Site internet http://www.aredam.net

 

Voir les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html

 

Titre de cette page :
http://www.aredam.net/etat-agonie-26-03-2008.html

 

Retour au sommaire de la naissance de l'idée religieuse : http://www.aredam.net/naissance-idee-religieuse.html

 

 

 

 

 

8 - Lexique religieux.

Significations dévoilées des expressions religieuses.

8 - 1. Expression : "Dieu existe".
8 - 2. "Je suis croyant", ou, "Je crois en dieu".
8 - 1. Expression : "Dieu existe".
8 - 3. La "folie".
8 - 4. La culpabilité, le péché, le mal, la faute.

 

 

8 - 1. Expression : "Dieu existe".

La personne qui énonce cette sentence ne fait qu'exprimer une évidence.

En effet, dieu est le symbole, la personnification du dominant dans un système social fondé sur l'inégalité, hiérarchisé (hiérarchie en grec signifiant pouvoir du sacré, pouvoir du divin). Celui qui dit "dieu existe", ne fait que confirmer que l'ordre social où il est présent, n'est qu'un ordre d'oppression de la masse par une caste de dominateurs.

Il est évident que le boucher qui possède et mange le troupeau humain soumis, existe dans notre monde, ce monde n'étant que sa propriété, que la proie du boucher.

Sans le comprendre, le "croyant" (voir ce mot), ne se fait que l'écho de ce message diffusé par les tenants de l'ordre social inégalitaire.

Celui qui énonce "dieu existe", ne fait que prouver qu'il n'est qu'une chose devenue inconsciente, inerte, passive, aux mains de ses bourreaux.

Encore plus, il ne fait que dévoiler qu'il est devenu lui-même un outil d'oppression, utile pour incarcérer les autres victimes du bourreau dominateur.

Il est un barreau de prison, un maillon de la chaîne, l'une des lanières du fouet, une partie du tranchant de la lame qui sert à égorger les membres du troupeau soumis aux maîtres bouchers.

 

 

8 - 2. "Je suis croyant", ou, "Je crois en dieu".

Celui qui exprime cet énoncé, dévoile sans en être conscient son statut d'objet, d'humain qui a subi un traitement consistant à le castrer de son individualité, de sa personnalité, de son libre arbitre, de son sens critique.

Ce traitement vise à transformer l'être humain, en chose obéissante aux maîtres sociaux.

Le "croyant" est le résultat obtenu quand ce traitement de castration de l'esprit a réussi.

 

 

8 - 3. La "folie".

Les prêtres et autres assimilés (ou identiques modernes agissant dans le même objectif sous d'autres costumes sociaux : psychiatres, psychanalystes, psychologues, idéologues, politologues ...), sont en charge de l'application de ce traitement de castration psychique, appliqué à l'être humain pour le transformer en chose, pour lui faire perdre sa raison, son intellect, son esprit, sa personnalité.

Tout être qui résiste à ce traitement ou qui s'oppose et dénonce, dévoile la réalité de ce traitement, est désigné comme ayant perdu la raison, et de ce fait comme dangereux (fou est toujours à entendre comme dangereux pour l'ordre social inégalitaire).

La qualification de fou par un prêtre, n'est que l'ordre que donne le prêtre pour abattre l'opposant, le déviant, l'incroyant, l'insoumis, le rebelle, le résistant, l'homme libre, l'homme.

 

 

8 - 4.

La culpabilité, le péché, le mal, la faute.

La culpabilité, le péché, le mal, la faute, sont des termes qui renvoient tous à un même procédé.

Ce procédé est nommé "arrêt du crime" dans le roman "1984" d'Orwell.

Ce procédé est un système psychologique de blocage mental qui opère dès que toute pensée déviante, subversive de l'ordre, toute pensée d'insoumission, se forme dans l'esprit.

Ce système fonctionne en faisant se retourner contre la personne, l'agressivité que cette personne ressent envers l'ordre qui l'oppresse.

Ce système est mis en place au moment de l'enfance, dès le plus jeune âge.

C'est à ce seul moment que la mise en place de ce système est possible.

C'est pourquoi dans beaucoup de civilisation, ce sont les prêtres qui sont chargés de l'éducation des enfants.

Ce système utilise le besoin vital d'amour qui habite l'enfant vis à vis de ses parents.

Les parents imposent leur violence à l'enfant, cette violence n'étant elle-même que celle que l'ordre social leur impose de transmettre, et que eux-mêmes subissent.

Ils imposent cette violence en pratiquant le chantage à l'amour.

"Si tu n'obéis pas", "Si tu ne te plies pas à l'ordre", alors on ne t'aimeras pas, on t'abandonnera, on te jettera dehors.

Toute l'inculcation de l'obéissance est fondée sur le chantage à l'abandon, qui n'est qu'un chantage à la privation de l'amour, à la privation sensorielle (méthode dite de torture "blanche" utilisée par tous les régimes oppressifs dans le monde).

