Site internet http://www.aredam.net
Voir les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html
Titre de cette page :
Le droit à exister, où vers la compréhension de la cause de la folie, de son traitement et d’une première vraie révolution dans l’histoire de l’humanité.
Il devient aussi évident que la seule tâche possible et positive pour tous ceux qu’on nomme dissidents, ne consiste plus qu’à résister à l’envahissement de la folie, et préserver un espace sain, un lieu de lucidité. C’est dorénavant le seul travail des dissidents. Une région est visiblement en avance sur le reste de la planète, c’est Israël. Israël ne fait qu’exposer aux yeux de tous ce que le reste de la planète va devenir, le changement qui est en train de s’y opérer. C’est le moment unique dans l’histoire de l’humanité pour comprendre ce qu’est la folie, et avancer dans son traitement, car maintenant, la folie se manifeste clairement, et évidemment ce qui en est la cause. On voit ce qui caractérise et ce qui cause la folie, par la simple observation d’Israël. Ce qui engendre la folie est un monde de domination, où peu jouissent de tout, la masse ne jouissant de rien, où peu vivent un paradis où tout leur est dû, où tout leur est possible, un paradis installé sur une immensité de cadavres, d’agonisants, de torturés, un paradis dont les fondations sont un enfer. Israël nous expose la quintessence de la société hiérarchisée. Or, qu’est ce qui caractérise la société hiérarchisée ? C’est simplement une société où il n’est pas reconnu à l’individu le droit à l’existence, où le droit d’exister n’existe pas, puisqu’un droit n’existe que s’il s’applique à tous, alors que le droit d’exister n’est effectif que pour ceux qui dominent la société, et que ce droit va en s’amenuisant au fur et à mesure que les échelons sociaux s’éloignent du sommet de la pyramide sociale, pour disparaître totalement en se rapprochant de la base. Pour vivre dans un univers où le droit d’exister n’existe pas, une société hiérarchisée, pour trouver naturel un tel état d’être, il faut développer la folie comme norme. C’est ce que Napoléon exprimait sans détour par sa réflexion, « Pour que se côtoient les riches et les pauvres, il faut une religion ». Voilà ce que les psychiatres, psychologues et psychanalystes ont toujours cherché à masquer, la cause de la folie, et voilà pourquoi leurs livres sont abscons, leurs langages obscurs, leurs raisonnements incompréhensibles, car il fallait rendre obscur la cause de la folie, pour la préserver, voilà pourquoi aucun fou n’a jamais été guéri, car pour guérir quelqu’un de la folie, il faut le changer de système social, installer le fou dans un système non hiérarchique, sans dominateurs et sans dominés, soit un monde où existe le droit à exister. Ceux qui sont en charge de soigner les fous, ne font en réalité que sauvegarder l’état de folie normal d’une société hiérarchisée. Ils ne font qu’entretenir la folie. Les fous ne font que manifester de façon caricaturale l’ordre social. Qui ne connaît pas l’histoire du fou qui se prend pour Napoléon, Napoléon étant le symbole de l’individu parvenu au sommet de la pyramide sociale, dans une société où le seul qui existe, qui possède le droit à l’existence, est celui qui est au sommet de la pyramide, là où il n’y a de place que pour un seul. Comme cette caricature du système social hiérarchisé est aussi exprimée par la notion de peuple élu du judaïsme, car dans un univers mental tel, il n’y a de place dans le monde que pour un seul peuple, les autres devant disparaître en tant que peuple, pour devenir les esclaves du seul peuple qui possède le droit à l’existence, celui installé au sommet de la pyramide humaine. Un tel système social n’est possible que s’il est maintenu par un système mental adéquat. Ce système mental qui est contre nature, puisque les êtres qui viennent au monde, et donc qui par le seul fait de leur venue au monde démontrent qu’ils existent et donc qu’ils possèdent le droit à exister, est la folie. La folie est définie comme la rupture avec le réel - ce réel étant en premier pour tout individu soi-même - soit la rupture avec soi-même. La folie d’un système hiérarchisé consiste à inculquer, par la religion, ou ce qu’on nomme propagande, qui n’est que l’appellation moderne de la religion ancienne, que le droit à exister n’est pas inné, que le droit à exister n’est pas inhérent à l’existence, que ce droit n’apparaît pas avec la naissance, que ce droit n’est pas produit par la matière, par l’univers, par l’arrangement des atomes, des molécules, de l’énergie qui créent la vie, que le droit d’exister n’existe pas avec l’apparition de l’univers, avec le « Big Bang » comme disent les physiciens, que ce droit à exister n’est pas inscrit dans nos cellules et que rien ne peut nous l’ôter, mais que ce droit à exister se mérite, mais qu’il est décerné par une puissance supérieure aux humains, à la nature, à l’univers, cette puissance étant dénommée « dieu », et que certains sont les choisis par « dieu » comme méritant ce droit à exister, et que les autres sont les esclaves naturels des « choisis », des « élus », ces esclaves ne possédant pas le droit d’exister. Pour concevoir un tel monde, pour vivre dans un tel monde, il faut être fou, il faut avoir rompu avec la réalité, avec soi-même, il faut être devenu un « aliéné », soit un étranger à soi-même, il faut être hors le monde, un étranger à l’univers, un étranger à l’existence, un non-être. Israël est une région du monde peuplé de non-êtres, une non région, hors le monde. Voilà ce qui nous attend, ce qui est en train de se généraliser. Le combat politique est clairement maintenant indissociable du médical. Il faut lutter pour avancer vers une société non hiérarchisée, anarchiste, et cela est indissociable de la compréhension de ce qu’est la folie, folie, psychose, qui sont fabriquées par l’appareil religieux ou de propagande moderne, et qui consiste à rompre la cohésion mentale de l’individu. Voilà le terrain de recherche dans lequel il faut nous avancer. Il y a tout à faire, car dans ce domaine, tout a été toujours gardé caché, interdit d’accès. Michel DAKAR, Paris, le 23 juin 2010.
|