérêt pour l’auteur de ce texte, que d’être des objets d’observation pratique. Par rapport aux humains non-juifs, ils sont comparables à de simples marionnettes dépourvus de toute autonomie, totalement prisonniers dirigés par une idéologie implacable. Les non-juifs jouissent par comparaison d’avec les juifs, de la liberté, et par comparaison, le plus humble des non-juifs et un être libre par rapport au plus puissant des juifs.

 

6 - Qu’est-ce que le Judaïsme ? Un système. On ne doit pas parler de religion, culture, ethnie et autres, juives, mais d’un système, on doit considérer les juifs en tant qu’organisation, comme les multinationales, les administrations, les réseaux, les lobbys, les associations diverses et autres.

Le judaïsme est un avant tout un système (assemblage). Ce système est holistique (global) intervenant dans tous les domaines du champ de l’existence humaine, dont les principaux sont ceux psychologique, sociologique, économique et politique. Le but du système juif (comme tout autre système humain), est l’avènement et la conservation de ce groupe restreint au pouvoir central au sein de la société humaine générale. Le système (ou organisation juive) est apparu à une époque de l’histoire humaine (environ 500 ans avant Jésus Christ) quand les principales méthodes, procédés, disciplines, sciences répressives sur la masse humaine avaient été découvertes. Le système juif en est la synthèse, en fait la compilation, en est la condensation. Le judaïsme concentre et articule tous les procédés de prise du pouvoir social en un système unique. Ces procédés opèrent tant au sein de l’individuel et de sa psyché, pour modeler l’individu juif comme dominateur et manipulateur, et pour modeler l’individu non-juif comme dupe, assujetti, soumis, subordonné, subalterne, tant au sein du groupe familial et de ses interactions entre individus, que de tout autre type de groupe plus vaste, société, Etat, nation, etc. Le système juif englobe les concepts de religion, culture, nation, ethnie, communauté, Etat, réseau, lobby, mafia etc …

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que tout système, toute organisation, dès lors qu'elle est fondée sur la hiérarchie, dénie l'individualité, qu'il n'y a pas de personne au sein d'une organisation, mais des fonctions, des rôles, qu'il n'y a que des "machines biologiques", des robots de chair et de sang, que personne ne décide mais que c'est l' "entité organisationnelle" qui se meut d'elle-même, qui évolue de sa propre inertie à partir du moment qu'elle s'est mise en place, ce qui a eu lieu dans le cas des organisations humaines hiérarchisées, au début du néolithique. Et ce qu'il faut encore avoir à la conscience, c'est que plus votre place est élevée dans la hiérarchie, au sein d'une organisation hiérarchisée, moins vous avez de marge de manoeuvre, de liberté, moins vous êtes une personne, plus vous êtes une fonction, une "machine biologique", et pour finir, c'est que plus l'organisation hiérarchisée à laquelle vous appartenez est élevée dans la hiérarchie générale des organisations humaines, moins cette organisation elle-même possède de marge de manoeuvre et de degré de liberté. Les juifs et l'organisation juive sont au summum de ce cas de figure et c'est pour cela qu'ils constituent un miroir grossissant de ce qu'on retrouve dans toutes les organisations hiérarchisées humaines.

 

7 - Que sont les juifs ?

Les juifs en tant que personnes et population, ne forment qu’un vecteur qui transplante à travers le temps et les lieux une idéologie. Il n’y a pas d’individualité chez les juifs. La culture juive interdit l’individualité. Chaque juif est une cellule d’un corps unique. Il ne peut être original. Il doit se conformer à un modèle. Il ne peut créer. Il ne peut que reproduire. Il s’applique à compiler et assembler ce que les individus plus libres, car appartenant aux autres cultures, créent. Il compile et assemble les œuvres originales des non-juifs, mais même de ces assemblages, ne peuvent résulter de synthèses originales. De plus, tout ce qui est produit par le système juif est marqué du sceau de l’idéologie juive, soit porte l’empreinte d’une détermination répressive, qui interdit l’individualité, l’indépendance, l’autonomie, impose le respect de l’ordre, du pouvoir, impose la reproduction, le conservatisme. La détermination principale qui se retrouve dans tous les travaux de juifs est celle de l’interdit de la connaissance (exposé dans la bible-torah), l’interdit de goûter au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, l’unique fruit défendu du paradis, infraction qui est dénommée « péché originel » par les chrétiens, le péché ultime, qui a provoqué le malheur humain, que nous connaissons - typique procédé d’inversion des valeurs qu’on retrouve dans toute religion et idéologie, le bien, la connaissance, devenant le mal l’ignorance, l’ignorance étant dans le réel la cause de tout malheur, devenant dans le système juif la condition unique du bonheur). Toute connaissance est en effet porteuse de la prise de conscience de ce qu’est le bien et le mal, de discernement, d’esprit critique, de la capacité à séparer, à analyser, à discriminer, à s’extraire de la confusion. Il était inévitable que des juifs se soient emparés des premières places dans tous les domaines scientifiques (physique fondamentale, psychologie-psychanalyse, sociologie … dévoyant la recherche pure pour la canaliser et l’enfermer dans des fausses directions, où elles aboutissent dans des culs-de-sac stériles (comme on le constate actuellement où la technologie à remplacé la science - on relatera plus bas les cas les plus connus d’intellectuels juifs et de leurs effets destructeurs pour la connaissance : Sigmund Freud, Albert Einstein, Karl Marx, Hanna Arendt, Noam Chomsky, Claude Lévi-Strauss, et d’autres moins connus : Elias Canneti, Marcus Wolf, Ana Pauker, Sidney Gottlieb, Martin Seligman, Albert Biderman, Tobie Nathan, Bruno Bettelheim, Claude Olivenstein, Jacques Attali).

 

8 - Qu’est-ce que l’antisémitisme ?

On peut définir l’antisémitisme comme un courant de pensée qui place les juifs et le judaïsme à part de l’humanité globale, comme si les populations non-juives n’étaient pas porteuses des caractères qu’on remarque plus facilement chez les juifs, car plus clairement exposés (par exemple le racisme, la haine de l’étranger, le conditionnement à la violence et au meurtre, l’hypocrisie, toutes choses qui sont ouvertement énoncées dans le Deutéronome, le 5ème livre du Pentateuque ou Torah, livre qui est constitutif à la fois du corpus idéologique juif et chrétien).

 

9 - Qu’est-ce qu’un antisémite ?

Un antisémite fuit sa propre réalité intime douloureuse, subissant sans pouvoir s’en libérer ses traits de caractères acquis pendant la prime enfance, lors du conditionnement originel sociétal et parental, ce conditionnement étant fondé universellement sur le non-respect de l’enfant. Il est dans l’incapacité d’affronter la cause réelle et profonde de sa détresse mais trouve dans cette fuite un soulagement, une direction non pas pour élucider ses propres troubles comportementaux, mais pour ressentir un sentiment de libération (mais non la libération), en dénonçant ces traits similaires aux siens mais plus visibles chez les juifs. Les juifs sont en quelques sortes l’aspirine de l’antisémite. Stigmatiser les juifs pour l’antisémite ne le guérit pas de son propre mal, mais cela le soulage. Par exemple, pour prendre un cas caricatural, et très connus, Hitler est un bon portrait de dirigeant juif israélien sioniste, et le nazisme une bonne copie de la torah. L’antisémite réitère sans cesse ses dénonciations tout au long de sa vie, car quoique cette attitude apporte un soulagement, elle ne permet pas de s’affranchir des déterminations devenues inconscientes qui commandent à ses actes et structurent sa personne. Les juifs font exactement de même envers les non-juifs, mais cette attitude n’a pas donné lieu à la création d’un qualificatif inversement symétrique à celui d’antisémitisme (comme par exemple l’« antigentisme »). L’antisémitisme et l’ « antigentisme » désignent une seule et même attitude dont la finalité est de rendre supportable une impossibilité à être pleinement, à l’épanouissement. Ce qui caractérise le juif et l’antisémite est l’ignorance totale de leur état, qui est commun. Le juif et l’antisémite peuvent être confondus en un personnage unique.

 

10 - L’unique particularité du judaïsme par rapport aux autres religions. Cette particularité est révélée par les antisémites

Le pilier unique et original du judaïsme est l’exacerbation du sentiment de haine. Le judaïsme est un système, une machine dont le mouvement utilise l’énergie de la haine exacerbée. Un antisémite banal, classique, peut se caractériser par la haine qu’il porte aux juifs (ceux qui ont fréquenté des antisémites ne peuvent manquer de l’avoir constaté). La rencontre du juif et de l’antisémite est la rencontre de deux haines paroxystiques. Les extrémistes de la haine à la fois s’attirent et se rejettent. Les haineux portent la haine en eux, comme un embryon, lequel ne peut s’épanouir que quand il est face à un objet de haine, lequel est pour le juif l’antisémite, et pour l’antisémite, le juif. Ceci est une simple description qui ne porte aucune explication à un phénomène psychologique très profond et complexe, car il conduit à aborder ce phénomène qu’est la haine. Ma simple constatation des faits, me fait écrire, que par rapport aux antisémites que j’ai pu fréquenter, la haine qu’ils portaient était issue d’une rage ayant pour origine leurs propres parents qui les avaient d’une manière ou d’une autre violenté, cette rage n’ayant pu se tourner contre leurs parents à cause de leur état d’impuissance en tant qu’enfant dépendant, cette rage étant même devenue inconsciente, cachée à eux-mêmes par la nécessité de supporter l’univers familial, ce qui menait l’enfant à se persuader qu’il adorait ses parents, alors qu’en fait il les haïssait. Cette rage inassouvie, et dont l’objet est interdit, dont l’origine, la cause échappe, glisse hors de la portée de la conscience, doit trouver un ancrage matériel où se porter. Les haineux, dans ce cas, juifs et antisémites, prouvent qu’ils sont des enfants violentés. Quand un système social entier est fondé sur la haine, comme l’est le judaïsme, cela prouve que ce système entier est fondé sur une extrême violence faite aux enfants.

 

11 - Le cercle vicieux. Un mécanisme psycho-social analogue au mythique mouvement perpétuel de la physique mécanique

L’antisémitisme des non-juifs et l’antigentisme des juifs constituent les deux roues dentées d’un engrenage formant le moteur d’une mécanique dont l’objet est la fuite de sa propre réalité. Ce type de mécanique psycho social devrait faire l’objet d’une catégorie pour elle seule. Le langage courant s’y réfère par l’expression « cercle vicieux », le langage savant comme processus « itératif ». Le juif se croit au-dessus des humains, c’est-à-dire surhumain, en dehors de l’humanité, l’antisémite lui croit les juifs de même hors l’humain. Ils se rejoignent, et en vérité, cela révèle qu’ils appartiennent à une même souche caractérielle.

 

12 - La fuite de sa propre réalité, le premier des commandements, au-dessus des dix du Deutéronome

Le premier et plus important des commandements ne se trouve pas dans la table des dix lois de la bible présentée dans le 5ème livre de la bible et de la torah, le Deutéronome (tu ne tueras pas, tu ne voleras pas …). Ce commandement suprême, dont l’infraction conduit à la punition suprême est immédiatement exposé au tout début de la bible et de la torah, c’est l’interdit de goûter du fruit de l’arbre de la connaissance, c'est-à-dire de se connaître soi en premier, connaissance qui est celle essentielle à tout être. Un être qui ne se connaît pas lui-même, est en effet un être qu’il est très facile de dominer, l’institutionnalisation de la domination étant la raison d’être de la religion en général, toute religion étant l’appareil organisationnel mis en place pour préserver et perpétuer un ordre social hiérarchisé, inégalitaire. Dans la bible-torah, la femme, Eve, a par son indiscipline, provoqué la colère du maître absolu du groupe humain, personnalisé par « dieu », qui n’est en fait que le roi, l’exploiteur, le dominant social. Cette indiscipline compréhensible, car quel être ne souhaite pas en premier se connaître, c'est-à-dire accéder à la conscience de soi, ce qui est le premier pas de la conscience, est le prétexte pour le chef, le roi, le guide suprême pour réduire son peuple à l’état d’esclave, ce qui est imagé par la sortie du paradis (dieu chasse du paradis terrestre le couple type homme-femme), d’où on peut en conclure que le paradis est une société égalitaire, sans chef, sans roi, sans hiérarchie, sans religion, une société idéale, un exemple à atteindre, et où la recherche de toute connaissance, dont celle de soi, doit être prioritaire (voir en opposition l’un des trois slogans de 1984 d’Orwell : « L’ignorance c’est la force »). Ainsi, dans la bible, ce paradis biblique peut être défini, au regard de l’unique interdit qui y règne (ne pas discerner le bien du mal, ou ne pas savoir), comme un état de confusion et au-delà, d’inversion de ces deux valeurs, le bien devenant le mal et vice versa. L’enfer serait donc un état de lucidité qui permet de discerner ce qui est bien et ce qui est mal, de séparer ce qui est bien de ce qui est mal, ce qui est juste de ce qui est injuste, soit ce qui permet de combattre et renverser un ordre oppressif (Lucifer, l’un des noms du diable, est étymologiquement en latin, celui qui porte la lumière). La torah-bible est d’évidence l’un des premiers document de propagande diffusant une idéologie de soumission, les juifs étant définis comme les élus, les choisis par dieu, pour porter sa parole, pour être la lumière des peuples, pour être les vecteurs de cette idéologie, la lumière étant là bien définie comme étant l’ignorance et la soumission (« la lumière - de l’ignorance et de la soumission - des peuples »). Nous sommes en présence de la toute première et plus importante inversion des valeurs de l’histoire humaine, les ténèbres soit l’ignorance, devenant la lumière soit la connaissance, la conscience. Le monde est défini selon l’idéologie juive en deux camps, celui du bien, et celui du mal, le camp du bien étant celui de l’injustice, de l’ignorance, de la soumission, celui du mal, celui de la connaissance, de la lucidité, de la liberté, de l’égalité. Les tenants du mal, sont dénommés terroristes. Les terroristes veulent la connaissance, l’indépendance, le droit, la lucidité. Il est vrai que pour le maître, l’esclave qui devient conscient est terrorisant.

 

13 - Elucidation du premier principe de toute religion et idéologie, particulièrement fort dans le judaïsme, l’inversion des rôles de victimes et de criminels, du renversement de la faute, de la culpabilisation de l’innocent.

Le renversement des rôles de victimes et de bourreaux est visible dans toutes les religions et les idéologies, le coupable puissant rejetant la faute du crime qu’il commet sur sa victime impuissante. Ce procédé de culpabilisation et d’ « innocentement » est mis en évidence actuellement en Palestine, les envahisseurs colonisateurs juifs qui éliminent peu à peu intégralement la population de la Palestine pour prendre sa place, ce qu’on nomme en droit international « génocide », se font passer pour des victimes qui ne font que se défendre. Ce procédé se retrouve dans la prime enfance, les enfants victimes de violence de la part des parents, (ce qui est le cas général, toute éducation dans une société fondée sur la hiérarchie, la domination d’une élite et la soumission de la masse, l’inégalité, étant fondée sur la violence), d’eux-mêmes se sentent coupables de la violence exercée par leurs parents sur eux. La raison en est que l’enfant ne connaît que le milieu parental comme univers, que le parent est la seule source de réalité, de vie, de protection, et surtout d’amour et d’affection, qui sont des sortes d’énergies qui alimentent sa propre vie, sa croissance, la fabrication de son être. Ce parent bourreau ne peut être mauvais, et l’enfant assume la faute de son parent. Ainsi, dans les cas excentrique de la norme sociale de violence faite aux enfants (types abus sexuel et violence physiques graves, maltraitances etc … dénoncés dans les journaux), l’application de la violence étant le fondement de l’éducation normale, l’enfant même victimes des pires sévices, se sent coupable et fautif. L’enfant prend sur lui le crime de son parent, dans le but de préserver l’essentiel qui lui permet de vivre, le milieu parental. C’est ce procédé d’inversion des rôles de victimes et de bourreaux, déplacé du domaine restreint, privé, celui de la famille, qu’on trouve replacé dans le domaine collectif, public, politique, ce qui se manifeste par la culpabilisation des agressés dans les guerres de conquêtes, les colonisations, ou bien par la culpabilisation des couches sociales les plus exploitées et maltraitées (classes laborieuses égale classes dangereuses, délinquantes), ou bien dans le cas des immigrés qui fuient leur pays mis à sac par les nations coloniales ou néo-coloniales, et qui sont accusés de « voler le pain des français », et dans le cas palestiniens, qui sont dénommés « terroristes » si elles veulent résister à leurs assassins. Il faut déjà là noter que la totalité des « maladies mentales » trouve sa cause unique dans la violence structurelle qui fonde l’éducation des enfants dans une société inégalitaire, hiérarchique, qui ne peut exister que par la violence constamment activée. Le fait que les psychanalystes, psychologues, psychiatres aient sciemment évité de détecter cette origine, et spécialement Freud, qui allait jusqu’à inverser la faute de l’inceste, rendant l’enfant auteur du viol qu’il subit de la part de son parent, et fondant même toute sa théorie sur cet inversion, fondant même l’origine des maladies mentales sur cette inversion, interdisant ainsi toute prise de conscience et libération de l’humanité, en dit long sur la nature réelle de ces disciplines, qui ne sont que des spécialités de l’appareil général de répression et de maintien de l’ordre d’une société fondée sur l’inégalité et la violence. Ce n’est pas un hasard si on trouve une sur-représentation des juifs dans ces professions, le judaïsme ayant été une sorte de synthèse de toutes les connaissances répressives accumulées à une époque où l’Etat prenait sa forme aboutie, moderne, accomplie. Ce n’est pas non plus un hasard si on trouve une sur-représentation des juifs comme dirigeants des organes policiers politiques.

 

14 - La violence sur les enfants

La transmission par les parents de la « morbidité psychique » est générale à l’humanité, qu’elle soit juive ou non-juive, l’espèce animale humaine étant la seule dans tout le règne animal à violenter systématiquement ses enfants, à les casser. Soit ce cassage est de type normal, et l’enfant trouve une case dans le système social, soit ce cassage est excentrique, déviant de la norme, et l’on parle de pathologie, de maladie mentale, alors que la norme éducationnelle humaine est entièrement pathologique, et cela quelle que soit les populations, et depuis la nuit des temps, ou du moins depuis la croissance de la branche des animaux humains dans l’arbre général des animaux. Il est évident que la société et la planète humaine ne peuvent être ce qu’elles sont, soit un cauchemar absurde et morbide, que si l’équilibre mental et la capacité d’épanouissement des enfants sont systématiquement démolis, par les parents et l’éducation. L’éducation normale à pour finalité de transformer un être sain, le nouveau né, en un être malade, une sorte de bonzaï tordu, un estropié psychique. Et dans ce cauchemar évolutionniste qu’est l’animal humain, le sous-groupe des juifs est l’un des plus mal lotis. C’est le sous-groupe où ceux qui ont la malchance d’y naître sont les moins respectés, les plus pliés, broyés, malaxés. Si ce n’était le cas, la séparation de l’individu juif d’avec son sous-groupe d’appartenance serait infiniment plus facile qu’elle ne l’est. Tous les autres individus appartenant à n’importe lequel des autres sous-groupes humains peuvent prendre infiniment plus facilement leur distance avec leur sous-groupe d’appartenance, et se définir avant tout comme des humains, ou bien, plus politiquement comme des individus ou des citoyens, ou autrement dit des « mondes en soi », à part les juifs. Il leur est quasi impossible de s’extraire de leur prison mentale, de leur enfermement psychique, dont le ghetto n’est que la manifestation spatiale. La prison juive, ou système juif, est un système dont on ne s’évade pas. C’est à ce seul titre qu’il mérite d’être étudiée, comme type de système carcéral riche d’enseignement sur ce qui interdit à l’humanité générale qui est soumise à un régime infiniment moins sévère d’enfermement, de se libérer.

Les terreurs fondamentales dénommées « angoisses », sur lesquelles sont bâties toute psyché humaine. La mère de toutes les angoisses : l’angoisse fondamentale de la perte de son identité, sa fille directe : la perte de son identité en tant que membre d’un groupe. Les angoisses secondaires de perte de repères, de connaissance du lieu, de direction.
Le problème qui se pose pour cet exposé de ce qui fonde l’être, la peur, est que pour comprendre réellement, c'est-à-dire autrement qu’intellectuellement, ces peurs, il faut pouvoir les vivre, et qu’elles sont si profondément enfouies, rejetées au fond de nous, que cela n’arrive que dans des circonstances rares. Les rêves font partie de ces moments rares. Peu de gens font ce rêve fondamental, qui atteint le socle de la structure de l’être, celui de rêver qu’il ne connaît plus qui il est. Ceux qui ont pu faire ce rêve extraordinaire, véritable message des dieux comme le diraient les anciens grecs, ont acquis une connaissance quasi définitive, de ce qui fonde la psyché humaine. Toutes les autres frayeurs, angoisses, terreurs, découlent de cette première, depuis son équivalent mais en terme de socialité, la perte de son identité sociale, puis celles qui portent sur la perte de la connaissance de sa place physique dans l’univers, où on est, dans quel lieu on est arrivé. Personne ne peut décrire avec des mots la première des angoisses, et très imparfaitement celles qui en sont issues. Il suffit au lecteur de connaître leur existence intellectuellement, car il les connaît intrinsèquement puisqu’il est, comme tout être construit sur elles, pour les redécouvrir en lui-même. Bon voyage.

