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LE CANCER : CET INTRUS QUI SQUATTE NOS VIES.

LE CANCER : RESULTAT DU MAL-ETRE, DU MAL VIVRE, DE LA MAL-BOUFFE N’EST QUE L’INDICE D’UNE SOCIÉTÉ MORTIFERE.


Par Ginette Hess Skandrani
Janvier 2008

En cette mi-septembre 2007, après un été maussade et particulièrement pluvieux, atteinte d’un moral au plus bas, je m’aperçois tout à coup, en prenant ma douche, qu’un espèce d’os très dur apparaissait sous mon sein gauche. Il n’est pas douloureux et je l’oublie dans la journée, puis j’y repense.
Je croyais tout d’abord que c’était un déplacement d’os suite à l’agression subie dans mon appartement en octobre 2006 par quatre nervis casqués membres d’un groupe paramilitaire d’extrême droite juive qui m’avaient reproché mon soutien aux Palestiniens et frappée violemment avec des casques. Comme j’ai été traumatisée par cette agression, trou dans la tête, arcade sourcilière éclatée, lunettes brisées, nombreux bleus et écorchures sur le corps et baignant dans une mare de sang, j’ai pensé que ces malotrus avaient très bien pu me déplacer un os.
J’ai attendu quelques jours avant de consulter ma toubib qui m’a envoyé faire une mammographie et une échographie par prudence tout en n’étant pas inquiète. Je ne l’étais pas non plus.

Et, oh ! surprise ! En regardant ma radio j’aperçois une tache blanche cellulaire, ronde comme une balle de ping-pong. Comme j’avais suivi ma copine Monique atteinte d’un cancer du sein dans les années 2002, j’ai vite compris qu’il s’agissait d’un cancer. Que le radiologue voulant me rassurer essaie de me faire croire que l’on ne pouvait se prononcer sans études complémentaires, me semblait dérisoire et même plutôt stupide. Il m’a proposé de faire une cytoponction afin d’y voir plus clair. Après la ponction effectuée dans un laboratoire spécialisé, la réponse était claire : c’était un cancer ou plutôt un adénocarcinome mammaire en langage médical spécialisé. Le médecin qui m’avait fait la cytoponction à l’aiguille fine sous contrôle échographique a qui j’avais demandé en insistant lourdement, de me traduire ce langage barbare, s’est énervé et m’a sorti excédé : « Eh Oui ! ! Madame, vous avez un beau, gros cancer au sein gauche. »

Le protocole pouvait se mettre en place. Entre prises de sangs diverses, radios et échographies du foie, palpations des seins, ça n’en finissait plus, avis des uns et des autres.
On ne m’a jamais autant palpé les seins. J’avais l’impression d’être devenue une vache qu’on tripote dans tous les sens afin de bien voir la tumeur.

Intellectuellement, je n’avais pas encore accepté le verdict et surtout pris conscience que ce machin si dur qui pointait sous mon sein, faisait partie de moi et allait envahir toute ma vie en prenant possession de mon corps et de mon esprit. Ma toubib m’a sournoisement envoyée à l’hôpital Saint-Louis chez une Oncologue (médecin qui s’occupe de la chimiothérapie) en me faisant croire que j’avais rendez-vous avec un chirurgien. J’avais demandé à un ami de m’accompagner car je commençais déjà à me méfier de tout ce protocole (rien que le mot me foutait la chair de poule).

Lorsque j’ai vu cette oncologue (dont je préfère taire le nom) en train de me raconter, comme on récite une leçon toute prête : "il faut tout de suite une chimiothérapie pour réduire la tumeur et peut être éviter l’ablation qui sera peut-être quand même nécessaire car c’est un vieux cancer qui date depuis au moins huit ans", je cherchais vainement sur son bureau la boule de cristal dans laquelle, elle avait pu lire l’âge de mon cancer.

Elle avait aussi décidé après une palpation et une mesurette qu’il avait 4 cm. Et pendant tout ce temps qu'elle me parlait, elle enregistrait ses paroles sur un petit magnéto et collait des étiquettes sur plein de dossiers qui se trouvaient devant elle avec des gestes saccadés comme ceux du clown Kergrist qui nous mimait les dangers du nucléaire, il y a bien trente ans déjà.

