L’empereur
chinois Wudi Liang, 502 – 549 est un jalon pour remonter à
l’origine du marasme humain.
Communication de Michel
Dakar, le 22 septembre
2020.
http://aredam.net/l-empereur-chinois-wudi-liang-502-549-est-un-jalon-pour-remonter-a-l-origine-du-marasme-humain.html
1 -
Introduction.
Il existe seulement deux catégories de
textes écrits par un humain, la première traite de la
conscience de la mort, la seconde est fondée sur l’évitement
de cette conscience.
Il existe deux sous-catégories
de façons de traiter de la conscience de la mort. La première
affronte pleinement cette conscience, la seconde est encore un
évitement de cette conscience, car en apparence seulement on y
traite de la conscience de la mort. C’est le cas des textes qui
traitent de sa propre conscience de la mort, sans traiter du fait
que cette conscience englobe la mort des autres êtres, de tous
les êtres, c’est à dire de tout ce qui est, depuis les plus
infimes formes de vie selon le point de vue humain, jusqu’à
celles en apparence les plus développées, mais c’est aussi le
cas des textes qui ne traitent pas de la mort de ce que l’humain
imagine être la matière inerte, qui est aussi la vie, et qui
est aussi une forme d’être.
Il existe pour finir
deux sous-sous-catégories de façon de traiter de la conscience
de la mort, la première étant toujours la seule réelle, et la
seconde étant un ultime évitement de cette
conscience.
L’appartenance à la première se vérifie par
le ressenti de souffrance éprouvé en traitant de la conscience
de la mort, cette souffrance apparaissant autant vis-à-vis de sa
propre mort que de celle des entités vivantes en apparence
autres que soi-même, car la mort d’autres entités vivantes
est sa propre mort, car au fond, autres et soi-même ne forment
qu’un tout unique, une entité ou forme de vie unique. Toute
autre façon de traiter de la conscience de la mort qui
n’entraîne pas un ressenti de souffrance, est un évitement de
cette conscience.
Pour synthétiser, l’apprentissage
de la vie est l’apprentissage de l’affrontement à la
souffrance de la finitude.
2 - Aspects
politiques et sociaux.
L’origine du marasme humain
est la conscience de la mort.
Toute l’activité
humaine et toute son histoire (et cela depuis 7 millions
d’années, date « scientifiquement politiquement
correcte » de l’apparition des hominina) ne sont que
l’effet de cette conscience qui est souffrance, et de son
évitement, car le signe que cette conscience existe, est
éveillée, est le ressenti d’une souffrance.
Cette
souffrance ou conscience de la mort existe en tout ce qui est,
depuis la matière pseudo non-vivante selon les vues humaines
jusqu’à l’ensemble de toutes les formes de vies, depuis les
plus infimes selon les vues humaines, jusqu’aux plus
complexes.
Souffrance et évitement sont les deux
piliers basiques qui ont constitués l’architecture de toutes
l’histoire humaine, et il en est de même pour tout ce qui
est.
Il n’y a aucune différence de façon de
traiter de cette souffrance existentielle entre l’humain et les
autres formes de l’existence.
Les guerres, le
mensonge, la propagande, l’inégalité, la hiérarchie, les
religions, les idéologies, la recherche de pouvoir, de la
puissance, de la richesse, la paupérisation, l’exploitation,
l’esclavage, la destruction de la biosphère et l’actuelle
grotesque, sinistre et pitoyable psyops mondiale dite « covid »
masquant la tentative d’hégémonie mondiale d’une caste de
malades mentaux tarés, pervers et dégénérés judéo-wasp US,
trouvent leur origine dans cette souffrance, et ne sont que des
tentatives maladroites et inadéquates de traiter de cette
souffrance. Ces pauvres « malades mentaux tarés, pervers
et dégénérés judéo-wasp US » ne sont ni méchants, ni
diaboliques, car le bien et le mal n’existent pas. Il ne s’agit
que d’essais ratés pour vivre avec la conscience de la
mort.
Vivre avec la conscience de la mort est en effet
un apprentissage, ce n’est pas inné, car d’ailleurs rien
n’est inné et cela concerne toutes les formes de vie, toutes
apprennent, pour imager, depuis le grain de sable, la montagne,
le souffle d’air, la mer de nuages, le rayon de lumière, le
soleil, la galaxie, l’univers, le virus, l’oiseau, le
poisson, le chat, la souris et l’humain etc... et à l’infini
des variétés de la vie.
Le bouddhisme et le taoïsme
ont été – à l’origine seulement – une expression de cet
apprentissage, mais sans toutefois oser s’affronter aux aspects
politiques et sociaux générés par l’évitement de cette
souffrance (inégalité, pouvoir, exploitation, richesse,
esclavage, pauvreté et misère).
Le personnage de
l’empereur chinois Wudi Liang est remarquable, car c’est
l’unique chef d’État qui ait tenté de traiter de cette
souffrance en pleine conscience.
Il serait mort de
faiblesse du fait de sa réticence à même manger les
êtres-plantes, on dut à plusieurs reprises le sortir de son
monastère pour lui faire gérer les affaires publiques, il
ressentait une infinie souffrance et une infinie compassion pour
la vie. Il ressentait la pleine horreur du fait que la vie se
nourrit de la vie, de la mort d’autres
êtres.
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