 

15 - Le but de ce présent texte

Le but de ce présent texte est double. Sur le plan politique, il est à la fois de faire prendre conscience aux rares qui en sont capables, de la globalité du problème, afin que la reproduction éducationnelle de la monstruosité s’affaiblisse et finisse par s’éteindre. Il s’agit de changer la norme sociale, ce qui prend des générations. Sur le plan individuel, et sur la durée d’une seule vie, il est de trouver une méthode, un procédé de restitution concret qui permette aux estropiés au cours de leur unique vie, de se libérer des chaînes parentales et de se reconstituer en être humain sain, capable de vie, de bonheur, de bien-être, de plénitude. Il est indispensable de travailler sur ces deux plans (public – privé, collectif – individuel, général – particulier). Il n’y a pas de guérison individuelle possible sans un progrès collectif, de même il n’y a pas de compréhension de la « maladie » politique humaine, sans compréhension de la maladie mentale individuelle, comme il ne peut y avoir de traitement valable qui ne soit ancré à la fois dans le politique et le personnel. Il a existé un courant de pensée qui tendait à associer ces deux plans. Il s’est dénommé l’ « antipsychiatrie », est apparu dans les années 1970. En fait, dans l’antipsychiatrie, le fondement était de rétablir dans la vérité les rôles de criminels et de victimes, l’inversion des rôles de criminels et de victimes étant le fondement des idéologies légitimant une oppression, telles les religions, la psychanalyse et autres. Le but concret de la présente démarche, est de parvenir à la compréhension non seulement intellectuelle, mais mécanique, biologique, du blocage qui interdit la libération effective de la personne qui recherche à se libérer des chaînes de l’enfance. Il s’agit de débloquer concrètement la personne de ce qui la contraint à vivre à chaque instant selon ce qui l’a marqué dans son enfance. Ce but est réellement révolutionnaire, car si il est atteint, il sera la semence qui permettra la libération de toute la société humaine, de son enfermement dans la reproduction du modèle inégalitaire et hiérarchique fondé sur la violence. Toutes les doctrines libératoires politiques, comme l’anarchisme (et non pas le marxisme, qui n’était qu’une reproduction masquée de l’ordre hiérarchique), étaient inopérantes car n’ayant pas pris en compte les mécanismes du niveau intime, privé, familial.

 

16 - Bibliographie :

Régina Louf, (son récit biographique, voir aussi son site internet), « Les Parents toxiques » Suzan Forward Marabout 1989, « Le Singe en nous » Frans de Waal, « Les Sentiers de la guerre », de Jean Guilaine et Jean Zammit, paru au Seuil en 2001, « Mars » de Fritz Zorn, « Unabomber. Manifeste : L’avenir de la société industrielle », Edition du Rocher 1996 (épuisé), traduit et présenté par J. M. Apostolidès, préface d’Annie Le Brun, « A quoi pensent les bébés ? » Ann et Richard Barnet Marabout 2000, « Vipère au poing » de Hervé Basin, « Les Mots pour le dire » de Marie Cardinale, les ouvrages de Grégory Bateson, traitant de l’analyse systémique, et entre autres du « double bind » ou « contrainte double », ou « entrave double », ou « contrainte contradictoire, dont « Vers une écologie de l’esprit », « Le Crépuscule d’une idole » de Michel Onfray (sur l’escroquerie freudienne, dénoncée par un escroc secondaire qui profite du premier, Onfray). « L’Histoire commence à Sumer » de Samuel Noah Kramer, 1957. "Cosa Nostra L'Histoire de la mafia sicilienne de 1860 à nos jours", John Dickie, 2007 Buchet Chastel.

Voir au chapitre 53 : les livres consultables sur aredam.net, en liens.

 

17 - Vers une définition du totalitarisme, et de la conscience

Tout d’abord, il semble qu’il n’y ait pas plus mal placé pour se voir et se comprendre, que les juifs eux-mêmes, ce qui est banal, car la connaissance la plus inaccessible est la connaissance de soi, mais cette connaissance de soi est d’évidence encore plus dure à atteindre en ce qui concerne les juifs. En effet, l’interdit suprême de la religion juive, le premier réel commandement de la bible-torah est « tu ne connaîtras pas », la transgression de cet interdit étant le « péché originel » (la consommation du fruit défendu de l’arbre de la connaissance), qui précipita l’humanité hors du paradis, ce qui signifie que le monde actuel est en réalité un « enfer », ce qui n’est qu’une banale constatation. Autre déduction simpliste, l’enfer n’est pas après la mort, mais durant la vie, donc le paradis idem, mais uniquement pour l’élite, soit les riches, les puissants, l’enfer étant pour les pauvres, les impuissants … ce qui en dit long en ce qui concerne « la vie après la mort », qui n’est en réalité que « la mort après la vie ». Certains juifs se sont essayés à se comprendre, à comprendre les juifs (Israël Shahak, Bernard Lazare, Karl Marx, Israël Adam Shamir, Gilad Atzmon), mais ils apparaissent comme incapables de se libérer d’une orbite qui les contraint à rester à distance de leur propre planète juive, qui n’est pas plus qu’une parcelle de la réalité, soit à planer au-dessus du réel.

 

18 - L’unique juif qui ait décrit la réalité psychique juive : Franz Kafka

Le seul juif qui ait pu décrire l’intérieur de l’univers juif est Franz Kafka, ce qui est dénié, l’opinion générale faisant porter le regard de Kafka sur la société non-juive de l’empire austro-hongrois finissant. Kafka n’était vraisemblablement même pas conscient lui-même de l’objet de sa vision, et son mode de restitution de son ressenti est allégorique, poétique, fantastique, romanesque. C’est à ces conditions, se dissimuler à lui-même l’objet de son étude, le dissimuler aux yeux d’autrui, et user d’un mode non-descriptif, c'est-à-dire ne pas aborder la réalité frontalement mais de façon détournée même vis-à-vis de soi-même, que Kafka a pu évoquer l’intimité de l’univers mental des juifs. La leçon que nous apporte le cas de Kafka et du système juif est que tout système totalitaire tend à imposer la cécité à ses sujets, et que plus un système est totalitaire, plus il est impossible à ses sujets de prendre conscience de leur aliénation, de leur enfermement, de l’entière dépossession de leur vie, de leur être, de prendre conscience du caractère totalitaire du système qui les englobe, d’être dans une prison, dans un univers prison. Mais qu’on garde bien à l’esprit que l’étude de l’univers juif de Kafka ne constitue qu’une loupe permettant d’observer le système général humain. Kafka évoquait sa propre famille à travers toute son œuvre, et au-delà de sa famille, l’univers juif, lequel n’est qu’une condensation de la société humaine générale. C’est à ce titre que l’œuvre de Kafka est exemplaire, et que son étude mérite d’être faite.

 

19 - Définitions brèves du totalitarisme et de la conscience

L’œuvre de Kafka renseigne sur la nature du totalitarisme, qui peut être alors défini comme un système qui tend à la maîtrise de la conscience, la conscience étant alors aisée aussi à définir, comme étant l’évaluation de la réalité de son état, soit libre ou prisonnier. Le prisonnier d’un système totalitaire efficace, tend à perdre la conscience de son état de prisonnier, et dans un système totalitaire parfait les prisonniers s’imaginent être libre, être des citoyens (comme dans nos démocraties occidentales), où comme se l’imaginent les juifs, être des quasi dieux, des élus, au-dessus de la masse serve des non-juifs. Le judaïsme est un système totalitaire qui a réussi à interdire toute prise de conscience et toute description directe de sa propre réalité. C’est peut-être l’unique système totalitaire parfait. Aucun juif ne dénonce le judaïsme pour ce qu’il est, soit un système totalitaire.

 

20 - Approche des différents types de violence exercés sur les enfants par les parents et le système social, violence physique, verbale et par la logique. L’exercice de la violence par la logique illustrée par le cas du judaïsme. Les deux conditions d’exercice de la violence au sein des familles

La première condition pour que la violence puisse être exercée sur l’enfant par les parents est que cette violence sur l’enfant soit la règle dans la société, c'est-à-dire qu’elle soit institutionnelle, la violence familiale n’étant qu’une violence publique appliquée dans un contexte privé. La seconde condition pour que cette violence existe, est que l’enfant ne puisse échapper à cette violence, c'est-à-dire que matériellement, il ne puisse choisir une autre famille, ou que le départ de sa famille entraîne de tels désagréments qu’il doivent y renoncer. C’est le cas dans toutes les sociétés. L’enfant qui fuit sa famille se retrouve à la rue, à la merci de toute sorte de prédateurs, où placé en institution, de type répressif et pénal, il perd de toute façon la place de la famille dans l’échelle sociale. Il ne peut que trouver pire qu’en quittant sa famille, et il faut vraiment que son existence même soit en danger pour que l’urgence justifie sa séparation d’avec sa famille. La raison de cet état de fait est que l’enfant au fond n’a aucun droit, et qu’il est un objet, une possession de ses parents. Si ce n’était pas le cas, la parole de l’enfant devrait suffire pour qu’à son choix, on lui trouve un milieu de remplacement, autre que ce qui est proposé par les organisations de protection et d’aide à l’enfance. De même, les parents n’étant plus en situation de pouvoir profiter comme bon leur semble de leurs enfants ne pourraient plus se conduire en maîtres omnipotents, en dieux dont le pouvoir et la volonté sur leurs enfants sont sans limites. Cet état de dépendance absolu des enfants vis-à-vis du foyer familial entraîne chez les enfants un déni de leurs souffrances et un déni du caractère monstrueux des parents les plus abjects.

 

21 - Déni de la violence et inversion freudienne des rôles de bourreaux et de victimes

Le déni du caractère monstrueux en lui-même de la situation des enfants a été exposé magistralement par Freud, qui s’est employé à inverser les rôles de bourreaux et de victimes en créant une oeuvre idéologique nommé « psychanalyse ». Freud constatant la multiplicité des cas d’abus sexuels parentaux racontés par ses patientes et certains de ses patients, à non seulement institué comme fantasme les violences parentales exercées sur les enfants, mais à renversé les rôles, imaginant le complexe d’Œdipe, selon lequel tout enfant désire abuser sexuellement de son parent de sexe opposé, et désire l’éviction sinon la mort du parent de son sexe. L’inversion des rôles de bourreaux et de victimes est l’un des procédés classiques de manipulation logique employés par les religions, et particulièrement dans le judaïsme. La psychanalyse freudienne est en réalité une religion, exactement un néo-judaïsme, le judaïsme étant fondé sur le premier commandement, « Tu ne te connaîtras pas », la psychanalyse interdit la connaissance de soi. L’œuvre de Freud qui est entièrement fondé sur un pilier unique, qui est le complexe d’Oedipe, l’interdit de l’inceste. Il faut traduire cette « désinformation » qui fonde l’idéologie religieuse freudienne par non l’interdit de l’inceste de l’enfant male sur sa mère, mais par l’interdit de savoir que les enfants sont victimes d’inceste, les pères abusant des filles et des garçons, les mères abusant des fils, et pourquoi pas, sans doute dans des cas plus rares, de leurs propres filles. Freud, comme tout prêtre, la psychanalyse comme toute religion, protège l’ordre établi. Ceux qui osent dénigrer Freud sont d’ailleurs taxés d’antisémites, par l’inquisitrice de la psychanalyse, Elisabeth Roudinesco, ce qui est le cas de Michel Onfray, qui s’est découvert une destinée de redresseur de vérité vis-à-vis de Freud (c’est vrai qu’il y a à faire, que c’est diablement d’utilité publique, et qu’on peut y consacrer sa carrière, tant qu’on peut qualifier la psychanalyse freudienne de doctrine psychologique la plus hautement toxique ... Mais Onfray est un autre type d’endormeur publique, qui ne se sert que du cas grotesque de Freud pour asseoir sa notoriété). La doctrine freudienne est apparue à une époque où la science psychologique avançait tant qu’elle serait venue à menacer la stabilité d’un ordre social fondé sur la hiérarchie, la domination d’une classe d’élite sur la masse, et sur la violence faite à tout enfant quelle que soit la classe. Dans un autre ordre, à la même époque, l’avancée en science politique était telle qu’elle aussi menaçait sérieusement l’ordre. Elle se concrétisait par la diffusion des idées libertaires, par l’opposition à l’ordre hiérarchique, cette opposition formant le mouvement anarchiste (entièrement disparu depuis, l’actuelle mouvance anarchiste étant entièrement tenue en main par la police politique du régime au point d’être devenue l’un de ses plus efficace fers de lance). Un autre répresseur alors surgit, à l’instar de Freud, juif comme Freud (et ayant aussi un rabbin dans sa proche généalogie), Marx, qui enterra le mouvement anarchiste véritablement libératoire, et suscita l’apparition d’un mouvement politique encore plus destructeur pour l’humain que celui de l’ordre ancien, qui en un siècle fit plus de morts que l’ordre classique n’en fit en plusieurs milliers d’années, le communisme. On peut aussi parler en ce qui concerne le communisme, de néo-judaïsme, et le livre qui révèle la réalité du communisme est celui d’Orwell « 1984 », qui décrit un appareil communiste dont l’idéologie est résumée par trois slogans : « La liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force, la vérité c’est le mensonge ». La bible ou torah, reconstituée en une seule et unique phrase.

 

22 - Les trois formes essentielles de violences exercées sur les enfants

On peut classifier grossièrement la violence exercée sur les enfants en trois types principaux, gradués du moins au plus nocif. La violence physique, comprenant les coups, les mauvais traitements (alimentation, isolement etc …), et les atteintes sexuelles. La violence verbale et psychologique. La violence par la logique, par l’imposition de l’illogisme, dans le but d’instaurer l’incohérence psychique, et de détruire toute construction autonome de l’individu, toute individualité (ce type de violence est dénommé « contrainte double). Il est fréquent que ces trois types de violence apparaissent au sein d’une même famille. Alors que les deux premiers types de violence sont maintenant parfaitement reconnus et documenté, le troisième type, la violence par la logique, est lui quasiment universellement méconnu, et quand il est pris en compte, sous évalué et classé comme appartenant au second type, la violence psychologique. Seul Grégory Bateson a abordé ce type de violence, dans le phénomène nommé « contrainte double », contraintes contradictoires (peu importe le nom qu’on lui donne, l’important est d’en saisir l’essence, et de ne pas enfermer ce concept dans une limite qui le dénature. La double contrainte, ou « chaîne double », est très difficile à définir). Ce type de violence, la violence par la logique, est intrinsèquement propre à l’animal humain, qui est un animal caractérisé par le développement particulièrement important de ses facultés intellectuelles, dont la logique est la conséquence (de logos : raison, raisonnement, discours, verbe). L’animal humain est un animal essentiellement logique, c’est sans doute la meilleure définition de cet animal. La violence par la logique, exercée sur l’enfant, sur le nouveau venu au monde, est la pire des violences qui peut être exercée sur l’animal humain, celle qui a les effets les plus profonds et les plus destructeurs. Cette violence blesse et estropie ce qui est le plus humain chez l’homme. C’est l’atteinte à la nature originale de l’Homme, à ce qui fonde l’humanité. Cette violence est exercée principalement au niveau politique. Elle fonde la religion et est mise en œuvre par les appareils religieux. Elle est aussi instinctivement mise en œuvre par les individus au sein des familles, ou bien dans des contextes de domination, de subordination et d’exploitation comme sur les lieux de travail. C’est la forme la plus raffinée et la plus aboutie de ce type de violence, qui est dénommée « double contrainte ».

 

23 - Tentative d’exploration de la perversion de la logique par la « contrainte double »

Ce type de violence a été discerné en premier par Grégory Bateson, père de l’analyse systémique, orienté vers la cybernétique ou la science des systèmes, l’interaction, allant jusqu’à l’intelligence artificielle, les robots. Une partie de ses travaux a été utilisée pour comprendre les systèmes sociaux et relationnels humains, et le fonctionnement du cerveau, et en psychiatrie et psychologie. La violence par la « contrainte double » est une atteinte psychique par la logique pure. L’objet de la « contrainte double » est d’imposer au sujet une situation illogique à laquelle il ne peut échapper, et le forcer à se construire par rapport à cet illogisme, ce qui déstructure sa personnalité, ce qui fait que sa personnalité devienne incohérente, ce qui lui interdit de pouvoir se construire, de devenir une personnalité autonome, ce qui le rend malléable, obéissant, soumis, facile à manipuler. L’enfant pour s’épanouir, pour mûrir, a en premier besoin d’un système « cohérent » (qui se tient). La « contrainte double » est définie comme l’application de deux injonctions contradictoires faites à la victime, celle-ci étant évidemment dans une situation de subordination, car ce type de procédé appliqué à un être libre ou de force égale ou supérieure est totalement inopérant, la cible demeurant soit indifférente, soit s’échappant, soit devenant offensive. Au niveau familial, le cas le plus décrit est celui de la mère qui manifeste de l’affection à son enfant en parole, et par sa gestuelle, son attitude, ou encore par le ton employé, le repousse, le rejette, lui manifeste de l’hostilité, de la haine. L’enfant qui est par nature en situation de dépendance, de soumission par rapport à sa mère, est contraint de réagir à ces deux injonctions qui se contredisent, qui forment un ensemble incohérent, où il se trouve englobé et où il doit réagir. Il ne peut refuser de répondre et il n’y a pas de réponse possible. L’une des solutions que trouve l’enfant soumis à ce type de contrainte double est la fuite du réel, la folie. Mais plus généralement, ce type de contexte lui interdit de mûrir, de devenir réellement adulte, et il est très probable que l’éducation dite normale, au sein des familles dite normales, soit fondée sur la contrainte double, ou l’incohérence. C’est ce type de conditionnement qui permet d’obtenir une population immature et apte à accepter les conditions aliénantes et humiliantes qu’on peut constater dans toutes les sociétés humaines. Simplement, les cas décrit de contrainte double pathologiques, sont ceux qui exorbitent de la norme. Il s’agit de cas exceptionnels où la contrainte double est utilisée à une fin personnelle par le parent, et non dans l’intérêt de l’ordre social (par exemple quand l’enfant est de trop, non voulu). Dans ce cas, le but véritable de la mère, est de détruire son enfant, ce qu’elle réalise en lui imposant un contexte incohérent, le forçant à fuir la réalité, à se réfugier dans la folie, folie qui n’est qu’une rupture d’avec la réalité, d’avec sa propre réalité, son propre être (aliéné, terme d’origine latine, signifie étranger, être étranger à soi-même). A l’extrême, bien des cas de suicide d’enfants trouvent leur cause dans l’application d’une contrainte double parentale. Il s’agit d’assassinats délégués. Au niveau plus politique, la « contrainte double » a été illustrée par cette simple injonction : « Soit libre ». Celui à qui elle est destinée subit une contrainte double, soit il obéit et il prouve qu’il n’est pas libre, puisqu’il obéit, soit il désobéit et reste donc dans sa situation antérieure non libre.

 

24 - La contrainte double arme essentielle des appareils religieux. Le cas type du judaïsme

Le judaïsme permet d’aborder dans sa plus grande pureté la violence par la logique, et en donne une illustration éclatante. L’enfant juif (lire le texte de Gilad Atzmon), subit un matraquage mental de la part de ses parents, pour qu’il s’identifie à un surhomme. Il est élu par « dieu », « dieu » étant ce qui est au-dessus l’humain. Le juif étant ainsi adoubé, reconnu par un « être » surhumain comme son égal. L’enfant juif est déjà là immédiatement placé dans une situation contradictoire. En effet, lui qui est surhomme, subit le plus humiliant de tous les traitements que des parents puisse réserver à un enfant, celui de lui interdire de se développer de lui-même, de se voir reconnu d’emblée comme être unique et original. L’enfant juif est privé de son unicité, chaque être humain, d’ailleurs de même que chaque animal (ceux qui côtoient les animaux le savent), ne ressemblant à aucun autre de sa propre espèce, l’individualité un caractère commun à toutes les espèces. Il est même très probable que les individus appartenant aux espèces les plus infimes (bactéries, virus, prions), soient tous uniques. L’enfant juif est là privé de ce qui est l’un des caractères essentiels de la vie, commun à toutes les formes de la vie, même les plus primitives. Et pourtant, le système juif, qui s’applique sur le nouveau-né juif, lui retire ce caractère qui fait la noblesse de toute forme de vie (l’unicité de l’individu), qui en est peut-être le réel caractère divin (le seul trait divin ou royal étant l’unicité), tout en le contraignant à accepter qu’il est lui supérieur à toute forme de vie. On lui impose ce qu’il doit être, alors que toutes les formes de vie sont d’une part unique, mais que chaque individu recherche, découvre, invente, trouve son chemin dans la vie, fabrique sa propre personnalité. En résumé, le moulage du jeune juif par la « contrainte double », doit tenir en une seule phrase : « Tu es juif donc supérieur à toute forme de vie, et le fait qu’on te le dise te rends inférieur à la plus inférieure des formes de vie ». Le fait d’imposer à un enfant la supériorité le place automatiquement en situation d’inférieur. Le cerveau humain est suffisamment développé pour savoir quand il se trouve soumis à une incohérence, même enfant. Il n’y a rien de plus destructeur pour l’enfant que l’incohérence, ou l’imprévisibilité des parents (la contrainte double devient plus systématiquement imposée « incohérence », et encore au-delà, « imprévisibilité ».

 

25 - Conséquences de l’institutionnalisation de l’incohérence dans le système juif, sur la psyché de l’adulte juif

L’impossibilité de répondre à l’injonction de la « contrainte double » (Devient la forme supérieure à toute vie ce qui te rends inférieur la forme la plus inférieure de toute vie », entraîne le blocage de la maturation de la personnalité. Le juif ne peut accéder au stade adulte, il reste immature, enfant toute sa vie (et un enfant désarticulé). L’adulte juif est en réalité un enfant dont la détermination est de chercher à plaire à ses parents, et dont l’angoisse cesse dans la mesure où il parvient à se rapprocher du modèle que lui imposent ses parents, soit celui qui réussit à se hisser au-dessus des humains non-juifs. Pour faire cesser son angoisse, l’adulte-enfant juif doit à tout prix parvenir à une situation de commandement, de domination dans la société non-juive. Mais cette posture recèle en elle-même une insatisfaction inhérente à la nature de la personne humaine, car la personne humaine avant tout, recherche à devenir elle-même, une entité unique, originale, et non pas un objet sortant d’un moule, une copie, une ressemblance d’un modèle type. L’insatisfaction, la frustration, le sentiment d’incomplétude, d’inaccomplissement sont présents à chaque instant de l’existence de tout juif, et ces sentiments sont d’autant plus forts, que la conformité au modèle de réussite par le juif est parfait. La réussite dans ce cas est accompagnée d’un ressenti d’échec, cette réussite étant purement sociale, cet échec étant existentiel. Le système juif fabrique des non-êtres, qui n’ont au mieux qu’une existence sociale, et sont inexistants en tant qu’être. Le juif est une icône en deux dimensions (une image d’Epinal de la réussite), une apparence, une illusion de la vie. Les sentiments de frustration, de manque, d’incomplétude, de ratage, d’insatisfaction existentiel, se muent en rage, en colère, que le juif ne peut retourner contre la cause de son échec à vivre, soit ses parents et le système juif qu’ils représentent. Le juif est enferré dans une prison dont il refuse de voir les murs et les barreaux. Cette colère, cette haine, cette rage doivent trouver un point d’application, et le seul possible est le monde des non-juifs, d’autant que le juif ne peut qu’envier le non-juif qui lui existe, tout non-juif étant un roi par rapport au plus important des juifs, un simple manœuvre sur un chantier, ou l’éboueur qui dès 5 heures du matin vide les poubelles, existant plus qu’eux, alors que le riche magnat juif de la finance, ou le politicien juif qui domine sur le plan international, ne sont que des ectoplasmes, des esprits incapables d’incarnation, errants dans un hors monde parallèle à celui du monde réel des vivants, qu’ils ne peuvent qu’observer séparés de lui par une muraille de verre invisible. Certains mythes grecs semblent se rapporter à ce type de non-existence. Il s’agit du mythe de Sisyphe, du nom de ce roi condamné à rouler un rocher au fait d’une montagne, rocher qui retombe toujours avant d’avoir été poussé à son sommet, et du mythe de Tantale, condamné à être enchaîné et ne pouvant atteindre de délicieuses nourritures placées juste au-delà de sa portée.

