Site internet http://www.aredam.net
Voir les nouveautés sur le site : http://www.aredam.net/divers.html
Titre de cette page :
Lire le dossier complet sur l'opération "Syrie Liberté" des services secrets occidentaux : http://aredam.net/souriahouria-dossier.html
Qui est Mme Bassma Kodmani, officiellement la porte-parole du Conseil National Syrien ? Voici pour tenter de répondre à cette question, la présentation de quelques éléments publics d’information trouvés sur Internet, la concernant.
Bassma Kodmani, agent de la CIA et d'autres services occidentaux, engagée dans l'opération en cours de la destruction de la Syrie Hala Kodmani L'actuel président de la Ligue des droits de l'homme Pierre Tartakowsky, soutien des soeurs Kodmani en France (membre fondateur d'Attac, rédacteur en chef de la revue de la LDH "Hommes et libertés")
Sommaire de ce dossier : Introduction
L’action de Mme Bassma Kodmani semble largement excéder le seul contexte syrien, pour englober la totalité de l’action invasive de l’OTAN sur l’ensemble des pays arabes, musulmans et le Proche-Orient. L’un des axes majeurs de Mme Bassma Kodamni est de légitimer la présence dans les nouveaux régimes fantoches mis en place par l’OTAN dans les pays arabes (pseudo révolution dite « Printemps arabe »), du courant islamique wahhabite, ultra rétrograde, obscurantiste (qui rejette l’évolution darwinienne et affirme le créationnisme, l’univers ayant été créé il y a environ 5000 ans, et réduit la femme à l’état d’animal) et violemment prosélyte, courant mondial créé par la CIA et le Mossad et mis en œuvre en Arabie Saoudite, dont Al Qaida et Ben Laden sont les plus anciennes et connues formations, le courant wahhabite étant visiblement destinés à alimenter en régiments de mercenaires religieux fanatisés et vénaux, les menées agressives des judéo-américains et de leurs supplétifs européens, en direction de l’Iran, de la Russie et de la Chine, le courant wahhabite étant destiné à fournir les éléments de choc des troupes judéo-américaines. Mme Bassma Kodmani semble être la cheville ouvrière intellectuelle, au niveau mondial, de l’opération en cours des judéo-américains. Le rôle du président du Conseil National Syrien est visiblement secondaire, comme l’est de même l’activité de la sœur de Mme Bassma Kodmani, Hala Kodmani, dans l’agitation publique parisienne pour légitimer une invasion militaire en Syrie. Le choix a été fait par les services secrets de faire supporter l’action des sœurs Kodmani en France, par la mouvance dite « sioniste de gauche », en en écartant les habituels agents d’influence sionistes de droite, comme Bernard Henry Lévy, qui s’est beaucoup donné de peine pour justifier la destruction de la Libye et pourrait maintenant apparaître comme contreproductif. Ainsi, on trouve parmi les soutiens aux sœurs Kodmani le mouvement juif sioniste « La Paix maintenant » et « Une autre voix juive », le Nouveau Parti Anticapitaliste (trotsko-judéo-sioniste), les « anarchistes » parisiens du site paris.indymedia.org (CIA) et de la CNT – Confédération Nationale du Travail (des « anarcho-syndicalistes » coiffés par la police politique de la Préfecture de police de Paris). On note à Paris une implication des établissements d’études supérieures, comme Sciences Po, l’Ecole Normale Supérieure. Il est à remarquer l’implication générale dans cette opération mondiale des services secrets judéo-américains, du monde universitaire en général (le président du CNS – dont l’identité n’est même pas à retenir - est enseignant à la Sorbonne, en sociologie, l’un des plus actifs relais de l’activité des sœurs Kodmani à Paris est l’actuel président de la Ligue des Droits de l’Homme, Pierre Tartakowsky, universitaire parisien, dont on peut soupçonner l’appartenance à la police politique secrète (ex-vice-président de la LDH, rédacteur en chef de la revue de la LDH « Hommes et Libertés », membre fondateur d’Attac …), et des implications de la presse progressiste qui se veut d’élite intellectuelle de gauche comme Le Monde Diplomatique (appartenant au groupe capitaliste pro-américain et sioniste le Monde).
