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Retour au sommaire de la naissance de l'idée religieuse : http://www.aredam.net/naissance-idee-religieuse.html
2. Recherche des causes de l'Etat d'Agonie.
2 - 1. La religion.
2 - 1 - 1. Origine de la religion dans le temps.
La religion est née sans doute très longtemps avant l'écriture, à partir du moment où les singes, lémuriens et autres descendants des rongeurs, d'où découlent les humains, ont commencé à s'organiser en société, à la fois pour mieux résister à leurs prédateurs, et pour mieux assurer leur subsistance.
2 - 1 - 2. Raison de la création de la religion.
La raison de la création de la religion est qu'immédiatement, au sein des sociétés animales proto humaines, apparue un clivage fondamental, la société se divisant en deux groupes, d'importances inégales, un groupe dominant, extrêmement minoritaire, et un groupe dominé, majoritaire. La forme générale de la société animale fut celle d'une pyramide, chaque niveau de cette pyramide étant occupé par un nombre plus restreint d'individus que le niveau immédiatement inférieur, et chaque niveau supérieur à un autre jouissant de plus de prérogatives, de biens, d'avantages, de privilèges, par rapport au niveau qu'il domine immédiatement. On retrouve cette organisation dans toutes les sociétés animales.
2 - 2. Différence entre l'humain et l'animal.
La seule amélioration qu'a apportée l'homme à cette organisation animale, le fut pour alimenter les prérogatives, avantages, jouissances et privilèges des classes, couches, castes supérieurs, sur la couche dominée. Cette amélioration consista en l'organisation de la mise au travail d'autrui à son propre profit, soit la mise au travail de la couche dominée, inférieure, majoritaire en nombre d'individus, au profit des castes supérieures, extrêmement minoritaires en nombre d'individus. Ceci est l'unique différence dans tous les domaines existants, entre l'humain et l'animal quel qu'il soit (poux, singe, lémurien et autres ...). Cette différence est celle d'être parvenu à faire travailler, vivre un autre que soi pour le propre bien de soi. Cette différence est celle d'être parvenu à utiliser la vie d'un autre que soi, pour s'alimenter, soit de déposséder de sa vie un autre que soi, à son propre bénéfice. Pour résumer, il s'agit de réaliser le vol de l'existence d'autrui. La réalisation du vol de l'existence d'autrui est le but de toute religion.
2 - 3. La mise en oeuvre de la religion, soit du vol de l'existence d'autrui.
On n'a constaté chez aucune espèce animale, ce "progrès" propre à l'homme. En effet, pour imager, on n'a jamais encore pu observer dans un groupe de lions, que les lions dominés partent chasser pour ramener une proie au lion dominant la groupe. Le lion dominant le groupe chasse lui-même pour trouver à se nourrir. Le fait de parvenir à obtenir que des inférieurs rapportent de la nourriture au supérieur apparu avec le développement de la partie du cerveau nommée "néo-cortex" (nouveau cerveau), qui est une très mince enveloppe qui entoure le cerveau, et qui est la caractéristique unique au cerveau humain. C'est ce néo cortex qui renferme la capacité de création des idées. Le néo cortex permet en quelque sorte une vie imaginaire. C'est cette capacité qu'utilise la religion. Par le néo cortex, la religion fait intérioriser la menace, la peur, le chantage, soit la "terreur", opérés par le chef sur ses subordonnés, dans le but de le servir, et plus largement, que la mince couche dominante, d'ailleurs aussi mince que ce néo cortex par rapport à l'ensemble de la masse du cerveau, inculque l'obéissance à la masse dominée. Depuis l'apparition du néo cortex et de la religion, nous êtres humains, sommes la seule société vivante à exister dans et par la terreur, car seule la terreur mentale permet à une société fondée sur la domination et la hiérarchie, l'exploitation, la forme pyramidale, de pouvoir continuer à exister. Cette opération d'intériorisation intellectuelle, psychique de la terreur, et la création de méthodes d'intériorisation dans le but d'obtenir l'obéissance, furent classée dans le registre "religion". La religion permet d'obtenir que la majorité constituant la société humaine, nourrisse par son travail, une minorité de cette société, que cette majorité lui obéisse, la serve et lui serve de toutes les façons possibles, cela sans limites d'aucune sorte. On appela cet apport en biens, en nourritures, en avantages, en services de toutes sortes et autres, sans contreparties réelles, ou avec de totalement illusoires contreparties, obtenues par la terreur : offrandes, dons.
2 - 4. Contreparties illusoires au vol de la vie.
Les contreparties illusoires peuvent être classées en deux séries. La première série, ancienne, est celle des vaines espérances immatérialo-mystique, du type : "vie après la mort", paradis, réincarnation dans des castes supérieures, nirvana, dissolution dans le grand tout, fusion avec dieu. La seconde série, moderne, est celle des vaines espérances "matérialo-mystique" du type : "lendemains qui chantent" et "avenir radieux" pour la religion marxiste, terre sainte ou promise par "dieu" pour la religion sioniste. Le marxisme et le sionisme ne sont qu'un des avatars du judaïsme. Le prolétariat n'est qu'une expression inconsciente du peuple juif chez Marx. La dictature du prolétariat n'est qu'une expression de l'hégémonie mondiale du temple de Jérusalem chez Marx. Tant le prolétariat que les juifs ne sont en réalité que les dominés ayant intériorisés leur asservissement, au profit de la caste dominante.
2 - 5. Création de l'idée de "dieu".
On créa l'idée de "dieu". "Dieu" n'est que le personnage intériorisé terrorisant du dominant, auquel tout dominé doit l'obéissance et le don de tous ses biens, de sa vie.
2 - 6. Création de la caste des prêtres.
Une caste spécialisée au sein du groupe minoritaire dominant apparue, celle des prêtres, en charge de la fonction sociale d'inculquer le réflexe d'obéissance dans le psychisme des individus appartenant aux couches dominées. Corollairement, ces prêtres durent s'atteler immédiatement à une autre tâche, nouvelle, due à l'accroissement de la conscience chez l'humain dont la cause est le développement de la partie du cerveau dite néo cortex. Cette tâche nouvelle fut celle d'étouffer l'intelligence, cette capacité étant susceptible de rendre inopérante la conditionnement au réflexe d'obéissance, au conditionnement à la passivité, à la servilité, à l'acceptation d'une vie sinon inexistante, du moins réduite à l'extrême, des individus de la masse dominée. Les prêtres durent affronter une situation de plus en plus contradictoire au fur et à mesure du développement humain. En effet, ils devaient à la fois castrer
les cerveaux humains, tout en maintenant intactes les fonctions permettant
à ces cerveaux d'obéir aux ordres, et même d'être
créatifs dans l'accomplissement de ces ordres, et au-delà,
de pouvoir aussi prendre des initiatives dans l'accomplissement de leur
rôles de dominés.
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