 

26 - La création de l’inconscient dans l’univers mental de l’opprimé

L’inconscient est une création psychique. L’inconscient résulte de l’interdiction de connaître, de savoir, de voir, de mémoriser, de comprendre. Tout ce que l’individu remarque et qui est interdit par l’ordre parental, est placé hors de porté de la conscience, dans une zone de l’esprit où en apparence il n’existe pas. Cette zone est l’inconscient. L’inconscient est un phénomène politique. Il n’est pas étonnant que Freud ait ignoré la cause et la raison d’être de l’inconscient.

 

27 - Les interdits programmés du non-individu appartenant au camp du bien

Ces interdits portent sur ce qui permet l’éveil et l’épanouissement de l’individualité. Ces interdits fondamentaux sont : L’individu ne doit pas exister, le groupe est tout l’individu est rien. Il est interdit de comprendre, de connaître, de sentir, d’entendre, de voir (l’idéal des trois singes). Interdit de l’ouverture des sens, qui mène à l’empathie, à la compassion, à la compréhension d’autrui, au respect des formes de vie autres que la sienne ou celle de son groupe (dont les animaux, les plantes), d’où le saccage actuel de la planète, la haine du végétarisme, le mépris des animaux, le mépris de populations dites primitives etc … L’interdit de changer, de se transformer, d’évoluer, de quitter son état mental pour en connaître un autre. D’où l’enfermement dans une stagnation mentale telle que celle que nous connaissons, d’où l’impossibilité de ceux qui fréquentent les psychanalystes à se libérer etc …

 

28 - Conséquences sur le développement humain de l’application de l’idéologie bible-torah

Deux conséquences importantes se remarquent immédiatement. Les êtres soumis à cette idéologie (particulièrement le juif et le chrétien fanatisé, mais on retrouve aussi ces traits de caractère chez le musulman et chez tous les individus imprégnés de religion) sont fusionnels et décorporés. Ce type d’individu n’existe pas en tant qu’individu. On devrait plutôt parler d’entité. Ce n’est pas un hasard si on nomme Israël une « entité », car ce ne peut être une nation, un Etat, lesquels dans l’esprit d’un humain normalement conditionné, agglomère des individualités. L’humain moyen a bien conscience qu’Israël est autre chose, et qu’il ne s’agit pas d’une collectivité d’individus, mais une collection de choses, d’objet, d’entité, de robots biologiques. Ces entités fusionnent en un corps unique, l’entité juive, inhumaine si on définit l’humanité comme un ensemble d’individus. Il n’y a pas de limites entre l’entité de base, et l’entité de groupe. Le juif n’a pas développé une peau mentale qui assure la séparation de son être avec le groupe. Seul le groupe juif possède une peau, qui la sépare de l’humanité normale, au sein de laquelle, hormis dans des cas extrêmes, les humains jouissent tous d’une peau individuelle. Le juif ne peut quitter son groupe car il ne possède pas de peau individuelle qui lui permette d’affronter seul l’extérieur, d’où le processus de fusionnement de juif d’avec le groupe. La décorporation est le second phénomène qu’on rencontre chez les entités soumises à l’idéologie judéo-chrétienne ou à celles d’autres religions appliquées de façon fanatique. L’humain décorporé ne s’habite pas, mais habite chez un autre, cet autre, qui est une représentation intériorisée du groupe. Le juif par exemple, lequel constitue un cas type, ne doit pas dire « je », ce qui signifie normalement qu’il constitue un monde fermé, caractérisé par un intérieur, et un extérieur, comme l’est une maison, un corps. Chez le juif et autres de même acabit, « je est un autre ». Le juif est un squatter, par définition, un errant. Il ne peut posséder de maison mentale, mais non pas parce qu’il aurait été chassé d’Israël comme veut le rationaliser l’idéologie juive, mais parce que son conditionnement psychique lui interdit de développer son propre corps psychique. Le juif, comme les adeptes de toutes religions fanatisantes, est décorporé. Il est un autre, il demeure chez un autre. Le destin du juif est de hanter les autres peuples, dont les individus possèdent au moins, malgré leur propre conditionnement répressif, un semblant de peau en propre, un embryon d’identité individuelle. Le juif n’existe que comme une sorte de fœtus mental définitivement inséré dans le ventre d’une mère dont il ne peut à jamais s’extraire. Si on devait faire le tableau mental d’un juif, on devrait peindre une sorte de fœtus monstrueux, adulte, se véhiculant séparé du monde par la parois d’une sorte de bulle qu’il transporte avec soi, la parois du ventre de sa mère, qui n’est que la limite du ghetto juif. Le monde réel, est inaccessible au juif.

 

29 - Les conséquences générales du conditionnement infantile de type judéo-chrétien

La libération individuelle de tout conditionnement parental, est principalement entravée par les phénomènes de fusionnement et de décorporation. L’être humain qui cherche à guérir, à devenir lui-même, doit franchir une étape où il devient privé de peau et de maison, c'est-à-dire d’intérieur, l’être pouvant se définir comme un intérieur et un extérieur. Cela signifie qu’un moment dans son histoire, l’humain qui cherche à guérir doit supporter une absence, une non existence, une perte de tout repère, d’identité (même factice comme l’était l’ancienne). C’est pour cette raison que toutes les thérapies sont impuissantes, car elles ne traitent pas cet état particulier que fuit le patient.

 

30 - L’immaturité de tout individu façonné dans une société inégalitaire, hiérarchique, fondée sur la violence ; le cas typique de l’individu juif

La recherche de l’approbation, du regard du parent, devient le but de la vie, l’existence ne devenant possible qu’à travers le regard parental. Il ne peut se développer comme adulte, et reste un enfant toute son existence, car il ne peut parvenir à se déterminer face à ses parents, à prendre sa propre position, à devenir une personne. Il devient à perpétuité en attente d’une réponse approbatrice de la part de son parent, réponse idéalisée, mythique, qui n’est pas du domaine du réel, et qui évidemment ne vient jamais. Le parent juif idéalisé n’approuve jamais son enfant, car l’enfant juif doit toujours faire mieux, le but à atteindre se déplaçant au fur et à mesure que l’enfant avance (comme une carotte placée sur une perche fixée sur le dos d’un âne). L’effet recherché est que l’individu juif devient une mécanique obéissante, ne pouvant se former en tant que personne, qui s’autorise d’elle-même, qui acquiert son propre point de vue, sa propre détermination, qui créée son propre but dans l’existence. On verra plus loin dans ce texte, une illustration de cet état, par un texte « L’Holocauste des âmes », où une juive communiste, Ana Pauker, instaure un procédé de destruction de la personnalité dans les camps de concentrations d’opposants, en Roumanie, dans le but de détruire la personnalité existante, pour transformer en robot les individus. A travers ce texte et le choix des expressions, on s’aperçoit que la maturité, l’acquisition de la personnalité, constituent une véritable peau (« Nous vous arracherons le masque extérieur, puis nous vous arracherons le masque intérieur » … le masque étant une peau).

 

31 - Conséquences socio-politiques du judaïsme et de l’entité juive

Ces conséquences sont primordiales, car à chaque étape historique où l’humanité a progressé vers une libération, vers l’indépendance individuelle, vers un éveil de la conscience, un juif est apparu, qui a dévié le cours de l’histoire, de façon à le ramener en arrière. Ce fut le cas de Freud, qui assassina pour une longue période la recherche en psychologie, de Marx, qui assassina l’individualité en politique par la mise en place d’une doctrine collectiviste fondée sur les « classes » laquelle expulse du champ politique l’individualité donc la personne humaine, ce fut le cas d’Einstein, qui dévoya la recherche en physique fondamentale, pour l’arrêter par le mur de la lumière (la lumière est comme un nouveau dieu indépassable imaginé par Einstein, dont la vitesse constitue un absolu divin), ce fut le cas de Noam Chomsky en linguistique qui créa l’idée de grammaire universelle unique, à la base de tous les langages humains, comme ce fut le cas pour l’ethnologue Claude Lévi-Strauss qui lui aussi réduisit la pluralité des sociétés primitives à un type, et au-delà, de tous les réducteurs juifs des infinies variétés de manifestations originales et uniques de la réalité en un type unique.

 

32 - Le but ultime de toute religion et la conséquence possible de l’influence prépondérante de l’entité juive en Occident et au-delà, dans le monde

Ce but et cette conséquence sont gravissime, car il s’agit non seulement de la perte de la conscience « du bien et du mal », soit de la capacité à discerner, à critiquer, à séparer ce qui est juste et injuste, à connaître son état, ce qui est avant tout l’équité de sa situation sociale, et au-delà du caractère équitable de la société où on vit, mais de faire perdre la motivation même, le désir de justice, le désir de conscience, de connaissance, de compréhension. L’état recherché par l’idéologie que propage le judaïsme, est un état de fusion des notions de bien et de mal, état où même, ces deux concepts, que l’esprit humain a créés, disparaissent. Cela est difficile à concevoir, mais si le judaïsme triomphe, il n’y aura plus de concepts de bien et de mal, de crime et de vertu, de coupable et d’innocent, d’état de culpabilité et d’état d’innocence. Il faut se rappeler que ces notions (crime, innocence, bien, mal, juste, injuste, liberté, oppression, égalité, inégalité, etc …), ne sont pas des notions naturelles, mais culturelles, qu’elles ont été inventées par l’homme, et qu’une idéologie humaine peut très bien les faire disparaître.

 

33 - L’entité juive agit comme une instance répressive à toute libération. Son illustration à travers l’étude de trois types de cas :

a) Cas type créateurs de « bible », ou manuel de ce qu’il faut penser : Sigmund Freud, Karl Marx, Albert Einstein, Hanna Arendt, Elias Canneti, Noam Chomsky, Claude Levy-Strauss, Samuel Noah Kramer

b) Cas type inquisiteurs en charge de réprimer la déviance à ce qu’il faut penser : Markus Wolf, Ana Pauker, Sidney Gottlieb, Martin Seligman, Albert Biderman, Jacques Attali, Daphne Burdman

c) Cas type des bons apôtres : Tobie Nathan, Bruno Bettelheim, Claude Olivenstein

 

a) Cas type créateurs de « bible », ou manuel de ce qu’il faut penser : Sigmund Freud, Karl Marx, Albert Einstein, Hanna Arendt, Elias Canneti, Noam Chomsky, Claude Levy-Strauss, Samuel Noah Kramer

 

34 - Sigmund Freud

Sigmund Freud a réussi à stopper l’avancée de la recherche en psychologie, et à maintenir enfermé dans le malheur les personnes souffrant des violences parentales, renversant les rôles de bourreaux et de victimes, déniant la réalité de la violence parentale et sociétale structurelles, appliquées sur l’enfant. Toute son « œuvre », qui n’est plutôt qu’une manipulation de la logique, repose sur un principe UNIQUE, le fameux complexe d’Œdipe, l’enfant de sexe male désirant supplanter son père et s’approprier sexuellement sa mère. Dans la réalité, Freud était témoin d’une multitude de cas d’inceste, d’abus sexuels et de violences exercés par les parents sur ses patients qui se livraient à lui. Il théorisa que tous ces faits étaient des phantasmes, des créations de l’imaginaire de ses patients, ces créations révélant les désirs cachés des enfants sur leurs parents. Freud est un véritable criminel contre l’humanité, qui a retardé pour un siècle le début d’une prise de conscience des violences exercées sur l’enfant dans la société, ces violences étant la cause de ce qu’on nomme les troubles mentaux. Les livres de Suzan Forward (Parents toxiques), et de Michel Onfray (Le Crépuscule d’une idole), sont indispensables à lire à ce sujet. Il reste à opérer une véritable épuration de toutes les sciences humaines pour expurger toute référence à la psychanalyse et à Freud. Freud prend sa place comme tous les autres juifs, dans cette sorte de police répressive de l’avancée humaine vers la connaissance de soi et du monde, cette répression étant le propre du judaïsme et des juifs (Tu ne goûteras pas au fruit de l’arbre de la connaissance »), car le maintien de la masse humaine dans l’ignorance constitue la condition essentielle du maintien d’un ordre hiérarchique, oppressif, et la domination d’une élite qui jouit de tous les biens sur la masse esclave qui est entièrement dépossédée. De cet ordre, les juifs sont à la fois les meilleurs propagandistes, et constituent maintenant le cœur de la police politique mondiale. Les détresses mentales, nommées « maladies mentales », trouvent leur source dans la violence découlant d’un ordre lui-même entièrement fondé sur la violence, un ordre hiérarchique. La violence familiale privée n’est que le reflet de cette violence publique instituée. Freud, la psychanalyse, l’appareil psychiatrique, la science psychologique, les équipes de psychologues (qu’on voit maintenant intervenir dans les conflits sociaux, les institutions de type écoles, les lieux de travail, ou les accidents et catastrophes), ne sont qu’un des volets de l’appareil policier de conservation de l’ordre hiérarchique, inégalitaire. Il n’y a plus qu’en France et en Argentine que la psychanalyse continue d’être reconnue comme une thérapie, et il n’est pas étonnant de relever qu’il s’agit des deux pays où la communauté juive est la plus nombreuse.

 

35 - Karl Marx

Marx est apparu à un moment de l’histoire européenne où la conscience de l’individualité était en train de s’éveiller. Cette conscience a été propagée par le mouvement libertaire. L’œuvre de Marx est comme celle de Freud, une réaction à l’éveil de l’individualité, à un progrès vers la liberté, la conscience, l’indépendance, l’autonomie de tout être par rapport à la masse, au groupe, à ce que Marx nomme la classe. Marx fonda une doctrine répressive de l’individualité, où comme dans le judaïsme et toutes les religions, l’individu disparaît dans la masse, masse que Marx dénomma « classe ». Il n’est pas un hasard si on trouve une énorme surreprésentation des juifs au sein des appareils politiques communistes, ni si quasiment tous les postes de direction de la police politique soviétique du début de l’URSS étaient occupés par des juifs. L’histoire se chargea d’exposer au grand jour la réalité dissimulée derrière une apparence progressiste du marxisme. Le communisme mondial est sans doute le mouvement historique politique qui en un laps de temps le plus réduit, à détruit le plus grand nombre d’humains et provoqué le plus de souffrance et de malheur. Le totalitarisme communiste a inspiré le livre de George Orwell « 1984 ».

 

36 - Albert Einstein

Albert Einstein est devenu le grand prêtre de la physique fondamentale qui a commis une bible renfermant la parole de dieu, qui explique la création du monde, menant à un absolu, un état où le temps se fige, lorsqu’on approche d’un point indépassable, la vitesse de la lumière. Ce système, qui n’est comme tout système qu’un procédé d’enfermement de la pensée, de conservatisme, dans ce cas de l’ignorance (un comble pour un chercheur en sciences), est remis en cause naturellement par la rencontre avec la réalité actuellement, l’histoire, le temps, ne s’arrêtant pas, ni la recherche, en effet, des physiciens européens au cours d’un expérience, ont constaté que certaines particules dépassaient la vitesse de la lumière. C’est toute l’œuvre d’Einstein qui s’effondre, et son personnage va sombrer dans l’oubli. Mais Einstein aura réussi à stopper, comme Freud, comme Marx, l’évolution vers la connaissance. La polémique concernant le plagiat d’Einstein vis-à-vis de l’œuvre de Poincaré est dépassée, car elle n’a pas traité de l’essentiel, qui est qu’Einstein appartient à ce type d’individu dont le but n’est pas de rechercher la vérité mais d’assembler en un système séduisant quitte à mener à des conclusions erronées, les connaissances acquises par d’autres. Ceci a deux effets, d’une part le blocage de la progression des recherches, et d’autre part la conquête d’une renommée sociale. Ce sont ces deux buts que visait Einstein.

 

37 - Elias Canneti

Elias Canneti est un écrivain juif d’Europe de l’Est de langue allemande, connu pour son livre « Masse et puissance ». Ce livre est encore une sorte de bible, à l’instar de l’ensemble de l’œuvre de Freud, du Capital de Marx, et de la théorie de la relativité générale d’Einstein, une sorte de livre sacré, qui a pour objet l’élucidation de tous les phénomène sociaux de pouvoir. Il y a juste un très négligeable oubli dans le livre de Canneti, c’est celui de la formation du judaïsme et de l’entité juive, du système juif. Le livre de Canneti qui a pour ambition d’être la somme mondiale portant sur tous les temps de la création du pouvoir, omet ce qui est la perfection dans ce domaine, et le plus ancien, le système juif.

 

38 - Hanna Arendt

L’étude du totalitarisme a été l’objet de l’oeuvre d’Hannah Arendt (1906-1975, philosophe et politologue américaine d’origine allemande, auteur de « Les Origines du totalitarisme : Le Système totalitaire, Sur l’antisémitisme, l’Impérialisme »). Il est important de relever qu’elle a soigneusement omis d’évoquer le maître totalitarisme, le judaïsme, et qu’Hannah Arendt soit considérée comme étant un phare éclairant la nuit du phénomène du totalitarisme, alors qu’en fait elle en est l’un de ses plus efficaces propagateurs, puisqu’elle réussi à instituer le judaïsme comme étant l’unique totalitarisme qu’on ne qualifie pas de totalitarisme. Pour préserver le totalitarisme juif, et au-delà, le système totalitaire en tant que tel, stigmatiser le nazisme et son antisémitisme a été le procédé employé par Arendt. Il est vrai qu’Hitler et sa période nazie par leurs aspects grotesques et leurs déterminations normalement gardées cachées dans les systèmes totalitaires dits normaux, qui étaient là extraverties, forment un bouc émissaire idéal. Le nazisme a osé manifester au grand jour ce qui est normalement discret dans les régimes dits démocratiques et ceux reconnus totalitaires mais à façade progressistes comme le communisme, ou libérale, comme le capitalisme. C’est d’ailleurs ce qui est en train de se reproduire avec l’Etat d’Israël, le sionisme et la Palestine, soit la création d’un ensemble bouc émissaire, qui permet d’éviter de remettre en question le système général humain en tant que totalitarisme. Ce n’est pas pour autant qu’il faut négliger le combat légitime et nécessaire contre le sionisme, mais il faut le replacer en perspective d’un combat général, sinon ce combat en apparence libératoire devient lui aussi un nouveau moyen d’enfermement.

 

39 - Noam Chomsky

Noam Chomsky opère dans la linguiste et est reconnu comme un maître pour son concept de « grammaire universelle », soit de principe absolu qui fonde tout langage, principe commun à toute population et à tous les temps. Tous les langages fonctionnent de la même façon. Nous sommes encore en présence de cette idée que tout repose sur un principe unique, un dieu, unique, un peuple unique, une logique unique, un ordre unique, le terme UNIQUE étant ce qu’il faut retenir de l’idéologie que propage Chomsky. Sans même être versé en linguistique, on peut considérer que cette doctrine de la grammaire universelle est amenée à être dépassée et sera reconnue comme erronée. On reconnaît la même logique totalitaire qui apparaît chez Marx, Freud, Einstein et autres. De plus, Chomsky se démasque par son engagement politique dans ses dénonciations du phénomène du pouvoir en général et de la défense des palestiniens, en déniant la réalité du pouvoir central en Occident, celui du lobby juif américain, dont il dénie l’existence en omettant de l’évoquer, et en légitimant tacitement, implicitement, l’invasion du Proche-Orient et sa colonisation par l’entité juive. Ordre unique, qu’on soutien implicitement, qu’on consolide par l’omission, auquel on collabore tacitement, réalité qu’on dénie, Chomsky agglomère a lui seul la quasi-totalité de la gamme des procédés qu’on retrouve chez les autres engagés juifs progressistes en politique. Il faut relever que la linguistique mène à la pensée, car la pensée n’existe que par sa formulation, par le langage, et que la langage UNIQUE mène à la pensée UNIQUE. Chomsky, qui passe pour un progressiste est en réalité un maître de la propagande de l’idée totalitaire, l’un de ses plus efficients propagateurs.

