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Paris, le 28 janvier 2008

Comité pour la sauvegarde de Ginette Skandrani.

A : Melle la juge d'instruction Ringot, Palais de justice de Paris.

 

Objet :

Affaire de l'agression à domicile par quatre nervis sionistes, de Ginette Hess Skandrani, militante contre le génocide des Palestiniens.

 

Compte rendu publié sur l'Internet de la première rencontre entre Ginette et Melle la juge d'instruction Ringot, en présence de deux des quatre nervis, de leurs deux avocats, de l'avocat de Ginette, maître Missamou, et de son assistante.

Ce compte rendu est suivi de quatre demandes publiques adressées par le Comité de sauvegarde de Ginette Hess Skandrani, à Melle la juge Ringot, demandes relatives à cette affaire.

 

"ILS ONT ESSAYE DE ME FAIRE PASSER POUR UNE ANTISÉMITE AFIN DE JUSTIFIER L’AGRESSION"

par Ginette Hess Skandrani

(ndlr : synthèse de l'audience : l'un des deux avocats des agresseurs a soutenu implicitement pour les agresseurs le droit d'agression, parce que juifs)

 

AUDIENCE EN QUALITE DE PARTIE CIVILE DEVANT LE PREMIER JUGE D’INSTRUCTION MELLE RINGOT

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS

25 JANVIER 2008

 

Suite à mon agression du mercredi 25 octobre 2006 à 17h45, où deux jeunes mecs tout de noir vêtu avec des casques à la main se sont précipités sur moi, alors que j’essayais vainement de repousser la porte, en me cognant violemment avec les casques sur la figure et la tête, me cassant les lunettes et me donnant des coups de pied sur tout le corps, m’amochant sérieusement, et ma plainte contre ces deux sbires ayant été retenue et confirmée par la police judiciaire qui, une fois n’est pas coutume, a fait diligence et arrêté mes deux agresseurs et convoqué ceux qui étaient restés en faction dans l’entrée, j’ai été convoquée à une première audience.

Ces deux derniers : l’un se dénommant XXX XXXX et l’autre XXX XXXX étant malheureusement en fuite en Israël donc échappant de ce fait à la justice française. Je ne sais même pas si un mandat a été lancé contre eux. J’en doute fort.

Comme mes deux agresseurs m’avaient dit : " tu sais pourquoi nous sommes là ", j’avais immédiatement pensé au BETAR (groupe paramilitaire juif) ou à la Ligue de défense juive car ils sont coutumiers de ce genre d’agression dans la rue et dans les manifestations privées et publiques. J’avais fait part de mes soupçons à la police judiciaire qui m’a présenté une centaine de photos sur lesquelles j’avais reconnu mes agresseurs. Ils détenaient également leurs empreintes digitales ce qui avait facilité leur reconnaissance (1).

Je les avais également reconnus, tous les deux, derrière une vitre sans tain.

Lorsque je suis rentrée dans le bureau de Melle Ringot, mes deux agresseurs étaient présents avec leurs avocats.

Je me suis exprimée en premier afin de décrire mon agression et réaffirmer que je les reconnaissais formellement. (pour le moment je ne donnerais pas leur nom afin de respecter la procédure judiciaire).

Melle la Juge d’instruction m’a posé plusieurs questions sur cette reconnaissance ainsi que les avocats de mes agresseurs.

Ils ont essayé de me faire croire qu’ils étaient bien là, mais que ce n’était pas eux les agresseurs, rejetant la responsabilité sur ceux qui étaient en fuite en Israël. Je ne sais pas s’il y a un avis de recherche lancé contre eux afin de les faire passer par la justice française. J’ai bien peur qu’ils soient effectivement protégés (2).

Lorsque Melle Ringot a lu deux lettres envoyées d’Israël par XXX XXXX et XXX XXXX (lequel est bien connu des militants de la cause palestinienne et qui n’a jamais été présent sur les lieux de mon agression) proposant d’endosser la responsabilité de cette agression vu qu’ils étaient en sécurité, j’ai compris l’entourloupe qu’ils étaient en train de mener devant la justice (3).

Ils ont voulu me faire dire que ma description ne leur correspondait pas tout à fait, car celui que j’avais décrit comme plus athlétique se prétendait obèse et l’autre travaillant dans les bijoux n’avait pas les cheveux courts à l’époque.

Lorsque j’ai demandé qu’ils désignent leurs commanditaires, l’un d’entre eux a répondu : " c’est XXX XXXX qui m’a envoyé et je ne savais pas pourquoi j’y allais ". L’autre a répondu la même chose tout en rajoutant : " c’est moi qui vous ai donné les noms de XXX et d’XXX " (4).

Lorsque maître Missamou leur a posé la question : " pensez-vous que Mme Skandrani soit antisémite, suite à l’accusation de leurs avocats ", ils ont répondu qu’ils ne me connaissaient pas et ne savaient pas si j’étais antisémite.

Surtout que l’un des avocats Maître YYYYYY n’arrêtait pas de me harceler avec : " vous avez dit lors de la première présentation de photos (plus d’une centaine) " c’est difficile, ils se ressemblent tous ".

Est-ce que parce qu’ils sont juifs qu’ils se ressemblent " ? J’ai répondu : " Non, c’est parce qu’ils ont tous un regard violent et la même attitude de méchanceté ". Je les avais d’ailleurs immédiatement reconnus quand il ne restait qu’une quarantaine de photos.

