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4 - La "spiritualité orientale". L'élaboration de la quintessence du dressage mental à la soumission. 4 - 1. L'Inde. L'indouisme et le bouddhisme : une perfection inégalée dans l'éradication de tout esprit de révolte, et dans le consentement définitif à la soumission. L'indouisme et le bouddhisme : ou le règne infini, divin, transcendant, de l'inégalité.
Ce n'est pas un hasard si les populations occidentales se tournent maintenant vers les philosophies orientales, pour palier à la perte de l'emprise de la mauvaise traduction des idées indouistes que sont le judaïsme et le christianisme, à l'instar de moutons accoutumés à exister à l'intérieur des limites d'une clôture, moutons qui ne peuvent pas supporter de vivre en liberté, qui ne peuvent même plus concevoir l'idée de liberté, et qui doivent à tout prix se retrouver d'autres maîtres, d'autres chaînes, d'autres contraintes, d'autres fouets. L'ordre divin règne en Inde, c'est à dire l'ordre inégalitaire, oppressif, inégalité que tout opprimé, tout dominé a fait sien, a intégré comme naturelle, vitale, indispensable, bénéfique. Les textes sacrés de l'indouisme sont les fameux "Védas". Ils datent environ du 18ème siècle avant J.C. Ils ne sont que très probablement des transcriptions d'une tradition bien plus ancienne, d'avant l'usage du sanscrit aryen. Ils ont sans doute été élaborés au sein du bassin du fleuve Indus, dans les cités de Mohenjodaro et d'Harappa, dont on ne parvient pas à déchiffrer l'écriture, et dont on ne connaît quasiment rien sinon leurs vestiges architecturaux. L'époque de ces cités indiennes est la même que celle de la civilisation sumérienne (actuel Irak, embouchure des fleuves Tigre et Euphrate), et les échanges étaient constants via le littoral et la navigation côtière en mer et dans le golfe d'Oman, entre Sumer et les cités de l'Indus. Il s'agit d'un ensemble culturel unique. Les "Védas", textes saints de l'Inde, exposent que la société humaine a été dès l'origine crée par les dieux en quatre strates hiérarchisées. La strate supérieure, identifiée à la bouche du corps humain, est constituée des prêtres, la strate immédiatement inférieure, identifiée aux mains, est celle des guerriers et des princes, ensuite vient la strates des artisans, des paysans et des commerçants, puis celle des serviteurs (ou esclaves), identifiée aux pieds, et qui doivent qu'obéir. Selon d'autres traditions, la strate supérieure est constituée des prêtres, des princes et des commerçants. Le gros de la société humaine comprend les serviteurs (ce que Marx appellera le prolétariat, dans sa religion indouiste inversée, mais ayant le même but, l'inégalité et le même objet, l'asservissement de la masse par une élite). Tous les membres des strates hormis ceux de la dernière strate, celle des serviteurs (majoritaire en nombre), peuvent s'enrichir et commander. Les serviteurs eux, sont destinés à servir les individus qui appartiennent aux autres strates, et ne doivent donc jamais changer de condition. Les indiens considèrent que cette organisation religieuse et sociale, politique, répond à un partage qu'ils qualifient d' "équitable", des fonctions sociales. L'intégration mentale de cette répartition des rôles dans l'existence ne pourrait être obtenue sans l'un des fondements essentiel de l'indouisme, qu'est la "réincarnation", réincarnation dans un autre corps que le sien après la mort. Pour l'indien, après la mort, la vie continue, l'âme étant immortelle, à la différence du corps. L'âme retrouve un autre corps, dans une vie suivante. Le choix de ce corps est fait en fonction du bon respect de l'ordre social par l'âme dans sa vie antérieure, soit du bon respect de ce qui fonde cet ordre, l'inégalité, et du système des strates hiérarchisée, des "castes". Celui qui se plie parfaitement à l'inégalité, qui sert bien ses supérieurs, se réincarnera dans une strate supérieure. Ainsi, celui qui appartient à la strate la plus basse, celle des serviteurs, dont la vie est dédiée au service des autres strates, soit qui ne vit pas pour lui-même, ce qui autrement et clairement énoncé, qui ne vit pas, peut espérer devenir lui-même un maître et enfin exister pleinement, si il accepte dans sa vie présente le sacrifice de sa vie. Il vivra, mais après sa mort. Il vivra mais mort. C'est un système d'embrouille mental parfait, et d'ailleurs sa perfection se vérifie siècles après siècles, jusqu'à nos jours. L'inde ne bouge pas. La paix sociale règne sur un continent grand comme l'Europe de l'Ouest, où se trouve entassé plus d'un milliard d'individus, dont très très peu sont immensément riches, et dont l'immense majorité est très très pauvre. Comme disait Napoléon 1er, l'homme des banquiers suisse protestants qui l'ont porté au pouvoir, "Pour que se côtoient l'un qui a trop de tout, et une multitude qui est dépourvue de l'indispensable, il faut une religion".
15/03/2008 : 15/03/2008 :
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