1 – L’ « Arab Reform Initiative » (ARI) : http://www.arab-reform.net/ 1 – 1 Présentation de l’ARI et des soeurs Kodmani, Bassma et Hala. Mme Bassma Kodmani est la fondatrice et la directrice de l’organisation Arab Reform Initiative (ARI). Cette organisation semble avoir été crée en 2004. Son secrétariat semble être à l’université d’Aman en Jordanie. Le nom de domaine du site « arab-reform.net » a été déposé le 12/12/2005 par Mme Bassma Kodmani, et domicilié à ce qui semble être son adresse à Paris (et qui pourrait aussi être l’adresse de l’ARI) : 71 rue Fondary 15ème arrondissement, l’assistance technique semble être (?) : BK41-GANDI : Blaz Koritnik, address: Tivolska 36 zipcode: SI-1000 city: Ljubljana country: Slovenia, le serveur semble se situer physiquement aux USA à La Habra près de Los Angeles (?). L’objet de façade de l’ARI est de présenter un projet global pour les pays arabes d’évolution vers la démocratie, et de préparer des personnalités à exercer des responsabilités politiques durant une transition vers la démocratie. La réalité est d’évidence que l’ARI est une formation inventée par les services secrets occidentaux et juifs, unissant la CIA, les services anglais, français (et autres) et le Mossad. Cette formation est censée assurer une couverture progressiste aux guerres d’annexion menées par les judéo-occidentaux dans la zone arabe, et particulièrement au Proche-Orient, visant l’exclusivisme des accès aux richesses énergétiques et minières, partout sur la planète, la réduction de la Chine au servage, et l’éclatement de la Russie et le pillage de ses matières premières. Il est très probable que la création de cette formation (l’ARI) expose une partie du plan qui a mis en scène les révolutions dites du « Printemps arabe », dont le but était de remplacer des dictateurs usés par des régimes plus présentables, et aussi plus malléables, ce plan global incluant l’invasion, la destruction et l’accaparement du pétrole de la Libye, et maintenant la dislocation de la Syrie, stade actuel de ce plan, lequel connaît avec la Syrie son premier échec, du fait de l’opposition résolue de la Russie, de la Chine, de l’Iran, et accessoirement de la plupart des Etats d’Amérique du Sud. On peut considérer Mme Bassma Kodmani comme un agent des services secrets américains et juifs, lesquels commandent aux services inféodés européens. Mme Bassma Kodmani semble être (encore) de nationalité syrienne. Elle est la sœur d’Hala Kodmani, qui est la présidente de l’association Souriahouria (Liberté Syrie ; site Internet : http://www.souriahouria.com ), association qui organise les activités publiques de promotion à Paris du Conseil National Syrien, les soutiens aux actions de déstabilisation guerrières menées en Syrie par les formations de mercenaires wahhabites, commandés, formés, financés et équipés par les occidentaux et les juifs, le Qatar, l’Arabie saoudite, en collaboration avec la Turquie. L’action de Mme Hala Kodmani est de légitimer une intervention militaire occidentale en Syrie, dans le but de disloquer la Syrie en plusieurs entités impuissantes, cela sous couvert de défendre la démocratie, et par soucis humanitaire de protection de la population syrienne. La Syrie semble être, selon les stratèges, le verrou à faire sauter pour anéantir l’Iran. De même, l’Iran semble être selon les stratèges, l’obstacle principal à renverser sur la route menant aux destructions de la Russie et de la Chine, destructions qui sont l’objectif final des opérations en cours des judéo-américains et de leurs supplétifs européens. Mme Hala Kodmani semble appartenir à l’Organisation internationale de la Francophonie, qui sert de relais d’influence et d’information pour les services secrets français. Souriahouria est domiciliée à l’adresse de Mme Hala Kodmani, 16 rue Moisant à Paris 15ème. Le trésorier de l’association Souriahouria est M. Rabee Alhayek (ingénieur et homme à tout faire du site souriahouria.com), demeurant 12 rue des Meuniers à Paris 12ème. Le secrétaire de Souriahouria est M. Mohamad Alroumi (artiste photographe). Ces informations ont été fournies par la Préfecture de police de Paris (ce qui est incompréhensible). Mme Hala Kodmani a été salariée ou est toujours salariée de la chaîne internationale de propagande militaire française « France 24 » (équivalent de CNN américain et