La privation de toute stimulation sensorielle débouche invariablement sur la mort de la personne, et encore plus si cette personne est en bas âge, en plein développement.

Autrement dit, la pédagogie dite normale, est en réalité fondée sur la menace de mort exercée sur l'enfant.

Il ne reste plus à l'enfant pour qu'il puisse survivre, à s'adapter à ses parents et à leur violence.

L'enfant doit donc s'adapter à des parents qui le détruisent, il doit les accepter, il doit accepter cette destruction de lui-même, il doit intérioriser cette destruction de lui-même, il doit finir par se détruire lui-même.

Pour ce faire, il ne peut que canaliser l'agressivité naturelle qu'il ressent envers ses parents qui l'agressent, agressivité naturelle qui apparaît chez tout être agressé envers ses agresseurs.

L'enfant retourne donc son agressivité légitime et vitale, de ses parents sur lui-même.

Ensuite, il retournera cette agressivité qu'il ressent légitimement envers l'ordre oppressif, envers lui-même, dès que cette agressivité naîtra en lui.

Dès qu'une pensée subversive, une pensée libre naîtra en lui, il ressentira son agressivité retournée contre lui-même, il ressentira une souffrance due à cette auto agression.

L' "arrêt du crime", ou "sentiment de culpabilité", ou, "se sentir fautif", "coupable", n'est qu'un procédé d'auto punition auquel l'enfant, le bébé est conditionné, et que l'adulte subi sans en être conscient.

La prise de conscience de ce procédé fondamental lui est d'ailleurs en tout premier lieu interdite, puisque tout l'ordre social repose sur l'efficacité de ce procédé, et que ce procédé ne peut être efficace que s'il est hors de portée de la conscience.

De même, celui sur qui cette opération de castration mentale aura réussi, devient incapable de comprendre et même d'entendre ce qui est interdit, ce qui est subversif, ce qui est déviant de l'ordre. Il devient physiquement sourd à tout propos libre.

La réussite parfaite de l'être castré par la religion, est illustrée par le personnage du fanatique (du latin fanem : temple, servant du temple).

On retrouve les fanatiques hors du domaine proprement religieux, dans le domaine politique, surtout au sein des partis dits de gauche, communistes et trotskistes.

Cela révèle l'appartenance du marxisme à la sphère religieuse, et la détermination fondamentale du marxisme, qui est de conserver dans la soumission la masse humaine, de garantir le système inégalitaire d'exploitation "de l'homme par l'homme", masquée derrière une façade qui exprime l'inverse (le marxisme est une copie conformiste du christianisme qui possède cette même façade mensongère d'égalité, d'amour et de justice).

Pour résumer, l' "arrêt de crime" ou culpabilisation, est un procédé d'auto mutilation psychique qu'on commence à inculquer à l'individu dès sa venue au monde, dès la naissance. Ensuite, l'individu sera comme un bonzaï, définitivement et irrémédiablement tordu, irrécupérable en tant qu'être libre, vivant, humain. L'idéalisation de cette chose qu'on ne peut plus nommer être, est le jésuite, dont la devise est "Obéissant comme un cadavre".

Un croyant, un fanatique, un prêtre, un religieux, sont définitivement incapables de recouvrer leurs personnalités, de redevenir des hommes.

Ce procédé de castration de la personnalité, est symbolisé par les pratiques juives et musulmanes de la circoncision, et par l'ablation du clitoris chez certains peuples africains.

Les dites religions du livres (judaïsme, christianisme, islam), sont extrémistes dans l'inculcation à leurs adeptes, de ce procédé d'auto mutilation psychique.

De ces trois religions, la plus extrême dans ce domaine est sans doute l'islam, qui transforme de façon évidente les individus en une masse indifférenciée grégaire (islam, il faut sans cesse le répéter, signifie "soumission").

Il est à noter qu'on peut considérer l'islam, qui est issu de la tradition juive, comme un retour radical à l'origine du judaïsme, comme un fondamentalisme juif. L'islam est une forme régressive du judaïsme qui n'a pas subi les influences humanistes des cultures iraniennes et grecques, environnantes.

Il est à noter que la religion chrétienne, qui est une réforme du culte juif, présente comme faille le fait même d'une façade entièrement mensongère, fondée sur la tromperie, cette fameuse façade d'amour, d'égalité et de justice, sans cesse démentie dans les faits.

Cette façade a été instaurée afin d'élargir le recrutement de ses membres.

Le christianisme n'est qu'un judaïsme universalisé.

C'est cette façade même qui fait la faiblesse du christianisme, en raison du fait que certains ont pris à la lettre les mots amour, justice et égalité.

C'est cette prise aux mots qui a permis l'essor de l'individualité en Occident, seule partie du monde où cet essor a jamais pu avoir lieu.