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9 - Le "TROMPEUR".

Le personnage du trompeur, figure socio-historique des origines, acolyte du personnage du guerrier des origines.

Etude des analogies entre religion et commerce.

 

Les ressemblances entre le prêtre et le marchand, commerçant, banquier, financier, sont telles, qu'il est logique de se poser la question de savoir si à l'origine, il ne s'agissait pas d'un seul et unique personnage.

Le personnage unique à l'origine, pourrait être baptisé le "TROMPEUR".

Plus tard, la société humaine devenant plus vaste et plus complexe, la spécialisation des tâches devint nécessaire, et cette fonction sociale du personnage du "TROMPEUR" se scinda en deux.

L'une de ses parties fut en charge de la tromperie dans le domaine immatériel de l'esprit, de la psyché, c'est à dire de la religion.

Cela donna le personnage du prêtre, dont l'activité vise à maintenir soumises les proies de la chefferie, soit à maintenir soumise la masse sociale vis à vis de la caste au pouvoir constituée des guerriers et des trompeurs.

Le seconde personnage issu du "TROMPEUR" unique des origines, fut le marchand, en charge aussi de soutirer comme un vampire les forces vitales de la masse subalterne, cela aux fins de nourrir et d'entretenir la caste au pouvoir.

Le personnage du "trompeur-marchand", opère son affaiblissement de la masse inférieure dans le domaine matériel de l'échange des biens vitaux.

Il épuise la masse asservie en occupant les circuits de communication, de circulation de la production des biens issus du labeur, de l'exploitation de l'activité de la masse soumise.

Le trompeur-marchand monopolise la fonction sociale d'échange des biens vitaux, en la pervertissant, en la dévoyant de sa finalité première et normale, qui est de permettre à chacun de disposer de quoi vivre.

Cette fonction d'échange pervers des biens vitaux, est nommée le "commerce".
Le "commerce" ou "échange pervers des biens", repose sur le mensonge vis à vis des termes de l'échange, termes qui restent secret, ce secret étant en la seule possession du commerçant, commerçant qui est le nom moderne du trompeur des origines.

Le "commerçant" ment sur la valeur d'acquisition et de cession du bien, sur sa valeur d'achat et de revente.

La différence entre la valeur légitime d'acquisition, et la valeur affichée par le commerçant, ajoutée à la différence entre la valeur légitime de cession et la valeur affichée par le commerçant, se nomme le "profit", ou plutôt "menterie", "tromperie", qui est en fait un épuisement vital de la masse subalterne, une sorte d'assassinat progressif, un laminage de son existence dosé, programmé, de façon à ce que la bête du troupeau continue le plus possible à produire, de façon à pouvoir soutirer le plus possible des vies des individus constituant le troupeau ("on dit, il ne faut pas épuiser la bête").

C'est cet épuisement des bêtes du troupeau, ce profit, comme une pinte de sang quotidiennement prélevé par des vampires sur un cheptel de vivants, qui permet de maintenir la masse serve en position de faiblesse, et d'entretenir la caste au pouvoir.

Le trompeur-religieux maintient la masse serve en position de faiblesse, en la persuadant d'abandonner sa liberté de penser aux maîtres qui la dominent.

Le trompeur-religieux réalise cette opération par le conditionnement dès le plus jeune âge de l'esprit des enfants.

Il faut relever là, l'analogie évidente entre les religieux et la classe des politiciens propre au régime pseudo démocratique que nous connaissons depuis la chute des royautés (des guerriers).

La classe politicienne (toutes tendances confondues, depuis les extrêmes jusqu'aux partis centraux), opère de même que les religieux au profit du pouvoir, pouvoir qui est passé des mains des guerriers à celles des marchands, en persuadant la masse d'abandonner sa liberté de penser et de décider, aux maîtres dominant, cela par le bulletin de vote, par la "délégation de pouvoir", ce qui relève de l'escroquerie mentale, au même titre que l'abandon de son esprit critique au profit de la foi, de la croyance religieuse.

La classe politique remplace dans sa fonction de dépossession de son libre-arbitre, l'ancienne classe des prêtres.

L'actuelle prêtrise n'est plus employée que comme instrument de propagande idéologique, pour légitimer ce qui serait sans le recours à une entité surnaturelle, imaginaire, divine, au-dessus de toute logique et évidence humaine, impossible à légitimer, comme les actuels génocides de Palestine, d'Irak, et plus largement la destruction absurde et l'exploitation de la totalité de la planète par la caste marchande occidentale au pouvoir.

Le trompeur-marchand maintien la masse serve en position de faiblesse par le même procédé que le trompeur-religieux fait abandonner le libre-arbitre à cette masse serve. Ce procédé unique est la persuasion.

Le marchand persuade ses victimes d'abandonner ses possessions matérielles, en se faisant passer pour indispensable à la fonction sociale vitale de l'échange des biens, alors que l'état de marchand, dans une société équilibrée, saine et libre serait proscrit, comme l'état de prêtre.

Encore une fois, cette persuasion n'est possible que parce que la force, la violence physique est sous-jacente. Le marchand est indissociable du vigile musclé qui hante sa boutique. Celui qui veut manger doit se soumettre, car s'il refuse l'ordre, la logique du marchand, il ne mange pas, les muscles de vigiles sont là pour lui interdire l'accès à la nourriture.

Dans l'ancien temps, celui qui refusait de croire aux balivernes chrétiennes se voyait entouré des archers du seigneur ou du roi, et conduit à la torture.

Il en est encore de même actuellement dans certains pays islamiques.

On retrouve encore actuellement mélangé en un personnage unique le trompeur-religieux et le trompeur-marchand, en un véritable retour aux sources du "TROMPEUR" unique originel, non scindé, non spécialisé.

Ce "TROMPEUR" unique vivant actuellement, tel une forme vivante de vie fossile, cumulant à la fois les tromperies du commerce et de la religion, se rencontre dans les personnages du rabbin juif et de l'iman musulman.

Quiconque a fréquenté un tant soit peu ces deux engeances en est intimement persuadé.

Concernant les escrocs religieux chrétiens (double pléonasme), eux appliquent le principe de l'hypocrisie sans limite propre à la religion chrétienne, selon la fameuse formule chrétienne de "la main gauche qui ignore ce que fait la main droite", ce qui est un exercice de maladie mentale du type schizophrénie contrôlée.

Le religieux chrétien bénit les tiroirs-caisses, les livres de comptes, les bilans bancaires, les opérations de spéculations immobilières, tout en dressant un trône céleste aux victimes du commerce, victimes étrillées, pressurées jusqu'au trognon, ratissée, dépecées, écorchées et dévorées vivantes (on dit gras comme un moine, pour des gens qui ont fait le voeu de pauvreté).