L’avenir qu’elle me promettait : chimiothérapie, opération, ablation, plus rechimiothérapie, plus radiothérapie me paraissait bien sombre et avait de quoi me désespérer. Surtout qu’elle avait à peine lu mon dossier et qu’elle voulait plein d’examens complémentaires : biopsie, synthigraphie des os etc…

Je lui ai dit tout net : je n’accepterai jamais la chimiothérapie car je ne vois pas pourquoi il faudrait torturer des gens déjà malades. Elle s’est offusquée, disant : « la chimiothérapie n’est pas une torture c’est un soin ». C’était évident, elle défendait son beefsteak, puisqu’elle en vivait et qu’elle n’avait jamais subi ce genre de traitement.

L’avenir qu’elle me promettait était bien sombre. Il y avait de quoi désespérer. Et surtout, je n’avais aucune envie de suivre son processus protocolaire.

J’ai appelé une copine qui avait été atteinte d’un cancer du sein, il y a quelques années et qui se soignait avec des méthodes parallèles : concentrés de vitamines à hautes doses, médicaments homéopathiques. Elle avait refusé tout le protocole, changé radicalement de nourriture, ne consommant que des légumes, fruits et céréales. Elle m’a mis en rapport avec Philippe, ancien médecin qui l’avait conseillée.

Entre temps, ma fille qui s’était découvert un cancer du sein, il y a trois ans et qui avait suivi tout le protocole : chimiothérapie, ablation, radiothérapie en se faisant aider par les médecines homéopathiques et qui en était à la reconstruction du sein, me dit : « Pourquoi tu n’essaierais pas le fameux extranaze à base de bromélaïnes (racines d’ananas) préconisé par le Dr Dogna qui a apparemment eu de bons résultats. Je l’ai su trop tard, sinon, je l’aurai également utilisé. Ce médicament ne t’évitera certainement pas la chimiothérapie, mais pourra te réduire la tumeur ».
C’étaient les conseils que me donnaient également Philippe et ma copine Joelle.

Puis ma fille m’a conseillé de venir me faire soigner à Colmar, car vu la pandémie de cancers du sein en Alsace, ma sœur, ma fille, les copines ont commencé à s’organiser, à créer un réseau, à se conseiller et à sélectionner les meilleurs chirurgiens tout en comparant les différentes méthodes de soin. Ma sœur ayant perdu son mari d’un cancer du poumon était devenue très sensible à ce sujet et a commencé à s’occuper de ses copines en les conseillant, les prenant en charge, les conduisant dans les différents services, en les soutenant lors des terribles chimiothérapies si mal supportées. Ma fille me disait : « Nous avons un réseau de soutien ici et tu ne seras pas seule et puis nous avons un des meilleurs chirurgiens qui fait la biopsie après avoir enlevé la tumeur et conseille le protocole à suivre selon l’état de la tumeur, sa localisation et son étendue et selon les ganglions atteints.

MON RETOUR DANS LA VILLE DE MON ENFANCE.

J’ai quitté la pollution, le bruit et le mouvement parisien pour retrouver mes racines alsaciennes. J’habite dans le quartier de Ménilmontant, du côté 11ème et j’ai fini par aimer ce quartier si vivant à cause de la diversité de ses habitants. La planète entière y défile, toutes les contrées du monde se rencontrent, se croisent dans ce carrefour du cosmopolitisme. Il suffit de s’asseoir, en été ou au printemps, sur la terrasse d’un café pour voir passer ce monde si divers et si proche : des Africaines en boubous, des Maghrébines portant fièrement le hidjab ou vêtues à l’occidentale, des jeunes, des vieux d’ici ou d’ailleurs, des loubavitchs en chapeaux noirs sur leurs loks et regardant leurs chaussures pour ne pas croiser les regards etc.
Il est vrai que le paysage colmarien est bien différent avec un centre ville bien propre, tout piéton et beaucoup moins pollué, bien commerçant, attaché à ses traditions et certainement moins vivant, moins diversifié que mon quartier parisien.

