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Droit, religion et égalité, l’état de l’Occident en 2010.


Le droit ne peut exister qu’entre égaux.

La condition première d’existence du droit est l’égalité réelle entre les parties, car le droit résulte d’une convention, d’un contrat entre parties, et que la condition première de validité d’un contrat est la non violence d’une partie sur l’autre, soit l’égalité entre ces parties, cette égalité étant donc une égalité de moyens, soit de possession en biens, cette mesure des possessions assurant seule une égalité de pouvoir, et donc d’impossibilité d’une pression sur l’une des parties par l’autre.

La seule égalité est une égalité des possessions, l’égalité en droit ou en statut, sans l’égalité des possessions n’est qu’une des fumisteries imaginées dans notre société du mensonge des droits de l’Homme (voir cette mascarade sinistre de revendiquer la capacité à voter pour les SDF, de la part de nos organisations de droidlhommistes bien-pensants, dont la caricaturale Ligue des droits de l’Homme de Paris, pour que ces SDF recouvrent leur dignité de citoyens et jouissent de leur égalité en droit ...).

La naissance de la religion, sans doute apparue de façon concomitante des premières cités naissantes avec le développement de l’agriculture et de la société humaine divisée en deux ordres, celui des dominants et celui des dominés, a signé la déclaration de guerre civile intérieure à l’Humanité, l’ordre des dominants interdisant la naissance du droit en maintenant l’ordre inférieur des dominés dans son statut de sans droit, de dépossédé, de privé de la jouissance égale des biens par l’ordre des dominants.

Pour ce faire et que la masse des dominés accepte cette situation douloureuse d’une vie de perpétuels souffrances et d’efforts, au service de rares jouisseurs, il fallait user d’un procédé de distorsions intellectuel et moral, il fallait imaginer une science psychologique permettant de faire apparaître comme naturel, juste, normale, légitime le fait de se priver de sa propre vie, de se sacrifier au bénéfice d’autrui.

Ce procédé se nomme la religion. La religion est l’ennemie mortelle du droit.

La naissance de la religion il y a environ dix milles années, a signé la mort du droit à sa naissance même, alors que le droit aurait dû apparaître en même temps que les premières cités apparaissaient, le droit et l’égalité étant les deux conditions rendant possible une communauté humaine organisée en grand groupe viable.
Il faut bien comprendre que droit et égalité sont au fond une seule et même notion, et qu’égalité s’entend par une possession des biens égale pour chacun, et que le droit est avant tout celui de posséder une même quantité de biens qu’autrui, de posséder la capacité de jouir des mêmes avantages que son voisin.

Une société de droit est une société construite sur l’égalité en possession et en jouissance.

Toute autre organisation caractérise l’existence du non droit, d’une société de violence, en guerre contre elle-même, contre l’idée de société, de vie commune.

L’égalité en droit, qui est le slogan principal de notre société, et de ses organisations droidlhommistes, est le signe que cette société est fondée sur la violence et que ces organisations droidlhommistes ne servent qu’à propager le mensonge. Ceci mène à ce qui fonde la religion, c'est-à-dire le mensonge, l’usage du mensonge, de la tromperie.

La tromperie est l’art de faire apparaître comme réel ce qui n’existe pas.

La tromperie religieuse peut être résumée par son principal slogan : la vie après la mort, ce slogan étant une sorte de perfection indépassable, une distorsion non seulement du réel (on meurt mais on continue malgré notre mort de vivre …), mais une distorsion de la logique, de ce sur quoi est construit l’esprit. La religion est constituée sur la mort de l’esprit, l’assassinat de la logique. On peut se demander ce qui reste après la mort de la logique et de l’esprit, et quel genre de fonction mentale subsiste après cette mort ? Il ne reste qu’un être vidée de sa substance, une mécanique qui obéit aux ordres. La religion a pour but de vider les êtres de leur substance et des les transmuter en mécaniques serviles.

L’apparition d’un état appartenant à l’Occident quoique géographiquement situé au Proche-Orient, l’état d’Israël, définit comme un état religieux, et dont le devise de son service secret est « Nous vaincrons par la tromperie », signe l’entrée de l’Occident dans l’installation de l’état de non droit, de violence.

Ceci est d’autant plus grave que c’est en Occident seulement, qu’ont eut lieu les tentatives pour libérer l’Homme de la religion, et que c’est l’Occident qui domine le reste du monde.

Il s’agit d’une très grave régression, qu’il faut de toute ses forces combattre.

Car non seulement la religion agit en détruisant la logique, l’esprit, les fonctions cérébrales supérieures, mais aussi en amputant les capacités cérébrales antérieures communes à tout ce qui vit, soit l’empathie, cette capacité de tous les animaux, de tous les êtres sensibles à ressentir les autres vies, à se ressentir comme liés à tout ce qui vit, à ressentir l’autre comme similaire à soi.

La religion agit en détruisant le sentiment d’humanité, soit l’empathie, ce qui permet de considérer l’autre comme une chose qu’on peut exploiter, tuer, torturer, priver de ses biens, qu’on peut voler, qu’on peut tromper, escroquer.

Ceci est particulièrement évident en Israël, où l’idéologie religieuse divise l’humanité en deux, les juifs et les non-juifs, les goys. Les rabbins israéliens commencent à se lâcher ouvertement, sûrs maintenant de l’impunité, protégés par l’arsenal nucléaire israélien, ils livrent maintenant clairement le fond de toute religion, en déclarant dans la presse israélienne que le sang d’un goy n’égale pas le sang d’un juif. Quant au grand rabbin de France, il vient de déclarer qu’Israël est un modèle ou un exemple pour l’Humanité.

Briser la logique qui est la capacité psychique la plus évoluée apparue dans le monde animal, briser l’empathie, qui est la capacité émotionnelle qui relie tout animal dont l’Homme au monde, voilà l’objet de la religion.

En Occident, nous avons régressé de plusieurs siècles, à l’époque du Chevalier de la Barre, qui fut étranglé en place publique avant d’être brûlé, pour avoir refusé de se découvrir au passage d’une procession religieuse. Il devait aussi avoir la langue tranchée, mais le bourreau ne parvint pas à opérer.

L’actuel clergé intouchable jouit maintenant d’un dispositif de lois spécifiques réprimant et persécutant ceux qui l’offensent, qui osent remettre en cause sa prédominance. Ces lois sont équivalentes à l’ancien délit de blasphème.

Dans la mythologie de ce clergé, il est particulièrement interdit de questionner quant à la réalité de l’épisode nommé chambres à gaz nazies. Toute atteinte à cet épisode est considéré comme un blasphème ce qui est un crime, et ceux qui s’y risquent encourent ce qu’a subi le Chevalier de la Barre.

Au fond, l’épisode chambres à gaz nazies ne sert qu’à déshumaniser l’Humanité pour la transformer religieusement en un immense troupeau d’esclaves, à déposséder des peuples entiers de leurs richesses, de leurs terres, comme en Palestine, en Irak et ailleurs.

Voici comment se profile notre 21ème siècle, dominé par quelques poignées de monstres, dévorant plusieurs milliards d’humains réduits à l’état de machines biologiques.

Michel DAKAR, Paris, le 19 décembre 2010.