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Lettre de Michel Dakar relativement aux exactions opérées par la police politique française, missionnée pour s'opposer aux dénonciations du génocide de Palestine, adressée au Président de la Ligue des droits de l'Homme au siège de la Ligue à Paris. Demande de rendez-vous.
De : Michel Dakar T : 01 42 57 17 04 Villequier, le 30 septembre 2011
J’ai l’honneur de vous saisir des faits d’exactions répétés depuis 2006, de la part de la police politique française, à mon égard. Cette série de faits a commencé courant 2006, à la suite de l’échec de la part du pouvoir français d’obtenir des juges de Paris la décision d’interdire la création d’une association dénonçant le génocide des Palestiniens, actuellement en cours de perpétration, par la mouvance sioniste internationale, à laquelle le pouvoir français est lié. Bien que les juges aient débouté le gouvernement, l’administration du Journal officiel refuse toujours de publier la déclaration de cette association, de plus en ayant encaissé le chèque de publication. Depuis cette époque, mon appartement de Paris est régulièrement visité, ainsi que ma demeure en province, des objets intimes sont volés, dégradés, cela malgré toutes les précautions de clôture que je peux prendre, et toujours sans aucune trace d’effraction. Une plainte auprès du procureur de la République à Paris a été déposée à ma demande par un avocat connu, Jean-Louis Chalanset. Cette plainte ayant été laissée en l’état (dixit « en instance de décision), une année, et se trouve sans doute maintenant toujours dans la même position, une « Communication écrite » a été réalisée par cet avocat au Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève, qui a renvoyé le dossier, sous le motif que toutes les possibilités procédurales n’avaient pas été utilisées en France. En effet, il restait à saisir directement le doyen des juges par une plainte avec constitution de partie civile, laquelle n’avait de toute façon aucune chance d’aboutir, la police qui aurait dû enquêter sur instruction du juge désigné ayant déjà démontré son engagement auprès de ceux qui exécutaient ce programme de « démotivation » appliqué à ma personne. De plus, durant la plainte initiale au Procureur,
et la Communication écrite à l’ONU, les exactions
n’ont pas un instant cessé. Ces méthodes rappellent celles des régimes totalitaires, et dans mon cas ne sont remarquables que par leur durée. Il s’agit de briser toute intimité, toute vie privée, de persuader de l’inanité de résister et de persister dans l’expression d’une opinion politique considérée comme non-conforme à la ligne officielle du régime, laquelle dans ce cas, reconnaît comme légitime la disparition d’une population de son sol, au profit d’une autre, ce qui est la définition même de l’acte de crime contre l’humanité, du génocide. Je considère que la légitimation de fait et implicite de l’acte de crime contre l’humanité, dénommé génocide, par un régime qui s’honore pour la façade comme démocratique et revendique les droits de l’homme, est un motif suffisant pour que je continue mon combat. Je communique la copie papier de ce courrier à la gendarmerie de Caudebec-en-Caux, et au maire de cette ville, place où ont été opérées ce qu’illustrent les deux premières pièces en annexe, ainsi que je communique sa copie électronique par email aux sections et fédérations de votre organisation en France qui possèdent une adresse email. Je me permets de rappeler que j’ai été membre de la Ligue à la section du 19ème arrondissement de Paris, dont la présidente était Isabelle Bouvignies. J’ai été aussi délégué de cette section auprès de la Fédération de Paris, dont la présidente était Dominique Noguère. Dans l’attente de votre réponse à ma demande de rendez-vous, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de mes respectueuses salutations. Michel Dakar Annexe : 3 photographies
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