J’ai vu le Dr Meyer chirurgien à l’hôpital Pasteur et spécialiste des cancers du sein. Il a consulté tout mon dossier que j’avais eu la présence d’esprit de ne pas laisser à l’oncologue, s’est pris du temps afin d’ausculter mon sein, m’a tâté les ganglions pour voir si l’on sentait quelque chose. Il m’a proposé de m’opérer fin novembre et pris rendez-vous avec l’anesthésiste et les infirmières. Mais, je n’étais pas encore tout à fait décidée pour cette opération car avec la quarantaine de bromélaïnes quotidiennes, le sélénium, la vitamine C, à hautes doses, le zinc, je me sentais de mieux en mieux, moins fatiguée, meilleur moral et j’avais comme l’impression que ma tumeur diminuait tout en devenant pointue et très chaude, comme brûlante à l’intérieur.

Surtout que mes amis Parisiens que j’avais revu, le temps d’un week-end, me demandaient d’attendre afin de voir si la tumeur ne pouvait pas diminuer en continuant à prendre tout le cocktail de médicaments.
C’est le médecin homéopathe que je suis allée consulter à Colmar qui m’a convaincue qu’il fallait passer par cette opération car on ne pouvait savoir ce qu’il y avait dans la tumeur et sous celle-ci avant d’avoir ouvert, ni si les ganglions étaient atteints. Je le connais depuis plus de tente cinq ans et j’ai entièrement confiance en lui.

Par ailleurs je suis très confiante car que le chirurgien qui propose de m’opérer a une très bonne réputation. Il est devenu le spécialiste des opérations des cancers du sein vu leur recrudescence à Colmar ainsi que dans toute l’Alsace.
Je suis d’ailleurs effarée en rencontrant dans les couloirs de l’hôpital ou dans les sous-sols où l’on pratique la scintigraphie du sein afin d’aider les chirurgiens à rechercher le ganglion sentinelle, de croiser autant de femmes atteintes du cancer du sein. Cela m’apparaît comme une véritable épidémie, ou appelons cela une pandémie de plus en plus étendue et touchant des femmes de plus en plus jeunes et de toutes les classes sociales.

Rien ne m’enlèvera de l’esprit, et beaucoup de malades ou d’infirmières, voire des médecins sont du même avis que moi, que cela est l'un des effets du nuage de Tchernobyl qui a traversé l’est de la France, il y a vingt ans. Contrairement aux affirmations du Pr. Pèlerin qui nous parlait d’anti-cyclone qui aurait arrêté le nuage à la frontière, il a bel et bien irradié les Français ce qui est une des raisons (malheureusement pas la seule) de la recrudescence des cancers de toutes sortes. Les autres causes, pollutions de toutes sortes, pesticides, engrais chimiques et mauvaises bouffes de plus en plus industrialisées, agressions de toutes sortes, violences physiques ne sont pas faits pour arranger les choses. Ils mettent également en cause le tabac. Il est vrai que la fumée, y compris celle des usines est très nocive.

On nous dit également que le cancer est génétique surtout celui des seins. Mais tous ces facteurs n’expliquent pas cette hécatombe, car des non-fumeurs sont également atteints et certains n’ont pas de cancéreux dans leur famille. Il est vrai que mon grand-père maternel est mort d’un cancer de la prostate et que ma fille a également un cancer du sein. Mon père est mort d’un cancer des poumons ayant travaillé dans la poussière d’amiante et ce cancer-là n’avait rien de génétique.
Malgré cela je ne pense pas que le cancer soit uniquement génétique. Je suis végétarienne depuis vingt ans, j’essaie de manger le plus bio possible, je ne fume pas et évite les endroits enfumés et mène une vie assez réglée tout en sortant de temps en temps. Il est vrai que je marche moins depuis que je suis devenue une fan d’Internet et que j’échange mes infos avec les quatre coins de la planète.


MON COURT SEJOUR AUX HOSPICES CIVILES DE COLMAR.