 

40 - Claude Lévi-Strauss

Claude Lévi-Strauss est un anthropologue renommé mondialement. Il a de même que Chomsky été guidé, plus qu’il n’a effectué une démarche scientifique sans idée préconçue, sans préjugé, sans a priori, par cette recherche magique, véritable pierre philosophale, de la cause unique, de la formule qui résout toute équation, des universaux qui existeraient communs à toute société humaine, où qu’elle apparaissent sur la planète. Chomsky agissait dans le domaine du langage, avec la « grammaire universelle », Lévi-Strauss, lui, concocta un produit issu du même tonneau, le « mythème », l’ensemble des mythes fondateurs qu’on retrouverait dans toutes les cultures humaines, primitives, et quand on veut trouver on trouve, la réalité se conforme toujours à une vision des choses volontariste, à une optique dirigiste. Lévi-Strauss trouva donc ses mythèmes. Lévi-Strauss était un quasi ethnologue en chambre, et il avouait sans vergogne que les expéditions, voyages et encore plus, périodes de vie passées en commun avec les populations « primitives » qui auraient dû être son objet d’étude, lui répugnaient (Lire « Tristes tropiques »). C’est vrai que quand on sait à l’avance ce qu’on doit trouver … Ce qui frappe tout artiste vrai, soit l’humain qui possède une sensibilité développée aux formes physiques, est l’infinie diversité des productions humaines en art, et cela depuis la nuit des temps, et l’infinie façon d’être que l’humain manifeste. Ce qui est bien commun à toute l’humanité est cette capacité à produire une culture à chaque fois unique, une vision du monde unique. C’est le seul point commun à toute l’humanité, et ce point commun devrait rendre solidaire toute l’humanité. Les Lévi-Strauss, Chomsky et autres du même acabit, comme par exemple Marx qui résume l’évolution de toute l’humanité par la lutte des classes, tient de la même idée exclusiviste, sorte de xénophobie appliquée au domaine des pensées, qu’il n’y a qu’une ligne unique, valable dans toute circonstance, et que les manifestations originales qu’on voit apparaître partout ne sont originales que superficiellement. Et bien sûr, pour camoufler ce totalitarisme qui ne dit pas son vrai nom, Chomsky se barricadait derrière le respect de tous les langages, comme Lévi-Strauss celui du plus chétif peuple.

 

41 - Samuel Noah Kramer

Kramer est un savant juif sumérologue, né en Russie en 1897, auteur de « L’Histoire commence à Sumer », paru en 1957 (Editions Arthaud). Cette œuvre d’une extrême qualité est touchante. En effet, on retrouve tous les éléments de l’actuelle société moderne il y a trois à quatre milles ans, lors de l’avènement de l’époque des cités, en fait du pouvoir centralisé, qui s’est imposé sur une région, sous la forme spatiale de la cité, avec les apparitions de la royauté et de la prêtrise. Mais encore, oser clamer à travers son œuvre et par son titre même qu’il y aurait un avant Sumer, qui ne fait pas partie de l’histoire, et un après Sumer, qui est l’histoire, est d’évidence une aberration mentale, qui entre dans la suite de celles précédemment décrites. En fait, nous sommes encore là en présence d’une pensée déformée par l’optique religieuse juive, étant donné que le judaïsme date la création du monde environ 5000 ans avant Jésus Christ, d’ailleurs comme le fait l’Islam, ces deux religions déniant l’évolution, déniant l’existence des fossiles vieux de centaines sinon pour certains de milliards d’années (les premières bactéries). L’histoire ne commence pas à Sumer, et elle n’a ni commencement ni fin, et dans tous les cas, elle ne se limite pas à l’apparition de l’humanité, ni à sa disparition, ni à celle de notre planète, et à celle du système solaire, ni même à celle de l’univers. Grâce à Kramer et à son livre, nous nous heurtons de face au mur mental qui enserre l’humain conventionnel, conditionné par la morale, l’idéologie qui domine, et cela depuis bien avant la naissance des villes. Il suffit de lire l’ouvrage « Les Sentiers de la guerre », de Jean Guilaine et Jean Zammit, paru au Seuil en 2001, qui retrace à travers les reliques exhumées les épisodes de batailles néolithiques, et encore plus anciens, pour comprendre que ce que Kramer nomme la modernité et l’histoire, a débuté il y a très longtemps, sans doute bien avant l’Homme, bien avant le Singe (lire « Le Singe en nous » Frans de Waal).

 

b) Cas type inquisiteurs en charge de réprimer la déviance à ce qu’il faut penser : Markus Wolf, Ana Pauker, Sidney Gottlieb, Martin Seligman, Albert Biderman, Jacques Attali, Daphne Burdman

 

42 - Markus Wolf

Markus Wolf a été l’un des dirigeants de la police secrète politique de l’ex-RDA communiste. Il était de famille juive communiste. Il a créé un département de la Stasi nommé « Destruction de la personnalité », où était élaborées et raffinées des méthodes pour rendre fou les opposants.

 

43 - Anna Pauker

Ana Pauker est de famille juive et était ministre des affaires étrangères de l’ex-Roumanie communiste. Elle apparaît comme maître d’ouvrage d’une opération de remodelage des opposants, dont le résumé est évoqué dans l’œuvre de Grégoire Dumitresco, « L’Holocauste des âmes ». D’abord arracher le masque extérieur, puis arracher le masque intérieur. Il s’agit, à travers de tortures en tout genre, coups, humiliations, privation de sommeil, de nourriture, d’intimité, de détruire psychiquement et de recomposer la personnalité de l’opposant.

 

44 - Sidney Gottlieb

De famille juive, Sidney Gottlieb selon Wikipedia, était un psychiatre et chimiste de l'armée des USA connu pour avoir été responsable de programmes de recherches sur les possibilités de contrôle mental à la CIA, dont le projet MKULTRA.

 

45 - Martin Seligman

Martin Seligman est un psychologue américain, dont les travaux sont l’inspiration des méthodes de tortures employées à Guantanamo. Cette forme de torture visait non pas à extorquer des informations, mais à transformer la personnalité de la victime, jusqu’à lui faire croire qu’il soit coupable d’actes qu’il n’a pas commis (guerre contre le terrorisme, et invention de faux terroristes, par les USA). Dans les années 70, il préconisait et pratiquait d’infliger des électrochocs aux adolescents homosexuels pour les obliger à changer de comportement.

 

46 - Albert Biderman

Extrait du site historycommons.com (traduction en français plus bas) :
Albert Biderman was a participant or observer in the following events:
1957: Air Force Sociologist: Torture Techniques Successfully ‘Brainwashed’ Prisoners
Albert Biderman, an Air Force sociologist, publishes a study that notes how “brainwashing” had been achieved by depriving prisoners of sleep, exposing them to intense cold, and forcing them into excruciatingly painful “stress positions” for long periods of time. Biderman’s study is based on techniques used by Chinese Communist interrogators against US prisoners of war, which produced little real intelligence but excelled in producing false confessions (see December 2001). In 2002, Biderman’s study will become the basis of a interrogators’ training class for use against detainees at Guantanamo (see July 2002)

Albert Biderman était l’un des observateurs de la méthode de torture nommée « lavage de cerveau ». Il était un sociologue de l’armée de l’air américaine. Il publia une monographie sur la réussite du lavage de cerveau par la privation de sommeil, exposition à un froid intense, la contrainte de rester dans des positions extrêmement douloureuses et pour de longues périodes. Il se basa sur les méthodes employées par les chinois communistes. Les travaux de Biderman fondent les méthodes de destruction des prisonniers de Guantanamo, ainsi que celles des israéliens sur les prisonniers palestiniens.

 

47 - Jacques Attali

Economiste d’origine juive algérienne, écrivain, haut fonctionnaire français, ancien conseiller de François Mitterrand, président de la banque européenne pour la reconstruction et le développement, a présidé le Commission pour la libération de la croissance française, dirige PlaNetFinance. Tout comme Nicolas Sarkozy, Martine Aubry et Dominique Stauss-Kahn, Jacques Attali est membre du club Le Siècle.
Promeut envers la population, le puçage électronique obligatoire de tous les individus, l’euthanasie pour les improductifs, et un gouvernement mondial.

 

48 - Daphne Burdman

Médecin-psychiatre et pathologiste, Daphné Burdman, a été professeur assistante en pathologie clinique, à l’Université de l’Etat de New-York, à Stony Brook et lieutenant-colonel dans l’armée américaine. Elle considère que les palestiniens qui s’opposent par la force à leur extermination lente par les sionistes relèvent d’une forme de pathologie de type psychiatrique, qu’il faut traiter comme telle, surtout en ce qui concerne les enfants.

 

c) Cas type des bons apôtres : Tobie Nathan, Bruno Bettelheim, Claude Olivenstein

 

49 - Tobie Nathan

Psychiatre spécialisé dans la prise en charge des populations « primitives », traditionnelles, immigrées en France. Ne s’occupe surtout pas d’une certaine population entièrement imprégnée de traditions superstitieuses, littéralement enfermées en un ghetto mental, repliée sur elle-même et qui se prend pour le centre du monde et la lumière de l’humanité. Tobie Nathan est le cas type de l’anti-monstre représenté par les Markus Wolf et autres Biderman et Attali. Il sert à dédouaner l’ensemble, à le blanchir.

Extrait de Wikipédia sur Tobie Nathan :

Né en Egypte, au Caire, en 1948, il fait ses études en France et obtient un doctorat en psychologie (1976) puis un doctorat d'État ès lettres et sciences humaines (1983). Il devient successivement assistant, puis maître-assistant à l'Université de Paris XIII, et depuis 1986, professeur de psychologie clinique et pathologique à l'Université de Paris VIII.
Tobie Nathan s'est intéressé à la psychanalyse, puis aux psychothérapies et à l'ethnopsychiatrie. Toujours concerné par les liens entre psychopathologie, pratiques cliniques et environnement social, il a également une pratique d'expertise — il est expert près la cour d'appel de Paris. Il a créé la première consultation d'ethnopsychiatrie en France, en 1979, dans le service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital Avicenne (Bobigny), alors dirigé par le professeur Serge Lebovici, psychanalyste et pédopsychiatre — consultation dont les principes ont été adoptés par de nombreuses consultations en France et à l'étranger (Québec, Italie, Belgique, Suisse, Brésil, Israël, Tahiti, Réunion).
Il a fondé en 1993 le Centre Georges-Devereux, centre universitaire d'aide psychologique aux familles migrantes, au sein de l'UFR "Psychologie, pratiques cliniques et sociales" de l'Université de Paris VIII – centre qu'il a dirigé de 1993 à 1999. Ce centre est en France le premier lieu universitaire de clinique psychologique accueilli au sein d'une UFR ou d'un département de psychologie. Il regroupe dans un même espace, sur le campus de l'université à Saint-Denis, une clinique spécifique, des recherches universitaires en psychopathologie et en psychothérapie et la formation des étudiants de troisième cycle.

 

50 - Bruno Bettelheim

Psychanalyste qui s’en spécialisé sur les enfants. Disciple de Freud, celui qui dénia la violence faite aux enfants sur les parents, ce déni fondant toute sa doctrine, et propagateur de l’œuvre d’Arendt, dont toute l’œuvre consiste à blanchir le judaïsme en désignant des diables comme le fascisme. On peut dire de lui qu’il s’agit d’un cas type de bienfaisant, qui dissimule un falsificateur de choc.

Extrait de Wikipédia :

Bruno Bettelheim effectua son parcours universitaire en philosophie à Vienne (Autriche), où est conservée sa thèse de doctorat. Il s'intéressa ensuite à la psychanalyse, se forma auprès des psychanalystes de l'École de Vienne et fut lui-même analysé par Richard Sterba disciple direct de Sigmund Freud. Son père étant mort prématurément de la syphilis, il lui succéda à la tête de son commerce de bois.
Bettelheim fut l'un des derniers juifs à passer un doctorat à l'université de Vienne (en esthétique, une des branches de la philosophie) avant l'Anschluss de mars 1938. Arrêté par les nazis en mai, il fut déporté dans les camps de concentration de Dachau puis, après les accords de Munich, de Buchenwald. Libéré en mai 1939, il émigra aux États-Unis. Son expérience des camps de concentration sera une des clés de ses théories psychanalytiques, il écrira sur les phénomènes psychologiques à l'œuvre, selon lui, au sein des camps de détention, entre les prisonniers et leurs tortionnaires et publie en 1943 Comportement individuel et comportement de masse dans les situations extrêmes. Cette étude fut complétée plus tard pour en faire un de ses livres les plus importants et les plus accessibles : Le Cœur Conscient.
Il enseigna à l'Université de Chicago, dirigea une école consacrée aux enfants émotionnellement perturbés dont certains étaient psychotiques ou autistes.
Bettelheim fut aux Etats-Unis l'un des plus éminents et ardents défenseurs du livre Eichmann à Jérusalem de la philosophe Hannah Arendt.
Ayant perdu sa femme et redoutant la dégradation de sa santé, il se suicida le 13 mars 1990 à l'âge de 86 ans.
Peu après, une polémique se développa sur sa réelle compétence de psychanalyste. Il reste toutefois le fondateur de deux concepts majeurs, auxquels il est couramment fait référence : celui de «forteresse vide» pour désigner ces remparts que dressent autour d'eux les jeunes autistes pour se protéger de leur sentiment de néant, et le concept de « situation extrême », pour désigner la sensation de mort imminente qui déclenche chez l'individu des comportements de défense à la mesure de l'angoisse ressentie.

 

51 - Claude Olivenstein

Claude Olievenstein, est un psychiatre français qui s'est spécialisé dans le traitement de la toxicomanie. On le surnommait le « psy des toxicos ».
Il s’agit d’un autre cas type du bienfaiteur, qui se dévoue auprès de ceux qui sont portés à se détruire eux-mêmes, sans se poser la question pourtant fondamentale, et qui seule mérite d’être traitée, de comprendre le processus social qui s’enclenche chez certains, et qui fait que ceux qui présentent un défaut de fabrique par rapport à la norme, et qui vont être des fauteurs de troubles, s’éliminent seuls, sans l’intervention des forces de l’ordre. Claude Olivenstein est en fait un agent de stabilisation sociale, une espèce particulièrement hypocrite de policier, qui se camoufle derrière l’habit vertueux de dispensateur de soins, à une catégorie de population qu’on assimile à des intouchables.

Extrait de Wikipédia :

Il milite aux Jeunesses communistes avant d'en être exclu, il devient un des dirigeants de l'Union des étudiants juifs de France.
Il est un des premiers en France à s'intéresser aux traitements de toxicomanes. Dans ce but, il fonde en 1971 le Centre Médical Marmottan. C'est un centre d'accueil, d'orientation et de soins pour les toxicomanes non alcooliques3 . Grâce à lui, Marmottan est devenu une référence internationale où nombre de spécialistes se sont formés. Son approche repose sur une prise en charge institutionnelle et psychothérapeutique inspirée par la psychanalyse.
En 1977, il a dit : « Il n'y a pas de drogués heureux », il voulait les aider et il leur a consacré sa carrière.
Avant que le fléau du SIDA ne soit identifié, il était vivement opposé au traitement par méthadone et aux dérives sectaires de certaines communautés "thérapeutiques", bien qu'il ait participé activement à la création de l'association "Le Patriarche" au côté de Lucien Engelmajer ; il était aussi opposé à la vente libre des seringues. Il considérait que, d'une certaine façon, les communautés thérapeutiques mal gérées par des non-professionnels étaient de nouvelles formes d'aliénation. Il change d'avis en 1984, au début de l'épidémie de sida en France et se prononce pour la dépénalisation du cannabis, mais réfute les bienfaits de la méthadone Il reproche aux substituts, méthadone, Subutex (buprénorphine), leur caractère accoutumant qui peut en faire un traitement à vie. Les dernières études semblent lui donner raison.
En 1987, Claude Olievenstein est nommé professeur associé d'anthropologie à l'université de Lyon.

 

52 - Interview de Gilad Atzmon

Site Internet de Silvia Cattori http://silviacattori.net

ENTRETIEN AVEC GILAD ATZMON

http://www.silviacattori.net/article2070.html

Gilad Atzmon parle de son dernier livre « The Wandering Who ? »

Gilad Atzmon parvient à s’exprimer de manière originale, et à mettre en question des idées reçues en faisant abstraction de tous les tabous, dans un style novateur, frais, et toujours bien informé. C’est avec grand intérêt que nous avons lu son dernier livre « The Wandering Who ? A Study of Jewish Identity » (*) [« L’errance de qui ? Une étude de l’identité juive »]. C’est un récit très émouvant et éclairant que chacun devrait lire.

27 SEPTEMBRE 2011

Silvia Cattori : « The Wandering Who ? » [« L’errance de qui ? »] — Que recouvre ce titre provocateur ?

Gilad Atzmon : Mon livre « The Wandering Who ? » s’efforce d’atteindre à une compréhension plus profonde de la culture juive et de la politique identitaire juive. Il cherche à aborder certaines questions que la plupart d’entre nous préfèrent éviter. Il y a trois ans, l’historien israélien Shlomo Sand publiait son ouvrage révolutionnaire démantelant le récit fantasmatique de l’histoire juive.

Dans mon livre, j’essaye de pousser la recherche de Sand un pas plus loin ; d’examiner la très problématique attitude juive envers l’histoire, le passé, et la temporalité en général. Il y a cinq ans, les universitaires états-uniens Mearsheimer et Walt ont publié une très précieuse étude sur le lobby israélien aux États-Unis [1]. Là aussi, je m’efforce de reprendre leur recherche au point où ils se sont arrêtés. J’essaye d’expliquer pourquoi le lobbying est inhérent à la politique et à la culture juives.

Il y a deux décennies qu’Israel Shahak a publié son étude d’une importance cruciale sur le Talmud et, dans mon ouvrage, je cherche à la prolonger et à saisir l’attitude profondément raciste et anti-goy [2] qui est intrinsèque à toute forme de politique identitaire juive laïque, qu’il s’agisse du sionisme, du socialisme juif, et même de l’antisionisme juif. Dans « The Wandering Who ? » j’essaye de passer au crible toutes les perceptions reçues concernant la politique identitaire juive.

Silvia Cattori : « The Wandering Who ? » est un témoignage très impressionnant. Il ne pourra pas être ignoré, y compris de vos adversaires. Je crois pouvoir dire sans me tromper qu’avant vous, personne n’a explicité certains aspects critiques de la question israélo-palestinienne de manière aussi franche. Votre analyse est importante pour quiconque cherche à comprendre ce que certains s’attachent à cacher, et pourquoi. Et elle devrait conduire les gens qui ont été délibérément maintenus dans le noir et la confusion, à y voir plus clair. Cela inclut bien évidemment les milieux « progressistes ».

Gilad Atzmon : Merci pour votre soutien et vos compliments.

Silvia Cattori : Cependant, vous marchez sur un terrain miné. On se demande du reste si vous n’exposez pas vos idées et vos points de vue avec une telle force, parce que, en tant qu’ex-Israélien, vous éprouvez de la honte ?

Gilad Atzmon : C’est une bonne question. Je suppose qu’à un certain moment, dans le passé, il est exact de dire que j’ai commencé à ressentir de la honte et de la culpabilité. Cependant j’ai réalisé, il y a déjà plusieurs années, que la culpabilité ne devient un sentiment qui a un sens qu’à partir du moment où il se transforme en responsabilité. Contrairement à certains juifs antisionistes qui déclarent joyeusement et vertueusement « pas en mon nom », je sais très bien que chaque crime israélien est en effet commis en mon nom, en dépit du fait que je ne vis plus là-bas depuis de nombreuses années. J’en suis très troublé.

Silvia Cattori : Est-ce à dire que l’écriture de « The Wandering Who ? » a été pour vous une manière de régler un contentieux personnel avec la « tribu » ?

Gilad Atzmon : Pour être plus précis, ce n’est pas tellement « la tribu » que je critique, mais le sentiment racialement orienté du « tribalisme » qui est au cœur de toute forme de politique identitaire juive.

Silvia Cattori : Cette formidable remise à plat n’est-t-elle pas motivée par le désir d’encourager l’humanité à résister à ce que vous considérez être le réel danger, à savoir l’idéologie juive ?

Gilad Atzmon : Je suis en effet principalement préoccupé par l’idéologie. Je soutiens aussi que ce ne sont pas seulement les Palestiniens qui sont concernés. Je suis très alarmé par le lobbying juif acharné et sa puissance globale de déstabilisation. Le fait que l’AJC (American Jewish Committee) prône la guerre contre l’Iran est très inquiétant. Mais je surveille également de près l’activisme juif de gauche ; et je suis très troublé par ce que je découvre.

Silvia Cattori : Ce livre est-il aussi une tentative d’expliquer à vos lecteurs pourquoi il est si difficile de lutter contre la politique israélienne ?

Gilad Atzmon : Lutter contre Israël pour ce qu’il est – c’est-à-dire l’État juif – signifie tout simplement un conflit ouvert avec le plus grand pouvoir de lobbying existant au monde. D’une part on se confronte à des institutions sionistes puissamment financées. Et d’autre part on est pris en chasse par le réseau juif soi-disant « progressiste » qui est en fait principalement engagé à contrôler le discours. Il faut comprendre que, contrairement aux sionistes qui agissent ouvertement, les juifs antisionistes travaillent aux mêmes buts mais de façon clandestine.

Silvia Cattori : Vous dites qu’il convient de mettre au centre du problème le « pouvoir juif ». Et qu’en même temps il convient de s’opposer au discours de certains « antisionistes », que vous considérez comme trompeur. Quand vous écrivez : « Le sionisme n’est pas un mouvement colonial ayant un intérêt dans la Palestine, comme le suggèrent certains chercheurs. Le sionisme est en fait un mouvement mondial qui est alimenté par la solidarité tribale unique d’une tierce partie… », vous mettez en question ceux qui caractérisent Israël comme un simple fait « colonial ». C’est en effet un point crucial. En quoi serait-il si difficile d’affirmer que ce n’est pas simplement du colonialisme ?

Gilad Atzmon : En effet, je suis troublé par le manque d’intégrité intellectuelle et de cohérence dans le débat et au-delà. Il m’a fallu un certain temps pour comprendre que des années d’hégémonie juive (intellectuelle) au sein du discours de la solidarité avec la Palestine a conduit à une situation absurde dans laquelle la critique de l’État juif est principalement façonnée par des sensibilités juives.

Essayez, par exemple, d’imaginer une situation dans laquelle notre critique du capitalisme serait formulée délibérément d’une manière excessivement prudente – juste pour s’assurer que les riches ne soient pas offensés. De même, essayez d’imaginer une autre situation tout aussi absurde, dans laquelle notre critique de l’idéologie nazie aurait à prendre en compte les sensibilités des tenants du déterminisme biologique et des antisémites. Il semble tout aussi absurde que nous nous trouvions dans une situation où nous devons prendre garde soigneusement à ce que nous disons au sujet des droits palestiniens– de manière à ne pas offenser les juifs.

