Qu’est-ce
qu’est l’« identifiant numérique » ?
Le
plan Covid est la phase d’introduction de l’« Identifiant
numérique » mondial individuel, permettant par un numéro
unique par individu sur toute la planète Terre, pour le pouvoir
d’avoir accès à l’intégralité des données d’un
individu dans tous les domaines, et de lui interdire toute
activité, toute rencontre, tout déplacement et de lui couper
tout moyen d’existence. C’est la clé permettant la mise en
esclavage totale d’un
individu.
http://aredam.net/identifiant-numerique-mondial-individuel.html
Article
du site : https://lechoubrave.fr/
https://lechoubrave.fr/identite-numerique/utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=complot
Vers
une identité numérique pour tous ?
Publié
le : 7 décembre 2021Par Lars
Kophal
C’est
désormais officiel : le certificat de vaccination est la
première étape vers l’introduction d’une identité
numérique universelle, qui sera nécessaire non seulement pour
voyager, mais pour toutes les interactions de la vie quotidienne,
et rendra l’ensemble des informations nous concernant
accessibles en permanence.
La
Digital Identity Alliance, ou ID2020, est une organisation
non gouvernementale dont le but est de « fournir une
identité numérique à toutes les personnes… tout en leur
permettant de conserver le contrôle sur la façon dont leurs
données
personnelles
sont collectées, utilisées et partagées. » (Wikipedia).
Fondée en 2016, la Digital Identity Alliance collabore notamment
avec le gouvernement du Bangladesh pour un programme pilote
combinant vaccination et enregistrement des données
biométriques. En février 2020, le programme avait déjà créé
plus de 100 millions d’identités digitales. D’ici à 2030,
ID2020 ambitionne d’attribuer à chaque individu au monde une
identité numérique, unique et biométrique.
Derrière
le consortium ID2020, on retrouve Microsoft, la Bill &
Melinda Gates Foundation, l’Alliance Globale pour les Vaccins
et l’Immunisation GAVI, la multinationale du consulting
Accenture, la Rockefeller Foundation et le World Economic Forum
(WEF).
Faciliter
le suivi des voyageurs
Le
WEF s’emploie en outre depuis plusieurs années à mettre en
place un système global d’identité biométrique digitale,
dans le but de « rendre les sociétés et les économies
plus efficaces, plus productives et plus sûres ». Depuis
janvier 2018, le WEF mène un projet pour le suivi des voyageurs,
le Known Traveller
Digital Identity, ou KTDI, qui fonctionne de la manière
suivante : le voyageur enregistre en ligne, avant le départ,
toutes ses informations personnelles, documents d’identités,
voyages et déplacements antérieurs, coordonnées bancaires,
réservations d’hôtels, locations de véhicules, diplômes,
attestations diverses, etc., et autorise les autorités du pays
de destination à accéder à ces données.
En
combinant la reconnaissance faciale et l’app de son smartphone
(idéalement lié à son porteur par son empreinte digitale), le
voyageur sera identifié dès son arrivée à l’aéroport. Les
autorités peuvent alors décider de le laisser entrer sans
contrôle supplémentaire si elles le jugent inoffensif, mais
aussi de l’interroger si certaines de ses activités récentes
semblent suspectes, voire de l’inclure sur une liste de
personnes à surveiller, ou même interdites de vol. Dans ce cas,
la fonction de suivi des contacts enregistrés sur le téléphone
permet d’établir facilement une liste de personnes à
surveiller également.
Ce
projet pilote est déjà utilisé par le Canada et les Pays-Bas
dans les aéroports d’Amsterdam, Toronto et Montréal, pour
l’instant sur une base volontaire, mais le but est évidemment
de le rendre obligatoire et global. Une fois que les États-Unis
et quelques autres grands pays l’auront rejoint, on peut penser
qu’il deviendra extrêmement difficile pour les citoyens d’un
pays dont le gouvernement refuserait d’y participer de voyager
à l’étranger.