Arrive enfin ce fameux 28 novembre jour de mon admission à l’hôpital afin d’y être opérée le 29. Je ne suis pas bien fière et je crois que je déprime pas mal. Puis voyant dans le lit qui me faisait face une dame de presque 86 ans (elle allait fêter son anniversaire à l’hôpital) qui bougeait et n’arrêtait pas de se promener partout avec une telle vivacité, tout en commentant le service et les soins, cela a fini par me rassurer. Elle devait subir une opération du côlon et c’était la troisième, car ils ne lui ont pas enlevé tous les polypes lors de deux dernières. C’était une Colmarienne bon teint qui avait vécu quelques années à Paris et était toute contente de pouvoir discuter en français avec moi. Cela m’a d’ailleurs bien surpris en arrivant à l’hôpital, toutes les infirmières, les aides-soignantes, le personnel d’entretien discutaient entre eux et s’adressaient également aux malades en alsacien. Bien qu’ayant un peu perdu l’usage de ma langue maternelle (24 ans de séjour à Paris n’ayant pas arrangé les choses) j’étais très heureuse de constater qu’à l’heure de la mondialisation et de l’américanisation de nos sociétés, une région comme l’Alsace y résistait grâce à sa langue et ses coutumes régionales. J’ai essayé de discuter en Alsacien avec ma voisine de chambre qui m’a d’ailleurs encouragée malgré quelques fautes de langage. J’ai quand même passé une nuit assez cauchemardesque et fort agitée, ne sachant à quelle sauce je serai mangée le lendemain matin.

On m’a envoyé vers 14 heures faire une lymphoscinthigraphie du sein afin que le chirurgien puisse repérer le ganglion sentinelle, celui qui montre l’étendue des dégâts du cancer. On m’a injecté un liquide radioactif et j’ai dû repasser le soir. Ils ont repéré ce fameux ganglion et mis un gros point noir à l’endroit où il se trouvait et également délimité la tumeur avec un gros feutre noir en me demandant de ne pas me laver à ces deux endroits.

Le lendemain, réveillée à 6 heures, devant prendre une douche avec un savon antibactérien (qui m’a créé une allergie) j’ai attendu dans une salle hyper froide contiguë à la salle d’opération durant une heure trente. Le médecin m’a anesthésié et je n’ai jamais vu la salle d’opération. Je me suis réveillée dans une salle de réveil ne sachant pas si j’avais été opérée jusqu’au moment où le chirurgien est venu m’annoncer : « votre tumeur était profonde, j’ai dû creuser et curer beaucoup. Elle était toute pointue et toute rouge contrairement aux tumeurs qui sont grises en général (était-ce l’effet de la bromélaïne, qui peut le savoir ?). Le ganglion sentinelle n’était pas atteint, je n’ai pas eu à en enlever d’autres. Le résultat définitif vous sera communiqué d’ici 6 jours après analyse de la tumeur enlevée. »

J’étais rassurée. Le fait qu’aucun ganglion n’était contaminé, j’avais de bonnes chances d’échapper à la chimiothérapie et cela me soulageait énormément. J’ai vu les effets de cette médicamentation à outrance sur ma fille qui atteinte d’un cancer du sein qui, contrairement au mien, avait fui et contaminé les ganglions et qui a dû subir quatre chimiothérapies sur les six préconisées. Elle a été très malade : nausées, perte de cheveux, affaiblissement, déprime et surtout apparition d’un candidat dans les intestins et le tube digestif qui ne l’a plus quitté depuis. Elle a tenu quatre séances, puis elle a abandonné ne pouvant en supporter plus. Comme elle devait subir une ablation du sein et qu’aucun chirurgien ne voulait l’opérer, par peur de la dissémination, elle a été obligée de supporter les 4 séances de chimiothérapie. Elle a été conseillée par ce médecin homéopathe que nous connaissons depuis plus de vingt-cinq ans et qui a été notre médecin de famille qui lui a fait commander des médicaments afin de traiter le virus ayant déclenché le cancer, médicaments vendus en Belgique uniquement.

Une de mes amies, Monique ayant eu également un cancer du sein avec les ganglions contaminés, il y a cinq ans, a dû subir 12 séances de chimiothérapie. Elle en est sortie diminuée à vie et obligée de prendre des médicaments pour guérir les dégâts causés par ces longues séances. La chimiothérapie tue peut-être les cellules cancéreuses, mais elle tue également les cellules saines qui ne peuvent se régénérer aussi facilement que l’on nous l’annonce.

Heureusement que Monique avait un moral d’enfer et qu’elle avait gardé toute sa combativité. C’est ce qui l’a sauvé.