Et, oui, je le dis ouvertement. Le sionisme n’est pas un mouvement colonial et n’en a jamais été un. Le colonialisme établit une relation claire entre une mère patrie et un État colonial ; alors que le sionisme n’a jamais eu une mère-patrie. Il est vrai qu’Israël présente quelques symptômes coloniaux, mais il se limite à ça. Le sionisme est entraîné par l’esprit de la suprématie juive et une notion fantasmatique de « retour chez soi ».

Le trompeur paradigme colonial a été introduit par quelques penseurs « progressistes » juste pour s’assurer que Marx n’est pas laissé en-dehors du discours. À tout le moins intellectuellement, ce que nous voyons là est seulement amusant.

Cependant, il est important de mentionner ici que le seul aspect véritablement colonial dans la réalité sioniste est la relation entre l’État israélien et les colonies : là, les échanges indiquent clairement qui est la « mère-patrie » et qui est le « colon ».

Silvia Cattori : Je voudrais comprendre pourquoi des défenseurs des droits des Palestiniens, devraient s’abstenir de désigner Israël pour ce qu’il est véritablement ? Quelle est selon vous la véritable raison de leur refus de traiter du « pouvoir juif » et de son impact politique désastreux ?

Gilad Atzmon : Je pense que, quand il s’agit d’Israël et du « pouvoir juif », tout humaniste - moi y compris - a un conflit à gérer. Je le formulerais ainsi : « Comment puis-je dire la vérité sur Israël, le lobby, et le sionisme, tout en maintenant ma position en tant qu’humaniste ? » Il m’a fallu de très nombreuses années pour apprendre à faire la différence entre le grain et la paille. J’ai appris à distinguer entre les juifs (les gens), le judaïsme (la religion) et la judéité (l’idéologie). Cette différenciation n’est pas exempte de problèmes, parce que, comme nous le savons, la plupart des juifs eux-mêmes ne savent pas où ils se situent dans ces trois registres. La plupart des juifs ne savent pas où le judaïsme finit et où la judéité commence.

De même, la plupart des juifs antisionistes ne parviennent pas à admettre qu’ils fonctionnent en fait dans des cellules politiques exclusivement juives. Nous avons affaire, en effet, à une identité politique très particulière. Elle est racialement orientée et profondément raciste. Elle est suprématiste, mais imprégnée de victimisation. Cette identité véhicule une image universelle mais, en réalité, elle est nourrie par des intérêts tribaux.

Toutefois, dans mes écrits, je me limite à des questions concernant l’idéologie (judéité). J’essaye de saisir le sens unique de « peuple élu » et d’observer comment il entre en jeu dans la politique, la culture et la pratique. Il est évident que, pour le moment, il n’y a pas d’outils intellectuels pour limiter la critique de l’idéologie. Et cela signifie vraiment que mes détracteurs se trouvent dans une situation désespérée. Ils n’ont pas les moyens intellectuels pour me réduire au silence, moi ou ma critique, alors ils se rabattent sur des campagnes de diffamation : ils me qualifient d’« antisémite », de « néo-nazi », de « raciste » etc. Assez tragiquement pour eux, personne en-dehors du circuit politique juif ne prend plus au sérieux aucune de ces accusations gratuites.

Je voudrais aussi signaler que la notion de « pouvoir juif » pourrait prêter à confusion ou induire en erreur : elle doit être précisée. Quand je parle de pouvoir juif, je me réfère strictement à la capacité des groupes d’intérêt juifs à exercer une pression politique. Et il est très important de comprendre ici, et je dois le souligner, que le pouvoir juif n’est pas du tout une conspiration. Il est affirmé – très ouvertement – au travers d’organisations mises en place pour exercer une pression et servir les intérêts juifs. Parmi ces groupes, on peut mentionner l’AIPAC [3], l’AJC [4], le CFI [5], le LFI [6], etc. Les sionistes sont fiers de leurs pouvoirs de lobbying et en parlent ouvertement. Ils s’en vantent – ils se réjouissent de voir les membres du Congrès des États-Unis se mettre docilement debout pour ovationner le Premier Ministre Netanyahou.

Silvia Cattori : Il est facile de vous suivre sur ce point et d’être d’accord avec vous quand vous dites qu’Israël et le sionisme représentent un projet unique dans l’histoire [7] et que la relation entre Israël et le lobby juif est également unique. Mais, comme vous l’expliquez fort bien, quand vous et d’autres suggérez que c’est le « pouvoir juif » qui doit être affronté, la « gauche juive », « l’intelligentsia juive », les associations juives pour la paix, vont se dresser pour vous stopper. Est-ce à dire que ces groupes font, eux aussi, clairement partie de ce que vous appelez le « pouvoir juif » ?

Gilad Atzmon : Absolument ! Ou, au moins, elles font partie du problème. Dans mon livre, j’explique très clairement qu’il y a une continuité idéologique complète entre le sionisme et le soi-disant « anti »-sionisme ou la gauche juive en général.

Je fais une distinction entre l’ « antisionisme juif » qui est le plus souvent motivé par le tribalisme juif et se préoccupe principalement des juifs, et « les antisionistes qui se trouvent être juifs ». Ces derniers représentent une catégorie complètement innocente. Inutile de dire que beaucoup de mes partisans se trouvent appartenir à ce dernier groupe. L’antisionisme juif est là pour donner une apparence de pluralisme au discours de la diaspora juive. Pour quelque raison vous verrez vingt juifs antisionistes venir perturber un concert philarmonique juif, mais vous ne verrez pas ces mêmes activistes venir soutenir un concert palestinien une semaine plus tard. En résumé, leur antisionisme n’est guère plus qu’une affaire interne juive.

Silvia Cattori : Cette question du lobbying est absente du livre « Gaza en crise » de Chomsky et Pappé [8]. Est-ce une surprise pour vous ?

Gilad Atzmon : Pas vraiment. Comme nous le savons, Chomsky s’est montré très critique à l’égard de l’étude de Mearsheimer et Walt sur le lobby juif [9] Je ne connais pas le point de vue de Pappé sur la question. Autant que je sache, il s’abstient de tout commentaire sur le lobby. Je pense que l’on ne peut pas s’attendre à ce que chacun fasse tout le temps des commentaires sur tous les sujets.

Silvia Cattori : Compte tenu de son influence et de sa capacité à orienter les positions du mouvement de solidarité avec les Palestiniens, cette « gauche juive » doit représenter un casse-tête pour une personne comme vous.

Gilad Atzmon : Je ne dirais pas que c’est un grand casse-tête. C’est une chose légèrement bruyante à l’arrière-plan ; c’est comme d’avoir une mouche dans la salle. C’est une nuisance, mais qui ne va pas vous tuer. Cependant, il y a deux manières de la traiter : l’écraser avec un vieux numéro du Guardian, ou ouvrir la fenêtre pour la laisser partir. Je préfère la seconde option. Elle est certainement bien plus humaniste. Il devient de plus en plus évident que ces éléments au sein de la gauche, dominés par l’idéologie juive, se sont rendus eux-mêmes non pertinents dans ce conflit et dans le discours.
La gauche, qui a échoué à saisir l’impact anti-impérialiste de l’Islam, est de toute évidence complètement coupée des affaires actuelles du monde. Ce n’est pas un secret que la gauche juive s’est opposée au Hamas, et s’y oppose toujours. Ce n’est pas un secret que la gauche occidentale est dans la confusion au sujet de l’Islam. La gauche anglo-américaine est aux prises avec une crise d’identité et d’autres formes de lutte pour la justice sociale. Pour ma part, je suis très attiré par l’attitude espagnole et latino-américaine envers la Palestine et l’Islam.

Silvia Cattori : Quand vous évoquez le « pouvoir juif », vous touchez un nerf très sensible. N’êtes-vous pas préoccupé par le fait que cela peut faire venir à l’esprit la question des « Protocoles des sages de Sion » ? Ne jouez-vous pas avec le feu ?

Gilad Atzmon : Pour commencer, il est évidemment clair que je navigue au plus près du vent. Toutefois, vu l’état instable de notre monde, quelqu’un doit le faire, et il se trouve que c’est moi. En fait, au fil des années, j’ai beaucoup écrit sur les « Protocoles des sages de Sion », et j’ai maintes fois soutenu que les questions relatives à l’authenticité des Protocoles sont, en réalité, complètement hors de propos : le triste panorama que nous dévoile l’AIPAC, ou Haim Saban, - qui se proposent ouvertement de transformer la politique états-unienne par l’intermédiaire du lobbying, des donations et du contrôle des médias - parle de lui-même. Sans parler de Lord Levy qui est le collecteur de fonds numéro un du parti travailliste britannique, au moment où le pays lance une guerre illégale contre un État arabe !

Il est parfaitement clair qu’il n’y a pas ici de complot, et qu’il n’y en a jamais eu : les lobbies juifs agissent - ouvertement – pour promouvoir ce qu’ils croient être les intérêts juifs. L’explication de tout cela est très simple : les sionistes et les Israéliens se sont rendus compte, il y a déjà de nombreuses années, qu’il est beaucoup moins coûteux d’acheter un politicien occidental que d’acheter un tank.

Silvia Cattori : Un chapitre de votre livre est consacré au statut de l’Holocauste. Pouvez-vous développer ?

Gilad Atzmon : Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le maintien au premier plan de l’Holocauste sert à maintenir la primauté de la souffrance juive au centre de tout débat politique. Avec ce lourd nuage au-dessus de notre tête, nous n’allons pas être en mesure de répondre correctement (éthiquement) aux crimes commis par Israël au nom du peuple juif. Par conséquent, je crois vraiment que l’Holocauste doit être dépouillé de son statut religieux ou, de façon générale, de sa primauté. Il doit être discuté ouvertement et traité comme un chapitre historique. Je pense que cela arrivera bientôt et je suis très fier d’être parmi ceux qui poussent dans cette direction.

Et, une fois encore, mes principaux détracteurs sur ce front là ne sont pas les sionistes, mais en réalité les soi-disant juifs « anti »-sionistes. Cette semaine, nous organisons une conférence à Freiburg, en Allemagne, au cours de laquelle nous nous proposons de discuter la question de la liberté d’expression concernant l’Allemagne, Israël et la Palestine. Comme on pouvait s’y attendre, les juifs « anti »-sionistes on mené une vaine bataille pour saboter la conférence : ils ont fait pression sur les orateurs et les organisateurs.

Silvia Cattori : Peut-on connaître leurs noms ?

Gilad Atzmon : Parmi ces détracteurs on trouve l’« anti »-sioniste américain Jeff Halper (qui habite en Palestine occupée et s’oppose également à la démolition de maisons) ; Sarah Kershnar ; Mich Levy du Réseau juif antisioniste ; (réseau qui cherche désespérément à me stopper) ; Naomi Idrissi Wimborne (elle exploite ouvertement la pression montante de la campagne Boycott Disvestissement, Sanctions, en cherchant à démanteler la liberté d’expression) ; le (peu actif) journaliste israélien Shraga Elam [10] ; l’infâme et très actif Tony Greenstein ; et d’autres. Ils ont tous opéré exactement comme on pouvait s’y attendre : ils ont sali, diffamé, étiqueté, ils ont fait pression, mais ils ont été complètement ignorés. Chose intéressante, les sionistes, eux, ont agi avec plus de dignité, en lançant une contre-conférence, le même jour, à Fribourg. Chose également intéressante, un des fondateurs de l’International Solidarity Movement m’a dit qu’il préférait de beaucoup se battre contre un soldat israélien à un barrage routier que de se battre contre nos détracteurs juifs « anti »-sionistes. Je n’aurais pas pu être plus d’accord.

C’est une vraie honte : ces gens auraient pu apporter une grande contribution au débat au lieu de se réduire à un cliché d’activisme tribal. Inutile de dire que nous avons ouvertement invité tous nos détracteurs à venir à notre conférence et à y exposer leur opposition à la liberté d’expression. Mais, comme vous pouvez l’imaginer, ils se sont bien gardés de répondre positivement.

Silvia Cattori : Le sionisme est souvent présenté, même à gauche, comme étant à l’origine une bonne chose. Du reste certains sionistes, comme Uri Avnery, sont considérés également par les progressistes comme une bonne référence. Vous soutenez que le sionisme, présenté à l’origine comme un projet laïc, n’avait rien de plaisant...

Gilad Atzmon : Au début, le sionisme n’était pas du tout un mouvement monolithique ; il avait plus d’un visage et d’une voix. Nous connaissons tous la dispute entre le sionisme de gauche et les révisionnistes, mais il y a quelques autres variantes du sionisme qui ont disparu au fil des années. Cependant, il est difficile d’interpréter l’action israélienne dans le cadre d’un modèle sioniste parce qu’Israël n’est plus guidé par le sionisme. Si le sionisme a été créé pour résoudre la question juive, Israël a introduit une série de nouvelles questions qui ont trait à l’identité juive, au tribalisme, à la suprématie, etc.
De plus en plus, dans mes écrits, je fais une distinction entre Israël et le sionisme. Le sionisme ne signifie plus grand chose pour les Israéliens. Le sionisme s’est largement réduit à un discours de la diaspora juive. Le sionisme n’est là que pour faire une distinction entre la grande majorité des juifs dans le monde et une demi-douzaine de juifs laïcs qui se présentent comme « anti »-sionistes.

Vous avez mentionné Uri Avnery. Je me rends compte que certaines personnes dans ce mouvement sont critiques à l’égard d’Avnery qu’ils considèrent comme un sioniste. En fait, j’ai beaucoup de respect pour l’homme ; je pense qu’il est un écrivain incroyable et prolifique. Nous devons apprécier où il vit et ce qu’il essaye de faire. Je ne suis évidemment pas d’accord avec Avnery sur certaines questions mais je n’ai aucun doute qu’il se prêterait à un débat ouvert avec moi et d’autres, et c’est une qualité qui manque vraiment dans notre débat.

Silvia Cattori : La gauche israélienne et la plupart des voix juives dissidentes soutiennent clairement le « droit d’Israël à exister ». Et vous ?

Gilad Atzmon : Je ne suis pas en position de déterminer qui a, et qui n’a pas le droit d’exister. Mais je suis qualifié pour prétendre qu’on ne devrait pas célébrer sa propre existence au détriment de celle des autres. Je trouve qu’il est difficile de traiter avec la gauche israélienne, mais ne vous méprenez pas ; il y a certains éléments au sein de la dissidence israélienne qui ont un courage au-delà de toute expression. Ces gens prennent un risque personnel très réel en soutenant la justice. J’ai beaucoup de respect pour leur action.

Silvia Cattori :On se demande en lisant « The Wandering Who ? » si ce n’est-ce pas un comportement un peu judéo-centrique d’attacher autant d’attention à l’identité juive ?

Gilad Atzmon : Je le reconnais ; j’ai passé beaucoup de temps à traiter de ces questions. Parvenu à la trentaine, j’ai commencé à comprendre que j’étais profondément impliqué dans un crime à grande échelle. J’ai quitté Israël parce que je voulais croire que ce serait suffisant pour me libérer, et pour débarrasser les Palestiniens de ma présence.
Mais ensuite j’ai rapidement pris conscience de ce que sont le lobby sioniste et les opérations du sionisme à l’échelle mondiale. Et puis il ne m’a pas fallu longtemps pour commencer à saisir la nature trompeuse de certains éléments au sein du réseau juif de gauche. Je n’ai jamais été impliqué dans aucune activité politique. Je n’ai jamais été membre d’un parti ; mais cette question de la politique juive m’a intrigué, à la fois sur le plan intellectuel et sur le plan éthique. J’ai commencé à lire à ce sujet. J’ai commence à suivre leur activité. Et, à un certain moment, j’ai commencé à écrire sur ce sujet. Je me suis fait très vite quelques ennemis qui, en fait, m’ont fourni une compréhension plus profonde du discours politique juif. Et nous y voilà : j’ai écrit « The Wandering Who ? » Ce sont mes réflexions sur la politique identitaire juive.

Silvia Cattori : En vous lisant attentivement on en vient parfois à se demander si vous évitez de parler de la religion juive juste pour « protéger » la religion en général ?

Gilad Atzmon : En effet, c’est une observation très subtile. Je ne suis pas un gauchiste, et je suis loin d’être un athée. Je suis un musicien, et je suppose que cela fait de moi une personne religieuse, ou au moins une personne ouverte au spirituel. Quand je joue, je ne sais vraiment pas d’où viennent les notes. Pour moi, la beauté est divine, et, de ce fait, j’ai beaucoup de respect pour les croyants et pour les gens ouverts au spirituel.

J’ai beaucoup d’admiration pour les musulmans. Mais je pense aussi que les seuls juifs antisionistes cohérents et authentiques sont en fait les Torah Jews [une secte juive ultra-orthodoxe, les Naturei Karta qui ne compte que très peu de membres. Ndt]. Je comprends leur position. Et, comme chacun peut le voir, ils n’essayent pas de diriger le mouvement de solidarité. Ils font, au contraire, tout ce qu’ils peuvent pour soutenir les Palestiniens. Et ils sont remarquablement humbles et modestes. Je les aime beaucoup.

Silvia Cattori : Mais, à votre avis, le judaïsme n’est-il pas tout aussi « tribal » que l’identité politique juive ?

Gilad Atzmon : Le judaïsme est en effet une religion tribale, nationale, et racialement orientée. Et pourtant, le judaïsme a sa manière de contenir tout cela. Assez tragiquement, quelque chose s’est terriblement mal passé dans le processus de la sécularisation juive et dans l’émergence du discours politique juif. Les juifs peuvent avoir laissé tomber leur Dieu, mais ils ont conservé la haine du « goy » et les idéologies racistes qui sont au cœur de leur nouvelle identité politique laïque. Ceci explique pourquoi certains éléments talmudiques de haine du goy se sont transformés en pratiques génocidaires dans le discours sioniste.

Silvia Cattori : Selon vous, comment le nationalisme entre-t-il en jeu dans d’autres religions, comme l’Islam ou le christianisme ? Est-il différent du nationalisme juif ?

Gilad Atzmon : Contrairement au judaïsme, qui est tribalement orienté, l’Islam et le christianisme sont des préceptes universels. Ces derniers tentent d’apporter une réponse à l’ensemble de l’humanité, plutôt que de favoriser une tribu aux dépens des autres.

Silvia Cattori : Cela m’a amusée de lire sous votre plume : « À cette époque déjà, j’aspirais à devenir un goy ou au moins à être entouré par des goys. » Qu’entendez-vous par là ?

Gilad Atzmon : C’est assez simple ; pour devenir un ex-juif, il faut arrêter de se sentir « élu ». Ce n’est pas une tâche facile ; je dois encore la pratiquer quotidiennement.

Silvia Cattori : Lorsqu’on visite Israël, on se demande sans cesse comment ces colons venus de l’étrangers peuvent-ils prétendre être chez eux sur des terres volées simplement parce qu’ils sont de confession juive ? Qu’en pensez-vous ?

Gilad Atzmon : Je suis né là-bas. J’ai adoré cet endroit. J’ai eu une enfance très heureuse et une carrière réussie en tant que jeune adulte. Il m’a en effet fallu plusieurs années pour comprendre que quelque chose n’allait pas. J’ai ressenti quelque chose pendant la première guerre du Liban (1981). Au Liban, j’ai commencé à me demander d’où venaient tous ces réfugiés. Puis, lors de la première Intifada (1987) j’ai cru comprendre que certains, là-bas (en Palestine occupée), étaient extrêmement malheureux. Au début des années 1990, je travaillais avec de nombreux Palestiniens de Gaza. J’ai alors réalisé que mon existence dans la région était mêlée à un crime insupportable.

En 1994, j’ai quitté Israël pour de bon. Et depuis 1996 je n’y suis plus retourné.

Mais vous devez comprendre que les Israéliens ne voient ni les Palestiniens ni leur sort. Être « élu » est une forme de cécité. Israël ne peut que se voir lui-même. Et cela pourrait bien signifier qu’il n’y a pas de remède à ce conflit.

Silvia Cattori : Ce qui est fascinant en vous lisant est de voir que vous semblez presque heureux d’avoir été ostracisé et accusé d’antisémitisme. Ne craignez-vous pas la prochaine campagne visant à discréditer « The Wandering Who ? » et à vous étiqueter antisémite ?

Gilad Atzmon : Les choses étant ce qu’elles sont, je crois que ceux qui distribuent l’étiquette d’antisémite ne font qu’exposer leur profonde affiliation au sionisme et au judéo-centrisme.

La campagne contre mon livre a déjà commencé. Mais j’ai aussi reçu beaucoup de soutien. J’accepte que ce soit là mon karma. À présent, je sais que, aussi longtemps que l’on m’attaque, cela veut dire que je fais ce qu’il faut faire. Je suppose que, plus on s’oppose à moi, mieux les gens peuvent comprendre ma position.

Comme vous l’avez sans doute remarqué, autrefois les antisémites étaient ceux qui n’aimaient pas les juifs. Aujourd’hui, les antisémites sont ceux que les juifs n’aiment pas. Certains juifs, là-bas, n’apprécient vraiment pas mes efforts. Mais la bonne nouvelle est que personne ne prend plus garde à l’accusation d’antisémitisme. Elle a été trop exploitée.

Silvia Cattori : Vous avez écrit que les jours d’Israël sont comptés. Comment l’envisagez-vous exactement ?

Gilad Atzmon : Indépendamment de la lutte des Palestiniens, Israël ne pourra plus tenir. C’est une société morbide mue par une avidité implacable. Elle est sur le point d’imploser. L’État juif a amplifié la question juive plutôt que de l’éliminer. Et je crois que le temps est venu d’admettre qu’il n’y a peut-être pas de réponse collective à la question. Je suppose que si, avec le temps, les Israéliens apprennent à aimer leurs voisins, la paix pourrait l’emporter. Toutefois, si cela arrive, ils pourraient bien avoir cessé de se considérer comme des élus. Ils seront devenus des gens ordinaires.

Silvia Cattori : Merci Gilad Atzmon. S’entretenir avec vous est un vrai régal.

Gilad Atzmon : Merci beaucoup pour votre attention et votre engagement. C’est toujours aussi un grand plaisir de parler avec vous.

Silvia Cattori

(*) Gilad Atzmon : « The Wandering Who ? A Study of Jewish Identity Politics ». [« L’errance de qui ? Une étude de l’identité juive »], Zero Books 2011.