Cet avocat m’a également attribué le site : " la banlieue s’exprime " ainsi qu’un texte qui y circule : " les innommables ". J’ai répondu que j’avais assez de sites pour m’exprimer sans vouloir en créer un à moi et que je ne savais pas ce qu’était ces innommables dont il parlait.

Maître Missamou a eu le mot de la fin en disant : " vous voulez inverser les rôles et justifier une agression en faisant passer ma cliente pour une antisémite, ce sont vraiment des mœurs bizarres, vous voulez faire passer une affaire juridique pour une affaire antisémite. " (5) (6).

A suivre.

 

Ginette Hess Skandrani.

 

1 - ndlr : ce qui prouve qu'ils s'étaient déjà rendu coupables d'actes de violence, et qu'ils sont donc très probablement membres d'une organisation sioniste, et donc, qu'ils ont agi sur commande dans cette agression, et donc enfin, cela pose la question de l'identification des donneurs d'ordre, et de ne pas accepter de se contenter de ces quatre nervis qui ne sont que de simples exécutants. Le propos tenu par l'un des agresseurs "tu sais pourquoi nous sommes là", prouve qu'ils agissaient sur commande, et qu'ils font partie d'une organisation.

Demande a)

Le Comité pour la sauvegarde de Ginette Skandrani demande publiquement à Melle la juge Ringot, quelles mesures elle compte prendre pour investiguer en direction des vrais responsables de l'agression, commanditaires qui doivent de façon prioritaire intéresser la justice.

 

2 - ndlr :

Demande b)

le Comité de sauvegarde de Ginette Skandrani demande publiquement à Melle la juge Ringot quelles sont les démarches entreprises pour se saisir des deux nervis en fuite en Israël (par exemple mandat d'arrêt international d'Interpol, demande de coopération judiciaire avec les autorités d'Israël, demande d'extradition adressée à Israël.

 

Demande c)

Le Comité de sauvegarde de Ginette Skandrani demande publiquement à Melle la juge Ringot en ce qui concerne les deux nervis demeurés en France, quelles sont les garanties que Melle la juge compte prendre pour qu'ils ne s'évaporent pas eux aussi vers Israël avant le procès, par exemple en les faisant incarcérer préventivement, puisque leurs deux collègues ont eux pris la fuite en Israël.

 

3 - ndlr : ils avaient déjà tenté une première entourloupe qui a échouée du fait de la publicité faite à cette dernière, une entourloupe visiblement en coopération avec le parquet, visant à faire porter le chapeau de l'agression au seul mineur de cette bande, de façon à interdire par un huis clos la présence du public au futur procès, afin que tout ce passe en douceur dans l'incognito, pour minimiser la condamnation. Pour information, le parquet de Paris (Jean-Claude Marin) visiblement complice des agresseurs en s'érigeant comme leur protecteur, avait tenté la démarche auprès de Ginette, de lui faire abandonner sa plainte sous le prétexte que cette plainte n'était pas nécessaire, vu qu'il s'était chargé de tout ... Il paraît, au dire des professionnels du droit, que c'est une démarche qui ne s'était jamais vu de mémoire de juriste ...

 

4 - ndlr : ils agissaient clairement sur commande, en mission.

 

5 - ndlr : on pourrait résumer la logique implicite de l'avocat de la défense des nervis, par : ils avaient le droit d'agresser une femme seule, de 65 ans, à quatre, à son domicile, à main armée, parce qu'ils sont des juifs, et que cette femme était réputée antisémite. L'avocat tente donc d'imposer le droit d'agression pour les juifs, parce qu'ils sont juifs. Cette logique sera à vérifier lors du procès, et il faudra dénoncer au monde cette "saloperie", et la faire connaître.

 

6 - ndlr : Il faut noter que logiquement le cas des quatre nervis relève des assises (agression en réunion, avec préméditation, à main armée, avec violation du domicile, sur personne en état de faiblesse, avec arrêt de travail supérieur ou égal à 8 jours, et aussi, agression suivie et jusqu'il y a quelques jours, de multiples récidives, telles persécutions la nuit par des coups portées à la porte de la victime, filatures ostensibles, harcèlement téléphonique, menace verbale d'écrasement par une voiture faite par un automobiliste dernièrement à Paris interpellant nommément Ginette, filature à la sortie même de l'audience de Melle Ringot le 25 janvier 2008, et surtout, on peut alléguer que Ginette a été agressée parce qu'elle est elle-même d'origine juive, et qu'en tant que juive, elle est persécutée parce qu'elle s'oppose activement politiquement, aux menées sionistes, ce qui est impardonnable pour les sionistes, du fait même de son origine juive. Cette allégation d'agression raciste antisémite a pour effet de doubler automatiquement la peine, la portant au-delà des dix années, ce qui doit mener les nervis devant les assises).

 

Demande d)

Le Comité de sauvegarde de Ginette Skandrani demande publiquement à Melle la juge Ringot de requalifier exactement les faits, sans omettre l'un des éléments précédemment cités en 6.

 

Pour le Comité, Michel Dakar, délégué de la région parisienne.

M. DAKAR

 

Document publié sur le site http://www.aredam.net,
à la page :

http://www.aredam.net/instruction-nervis-sioniste.html

 

Document adressé par courrier simple au TGI de Paris, à Melle la juge Ringot.