Le mode actuel de la répression des déviances en régime occidental totalitaire réel à façade démocratique, est celui de la crypto répression.

Cette répression doit être tant que possible cachée, occultée, invisible, et même mieux, impossible à dénoncer.

Le régime doit pouvoir continuer à se prévaloir d’être le seul centre démocratique dans le monde, ce qui justifie sa domination mondiale, ses guerres, ses génocides, dont le plus difficile à masquer est celui de Palestine, parce qu’il est accompli par une population qui est de fait devenue le clergé du régime, qui est en charge de le légitimer. Les autres exterminations de masse occidentales ont lieu en Irak, en Afghanistan, dans certains pays d’Afrique.

Le conditionnement général de la population occidentale par son clergé tend à détruire ses capacités émotionnelles, dont l’empathie, cette émotion que connaissent à la fois les Hommes et les animaux, qui fait que tous les êtres et l’univers se ressentent liés, que toute chose est sensible à toutes les autres choses, et que chaque élément de l’univers communique et communie avec les autres éléments de l’univers, ainsi que l’émotion morale, laquelle peut être résumée en la capacité instinctive et immédiate de discrimination du bien du mal. Insensibilisation à la souffrance d’autrui, perte de la capacité de différentiation du bien du mal, la société occidentale mène au non-homme, à la déshumanisation totale, au robot, à la perte de l’individualité.

Voici quelques modes actuels de répression des déviants.

1 - On ne censure plus, on inonde, on noie les propos déviants sous un déluge de propagande, qui se présente de plus comme contestataire. Internet et ses sites comme ceux du Monde, Libération et des supplétifs faussement opposants comme Rue 89, attirent des dizaines de millions de visiteurs par jour, alors que les quelques sites déviants de comptent en tout que quelques dizaines de milliers de visiteurs par jours, et qu’il s’agit souvent des mêmes. Internet est devenu le meilleur des instruments de dressage de la masse. S’y ajoute la télévision, la radio, les « gratuits », la presse classique, le portable qui va bientôt être incrusté dans le corps, via une connexion par une interface puce électronique-neurone, permettant un accès direct au système nerveux central du sujet, ce qui conduit à terme à une prise de contrôle des émotions à distance.

2 - On créé une fausse opposition de façon à capter les derniers mécontents. La liste de ces fausses organisations d’opposants ou de contestataires devient infinie. Dans le domaine palestinien, il faut citer la CAPJO-Europalestine, dans le domaine d’extrême droite et de l’Internet, le site Toutsaufsarkozy, dans celui des sans papiers, toutes les organisations où apparaissent la CNT, l’ex-LCR actuelle NPA et la Ligue des droits de l’homme, dans celui de l’antiracisme, le MRAP, dans celui des SDF le DAL et les « Enfants du canal », dans la défense de la liberté d’expression Reporters sans frontières, dans celui des droits de l’homme la LDH, la FIDH, Amnesty, HRW, dans celui de l’anarchie, la Fédération anarchiste et Radio libertaire, et autres.

3 - Le maintien et l'exarcerbation de deux pôles qui ne sont qu'en apparence antagonistes et ennemis, celui d'extrême gauche et celui d'extrême droite, qui ne servent au régime qu'à enserrer la population entre deux fanatismes, et à lui interdire de s'échapper du cadre politicien qui enserre plus globalement la population, au profit du régime.

Il faut là noter que tout comme les nazis vaincus ont à l'issue de la seconde guerre mondiale servi les nouveaux maîtres étatsuniens, les communistes et trotskistes sont passés au service des sionistes, israéliens et étatsuniens, qui contrôlent l'Occident.

4 - Tout déviant en est réduit pour profiter de la protection ou plutôt d'un simulacre de protection judiciaire, face aux exactions de la police politique, à payer grassement un avocat membre de cette police politique. Dans ce système, le déviant en arrive à payer lui-même la police politique qui le persécute, tout comme en Chine, on adresse à la famille la facture de la balle qui a été tirée dans la nuque du condamné.

5 - Organisation systématiques de provocations policières, lors des manifestations, où maintenant quasi toujours, il y a des flics déguisés en casseurs, ou bien comme dans le cas des incendies des voitures de la Croix-rouge à Paris, dans la nuit du 1 au 2 décembre 2010, pour criminaliser le mouvement de soutien aux internés des camps de rétention, ou dans le cas des faux attentats TGV, ou comme dans le domaine des banlieues et de l’Islam, l’agitation de Séfrioui.

6 - Usage généralisé par la police politique des méthodes de guerres larvées, telles que visites constantes sans effraction au domicile, accompagnées de dégradations vexatoires et de sabotages d’appareils ménagers (électriques et gaz), filatures ostensibles, agressions physiques etc.

7 - Intoxication de masse par des canaux mondiaux, grâce à l’Internet, telles l’affaire Wikileaks et celle de la liste des criminels de guerre israéliens.

8 - Organisations d’évènements subversifs, tel dans le domaine palestinien l’exposition de photographies sur Gaza (Fondation Carmignac gestion), au Musée d’art moderne de la ville de Paris, en décembre 2010.

A tout cela on doit rajouter les classiques poursuites judiciaires, la psychiatrie, les contrôles fiscaux, les fausses amendes, les factures d’électricité et de téléphone centuplées, le vol de correspondance, et …

De plus, il faut recadrer tout discours déviant de la ligne officielle du régime totalitaire, comme ne pouvant qu’être adressé à une population devenant totalement dépolitisée, soit sourde et aveugle, dont le moteur existentiel n’est plus mû que par la satisfaction d’un désir programmé de consommation égoïste, une population qui devient exclusivement composée de robots robophages, consommatrice d’autres robots.

Michel DAKAR, Paris, le 18 décembre 2010.