L’identité juive est liée à certaines des questions les plus difficiles et les plus controversées d’aujourd’hui. Le but de ce livre est d’ouvrir nombre de ces questions à la discussion. Depuis qu’Israël se définit lui-même ouvertement comme l’« État juif », nous devrions nous demander ce que recouvrent les notions de « judaïsme », « judéité », « culture juive » et « idéologie juive ». Gilad examine les aspects tribaux intégrés dans le discours laïc juif, aussi bien sioniste qu’antisioniste ; la « religion de l’Holocauste » ; le sens des mots « histoire » et « temps » dans le discours politique juif ; les idéologies anti-goys entremêlées aux différentes formes du discours politique juif laïc, et même au sein de la gauche juive. Il s’interroge sur ce qui conduit les juifs de la diaspora à s’identifier à Israël et à s’aligner sur sa politique. L’état désastreux de la situation mondiale suscite la demande pressante d’un changement conceptuel dans notre attitude intellectuelle et philosophique envers la politique, la politique identitaire, et l’histoire.

Vous pouvez commander le livre sur Amazon.com ou Amazon.co.uk

Traduit de l’anglais par JPH.

Texte original en anglais :
http://www.silviacattori.net/article2070.html

Premières réactions à ce livre, voir :
“Tearing the Veil From Israel’s Civility”, par William A. Cook, Counterpunch, 17-18 septembre 2011.[traduction de cet article en français : “Arracher le voile de la civilité israélienne”]
“London JC launched an attack on Prof’ John Mearsheimer”, par Gilad Atzmon, gilad.co.uk, 22 septembre 2011.
“Mearsheimer responds to Goldberg’s latest smear”, par John Mearsheimer (et publié par Stephen M. Walt), walt.foreignpolicy.com, 26 septembre 2011.

________________________________________
[1] « The Israel Lobby and U.S. Foreign Policy », John J. Mearsheimer and Stephen M. Walt. (Farrar, Straus & Giroux)
[2] Le terme de goy (pluriel : des goys) désigne les non-Juifs. On lui attribue une connotation négative
[3] American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), un groupe de pression né aux États-Unis après la création de l’Etat d’Israël visant à soutenir Israël et à faire la promotion de l’idéologie sioniste
[4] L’AJC : http://www.ajc.org/
[5] Le CFI : http://www.powerbase.info/index.php/Conservative_Friends_of_Israel
[6] Labour Friends of Israel : http://www.imemc.org/article/60469
[7] Voir : « Israël et le sionisme : Un projet unique dans l’histoire – Entretien avec Gilad Atzmon », par Silvia Cattori, 2 mars 2011.
[8] « Gaza in Crisis : Reflections on Israel’s War Against the Palestinians », Noam Chomsky and Ilan Pappe. (Frank Barat Editor)
[9] Voir note (1).
[10] Il réside à Zurich (Ndt)

 

53 - Texte de Danielle Bleitrach, compagnon de route propagandiste de l'organisation juive et crypto-sioniste à façade pro palestinienne. Note du rédacteur sur Bleitrach, Stambul, Shamir et Atzmon.

http://www.pcfbassin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=2863%3Aallez-tous-vous-faire-voir-a-bas-le-monotheisme-fetons-le-solstice-dhiver&catid=36%3Aeurope&Itemid=9

Note du rédacteur du site :

A travers ce texte, on peut constater les principales lignes de propagande diffusées par Danielle Bleitrach et Pierre Stambul. Légitimer la poursuite de la présence des juifs en Palestine, alors que le droit, la justice, la morale et la logique exigent qu'ils quittent tous cette terre, protéger la religion juive et l'organisation juive en brisant le lien entre sionisme et judaïsme, sioniste et juif, alors qu'on peut raisonnablement considérer que le sionisme est le dernier avatar historique du judaïsme, omettre les fondements idéologiques du judaïsme et du sionisme qui sont exposés clairement dans la torah (deuteronome), fondements raciste, suprématiste et génocidaire. Israël Adam Shamir révèle sa réalité de propagandiste de l'organisation juive en légitimant de même la présence des juifs en Palestine, en prônant un Etat unique unissant les deux populations, celle juive exogène, impérialiste et coloniale et celle des arabes dépossédés et martyrisés indigènes. On constate aussi l'utilisation de la "shoah" pour "excuser" la présence juive en Palestine, tout en dénonçant cette utilisation, et accessoirement dans le cas de Bleitrach, l'éloge de Staline (qui est le premier chef d'Etat a avoir reconnu Israël), Staline étant en matière de terrorisme de masse - dont envers sa propre population russe - un véritable maître universel toujours inégalé, le déni de l'existence et de la puissance du lobby juif en Occident, et de son rôle de direction dans la guerre mondiale pour s'accaparer les dernières ressources de la planète actuellement enclenchée par les USA et son annexe européenne depuis les faux attentats du 11/09/2011, et encore pour le cas de Bleitrach, qui se révèle être une fanatique exacerbée, une haine épidermique envers ceux qui osent jetter un regard critique et rationnel sur la version officielle de l'histoire de la seconde guerre mondiale (celle de la "shoah") et qui osent la remettre en question, les historiens dits révisionnistes, qu'elle nomment "négationnistes", et le président iranien, dont elle ne peut même pas se souvenir du nom tellement elle le méprise et le hait. Il est très probable que nous sommes en présence dans son cas d'une forme sévère de pathologie mentale non guérissable classifiable comme psychose. Danielle Bleitrach a été membre du bureau du parti communiste français, Pierre Stambul est communiste, quant à Shamir, il oeuvre actuellement à Moscou pour le régime russe, comme agent d'influence pseudo pro palestinien, et certainement depuis toujours pour ses services spéciaux. Le régime russe est issu du communisme et du marxisme. Il est d'une espèce unique au monde, une sorte d'hybride de service secret totalitaire et de mafia économique, et il réhabilite actuellement Joseph Staline. Shamir a accolé à son patronyme le prénom "Adam", pour que chacun constate bien qu'il s'est converti au christianisme et qu'il n'est donc plus juif. A côté, les Bleitrach et autre Stambul sont de maladroits manipulateurs amateurs ... Le seul qui fasse un chemin intègre et personnel, qui mérite le qualificatif de personne, est Gilad Atzmon, dont le texte est reproduit en 52.

 

Allez tous vous faire voir… A bas le monothéisme, fêtons le solstice d’hiver

Par Danielle Bleitrach

Que les choses soient claires… J’en ai ras la tasse et particulièrement de la naissance de Jésus Christ, sans parler de tous les autres, de leur hypocrisie et de leurs vaines querelles, ce sera sans moi désormais …

Le responsable du CRIF fait un montage sur le propos de Salah Hamouri (1)… C’est un procédé indigne. Mais si vous voulez mon avis je ne crois pas que le dit Salah porte dans son cœur le Rabbin dont il est question et qui est une sombre fripouille d’extrême-droite. Comme il est à peu près normal qu’après sept ans de prison, parfaitement injustifiés vu que le rabbin est en pleine forme et toujours aussi nocif, Salah Hamouri porte dans son cœur les Israéliens. Il serait logique que son souhait le plus profond soit d’être totalement débarrassé de ces gens-là surtout qu’il habite en face du mur que les mêmes s’obstinent à construire.

Ces types, ceux qui construisent le mur, sont non seulement des salauds mais des cons intégraux qui ont réussi désormais à créer le plus désastreux rapport de forces en leur défaveur tant leurs pratiques sont injustifiables. Je ne vois pas pourquoi Salah Hamouri, après sept ans de prison en constatant le blocage que cette bande de connards a réussi à installer de manière durable ne se dise pas qu’il n’y aucune paix possible avec eux…, c’est le contraire qui serait étonnant. Donc à tout prendre vu les circonstances ses propos ne faisaient que refléter la réalité et les avoir tronqués est ajouter de la saloperie sur la saloperie.

Donc je ne crois pas que Salah Hamouri porte ces gens-là dans son cœur pas plus qu’en tant que juive je porte dans mon cœur l’église catholique y compris ce juif débile et calotin qui s’il a existé ce dont on peut douter a produit deux mille ans de martyre pour ses coreligionnaires… je veux parler de Jésus christ et de tous ses disciples plus pernicieux les uns que les autres qu’il s’agisse des catholiques, des orthodoxes ou de Martin Luther qui était quand même aussi enfoiré d’antisémitisme qu’Adolf Hitler lui-même …

Et qu’il ne se trouve pas un seul mec d’origine ou pratiquant chrétien pour s’interroger sur sa responsabilité sur la création de l’Etat d’Israël, des juifs brûlés depuis le haut moyen-âge jusqu’à la Shoah en passant par les pogromes tsaristes et l’affaire Dreyfus, pour citer les cas les plus connus…

Que ces faux culs de toutes les églises se sentent historiquement blanchis prouve à qui on a affaire. Non pas pour tolérer aux israéliens mais bien pour tout mettre en œuvre pour qu’il y ait la paix au lieu de jeter de l’huile sur le feu… Sans parler de Staline qui a été tout de même le premier à reconnaître l’Etat d’Israël …

Pas plus que je ne porte dans mon cœur cette pure saloperie qu’est le dirigeant iranien dont je n’arrive même pas à me rappeler le nom qui finance tous les crapules négationnistes qui passent à sa portée… Pas plus que je ne porte dans mon cœur tous les antisémites de par le monde… Y compris ceux qui se prétendent altermondialistes et qui comme ils ont le cerveau comme des pois chiche sont incapables de comprendre le fonctionnement du capital alors inventent le complot et bien sûr les juifs pour mener le monde, comme tous les connards qui se sont servis de leur complexe d’infériorité (légitime ce sont des crétins) pour persécuter les juifs.

OUI mais voilà j’en marre de subir en prime de la situation israélienne toutes les avanies que j’ai dû subir depuis des années alors que je n’ai jamais mis les pieds en Israël, je n’ai jamais pu obtenir que l’on distingue juifs et israéliens ...

Que voulez-vous je tiens à cette expérience humaine qui est d’être juif. je trouve à tout bien considérer QU’IL EST PLUS HONORABLE historiquement d’être juif que d’être un goy. Voila un peuple, parce qu’il s’agit bien d’un peuple créé par le martyre et non la génétique (comme les palestiniens ont été créés par la colonisation israélienne), un peuple c’est-à-dire une réalité historique, qui a subi une oppression continuelle, des pogromes, une injustice incroyable et qui a répondu à cela en produisant le plus grand nombre de savants (25% des prix Nobel sont juifs alors qu’il n’y a que 13 millions de juifs), de médecins, de biologistes, de physiciens, de mathématiciens, d’artistes, de musiciens, de philosophes, etc.. sans parler des économistes, parce que vous noterez que 95% des gens qui dénoncent les malversations financières avec quelques compétences sont également juifs …

Et ils ont quelques mérites vu l’incapacité générale à comprendre de quoi il est question pour ceux qui visiblement ne demandent qu’à être plumés pourvu qu’on leur donne un juif à brûler… heureusement il y a les Chinois qui semblent avoir l’intellect un peu plus ouvert… J’ajouterais à la description la profusion de révolutionnaires que ce peuple a engendré… Sur treize millions, avec une saignée de six millions tout dernièrement ,ce n’est pas si mal dans l’opération survie et les handicaps constamment dressés depuis des millénaires. Honnêtement je trouve tout bien pesé qu’il n’y a aucune raison de regretter d’être juif ne serait-ce que le soulagement de n’avoir rien à voir avec leurs persécuteurs …

Et si vous ôtiez les juifs de ceux qui au plan international défendent la cause palestinienne cela ferait un sacré trou… ils y mettent même une ardeur que l’on ne leur demande pas …

Et si je n’ai jamais été sioniste c’est parce que comme je ne crois pas au peuple élu et suis convaincue que tous les êtres humains se valent mais qu’il y a les circonstances, je prévoyais dès le départ que si les juifs avaient un pays des frontières une armée ils deviendraient aussi cons de les goys… ou goyim… C’est fait… la preuve est faite, grâce à Israël, qu’ils sont ou plutôt une partie d’entre eux vaut le reste de l’humanité.

Donc je ne vois pas pourquoi Salah Hamouri confronté à ce bouillon de culture de la connerie goy cultivée désormais dans le judaïsme ne rêverait pas de s’en débarrasser… Et en particulier du rabbin d’extrême-droite qui en est la quintessence, il ne l’a pas tué et n’a peut-être même pas voulu le tuer mais s’il ne le porte pas dans son cœur je peux comprendre et même partager son antipathie n’en déplaise au type du CRIF, cela ne fait ni de moi, ni de Salah des criminels en puissance simplement des gens normaux..; parce que si je reprends tous les gens que je viens d’énumérer et contre lesquels j’ai une dent, j’ai toujours su raison garder: j’ai une solide rancune contre l’église catholique, orthodoxe et autre mais je n’ai jamais été en situation d’exercer un pogrome contre eux et je m’en félicite parce que je ne voudrais pas me conduire aussi mal qu’eux et être aussi cons qu’ils le sont depuis des siècles. Je me battrais toujours contre une intervention de l’OTAN en Iran, parce que, quoique je pense de son président, aucun enfant iranien ne mérite de recevoir une bombe ou même d’être effrayé par une bombe à cause de ce type-là. Et je sais de quoi je parle puisque les quatre premières années de ma vie se sont passées dans la peur du nazisme, la fuite …

Bref je ne veux pas devenir aussi con que les goyim qui nous ont persécutés pendant deux mille ans, ce serait le pire malheur et je crains qu’Israël cela soit cela et rien d’autre, la conversion massive des juifs en goyim de la pire espèce, celle que chaque juif a considéré pendant 2000 ans comme le pire mélange de cruauté et d’imbécilité qui se puisse imaginer …

Oui mais voilà, je ne vois pas au nom de quoi et pourquoi je dois me payer en prime tous les péchés d’Israël et ceux du CRIF par la même occasion… J’ai eu droit à toutes des insultes, le président de l’Université a été obligé de menacer un antisémite de l’équipe de Marie Poumier de le dénoncer pour harcèlement, j’ai vécu dans le marais nauséabond du négationnisme y compris de la part de gens que l’on trouve au Tribunal Russel, ce racisme visiblement ne gêne personne et erst entré désormais dans le langage courant.

Ce matin, la coupe a été pleine à propos du cas Salah Hamouri et les protestations qu’il provoque de par et d’autre. A propos des déclarations du président du CRIF, un type s’est permis d’écrire que c’était cet Etat qui se croyait tout permis et sa… « Diaspora »… Alors là la coupe a été pleine… Alors la diaspora cher monsieur Memmi (parce que c’est un zélote juif de surcroît qui dit cela, en rajoute selon leur bonne habitude) vous emmerde en ma personne …

Ce n’était rien, un mot de trop mais qui ne fait que creuser toujours le même sillon d’un côté comme de l’autre, celui qui rend impossible toute solution pacifique… Alors pourquoi se battre il faut être masochiste…

Et si je m’écoutais je les enverrais tous se faire rotir en enfer mais la politique ça sert à dépasser ce genre de colère bien légitime. Mais visiblement personne ne veut faire de la politique à commencer par le sieur Memmi.

Alors à l’aube de cette nouvelle année et en l’honneur de ce juif calotin et hystérique du nom de jésus qui est mort en faisant le Seder comme le plus orthodoxe des juifs et qu’une bande d’arriérés en croisade perpétuelle ont utilisé comme le général en chef de l’antisémitisme militant ou encore comme Saul, Saint Paul fondant une maison concurrente, trop c’est trop.. Je vous dis que j’en ai marre de tout ça. Désormais que l’on ne compte plus sur moi pour défendre les uns ou les autres vous m’écœurez tous…

Tant que vous ne ferez plus de politique avec des revendications claires et précises sans hystérisation du moindre incident, sans m’enrôler dans vos histoire par une stigmatisation ancestrale ne comptez plus sur moi …

Et bonnes fêtes du solstice d’hiver…A bas le monothéisme.

Amusez-vous sans moi désormais …

Danielle Bleitrach

(1) Dans un éditorial publié sur le site du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), rapidement repris sur de nombreux sites de soutien inconditionnel à la politique israélienne (juif.org, israel7.com, guysen.com, etc.), Richard Prasquier, président du Crif a attribué à Salah Hamouri, « Ovadia Yossef mérite la mort », au cours d’un entretien accordé à des journalistes de l’agence Reuters. lorsque qu’on va sur le site de Reuters, on lit une appréciation sur Ovadia Yossef, le chef spirituel du parti ultraorthodoxe Shass, que Salah Hamouri est accusé d’avoir eu l’intention d’assassiner : « Cet homme est et restera le symbole du racisme et du fanatisme d’Israël ». Ce qui est parfaitement exact.

 

54 - Texte de Pierre Stambul, compagnon de route et propagandiste de l'organisation juive et crypto sioniste

Une religion érigée en idéologie d’occupation sur la base d’un mensonge
Une religion érigée en idéologie d’occupation sur la base d’un mensonge
( Pierre Stambul )

La guerre qui se déroule depuis plus de 60 ans entre Israël et la Palestine est devenue centrale. La plupart des guerres et des bouleversements de la région sont liés à la question palestinienne. Les problèmes fondamentaux du droit des peuples, de l’égalité, du colonialisme, du droit international ou de l’impunité de régimes qui commettent des crimes de guerre sont posés par ce conflit.

Une destruction méthodique et préméditée

Un peu d’histoire pour comprendre cette guerre :

l’immigration continue de Juifs venus principalement d’Europe à partir du début du XXe siècle a progressivement marginalisé le peuple palestinien en le dépossédant de sa propre terre. La volonté des institutions juives de créer un Etat Juif où les Non-Juifs seraient, soit expulsés, soit réduits à une condition de citoyens de seconde zone a abouti à la guerre de 1948-49. Cette guerre que les Israéliens appellent guerre d’indépendance et que les Palestiniens appellent la Naqba (la catastrophe) a abouti à l’expulsion programmée de 800.000 Palestiniens (les 3/4 de la population) de leur pays. L’Occident et les institutions internationales ont favorisé ou laissé faire cette « purification ethnique ». C’était une façon facile de se laver de leur responsabilité collective dans l’antisémitisme européen et le génocide Nazi. Sauf que le peuple palestinien n’avait pas la moindre responsabilité dans ces crimes.
C’est une idéologie au départ très minoritaire parmi les Juifs, le Sionisme, qui a créé l’Etat d’Israël. Dès le départ, cette idéologie manifeste un caractère ultra-nationaliste en niant totalement les droits et même l’existence du peuple autochtone. En accaparant les terres (toutes les terres des Palestiniens expulsés sont confisquées dès 1950) et en en convoitant sans cesse de nouvelles, le projet sioniste est un projet colonial. Les Israéliens auraient souhaité réussir ce que les Nord-Américains ont réussi avec les Amérindiens ou les Australiens avec les Aborigènes : marginaliser les Palestiniens à un point tel qu’ils ne soient plus capables de revendiquer quoi que ce soit. Pendant très longtemps en Israël, on parlait « des Arabes », les Palestiniens n’avaient pas d’existence. Le Sionisme n’est pas une idéologie religieuse, mais c’est dans une lecture partiale de « la Bible » qu’il va trouver la justification de son projet fou de « regrouper tous les Juifs du monde dans un seul Etat ». Dès les années 50, l’immigration massive des Juifs du monde arabe est organisée. Israël devient un pays hyper militarisé et un avant-poste de l’impérialisme américain au Moyen-Orient.

La fin du XXe siècle est une succession de guerres de conquêtes. En 1967, les Israéliens occupent les 22% de la Palestine qui leur avaient échappé 20 ans auparavant.

Aussitôt, la colonisation commence. Les colons qui sont souvent des intégristes religieux, mais parfois aussi des banlieusards attirés par des logements à bas prix accaparent les meilleures terres et l’eau de la région. Les Palestiniens s’accrochent à leur terre. La première Intifada révèle au monde entier un peuple qui combat à main nue une des armées les plus puissantes. Depuis 1967, 650000 Palestiniens ont connu la prison. Certains y sont depuis plus de 30 ans. Il y a 11.000 prisonniers aujourd’hui.

Expulsée de Jordanie puis du Liban, la direction palestinienne résiste. L’OLP reconnaît en 1988 Israël dans ses frontières de 1949. C’est une concession énorme. Les Palestiniens renoncent à 78% de la Palestine historique. Ce processus aboutit aux accords d’Oslo (1993). Pourquoi ce processus a-t-il échoué ? Parce que jamais les Israéliens n’ont songé à évacuer les colonies (50.000 nouveaux colons s’installent entre Oslo et l’assassinat de Rabin). Parce que jamais les Israéliens n’ont accepté la moindre égalité des droits entre eux et les Palestiniens. Parce que 25% de la société israélienne est gangrenée par des idées intégristes voire fascistes (aujourd’hui Avigdor Liebermann est ministre). Parce que les gouvernements israéliens n’imaginent comme Etat palestinien qu’une espèce de bantoustan formé de cantons isolés, privés de terre, d’eau, de ressources naturelles et d’unité.

Depuis la deuxième Intifada, une destruction systématique de la société palestinienne est à l’œuvre. Un mur balafre la Cisjordanie, coupant les villages, détruisant les terres agricoles , isolant des zones promises à l’annexion. La construction du Mur a été condamnée par la Cour de La Haye, mais le gouvernement israélien se moque du droit international et procède par fait accompli. 750 check points rendent la vie des habitants impossible, empêchant la population de se déplacer, d’étudier, de se soigner. Les exécutions extra judiciaires se multiplient. La bande de Gaza est devenu un véritable « laboratoire ». La population y est enfermée, affamée, soumise à des attaques incessantes (plus de 400 assassinats ces six derniers mois). Privé de toute perspective de vie normale, le peuple palestinien a exprimé son refus en votant pour le Hamas. L’Europe a répliqué en coupant les vivres. C’est l’agressé qui est sanctionné, l’agresseur ne l’a jamais été. Même impunité lors de l’attaque contre le Liban cet été. 34 jours de guerre et 1.400 morts principalement civils. Le Sud-Liban a été détruit et de nombreux crimes de guerre commis. Il y a un consensus tragique en Israël pour dire que Hamas ou Hezbollah = terrorisme et pour trouver « moral » de tuer 20 civils pour abattre un « terroriste ».

