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Affaires Communication au Comité des droits
de l'Homme, Genève, destruction du droit à un espace privé,
et avocat Jean-Louis Chalanset, suite 11 mars 2011.
Composition du fichier :
1 - Lettre d'information
au Comité des droits de l'Homme de l'ONU à Genève
2 - Mises en demeure adressées
à l'avocat Jean-Louis Chalanset.
1 - Lettre d'information au Comité des
droits de l'Homme de l'ONU à Genève
Michel Dakar
Villequier, le 9 mars 2011
Nations Unies
Secrétariat du Comité des droits de l’Homme
Bureau du Haut Commissariat aux droits de l’Homme
Palais Wilson
52, rue des Paquis
1211 Genève 10
Suisse
Objet : ajout à ma communication écrite
contre la France, réceptionnée par vos services le 3 novembre
2010
Madame ou Monsieur,
Je vous prie de tenir compte des éléments
suivants, complétant ma communication écrite, en cours d’examens
de la part de vos services.
Les faits dénoncés dans cette communication, se poursuivent
actuellement, à savoir, mes domiciles de Paris et de Villequier
(département 76 – Seine-Maritime), subissent des intrusions
continuelles. La dernière fois à Villequier, un bien meuble
a même été volontairement dégradé.
Le fait d’avoir déposé plainte auprès du Parquet
français et d’avoir fait cette communication au Comité
des droits de l’Homme de l’ONU n’a donc rien changé.
L’avocat qui a rédigé la communication, Jean-Louis
Chalanset, du barreau de Paris, et qui était encore chargé
de réaliser un ajout à cette communication en raison
d’une intrusion récente dans mon domicile à Paris,
fait volontairement traîner la rédaction de cet ajout.
Je vous réitère que j’ai déchargé cet
avocat de tout rôle dans la suite du traitement de cette communication.
J’ai dénoncé cet avocat publiquement pour de nombreuses
raisons, comme étant à la solde des services secrets, chargé
d’encadrer les opposants au régime au niveau judiciaire.
L’ayant eu au téléphone ce
jour, il n’a même pas contesté cette affirmation de
ma part, ce qui est incontestablement un reliquat d’intégrité
de sa part qu’il faut louer, vu les engagements qu’il a du
prendre.
J’ai fini par comprendre le sens de ces intrusions. Elles s’inscrivent
dans la logique de la répression de la population en général,
logique qui apparaît à travers la loi LOPPSI 2 qui vient
d’être votée (Loi d’Orientation et de Programmation
Pour la Sécurité Intérieure).
Le fond essentiel de cette loi est la privation de toute vie privée
des individus.
C’est exactement ce que je suis - avec de
l’avance par rapport au cadre légal - en train de subir.
Il est à noter qu’aucune loi n’a d’effet rétroactif,
cela est contraire à la nature même du droit.
Il est donc clair que nous sommes entrés dans un état de
non-droit.
L’effet de la dépossession de toute vie privée revient
à asservir totalement l’individu car à le priver du
refuge où il est en sécurité, à l’abri
du pouvoir de l’Etat. Cela revient à transformer tous les
citoyens en esclaves, c'est-à-dire en des non-êtres pour
lesquels la notion de droit n’existe même pas.
Je vous prie donc d’incorporer cet ajout
important à ma communication écrite.
Je vous prie de recevoir Madame ou Monsieur, l’expression de mes
salutations respectueuses.
M. DAKAR
Lettre envoyée en recommandé avec accusé de réception
international.
2 - Mises en demeure adressées
à l'avocat Jean-Louis Chalanset.
De : Michel Dakar
Villequier, le 10 mars 2011
A : Maître Jean-Louis Chalanset
Avocat inscrit au barreau de Paris
23, rue du Renard
75004 Paris
Mises en demeure
Première mise en demeure
Par la présente, je vous mets en demeure de réaliser la
commande de ma part, urgente, que vous avez acceptée le 27 janvier
2011, pour laquelle vous avez reçu ce même jour un chèque
de ma part de 600 euros couvrant la totalité de votre travail,
et incluant la TVA que vous devez reverser à l’Etat. Cette
commande consiste en un addenda à la Communication écrite
que vous avez rédigée à mon intention, à destination
du Comité des droits de l’Homme de l’ONU à Genève,
cette Communication écrite y étant actuellement en cours
d’examens. L’urgence de la réalisation de cette commande
réside dans le fait que les exactions dont je suis l’objet
de la part de certains services policiers spéciaux , exactions
dénoncées dans cette Communication, se poursuivent malgré
cette Communication, et qu’il convient d’en informer rapidement
le Comité des droits de l’Homme de l’ONU. Cette mise
en demeure est motivée par le contenu de notre conversation téléphonique
du 9 mars 2011, me révélant que vous avez entrepris de différer
indéfiniment cette réalisation, comme vous avez mis une
année entière pour réaliser la Communication écrite
elle-même, bien qu’ayant encaissé à l’avance
le paiement de celle-ci, soit 2600 euros, et que vous n’ayez dû
la réaliser que du fait des pressions constantes que j’ai
exercées sur vous.
