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3 - Illustration du fait religieux : "Inculquer à la société humaine comme principe essentiel l'ordre inégalitaire, soit comme ciment sociale le lien maître esclaves".
Ces textes sont très probablement la transcription de récits beaucoup plus anciens, d'origines sumériens. Les premiers passages de la Bible et de la Torah ne sont que des copies des récits mythiques des origines mésopotamiens (récit de la création de l'homme avec de l'argile et une partie divine, déluge, Arche de Noé, notion de faute originelle, condamnation au travail etc...). Il est très probable que ces récits mythiques des origines sont d'inspiration sumérienne, et qu'eux-mêmes furent inspirés de la culture développée dans le bassin indien du fleuve Indus (actuel Pakistan). La région de l'Indus paraît être le berceau de la création religieuse pour l'Asie et le Proche-Orient, région du Proche-Orient qui en reçoit en bout de chaîne les productions culturelles ayant pris naissance sur les berges du fleuve Indus. La Torah juive, la Bible chrétienne et le Coran musulman reposent tous les trois sur l'Epopée de Gilgamesh et sur les récits mythiques des origines mésopotamiens, lesquels content l'origine humaine, et du fondement social humain, de la loi initiale fondamentale constitutionnelle. Les représentants actuels de ces trois religions dites du Livre, devraient avoir l'honnêteté de reconnaître leurs religions comme d'origine sumérienne, et plutôt indienne, soit indiano-aryenne, le terme sémite ne signifiant que l'idiome local ayant véhiculé la production culturelle aryano-indienne. Gilgamesh est la représentation type du guerrier, identification de la caste sociale dominante, du chef, du prince, du roi, du potentat absolu. On retrouve les traces du culte du guerrier dans la préhistoire, dès environ 3000 ans avant Jésus Christ, par des stèles votives sur lesquelles sont sculptés des armes (poignard, épée, hache, flèches, hallebarde ...). Ces stèles étaient sans doute des objets d'adoration symbolisant ces guerriers maîtres de la communauté humaine. On retrouve dans tous les lieux préhistoriques occupés par l'homme, des restes de massacres, des entassements dans des fosses de squelettes mélangés d'enfants et d'adultes des deux sexes. Les massacres et autres exterminations massives ne sont pas apparus avec l'époque dite moderne des villes et des Etats. On retrouve de même partout et à toute époque, les preuves que les humains se mangeaient entre eux. Des os humains ont été brisés pour en extraire la moelle pour l'absorber, d'autres sont striés pour avoir été raclés dans le but de séparer la chair pour la consommer, ces os sont souvent mêlés à des os d'animaux qui ont été dévorés, trouvés à proximité immédiate de foyers culinaires. Très tôt, pour ne pas dire toujours, et bien avant l'époque dite moderne de l'agriculture, des cités et des Etats, l'ordre social humain a été fondé sur la violence extrême, la destruction d'autrui suivie de sa dégustation, pour aboutir à l'époque moderne à sa mise au travail forcé au bénéfice des plus avides, des plus violents, des plus dépourvus de sensibilité, autrement dit d'intelligence. L'exploitation de la vie d'autrui n'est que la manière actuelle de le dévorer. Mais avec l'accumulation culturelle due au temps passé et à l'augmentation des ressources alimentaires qui dégageait plus de temps pour la réflexion, il fallut pour contrecarrer l'envie de vivre irrésistible provocant la prise de conscience de sa vie spoliée, et donc la montée irrépressible du désir de révolte de la masse dominée et empêchée d'exister, inventer un procédé d'ordre intellectuel pour maintenir la masse dans la soumission. Ce fut le fait du religieux. Le religieux procède en sublimant le guerrier en divinité, en le hissant à un statut supérieur à celui de l'humain commun, humain commun pouvant même être donné en offrande, dévoré, mangé, sacrifié au chef de la communauté, devenu surhumain, c'est à dire un dieu. Ce fut la raison de la création de l'idée de dieu par le religieux, de surnaturel, d'au-delà, du sacré, du transcendant. Peu à peu, en raison de l'accroissement constant des communautés humaines, de la complexification constante de leur organisation, se forma une caste spécialisée dans le dressage à la soumission de la masse asservie par la caste dominante. Cette caste spécialisée dans l'inculcation de la soumission à la masse, fut la caste des prêtres, le clergé. Leur lieu fut le temple, lieu sacré, par opposition aux lieux profanes, les lieux du bétail humain destiné à être une nourriture pour la caste dominante, divinisée. La dernière étape fut d'intégrer à la culture sociale globale le dressage intellectuel à la soumission, à considérer comme naturelle l'inégalité, et comme vital le respect de l'ordre inégalitaire. Cet aspect particulier de la culture sociale fut dénomme "religion". Les récits mythiques des origines mésopotamiens exposent crûment le principe de l'ordre inégalitaire. Selon ces textes, les humains furent créés par les dieux à la seule fin de les faire travailler (les "besogneux"), pour qu'ils nourrissent les dieux. L'infraction à cet ordre constitue le péché suprême, la faute. Dans les récits mythiques mésopotamiens, les humains finissent par devenir trop nombreux et par faire trop de bruit, ce qui irrite l'un des dieux devenu irascible car vieillissant. Autrement dit, les humains prenaient trop d'importance et pouvaient devenir revendicatifs (ils faisaient un bruit désagréable, et finiraient même bien par refuser de travailler et par se libérer de l'esclavage envers les dieux). Celui qui se rebelle, qui revendique la fin de l'oppression, de l'inégalité, mérite le châtiment suprême, soit la mort, car l'atteinte à l'inégalité est la faute suprême. Le dieu irascible provoqua le fameux déluge qu'on trouve recopié dans la Torah juive, une dizaine de siècles plus tard. Seule survécu une famille qui construisit une nef dans laquelle prirent place un couple de chaque espèce animale, et ainsi de suite (histoire de la colombe, puis de l'hirondelle, puis du corbeau lâchés pour reconnaître la terre ferme à la fin du déluge). Dans la Torah juive et dans la Bible chrétienne, la même idée est développée de manière différente. Ce n'est pas l'importance numérique des humains qui inquiète dieu, mais l'intelligence, la connaissance acquise par les humains. Ainsi, le mal est assimilé à ces deux qualités, l'intelligence et la connaissance, et la femme d'Adam, Eve, sera la cause du renvoi du premier couple d'humain du paradis divin, où ce couple humain est entretenu semble-t-il à ne rien faire, parce qu'Eve a osé enfreindre l'interdit de goûter du seul fruit défendu de cet enclos étrange, seul fruit qui vaille la peine d'être cueilli, seul interdit qui vaille la peine d'être enfreint, celui de s'approprier le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, soit qui apporte la compréhension de ce qu'on est, de sa condition, libre ou serve, de la vérité et du mensonge, du juste et de l'injuste, soit de pouvoir faire la part des choses, le discernement. Cette "anecdote" judéo-chrétienne augure de ce qui engagera toutes les forces de tous les clergés dans tous les lieux et à toutes époques, soit la chasse à la liberté de penser, à la raison, à la logique, à la conscience, depuis l'inquisition chrétienne jusqu'à nos jours, où opèrent sur l'Internet la fameuse police juive de la pensée, qui est l'actuelle inquisition, tels la LICRA, le MRAP et autres camouflés en "Ligue des droits de l'homme", traquant tout éveil de la conscience, toutes pensées déviantes, soit toutes pensées authentiques, véritables, persistant au sein de l'air raréfié et toxique de la non-pensée officielle.
15/03/2008 : 15/03/2008 :
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