de la BBC anglaise), chaîne dont l’objet principal réel est de couvrir les opérations militaires de l’OTAN. France 24 est l’équivalent moderne de l’ancien service cinématographique des armées (dont le public pouvait visionner les productions à la gloire de l’armée française, lors des « actualités » en introduction au film principal dans les cinémas en France, quand la télévision n’existait pas. En annexe, figure la liste des organisations françaises soutenant les actions de Souriahouria (principalement la Ligue des droits de l’Homme, et son dirigeant Pierre Tartakowsky, dont on peut penser qu’il n’est qu’un agent des services secrets de l’OTAN, Amnesty international, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), le Mouvement pour la paix (communiste), le site « anarchiste » paris.indymedia.org (appartenant au réseau mondial Indymedia dépendant de la CIA américaine). Voir en annexe la liste exhaustive des organisations françaises, dites de la « société civile », inféodées aux services secrets de l’OTAN). Mme Bassma Kodmani a été présentée dans un article paru sur le site « voltairenet.org » comme la maîtresse de l’ex-directeur des services secrets français (DGSE), c'est-à-dire M. Pierre Brochand. On trouve sur une page Internet un « contact presse » qui semble se reporter (?) à l’ARI : « Contact presse : Nathalie Lesaint – Ogilvy PR, 01 53 67 12 59 – 06 32 64 33 73 – nathalie.lesaint@ogilvy.com, 40 avenue George V – 75008 Paris ». Les sœurs Kodmani (Bassma et Hala) sont mariées respectivement à un certain Darwish (palestinien), et à un certain Haigar. Aucune information n’a été pour le moment trouvée sur l’Internet au sujet des maris des sœurs Kodmani, hormis sur le site voltairenet.org, celle (incertaine car non vérifiable) impliquant Darwish comme « cocu » de l’ex-directeur de la DGSE française, Pierre Brochand (lui-même marié et père de trois enfants).
The Founding Members of the network: The Arab Institutes : Al Ahram Center for Political and Strategic Studies,
Egypt. American and European Partners : Fundacion Para Las Relaciones Internationales
Y El Dialogo Exterior (FRIDE), Madrid, Spain. Director structure : Bassma Kodmani, Executive Director ARI is an Observer Member at EuroMeSCo
1 – 3 Déclaration par l’ARI de son objet (en anglais) 1. About us
2 – Les autres appartenances de Mme Bassma Kodmani. 2 – 1 La fondation américaine Ford. Mme Bassma Kodmani appartient à la fondation américaine Ford, au titre de responsable du programme « Gouvernance et coopération internationale », et basée au Caire. La fondation Ford est l’une des « solutions » trouvées par la CIA pour financer des programmes d’influence, de propagande et de manipulation sans apparaître comme étant l’auteur de ces programmes et ainsi annihiler ou réduire leur efficience. La CIA utilise principalement pour ce faire les façades des fondations humanitaires et philanthropiques américaines. L’activité de M. Bassma Kodmani à la fondation Ford semble avoir été effective en 2005 au Caire.
2 – 3 Lien avec le Sénat français : Analyse des élections palestiniennes en 2006 pour le Sénat, par Mme Bassma Kodmani : http://www.senat.fr/bulletin/20060227/etr.html
2 – 4 Lien avec l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI). Mme Bassma Kodmani a conduit à l’IFRI les études sur le Moyen Orient et l’Islam. Voici la présentation de l’IFRI sur Wikipedia et à sa suite, sa traduction dans le langage du réel : « L’IFRI est l’un de ces multiples
organismes, dénommés en anglais think tanks (En 2011, pour
la quatrième année consécutive, l’Ifri est
le seul institut de recherche français classé parmi les
50 premiers « think tanks » les plus influents dans le monde,
hors États-Unis, et occupe le 3e rang en Europe selon le dernier
« Global Go-To Think Tanks » de l'Université de Pennsylvanie
qui porte sur 6 480 instituts implantés dans 169 pays. Traduction de ce blabla pompeux dans le langage du réel : L’IFRI est l’un de ces très nombreux organismes occidentaux, qui sous couvert d’études scientifiques objectives, impartiales, indépendantes, distancées, sont en charge de propager la vision unique (pensée unique) du monde occidental, cette vision du monde étant porteuse du filigrane essentiel, la justification de l’hégémonie occidentale sur toute la planète, et des menées guerrières pour la maintenir.