Je sais bien que pour certains cancers qui ne sont pas localisés et qui se disséminent, la chimiothérapie reste le dernier espoir pour éviter les métastases. Les gens qui la supportent doivent faire preuve d’un courage énorme et avoir un moral d’enfer. On n’a malheureusement encore rien trouvé afin de remplacer cette torture médicale à laquelle j’ai échappé, vu mon âge et je pense surtout à cause de mon obstination car j’avais prévenu tous les médecins et soignants que je ferai absolument tout pour y échapper.

Les médecines parallèles ou alternatives, homéopathiques, ortho moléculaires (molécules qui conviennent à notre organisme) immunothérapies douces, ne sont malheureusement pas développées, ni remboursées, ni financées par nos systèmes de santé actuels qui veulent conserver ce qui apparaît comme le plus rentable et le plus profitable. En un mot comme en cent : ils veulent garder le monopole et refusent de prendre en compte tous les apports des médecines douces.

Je ne pense pas, du moins pas encore, que ces médecines parallèles puissent remplacer la chirurgie ou d’autres soins plus protocolaires, mais doivent certainement les accompagner en les complétant comme l’a écrit David Servan Schreiber dans son livre, anti-cancer « prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles ». Se nourrir différemment, prendre en compte que le corps et l’esprit ne font qu’un, changer de vie et de façon de voir la vie, se reposer, marcher beaucoup, faire du sport, se réconcilier avec notre environnement naturel, bouger, aimer, sont des principes sains qui peuvent et doivent accompagner la maladie. S’accepter et se réconcilier avec soi même c’est également accepter le cancer qui est en nous et squatte notre vie.

Ecologiste depuis ma tendre enfance, car fille d’un communiste bon teint qui était également membre des « Amis de la Nature, adhérente d’Ecologie et Survie, en Alsace et du Mouvement d’Ecologie Politique (MEP) en 1981, membre co-fondatrice des verts en 1984, j’ai toujours été sensible aux détériorations de notre environnement par la société productiviste, marchande et gaspilleuse des ressources. J’ai accompagné mon père, toute petite en montagne, dans les forêts, Vosges ou Forêt-Noire, des deux côtés du Rhin. Le ballon d’Alsace, la crête des Vosges ou la forêt du Neuland (sacrifiée sur l’hôtel de l’autoroute) n’avaient pas de secrets pour moi ce qui m’a fait m’engager contre la construction de la centrale nucléaire de Fessenheim dans cette magnifique plaine d’Alsace.

Je viens d’avoir les résultats définitifs de la segmentectomie associée au prélèvement de deux ganglions (je croyais que le chirurgien n’en avait retiré qu’un seul) : il s’agit bien d’un carcinome canalaire infiltrant avec une différenciation hyper mucipare classée SBR II (il faudra qu’on m’explique) sans envahissement vasculo-nerveux et avec une composante intra-canalaire minime. Les quatre recoupes étant négatives ainsi que les ganglions, je ne comprends pas pourquoi mon chirurgien veut me faire suivre une radiothérapie en préventive. J’estime ne pas en avoir besoin préférant soigner ce qui a causé mon cancer.

J’en ai parlé à mon médecin homéopathe qui est également de mon avis. Il m’a fait faire une prise de sang avec recherche lymphocitaire dont les résultats ont confirmé ce dont il se doutait vu qu’il soigne également ma fille pour une partie des mêmes symptômes. Le sérodiagnostic des Herpes virus 1-2, ainsi que la sérologie du virus varicelle-Zona se sont montrés largement positifs, ce qui est à l’origine de mon cancer. J’ai commencé à me soigner avec des préparations homéopathiques que je fais venir de Belgique : Cum Citokinae et SNA-C2 à base de gélules de différentes couleurs à prendre tous les matins, ainsi que d’autres préparations.

Au moment où l’on nous dévoile tous les accidents survenus avec les appareils de radiothérapie et que les médias dévoilent les irradiations subies, je n’ai aucune envie d’expérimenter cette thérapie. Le chirurgien a essayé de me convaincre sur les bienfaits de cette radiothérapie qui pouvait m’éviter une récidive. Ma sœur également. D’autres, surtout mes amis ont parfaitement compris que cela ne servait à rien, car j’étais fermement décidée à me soigner selon des méthodes plus douces.

Ai-je raison ? Ai-je tort ? L’avenir nous le dira.

A suivre.