Pour
toutes les interactions quotidiennes
Au-delà
de la surveillance des frontières, le modèle de partage de
données interopérables à l’échelle mondiale mis en place
par Google, Apple et Visa en collaboration avec les agences de
sécurité et de renseignement américaines, notamment dans le
cadre du projet KTID, permettra, une fois généralisé,
d’élargir les domaines d’application en mettant nos données
à disposition des entreprises et des autorités pour toutes nos
interactions quotidiennes, dans des domaines aussi variés que la
santé, l’éducation, la banque ou lors d’élections ou de
votations (domaines cités dans les deux rapports du KTDI).
L’essentiel,
d’un point de vue éthique, est bien entendu le consentement
explicite à l’utilisation des données personnelles que chacun
devra obligatoirement donner pour obtenir un service ou payer par
voie numérique. C’est un peu ce que l’on connaît déjà
quand on surfe sur le web, où l’on est constamment appelé à
choisir entre laisser aux opérateurs l’accès à nos
informations… ou ne pas pouvoir accéder à leurs sites. De
même, aujourd’hui déjà, chacun peut décider s’il souhaite
pouvoir fréquenter les lieux publics, voyager et utiliser les
applications de suivi sanitaire exigées… ou s’il préfère
rester à la maison. Le « caractère volontaire » est
ainsi légalement préservé.
Des
documents accessibles et révocables en permanence
Un
aspect particulièrement intéressant du système proposé par le
WEF est le suivant : « Les attributs d’identité sont
attestés et fournis par les autorités émettrices (par ex.
numéro de passeport, coordonnées bancaires). Une autorité
émettrice peut également révoquer un identifiant virtuel
qu’elle avait précédemment émis, en mettant à jour
l’accumulateur cryptographique de la blockchain. » (KTDI
White Paper, janvier 2020)
Autrement
dit, une autorité ou une banque aura potentiellement la
possibilité d’invalider les documents numériques qu’elle a
émis, instantanément et où que se trouve leur détenteur dans
le monde. Cela est bien sûr déjà possible aujourd’hui, dans
une certaine mesure, mais le processus est complexe et rarement
mis en œuvre pour des individus. Les agences de renseignement,
plateformes web et agrégateurs de données disposent déjà de
vastes quantités de données sur presque tout le monde.
Cependant, en raison des nombreux formats différents dans
lesquels les données sont disponibles et des identifications
parfois inexactes, ces données ne peuvent être analysées
automatiquement que dans une mesure limitée. C’est pourquoi
une identité numérique uniforme et une norme technique
universelle, permettant d’accéder facilement et depuis
n’importe quel point du monde aux mégabases de données
interconnectées dans lesquelles chaque individu sera identifié
de manière unique avec un numéro et ses caractéristiques
biométriques, sera « un grand pas en avant », selon
le WEF.
L’identité
numérique : bien plus qu’un simple document
Un
dernier point essentiel à ne pas perdre de vue est que
l’identité numérique ne consiste pas simplement en un
certificat de naissance digital ou une carte d’identité
numérique. Ainsi que l’explique le Rapport de l’Observatoire
de la blockchain de l’UE :
« Il
faut comprendre l’identité numérique comme la somme totale de
tous les attributs existant à notre sujet dans le monde
numérique, une accumulation de données en expansion et en
évolution constantes. »
L’identité
numérique englobe ainsi tout ce qui peut être stocké
numériquement sur chacun d’entre nous, nos faits et gestes en
ligne comme dans le monde réel, nos préférences et absolument
tout ce qu’il est possible de savoir à notre sujet.
La
pandémie, cette opportunité
C’est
peu dire que la pandémie et les mesures prises au nom de la
prévention avec une belle unanimité par tous les gouvernements
du monde ont facilité l’évolution globale vers une
unification des systèmes d’identification et de contrôle. Le
certificat de vaccination numérique est peut-être
un premier pas pour l’introduction de l’identité
numérique universelle. Et en juin, la Commission européenne a
publié ses dernières recommandations « pour la création
d’une identité numérique fiable pour tous les Européens »,
qui sera nécessaire « pour accéder aux services dans
n’importe quelle région d’Europe ». La voie semble
ouverte pour l’identité numérique, avec peu d’échappatoires
possibles.
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