2 – 5 Appartenances secondaires de Mme Bassma
Kodmani trouvées sur l’Internet (sans certitudes) : Chercheur associé au CERI (Sciences-Po) ( ?)
2 – 6 Financeurs supposés du CNS : Fondations américaines façades de la CIA : Fondation Ford, Fondation Avaaz, National Endowment For Democracy, divers pays de la péninsule arabique (voir au chapitre 6 le détail de ces financeurs
: « Article tiré du site http://www.planetenonviolence.org/
:
3 – Organisations politiques françaises utilisées par les services secrets comme agents de propagation des actions des sœurs Kodmani (il y a des redites, il s’agit d’une addition de deux listes). Nota : ces listes prouvent que quasiment toutes les organisations politiques françaises sont sous la coupe des services secrets.
Rencontre organisée par l’ « Inter-Collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde Arabe », à la Bourse du travail à Paris, le 14 janvier 2012 : Collectif et association représentant les différents pays du monde arabe : Mvt 20 - IDF, Mouvement du 20 février Ile-de-France
(Maroc) Association de l’immigration et des droits de l’homme : ATMF, Association des Travailleurs Magrébins
en France Associations, syndicats et partis politiques : ATTAC, Association pour la Taxation des Transactions
financières et l’Action Citoyenne
Manifestation le 17 décembre 2011, organisée par la « Coordination des syriens de France » à Paris, Fontaine des innocents, aux Halles. Le Collectif Urgence Solidarité Syrie
4 – Principaux sites Internet actifs de propagande de l’OTAN sur l’invasion de la Syrie : 4 – 1 Louisa Aachour : Nota : il n’y a aucune trace sur l’Internet
de l’existence réelle de cette Louisa Aachour, qui peut très
bien être un personnage imaginaire servant de prête-nom pour
fabriquer des blogs et des sites, ce qui semble être le cas, pour
faire nombre, ceci tendant à prouver que le réel effectif
de militants authentiques oeuvrant à la cause du renversement du
gouvernement syrien, est squelettique. L’un des multiples sites de l’ectoplasme stakhanoviste et omniprésent sur le Net « Louisa Aachour » : http://louisaachour.franceserv.com/?p=654
Nota : ce site est courageusement anonyme (rien sur http://www.whois.sc )
Nota : le propriétaire du nom de domaine est un certain Paul Mosse, nom qui est une déformation de Moshé, ou Moïse, voire plutôt de Mossad.
5 – Interview révélateur du sionisme de Bassma Kodmani, paru sur un site sioniste en mai 2008 Article tiré du site http://www.mivy.ovh.org . Il semble daté de mai 2008. « Les amis de la paix maintenant (http://www.lapaixmaintenant.org/article421)
6 – Article tiré du site ( http://www.planetenonviolence.org/
) : Nota : cet article contient une liste de financeurs américains du CNS. L’opposant syrien vivant en France, Haytham Mannaa, accuse le CNS d’être un instrument de Washington dans deux interviews l’une accordée au quotidien libanais de langue arabe Al Akhbar l’autre à la chaîne iranienne en arabe Al Alam, informations reprises par le site Al Manar version fr de la TV du Hezbollah. Selon le site Al Manar qui reprend des informations du quotidien libanais Al Akhbar, l’opposant syrien vivant en France et président de l’OADH (Organisation Arabe des Droits de L’homme), Haytham Mannaa, accuse le Conseil National Syrien d’être un instrument de Washington qui l’utilise pour déstabiliser la Syrie allié de l’Iran. Washington et Tel Aviv n’ayant pas réussi à se débarrasser ni du Hezbollah au Liban, ni de Bashar al Assad l’actuel président de Syrie malgré toutes les manœuvres politico militaires : accusations dans le meurtre de Rafick Hariri, guerre d’Israël en 2006 contre la Résistance libanaise du Hezbollah, ont entrepris de déstabiliser la Syrie en recrutant armant et finançant des groupes de djihadistes directement ou via leurs proxis arabes l’Arabie Saoudite et le Qatar qui ont détourner les manifestations syriennes réclamant des réformes et les ont transformées en insurrection armée. Mais comme le gouvernement syrien