La question du Sionisme

Cette idéologie apparaît en Europe à la fin du XIXe siècle. Alors que la plupart des Juifs résistent à la montée de l’antisémitisme et s’engagent massivement dans des mouvements progressistes ou révolutionnaires (souvent en abandonnant la religion), les Sionistes s’inscrivent totalement à contre courant de cette évolution. Ils n’ont aucune pensée universaliste, ils s’inscrivent dans le cadre de la montée des nationalismes européens avec l’idée simpliste : un peuple = un état. Pour eux l’antisémitisme est inéluctable. La citoyenneté ou l’égalité des droits sont des leurres. Ils sont contre toute forme de mélange, d’intégration ou d’assimilation. Ils pensent que les Juifs ne peuvent vivre qu’entre eux. Le Sionisme repose sur un mensonge fondateur : pour eux la Palestine serait une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Les premiers colons s’emparent de la terre comme les colonialistes européens l’avaient fait dans leurs colonies. Au moment la guerre de 48, les Israéliens nieront toute responsabilité dans le départ des Palestiniens.

Le Sionisme vise quelque part à clore l’histoire juive. La diaspora est présentée comme une parenthèse alors qu’elle est l’essence même du judaïsme. Le nouvel Etat d’Israël est présenté comme le centre de toute vie juive. Un Juif est sommé d’émigrer en Israël ou à défaut, de soutenir inconditionnellemen t la politique de cet état. Sinon, il devient un traître ayant « la haine de soi ». La quasi-totalité des institutions juives laïques ou religieuses deviennent des officines de propagande pour l’Etat israélien. Cet Etat s’est construit en contradiction avec les valeurs du monde Juif : universalisme, cosmopolitisme, pluralisme. Les langues et les traditions des Juifs Arabes, des Séfarades, des Ashkénazes ont quasiment disparu au profit d’un modèle unique. Cette volonté d’éradiquer le passé pour construire un « homme juif nouveau » aboutit à une société malade, imbue de sa supériorité militaire et incapable d’accepter « l’autre » (le Palestinien) comme son égal.

Sans le génocide Nazi, Israël n’aurait pas existé. Pourtant le Sionisme n’a joué qu’un rôle marginal dans la résistance juive au nazisme. À partir des années 60, une instrumentalisation systématique du génocide et de l’antisémitisme est organisée. Chaque acte antisémite, réel ou supposé, est utilisé pour persuader les Juifs de venir s’installer en Israël. Le complexe de Massada est développé. Il s’agit de persuader les Juifs que tout le monde les hait, qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et que toute critique d’Israël est fondamentalement antisémite. La propagande martèle « qu’Israël n’a pas de partenaire pour la paix » et « qu’Arafat est un nouvel Hitler ». Cet enfermement mental provoque une véritable fuite en avant, criminelle pour les Palestiniens mais suicidaire aussi pour les Israéliens. Comment peuvent-ils croire s’imposer durablement par la violence dans la région ?

Des Juifs pour la Paix

En Israël, une petite minorité que nous appelons « les anticolonialistes » résiste au rouleau compresseur. Ils ne sont pas très nombreux. En 1982, ils avaient réussi à faire descendre des dizaines de milliers de manifestants contre la première guerre du Liban. Cette fois-ci, ils n’ont été au plus qu’une bonne dizaine de milliers quand l’armée israélienne pilonnait le Liban.

Qui sont-ils ?

Des refuzniks (1.400, ce n’est pas rien) qui préfèrent aller en prison plutôt que de servir dans les territoires occupés, des personnalités politiques comme Michel Warschawski, des universitaires comme Tanya Reinhart, des historiens « dissidents » comme Ilan Pappé, des journalistes comme Gideon Lévy ou Amira Hass. Il y a des groupes politiques : le Hadash (parti communiste qui est « binational »), le Bloc de la Paix d’Ury Avnery. Il y a les Femmes en Noir et d’autres associations qui vont sur les barrages pour témoigner. Il y a « les Anarchistes contre le Mur » qui manifestent régulièrement avec les Palestiniens. Certaines associations ont des tâches spécifiques comme l’association des familles endeuillées de Nurit Peled ou Zochrot qui recherche les traces des anciens villages palestiniens avant la Naqba. Tous ces groupes qui rencontrent régulièrement les Palestiniens représentent l’espoir d’un futur pacifique possible.

En France, l’Union Juive Française pour la Paix s’est développée à partir de la deuxième Intifada. Elle fait partie d’un réseau d’associations juives progressistes européennes dans 10 pays. Par notre présence dans les collectifs pour la Palestine, nous montrons que la guerre là-bas n’est ni religieuse, ni communautaire, ni raciale. Elle porte sur la question de l’égalité des droits et de la justice. Face au CRIF qui prétend parler au nom de tous les Juifs, nous disons « pas en notre nom ». Nous nous revendiquons d’une autre histoire juive, celle des militants anticolonialistes ou des résistants au nazisme. Et puis, nous sommes en première ligne pour empêcher une instrumentalisation du génocide. Oui l’antisémitisme est un crime (européen). Non, il ne justifie en rien l’injustice fondamentale faite aux Palestiniens. Cette injustice doit cesser, c’est le sens de notre engagement.

Pierre Stambul, de l’Union Juive Française pour la Paix

http://www.aloufok. net/article. php3?id_article= 3600

 

55 - Le cas Israël "Adam" Shamir, agent d'influence des services spéciaux russes et de l'organisation juive, pseudo anti juif et pseudo antisioniste pro palestinien. Converti au christianisme pour la façade. A) Un texte d'Israël Adam Shamir "Les juifs resteront en Palestine", B) un article "coup de pouce" de l'agent d'influence sioniste Jean-Yves Camus, pour créditer Israël Shamir, C) Document pdf relatant une polémique entre Shamir et Serge Thion. L'un des axes d'attaque de Shamir, est de répandre la confusion, comme l'organisation juive le fait.

A) Article tiré du site d'Israël Shamir "Les juifs resteront en Palestine ":

http://www.israelshamir.net/RussianSite/index.html

[ Note du rédacteur du site : les français ont quitté l'Algérie qu'ils avaient envahi un siècle plus tôt, les juifs quitteront la Palestine, tôt ou tard. C'est ce que veut empêcher Israël Shamir, à tout prix, tout en faisant le jeu des services spéciaux russes. On voit là apparaître au jour une collaboration entre l'entité sioniste, Israël, et les services spéciaux russes]

Israël Shamir veut un seul État pour Israéliens et Palestiniens

"On dirait que les sionistes veulent prouver que tout ce que les antisémites disent sur les juifs, c'est vrai. On le voit chaque jour, ce désir de dominer, de déposséder"

JOONEEDKHAN

"JE SUIS NE EN Israël, je suis du courant majoritaire, pas vous. Pensez-vous que le peuple juif a droit a sa terre ancestrale?", demande le premier intervenant a s'emparer du micro pour la période de questions.

"Vous vivez maintenant a Montréal?", lui demande le conférencier, innocemment. "Oui", re-pond-il. "Si demain les peuples autochtones d'ici réclament leur terre ancestrale, allez-vous partir?" lance alors Israël Shamir, sous un tonnerre d'applaudissements.

Atypique, Israël Shamir. Mathématicien et avocat, journaliste et écrivain, ce juif venu de Sibérie, age de 50 ans, dérange même les pacifistes israéliens de bon aloi parce qu'il propose "un homme, une voix; la fin de l'apartheid" - alors que ceux-la prônent la solution des "deux États ".

II dérange aussi les Arabes, ceux qui aux États-Unis oeuvrent pour la paix avec des juifs notamment, qui jugent que sa critique du sionisme frise parfois 1'antisemitisme, et qui s'en méfient.

Devant plus de 200 personnes attentives remplissant 1'autre soir un auditorium de I'Université McGill, ce père de famille devenu une star d'Internet (www.israelshamir.net) a livre ses impressions de 1'incontrolable conflit israélo-palestinien.

"Je n'ai pas de réponse, ce serait présomptueux, j'ai mon avis, c'est tout ce que je peux donner", a-t-il averti en guise de préface, dans un anglais a saveur russe, le débit hésitant, fait de petites phrases truffées de mots d'esprit.

Pour Israël Shamir, qui vit a Jaffa, le conflit vient de 1'idee d' "exception juive" d'un "peuple élu, différent des autres" développé par des rabbins après la fin du judaïsme biblique, dit-il, citant Yosef Yoval, ex-professeur a l'Université Hebraique.

La "division du monde entre juifs et non-juifs" s'est compliquée, selon lui, avec 1'organisation sioniste apparue fin 19s siècle pour créer un État juif en Palestine.

Provocateur sous sa bonhomie a la Chaplin, le sourire faussement timide, Israël Shamir, moustache épaisse et teint basané, lance: "On dirait que les sionistes veulent prouver que tout ce que les antisémites disent sur les juifs, c'est vrai. On le voit chaque jour en Israël, ce désir de dominer, de déposséder."

A Novossibirsk, mes grand-parents avaient décide de rompre avec cette mentalité, et de vivre en égalité avec les autres, dit-il.

Pour ce journaliste vétéran de la radio israélienne et de la BBC, des journaux Haaretz, Maariv et Al-Hamishmar, collaborateur de la Pravda et de 1'hebdo Zavtra, les Palestiniens sont les indigènes du pays, liés a la terre et àla nature, dépossèdés par le projet sioniste.

"J'étais porte-parole du parti socialiste Mapam a la Knesset, et comme j'avais du temps libre, je visitais les villages et hameaux de Palestine sur un âne, que j'appelais Linda", raconte-t-il.

"Dans le désert au sud de Khalil / Hébron, j'ai découvert des caves habitées par des humains de-puis 3000 ans. Mais 1'armée a détruit ces caves, dynamite les puits et expulse les habitants pour faire place a des colonies. C'est triste, cette destruction. C'est comme un enfant riche qui arrache le jouet d'un enfant pauvre, pas pour jouer avec mais pour le détruire", poursuit-il.

Romancier, traducteur de Homère, de Joyce et d'Agnon, Shamir aspire a 1'égalite, comme ses grands-parents. "Un seul État, on l'a avec 1'occupation. Ce qu'il faut, c'est le suffrage égalitaire pour tous. Les juifs sont d'excellents Américains et Canadiens, ils peuvent aussi être d'excellents Palestiniens", lance-t-il, a une interlocutrice qui s'inquiète de la minorisation des juifs dans une grande Palestine.

Idée anathème aux yeux de la majorité d'Israéliens. La plupart des pacifistes parlent de "deux États". Certains parlent d'une "Fédération bi-nationale", estimant que les Palestiniens veulent leur propre État avant de songer aux liens avec 1'Etat juif. Mais a un étudiant qui 1'interpelle sur le terrorisme, Shamir demande: " Si quelqu'un entre dans une kibboutz et mitraille une soixantaine d'hommes, femmes et enfants, 1'appelleriez-vous un terroriste?". "Bien sur", répond 1'etudiant. "Chez nous, on 1'appelle Premier ministre", lance Shamir, citant le massacre impute a Ariel Sharon en 1953 a Qibla, en Cisjordanie.

Un partisan de Sharon s'est ensuite empare du micro pour louer Israël et dénigrer les Palestiniens, les Arabes et Shamir. Les agents de sécurité de McGill 1'ont fermement pousse vers la sortie. II est parti en tirant la sonnette d'alarme; les gardiens ont ferme la porte et la réunion a pris fin dans le calme. Cette réunion était organisée par le groupe SDHP (Solidarité pour les droits humains des Palestiniens), qui réunit de six universités de la région Montréal - Ottawa.

 

B) Article de Jean-Yves Camus, agent d'influence sioniste en France, tiré du site du Betar/Tagar juif : http://betar.free.fr/tagar/home.php

[note du rédacteur du site : cet article est une aide cachée des services sionistes à l'installation en France et dans les milieux antisionistes internationaux à un agent sioniste et russe. Il sert à l'acréditer]

Israël Shamir : faux ami de la cause palestinienne (08/11/2005)

Quel est l'ami de la cause palestinienne qui prétendrait que la présence de Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002 « signifie le commencement de la fin de l'ascendant juif de l'après-guerre » Qui, parlant de Daniel Cohn-Bendit, affirmerait que « la cause juive monopolise le plus clair de son temps » Cet homme existe, se dit journaliste israélien d'origine russe et se nomme Israël Adam Shamir. Il a donné une conférence à Paris le 29 octobre, quelques jours avant que le tribunal correctionnel de Nanterre rende son verdict dans le procès pour incitation à la haine raciale intenté par la LICRA au responsable des éditions al Qalam, qui ont publié son livre, « L'autre visage d'Israël » . Disons-le tout net : Shamir et son petit groupe d'amis sont des marginaux démonétisés depuis longtemps. Comme le responsable de l'association Entre la plume et l'enclume qui organise sa conférence, l'opposant tunisien Mondher Sfar, vieux compagnon de route des négationnistes, ou le site islamiste radical www.quibla.net, dont l'orientation transparaît assez dans le fait qu?une de ses rubriques s'intitule finement « les Protocoles des fous de Sion ».

Reste que, malgré les mises en garde à son encontre diffusées depuis des années par Ilan Halevi, Dominique Vidal, Hussein Ibish (bête noire de Daniel Pipes et des islamophobes compulsifs du magazine américain Frontpage) ou Ali Abunimah, co-fondateur de Electronic Intifada, Shamir continue, en France, à polluer le débat sur la question palestinienne, dans lequel l'accusation d'antisémitisme est maniée à tout propos. Qu'un de ses textes a été publié, le 11 juin 2001, sur un site musulman très fréquenté, www.oumma.com ; que le site de Shamir publie à son tour des contributions (volontaires piratées) de Maria Poumier et Silvia Cattori. Et qu'il nuit donc à la cause qu'il prétend servir : difficile en effet de rêver mieux, lorsqu'on veut discréditer les associations de soutien à la Palestine, que de les présenter comme complices de ce « juif » qui se fait publier par la même maison que le cheikh Qaradawi et dont l'éditeur prend pour avocat Me Eric Delcroix, ancien élu du FN condamné pour négationnisme. Il faut donc démythifier Shamir pour mieux démolir le fantasme de » l'alliance rouge- verte- brune ».

Lorsque Shamir publie en France, en 2003, « L'autre visage d'Israël », le scandale est immédiat, tellement l'ouvrage est rempli d'expressions antisémites, ce qui n'étonne guère, venant d'un propagateur de la théorie du complot et des vieux poncifs chrétiens de déicide et de meurtre rituel. Le livre est vite retiré de la vente par son co-éditeur, les éditions Balland. Mais l'homme se défend par un curriculum vitae qui parait impeccable : né en 1950, Shamir explique qu'il est arrivé en 1969 en Israël, qu'il fut parachutiste lors de la guerre de Kippour, puis journaliste pour les plus grands quotidiens israéliens de gauche, et qu'il vit à Jaffa. Pourtant, les magazines anti-fascistes Searchlight, en Grande-Bretagne ; Expo en Suède et Monitor en Norvège, ont mené leur enquête et dressé un tout autre portrait. Celui d'un russe né à Novosibirsk dont l'ascendance juive n'est pas prouvée et qui dit lui-même être converti à la religion grecque- orthodoxe. Celui d'un homme qui se cache derrière plusieurs identités et plusieurs lieux de résidence.

Shamir a bien quitté la Russie pour Israël en 1969. Mais il se pourrait fort qu'il ait été un agent soviétique chargé d'infiltrer les milieux juifs russes dans l'Etat hébreu. Ceux qui l'ont alors connu affirment qu'il parlait un hébreu appris de manière académique, ce que les refuzniks, dont aucun ne se souvient de lui, n'avaient évidemment pas le loisir de faire. En 1988, Shamir dit avoir quitté Israël pour la Russie. Selon lui, pour mieux rapporter le déroulement de la première Intifada, mais peut-être surtout parce que la perestroïka rendait inutile sa mission en service commandé et qu'il préférait « rentrer à la maison ». Cette hypothèse est confortée par le fait qu'il a publié dans la Pravda et surtout dans l'hebdomadaire Zavtra, porte-voix des obsessions rouges- brunes qui publie les encarts publicitaires du négationniste néo-nazi Ernst Zundel. En 1993, Shamir dit avoir quitté la Russie pour retourner en Israël. La date coïncide, on le notera, avec la tentative avortée de putsch contre Boris Eltsine, qui marque une nouvelle défaite de ses amis idéologiques. Mais en fait, et c'est là le plus incroyable, Shamir, à cette date, avait déjà depuis presque 10 ans une autre adresse. En Suède. Car comme l'ont démontré les enquêtes de Expo et Monitor, Shamir apparaît dès 1984 dans les registres du recensement suédois, avec une adresse à Stockholm, où vivent toujours sa première femme et ses enfants. Il a changé de nom en 2001 pour s'appeler Jöran Jermas et a acquis la nationalité suédoise. D'ailleurs, en avril dernier, le militant pro- palestinien britannique Manfred Ropschitz a publié, sur le site indymedia.uk, la copie du passeport suédois de Shamir.

Si Shamir est infréquentable, c'est aussi parce qu'il est désormais objectivement d'extrême- droite. La preuve : sa participation, en juin dernier, à la conférence organisée à Kiev par l'Académie inter- régionale de management du personnel ( MAUP), une université privée qui est le principal lieu d'agitation antisémite en Ukraine. Sur le thème « le sionisme, menace majeure pour la civilisation moderne », Shamir parlait aux côtés de Serge Thion, exclu du CNRS pour négationnisme et surtout de David Duke, un suprémaciste blanc américain venu du Ku Klux Klan. Désormais, sur son site personnel, Shamir n'hésite plus à donner la parole à ceux qui appellent de leurs voeux une alliance de tous les « anti-sionistes », néo-nazis compris : il a mis en ligne l'article d'un de ses amis, le sud-africain Joh Domingo, qui affirme que « les nationalistes blancs sont des isolationnistes et non pas des cabalistes internationaux qui veulent diriger le monde », donc avec qui il est possible de faire un bout de chemin pour « arrêter le vol, la dépossession et le massacre des Palestiniens ». Faire avancer la cause palestinienne avec le concours des racistes américains d'extrême- droite n'est-il pourtant pas le meilleur moyen de donner du grain à moudre à ceux qui voient des antisémites partout.

Jean-Yves Camus

Article publié dans Politis du 28 octobre 2005

 

C) Document pdf relatant une polémique entre Shamir et Serge Thion, qui est lui un véritable opposant au sionisme. L'un des axes d'attaque de Shamir, comme de l'organisation juive, est de répandre la confusion http://www.aredam.net/ISfanatique.pdf

 

56 - Livres consultables sur aredam.net :

1 - Karl Marx « La Question juive », 1843
http://aredam.net/question_juive.pdf

2 - Révérend J. B. Pranaitis « Le Talmud démasqué Les enseignements rabbiniques secrets concernant les chrétiens », 1892
http://aredam.net/Pranaitisfr.pdf

3 - Israël Shahak « Histoire juive – Religion juive Le poids de trois millénaires », 1994 http://aredam.net/SHAHrelig.pdf

4 - La Société industrielle et son avenir par FC, 1955 (Theodore J. Jaczynski ou « Unabomber »)

http://aredam.net/Le Manifeste d’Unabomber.mht

5 - Grégoire Dumitresco « L’Holocauste des âmes », 1997

http://aredam.net/DUMITRESCO L'HOLOCAUSTE DES AMES 1-4.mht

http://aredam.net/DUMITRESCO L'HOLOCAUSTE DES AMES 2-4.mht

http://aredam.net/DUMITRESCO L'HOLOCAUSTE DES AMES 3-4.mht

http://aredam.net/DUMITRESCO L'HOLOCAUSTE DES AMES 4-4.mht

 

57 - Receuil d'extraits de la torah, bible et de citations de sionistes, une généalogie de la mentalité raciste, suprématiste et génocidaire.

1 - Extraits du Deuteronome et des Psaumes.
2 - Citations de sionistes célèbres.

1 - Extraits du Deuteronome et des Psaumes :

Deuteronome 6 – 10 à 6 – 11,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, t'aura fait entrer dans le pays qu'il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de te donner : grandes villes que tu n'as pas bâties, maisons pleines de toutes sortes de biens que tu n'as pas remplies, citernes que tu n'as pas creusées ; vignes et oliviers que tu n'as pas plantés ; lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d'oublier Yahweh, qui t'a tiré du pays d'Egypte. »

Deuteronome 7 – 1 à 7 – 4,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, t'aura fait entrer dans le pays, où tu vas pour en prendre possession, et qu'il aura chassé devant toi beaucoup de nations, les Hittites, les Guirgachites, les Amorrhéens, les Chananéens, les Périzzites, les Hiwwites et les Jébuzéens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi, et que Yahweh, ton dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les anathémiseras, tu ne concluras pas d'alliance avec elles et tu ne leurs feras point grâce. Tu ne contracteras pas de relations matrimoniales avec elles, tu ne donneras pas tes filles à leurs fils, et tu ne prendras pas leurs filles pour tes fils. »

Deuteronome 7 – 6,

« Car toi, tu es un peuple saint, consacré à Yahweh, ton Dieu. C'est toi que Yahweh, ton Dieu, a choisi pour devenir son peuple particulier, d'entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ce n'est pas parce que vous êtes plus nombreux qu'aucun des autres peuples que Yahweh s'est attaché à vous et vous a choisis, car vous êtes le plus petit de tous les peuples. Mais c'est parce que Yahweh vous aime et parce qu'il garde le serment qu'il a fait à vos pères, que Yahweh vous a fait sortir à main puissante et vous a rédimés de la maison de servitude, de la main de pharaon, roi d'Egypte. Tu sauras donc que c'est Yahweh, ton Dieu, qui est le Dieu, le Dieu fidèle qui garde l'alliance et la bienveillance jusqu'à mille générations, pour ceux qui l'aiment et qui garde ses commandements ; mais il rend la pareille directement à qui le hait ouvertement, en les détruisant ; il ne tarde pas envers qui le hait de lui rendre la pareille en personne. Tu observeras donc les commandements, les lois et les ordonnances que je te commande aujourd'hui, en les mettant en pratique.