Sous délai d’une quinzaine de jours à compter de votre
réception de ce présent courrier, si je ne reçois
pas cet addenda de votre part - réalisé dans les règles
de l’art - lequel ne doit pas être directement envoyé
au Comité de l’ONU mais à moi-même à
mon adresse à Paris, je saisirai la juridiction compétente
en procédure accélérée demandant de vous enjoindre
de faire, et demandant l’imposition de pénalités pécuniaires
pour retard ou malfaçon.
La raison de vos manœuvres dilatoires provient du fait que vous entretenez
des rapports de collaboration avec ces services spéciaux, et que
vous recherchez dans leur intérêt à entraver ma démarche
de dénonciation de leurs activités.
Ceci est d’autant plus grave que toute mon activité réside
dans la défense du Droit, des libertés fondamentales, et
que ce qui hérisse particulièrement ces services est que
je suis parvenu à approcher de l’essentiel du dispositif
de répression globale de la population actuellement mis en place,
qui est la privation légale et généralisée
de toute vie privée, ce qui est introduit à travers la loi
LOPPSI 2 qui vient d’être votée (Loi d’Orientation
et de Programmation sur la Sécurité Intérieure),
l’essentiel de cette loi annulant les garanties constitutionnelle
propres à la vie privée. Hors, ce qui différentie
un Etat de droit d’une dictature est justement l’existence
du droit à une vie privée des citoyens, laquelle ne peut
être restreinte arbitrairement.
Vous m’avez annoncé au cours de notre conversation téléphonique
du 9 mars 2011, tout d’abord que vous aviez décidé
de ne pas remplir votre contrat, puis que vous alliez le remplir, mais
évidemment connaissant vos méthodes, dans un délai
le plus lointain qui puisse être, car je suis parvenu à la
certitude que vous émargez à un service d’une police
politique spéciale, et que mon affirmation publique de cette certitude
vous gène.
J’ai constaté que vous n’avez pas nié votre
appartenance à une police politique, mais que vous avez exprimé
votre dépit du fait que je l’ai dit, ce qui est radicalement
différent.
Il est vrai que le simple examen de votre curriculum vitae relativement
aux affaires politiques que vous avez assumées (les groupes terroristes
GRAPO et Action Directe), ne laisse subsister aucun doute quant à
votre implication dans une police politique. En effet, ces deux groupes
terroristes, comme d’ailleurs tout groupe terroriste en général,
n’ont été que des créations et des manipulations
étatiques, en l’occurrence des services spéciaux espagnols
et français, opérant dans le but de remplir des basses tâches
politiques (pour les GRAPO ; entrave à la démocratie espagnole
naissante et orientation contrainte vers un Etat autoritaire, pour Action
Directe ; assassinats de gêneurs lors d’opérations
de corruptions financières à très haut niveau sous
Mitterrand).
Votre place dans ces manœuvres consiste à encadrer leur phase
terminale en justice, là où échouent les survivants
de ces groupes qui ont cessé de servir, et qu’il faut maintenir
dans l’inconscience, sinon le silence, jusqu’à ce qu’ils
disparaissent définitivement.
Que vous n’ayez pas nié votre appartenance à la police
politique est la preuve qu’au fond de vous réside un reliquat
d’intégrité, que « miraculeusement »,
vu le contexte particulièrement sordide de ces affaires et des
gens qu’on y croise, vous avez réussi à préserver.
Je vous réitère que je ne suis pas votre ennemi et que je
ne cherche pas à vous nuire, toutefois il est vital pour moi et
au-delà, pour le Droit, que mes affaires avancent.
Je fais tout ce que je puis faire pour cela, mais
pas plus.
Et je pense même que ma démarche ne peut que vous aider.
Deuxième mise en demeure
Par lettre en recommandé avec avis de réception, datée
du 8 février 2011, envoyée à votre cabinet 23 rue
du Renard à Paris 4ème, je vous ai demandé de me
livrer une note d’honoraires portant acquis sur les quatre missions
que je vous ai confiées depuis 2007, cette note d’honoraires
devant détailler la TVA et décrivant chaque mission.
Je constate qu’à ce jour, vous ne m’avez pas adressé
cette note d’honoraires.
Si je ne reçois pas cette note d’honoraires sous quinzaine
et correspondant exactement à la réalité, je demanderai
de même au juge de vous enjoindre de me livrer cette note d’honoraires,
et d’ordonner des pénalités pécuniaires pour
retard ou malfaçon.
De plus je saisirai le service compétent
du Ministère des finances.
Je vous informe que je communique la copie de
ce courrier au bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris.
Cette présente lettre de mises en demeure figurera au dossier judiciaire,
ainsi qu’au dossier adressé aux finances publiques.
Dans l’attente, je vous prie de recevoir,
Maître, l’expression de mes salutations distinguées.
M. DAKAR
Copie adressée au Comité des droits de l'Homme de l'ONU
à Genève.
LRAR
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