15 – 1 à 15 - 3,

« A la fin de chaque septième année, tu feras rémission. Voici comment se pratiquera la rémission : que quiconque détient une créance remette ce qu'il a prêté à son prochain ; il ne pressera pas son prochain ni son frère, quand on aura publié la rémission de Yahweh. Tu pourras presser l'étranger ; mais pour ce qui t'appartient chez ton frère, tu le remettras. »

Deuteronome 15 – 6,

« Car Yahweh, ton Dieu, te béniras, comme il te l'a dit, tu prêteras à beaucoup de nations, et toi tu n'emprunteras pas ; tu domineras sur beaucoup de nations, mais sur toi on ne dominera pas. »

Deuteronome 17 – 15,

« Tu pourras te constituer un roi, celui que Yahweh, ton dieu, aura choisi, c'est entre tes frères que tu te constitueras un roi, tu ne pourras pas te soumettre à un étranger, parce qu'il n'est pas ton frère. »

Deutéronome 10/15,

" Israël est le peuple élu entre toutes les nations ".

Deutéronome 14/2,

" Le Seigneur t'a choisi pour être son peuple à Lui parmi tous les peuples de la terre ".

Deutéronome 1/13,

" Lorsque Yahweh ton Dieu aura exterminé les nations dont Yahweh ton Dieu te donnes le pays.

Deutéronome 7/3,

" Tu ne contracteras pas de relations matrimoniales avec elles (les populations non-juives), tu ne donneras pas tes filles à leurs fils, et tu ne prendras pas leurs filles pour tes fils.

Deutéronome 7 – 16,

« Tu dévoreras tous les peuples que Yahweh, ton dieu, te livre ; ton œil sera sans pitié pour eux. »

Deutéronome 7 – 20,

« Yahweh, ton dieu, enverra même sur eux des guêpes jusqu'à ce que périssent ceux qui auront pu rester et se cacher devant toi. »

Deuteronome 11 – 23,

« Yahweh chassera toutes ces nations devant vous, et vous vous soumettrez des nations plus grandes et plus puissantes que vous ».

Deuteronome 12 – 29,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, aura exterminé les nations, dans lesquelles tu te rends pour les chasser devant toi, que tu les auras chassés et que tu habiteras leurs pays. »

Deutéronome 7 - 24,

« Yahweh, ton dieu, chassera peu à peu ces nations devant toi ; tu ne pourras pas les exterminer rapidement, afin que les bêtes sauvages ne se multiplient pas contre toi. Yahweh, ton dieu, te les livreras, et il les bouleversera d'un grand bouleversement, jusqu'à ce qu'elles soient anéanties. Il te livrera leurs rois, et tu feras disparaître leurs noms de dessous les cieux ; personne ne tiendra devant toi, jusqu'à ce que tu les aies anéantis. "

Psaume 45/17,

" De tes fils tu feras des princes sur toute la terre ".

Psaume 18/44,

" Yahweh a mis Israël à la tête de toutes les nations ".

Deutéronome, 12/79,

" Le Seigneur ton Dieu exterminera les peuples chez qui tu te rendras pour les déposséder de leur territoire ".

Deutéronome 28/9 à 28/13 :

" Yahweh te maintiendra, pour lui en peuple saint, ainsi qu'il te l'a juré, si tu observes les commandements de Yahweh, ton Dieu, et si tu marches dans ses voies; et tous les peuples de la terre verront que le nom de Yahweh est nommé sur toi, ils te craindront. Yahweh te fera surabonder de biens, dans le fruit de tes entrailles, dans le fruits de tes bêtes et le fruit de ton sol, dans le pays que Yahweh a juré à tes pères de te donner. Yahweh t'ouvrira son magnifique trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps, et pour bénir tout le travail de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras pas. Yahweh te mettra à la tête, et non à la queue; tu seras uniquement en haut, et tu ne seras pas en bas, si tu obéis aux commandements de Yahweh, ton Dieu ... ".

Deuteronome 19 – 1,

« Lorsque Yahweh, ton dieu, aura exterminé les nations dont Yahweh, ton dieu, te donne le pays ; lorsque tu les auras chassés et que tu habiteras dans leurs villes et dans leurs maisons. »

Deuteronome 20 – 10 à 20 – 16,

« Lorsque tu t'approcheras d'une ville pour la combattre, tu lui offriras la paix. Si elle te fais une réponse de paix et s'ouvre à toi, tout le peuple qui s'y trouvera te sera tributaire et te servira. Si elle ne fait pas la paix avec toi, et qu'elle veuille te faire la guerre, tu l'assiègeras et, quand Yahweh, ton dieu, te l'aura livrée, tu passeras tous les males au fil de l'épée. Mais les femmes, les enfants, le bétail, et tout ce qui sera dans la ville, tout son butin, tu le pilleras pour toi, et tu pourras manger le butin de tes ennemis que Yahweh, ton dieu, t'auras donné. C'est ainsi que tu agiras à l'égard des villes éloignées de chez toi, et qui ne sont pas des villes de ces nations-ci.

Mais quant aux villes de ces peuples que Yahweh, ton dieu, te donne en propriété, tu n'y laisseras la vie à rien de ce qui respire. »

Deuteronome 23 - 20,

Tu n'exigeras pas de ton frère un intérêt pour argent, ni intérêt pour vivre, ni intérêt pour autre chose qui se prête à intérêt. Tu exigeras un intérêt de l'étranger, mais tu n'exigeras pas d'intérêt de ton frère. »

Deuteronome 26 – 18 à 26 – 19,

« Et Yahweh t'a fait dire aujourd'hui que tu veux lui devenir un peuple particulier, comme il te l'a dit, et observer tous ses commandements, et ainsi te rendra-t-il supérieur à toutes les nations qu'il a faites, en gloire, en renom et en splendeur, et fera-t-il de toi un peuple saint à Yahweh, ton Dieu, comme il l'a dit. »

Psaume 2, 7 à 9

« Et moi (Yahweh), j'ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte

Je vais publier le décret de Yahweh : Yahweh m'a dit : tu es mon fils, moi-même, aujourd'hui, je t'ai engendré.

Fais m'en la demande, et je te donnerai les nations pour héritage,

Tu les régiras avec une houlette de fer ; comme le vase du potier tu les mettras en pièces. »

Psaume 47, 17 et 18

« Tes enfants prendront la place de tes pères ;

tu les établiras comme princes sur toute la terre. »

2 - Citations de sionistes célèbres :

« Nous devons expulser les arabes et prendre leur place ».
David Ben Gurion 1937, futur premier ministre d’Israël.

« Nous devons tuer tous les palestiniens à moins qu’ils ne soient résignés à vivre en tant qu’esclaves ».
Président Heilbrun, du comité pour la réélection du général Shlomo Lehat, maire de Tel-Aviv, octobre 1987.

« Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l’intimidation, la confiscation des terres et l’arrêt de tous les programmes sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe ».
Israël Koenig, « The Koenig memorandum ».

« La seule solution est Eretz Israel (Grand Israël), ou au moins Eretz Israel Ouest (toutes les terres à l’ouest du Jourdain), sans les arabes. Il n’y a pas de place pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, pas une seule tribu ».
Joseph Weitz, directeur du Fond national juif, 1973.

« Une terre sans peuple avec un peuple sans terre »,
Israel Zangwill (propagandiste sioniste), il y a environ cent ans.

Après avoir visité la Palestine en 1891, l’essayiste hébreu Achad Ha-Am a commenté : « A l’étranger nous sommes habitués à croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas acheter les terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas ainsi. Dans ce pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit déjà cultivée ».

« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ».
Golda Meir, premier ministre d’Israël, 8 mars 1969.

« Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les palestiniens n’ont jamais existé ».
Golda Meir, premier ministre israélien, 15 juin 1969.

« Les palestiniens » seront écrasés comme des sauterelles … leurs têtes éclatés contre les rochers et les murs ».
Yitzhak Shamir, premier ministre israélien, 1er avril 1988.

« Le sang juif et le sang des « goys » (non-juifs) ne sont pas les mêmes ».
Le rabbin israélien Yitzhak Ginsburg, concluant que tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives. Jerusalem Post, 19 juin 1989.

« Chasser la population pauvre (les arabes) au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection ».
Théodore Herzl, fondateur de l’Organisation sioniste mondiale, note du 12 juin 1895.

Description par Rabin de la conquête de Lydda, après l’achèvement du plan Dalet. « Nous réduirons la population arabe à une communauté de coupeurs de bois et de serveurs ».
Uri Lubrani, conseiller spécial aux Affaires arabes de Ben Gurion, 1960, tiré de « The Arabs in Israel » par Sabri Jiryias.

« Les palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent … ».
Ehud Barak, premier ministre israélien, 28 août 2000, Jerusalem post du 30 août 2000.

« Les palestiniens sont des bêtes qui marchent sur deux jambes ».
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, « Begin and the beast » «(Begin et les bêtes), New Statesman, 25 juin 1982.

« Il y a une énorme différence entre nous (les juifs), et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience. Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si à quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n’appartenait pas à notre continent, à notre monde, qui appartenait véritablement à une autre galaxie ».
Président israélien Moshe Katsav, Jerusalem Post, 10 mai 2001.

« Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les palestiniens) ne reviennent pas » … « Les vieux mourront et les jeunes oublieront ».
David Ben Gurion, journal du 18 juillet 1948.

« Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille ».
Raphael Eitan, chef d’Etat major des forces de défense israéliennes (Tsahal), New york Times, 14 avril 1983.

« La thèse d’un danger d’un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu’Israêl se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre ». Général Matityaha Pelet, Ha’aretz, 19 mars 1972.

« C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier de ces faits, c’est qu’il n’y a pas de sionisme, de colonisation ou d’Etat juif, sans l’éviction des arabes et l’expropriation de leurs terres ».
Yoram Bar Poreht, Yediot Aahronot, 12 juillet 1972.

« La population doit se préparer à la guerre, mais il revient à l’armée israélienne de poursuivre le combat avec l’objectif ultime qui est la création de l’Empire israélien ». Moshe Dayan, ministre israélien de la défense et des affaires étrangères, 12 février 1952 Radio Israel.

« Des villages juifs ont été construits à la place des villages arabes. Vous ne connaissez pas le nom de ces villages et je ne vous le reproche pas, car les livres de géographie n’existent plus. Et non seulement les livres, mais les villages n’existent plus. Nahahal a remplacé Mahahul, le Kibbutz Gevat a remplacé Jubta, le Kibbutz Sarid a remplacé Hanifas et Kafr Yehoushua celle de tel Shaman. Il n’y a pas un seul endroit dans ce pays qui n’a pas une ancienne population arabe ».
Moshe Dayan, discours au Technion, Haifa, repris dans Ha’aretz, 4 avril 1969.

« … si les gens s’habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d’accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous seront confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu’ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien. Quoi qu’il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre … sinon ».
Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du ministère des affaires étrangères israélien (ISA FM 2564/22). D’après Benny Morris, « Naissance du problème des réfugiés palestiniens 1947-49 », p. 297.

« Une réconciliation volontaire avec les arabes est hors de question, que ce soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous la fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d’empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le sionisme est une aventure de colonisation et c’est pour cela qu’elle est dépendante d’une force armée. Il est important … de parler hébreu, mais malheureusement, il est encore plus important d’être capable de tirer, ou bien je termine le jeu de la colonisation.
Vladimir Jabotinsky, fondateur du sionisme révisioniste (précurseur du likoud), Le Mur de fer, 1923.

« La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone.
C’est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d’une puissance indépendante de la population locale, tel un mur de fer capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l’égard des arabes.
Vladimir Jabotinsky, Le Mur de fer, 1923.

« Entre nous soit dit, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour deux peuples dans ce pays. Nous n’atteindrons pas notre but si les arabes sont dans ce pays. Il n’y a pas d’autres possibilités que de transférer les arabes d’ici vers les pays voisins - tous. Pas un seul village, pas une seule tribu ne doit rester.
Joseph Weitz, chef du département colonisation de l’Agence juive en 1940, tiré de « A solution to the refugee problem ».

« Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les arabes des territoires ».
Benyamin Netanyahu, alors député israélien au ministère des affaires étrangères, ancien premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants à l’université de Bar Ilan, tiré du journal israélien « Hotam », du 24 novembre 1989.

« A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ? De la même façon, les arabes de Palestine n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la violence ».
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organisations terroristes sionistes), cité par Maxime Rodinson dans « Peuple juif ou problème juif » (Jewish people or jewish problem).

« Si j’étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils l’accepter ?
David Ben Gurion, le premier ministre israélien, cité par Nahum Goldman dans le paradoxe juif, p. 121.

« Nous déclarons ouvertement que les arabes n’ont aucun droit de s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël …
La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les palestiniens viennent ramper devant nous ».
Raphael Eitan, chef d’Etat-major des forces de la défense israéliennes. Gad Becker, Yediot Aharonot, 13 avril 1983, New York Times, le 14 avril 1983.

« Si l’assemblée générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l’armistice (frontière d’avant juin 1967), Israël refuserait de se plier à cette décision ».
Aba Aban, ministre israélien des affaires étrangères. New York Times, 9 juin 1967.

« Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela …
Je vais vous dire quelque chose de très clair :
Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs, contrôlons l’Amérique, et les américains le savent ».
Le premier ministre israélien Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Péres, cité sur la radio Kol Yisrael.

« Parmi les phénomène politique les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, d’un parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et des partis fascistes. Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus premiers ministres ».
Albert Einstein.
Hana Arendt et d’autres juifs américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.

« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s’efforcer de mener à bien : celle du Nil à l’Euphrate ».
Ben Gurion.

« Nous devons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion, nous les juifs avons créé ce dont nous avons souffert historiquement : une population de réfugiés dans une diaspora ».
Martin Buber, philosophe juif, s’adressant au premier ministre Ben Gurion, sur le caractère moral de l’Etat d’Israël en faisant référence aux réfugiés arabes en mars 1949.

« Quand nous (disciples du judaïsme prophétique) nous sommes retournés en Palestine … la majorité des juifs, ont préféré apprendre d’Hitler plutôt que de nous ».
Martin Buber, au public de New York. Jewish Newletter, 2 juin 1958.

« Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le « décret de loi », qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Führer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des décrets ayant pouvoir de loi. Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le parlement israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouvernement israélien, et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent de façon hitlérienne ».
Docteur Israel Shahak, président de la Ligue israélienne pour les droits de l’homme et les droits civiques, survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les lois d’urgence de l’armée israélienne suite à la guerre de 1967.
Palestine, vol. 12, décembre 1983.

« Nous sommes sortis, accompagnés par Ben Gurion. Allon a répété sa question : « Que devons-nous faire avec la population palestinienne ? » Ben Gurion a levé sa main dans un geste qui voulait dire : « Chassez-les » ».
Yitzhak Rabin, version censurée des mémoires de Rabin, publiées dans le New York times, 23 octobre 1979.

A l’origine :

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non-juives en Palestine, ni aux droits dont les juifs jouissent dans tout autre pays.

Déclaration de Balfour au Baron Rothschild, le 2 novembre 1917.

 

58 - Les origines historiques de la bible juive (torah)

Consulter aussi le site : http://www.bible.chez-alice.fr/

En 586 av. J.C, les juifs subissent une véritable catastrophe nationale et identitaire résultant de la destruction du Temple et de la ville de Jérusalem et de la déportation de l'intelligentsia juive par les babyloniens de Nabucodonosor.

Suite à cette catastrophe, des juifs s'enfuient en Egypte, pour former la communauté d'Eléphantine, après une période de persécution, ils gagnent l'Ethiopie, se mélangeant avec une partie de la population noire, ils formeront la fameuse communauté des Falasha.

Mais pour les juifs restés sur place, tous les piliers sur lesquels s'établissait leur identité étaient alors détruits : le clergé et le roi Sédécias, médiateurs entre le peuple et les dieux (élohim, en hébreu) étaient exilés à Babylone.

En effet, à l'instar des autres peuples, les juifs étaient polythéistes et idolâtres comme le révèlent leurs propres documents.

Leurs ancêtres possédaient des Téraphim, c'est-à-dire des idoles domestiques représentant des différentes divinités " Genèse 31 : 17 à 35 ".

Ils se prosternèrent devant les Ashéra, c'est-à-dire un pieu ou un arbre sacré attribut d'une divinité " Juges 6 : 25 à 30 ".

Le premier livre de Samuel, chapitre 4, verset 8 dit explicitement : " Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants ? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Egyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert ", ou encore un papyrus araméen d'Eléphantine daté de 398 av. J.C, qui dit : " Le salut de tous les dieux, abondamment en tous temps ", mais aussi une tablette assyrienne du roi Sargon II au 8e siècle av. J.C, disant ceci : " Je comptai pour prisonniers 27 280 personnes ainsi que leurs chars et les dieux en qui ils se confiaient ".

Ces documents sont connus de tous les chercheurs, et nous pouvons constater que le monothéisme ancestral des juifs n'est qu'une vue de l'esprit remontant au 4e siècle av. J.C.

Le Temple de Jérusalem, où se trouvait l'arche contenant les fameux élohim, symbolisant la présence divine auprès du peuple, était en ruine.

Le pays était occupé par une puissance étrangère ; les dieux des juifs Yaho, Anath, Bethel, Ishum, Herem (papyrus araméens d'Eléphantine) étaient impuissants face aux dieux des babyloniens (Marduk, Bel, Ishtar).

Pour maintenir un temps soit peu l'identité juive et sortir de cette période de crise, en 398 av. J.C, sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras, les intellectuels juifs acculturés à la sauce babylonienne " Daniel 1 : 1 à 8 " , se mirent à rassembler le maximum de traditions sémitiques, afin d'opérer une véritable renaissance du peuple juif, en fondant une nouvelle identité basée sur la Torah, avec ses récits, ses rites et ses lois. Bien évidemment, pour que cette Torah soit acceptée par la masse, il fallait lui donner une certaine antériorité et une paternité, c'est alors que les scribes inventèrent à cet effet le personnage de Moïse, non pas de toute pièce, mais à partir du personnage d'Akhenaton ( voire à ce sujet : La véritable Bible de Moïse, de Pierre NILLON).

Comme le montre cette liste non exhaustive, à partir du 4e siècle av. J.C, les juifs avaient entre les mains toute la documentation nécessaire à l'élaboration des grands récits de la Torah, puis au remaniement de ceux-ci, et cela jusqu'en 90 ap. J.C, où le Concile de Yabnéel alias Jamnia en grec, l'actuel Yebna fixa le canon des livres saints aujourd'hui reconnu dans le judaïsme.

- L'histoire de la Tour de Babel est inspirée de la Tour de Babylone édifiée au 6e siècle av. J.C, par le roi Nabucodonosor sous le nom de : Etem En Anki.

- L'histoire du déluge de Noé est inspirée du déluge d'Out Napishtim qui se trouve dans l'épopée de Gilgamesh au 7e siècle av. J.C.

- Les lois dites mosaïques sont inspirées du Code d'Hammurabi au 18e siècle av. J.C.

- Le récit de l'exposition de Moïse sur le Nil est inspiré d'un récit du 8e siècle av. J.C, de l'exposition du roi Sargon d'Akkad sur l'Euphrate.

- Le récit de la souffrance de Job est inspiré du récit babylonien du " Juste souffrant ", datant du 6e siècle av. J.C.

- Le personnage d'Abraham est inspiré du personnage d'Abisha au 19e siècle av. J.C, dans la tombe de Knum Hotep III.

- Le récit de Joseph et de la femme de Potiphar est inspiré du récit du " Conte des deux frères ", au 13e siècle av. J.C.

- Le livre des proverbes est inspiré de la " Sagesse d'Aménémopé ", au 13e siècle av. J.C.

- L'histoire des hébreux en Egypte est inspiré de l'histoire des hyksos en Egypte au 18e siècle av. J.C.

- Le personnage de Moïse fondateur du monothéisme est inspiré de celui du pharaon monothéiste Akhenaton au 14e siècle av. J.C.

- Le séjour de 400 ans en Egypte est inspiré de " La stèle de l'an 400 " datée du 13e siècle av. J.C.

- La liste des dix patriarches antédiluviens est inspirée de la " Liste royale sumérienne ", mentionnant également le nom de dix rois antédiluviens, et datant du 8e siècle av. J.C.

- Le récit de la création est inspiré d'un récit babylonien de la création " Enuma Elich " daté du 6e siècle av. J.C.

Tout ceci explique pourquoi, aucun document qu'il soit : égyptien, cananéen, assyrien, babylonien, perse, ou même juif comme les papyrus araméens d'Eléphantine, antérieur au 4e siècle av. J.C, ne mentionne le personnage de Moïse, ou la loi de ce dernier (il en va de même pour les soi-disant prophètes juifs). Pourtant les juifs ont séjourné un grand nombre d'années, voire même de siècles au contact de tous ces peuples, même Hérodote le père de l'Histoire ignore cet illustre personnage de Moïse dans ces enquêtes au 5e av. J.C.

Ce n'est qu'à l'époque grecque, vers 320 av. J.C, dans les écrits d'Hécatée d'Abdère que nous trouvons les premières allusions à un personnage nommé Moïse et à la loi de ce dernier. De même, ce n'est qu'à cette époque sous Ptolémée II Philadelphe (283 à 246 av. J.C) que s'effectue la première traduction de la Torah, la fameuse version de la Septante. Or, nous savons que bien avant les grecs, il était courant de trouver des traductions de certaines œuvres littéraires.

Comme nous pouvons le constater, et comme le pensent également certains juifs laïques à l'instar des professeurs en archéologie Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman (La Bible dévoilée, éditions Bayard 2002) ou du professeur Yaaqov Kupitz de l'université hébraïque de Jérusalem, la Bible n'est qu'un vulgaire plagiat remontant à l'époque grecque (Science et Avenir, hors-série n° 113, de Décembre 1997 et Janvier 1998, p. 84 à 87).

Conclusion : Les juifs n'ont pas la véritable Bible de Moïse, mais une simple compilation de documents plagiés à l'époque grecque sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras. Il est donc impératif que les gens sortent de la Matrice de l'idéologie sémito-centriste, et se tourner enfin vers la Matrice de la véritable science universelle.

Sennen CODJO

(Voir chez l’Harmattan un livre assez “remarquable” : “Monolâtrie ou Polydémonisme, la religion des anciens Hébreux” !)

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