a entrepris en toute légalité de nettoyer son territoire de ces groupes d’extrémistes armés avec un certain succès, les commanditaires de cette déstabilisation ont déclenché le Plan B comme en Libye c'est-à-dire ont recours à des opposants extérieurs financés par différentes organisations « humanitaires « défendant la « démocratie » liées à la CIA pour créer un Conseil National à l’identique de celui crée contre Kadhafi. Selon Haytham Mannaa « très certainement il y a un financement américain officiel et non officiel du groupe d’Istanbul « qui ne vise pas à instaurer la démocratie en Syrie mais à renverser le régime d’Assad et le remplacer par des exilés syriens défendant les intérêts américains (et israéliens). Dans son entretien à la chaîne TV iranienne AlAlam, il affirme que le CNS est financé par 4 organisations américaines dont : la Fondation américaine Avaaz - dont on connaît l’ardeur en ligne pour faire signer des pétitions notamment une pour demander une zone d’exclusion aérienne en Libye avec le résultat que l’on connaît des milliers de morts civils libyens et une contre le régime d’Assad en Syrie, Avaaz créé par l’anglo canadien Ricken Patel passé par la Fondation Rockfeller proche de la CIA ; la National Endowment For Democracy (NED) - dont le budget est voté par le Congrès américain et figure dans le chapitre du budget du Département d’Etat US liée à la CIA ; Sur la NED lire l’article du Réseau voltaire La NED, vitrine légale de la CIA (http://www.voltairenet.org/La-NED-vitrine-legale-de-la-CIA ) la Ford Fondation -elle aussi liée à la CIA dont elle bénéficie comme la NED de financements occultes pour ses actions de « promotion de la démocratie » à l’étranger. La porte parole du CNS, Bassma Kodmani *a été employée par la Ford Fondation pendant plusieurs années. Sur la Fondation Ford lire l’article de Réseau voltaire : La fondation Ford Paravent Philanthropique de la CIA (http://www.voltairenet.org/La-Fondation-Ford-paravent ) Autres financeurs du CNS des pays du Golfe qui selon Mannaa « emprisonnent des milliers de leurs citoyens, répriment la révolution du Bahreïn, et n’apportent que les personnalités de l’opposition syrienne qui glorifient l’Arabie Saoudite et les pays du Conseil de Coopération du Golfe » (CCG). Ce dernier essaie sur la scène internationale de se poser en institution représentative de tout le monde arabe. Mannaa évoque également une rencontre de l’opposition syrienne organisée par l’intellectuel palestinien vivant au Qatar Azmi Béchara, à laquelle ont participé 25 dirigeants. Seuls 3 d’entre eux s’étaient prononcés en faveur de la création d’un CNS, dont l’actuel président Bourhane Ghalioune. « Des complots ont été tramés en catimini, pour convaincre certains de changer d’avis, et mettre au point une autre opposition » a-t-il déploré. Selon Mannaa, non seulement le CNS n’est pas représentatif des forces politiques de l’opposition ni du mouvement des jeunes de l’intérieur mais en plus il appartient à une même identité idéologique. « Pendant un mois et demi, nous avons vécu des tentatives claires pour immiscer le vocabulaire libyen dans la révolution syrienne. Ceux qui ont fait ceci sont un groupe de professionnels, qui n’appartiennent pas à des forces politiques connues, et qui se présentent comme « des indépendants » ou comme « le courant islamique indépendant » , a-t-il dit à AlAkhbar. Il les accuse d’avoir fait avorter les efforts assidus pour constituer «une coalition nationale syrienne» rassemblant les véritables forces politiques. Mannaa reproche également au CNS d’avoir exagéré dans ses rangs l’importance des islamistes en leur accordant 60% des sièges : « je fais partie des premiers qui ont œuvré pour instaurer des relations normales entre les Frères Musulmans (FM) et les autres partis politiques syriens, et d’avoir été parmi les plus fervents à défendre leurs détenus dans toutes les dictatures,..., parce que je considère que le courant islamiste fait partie de l’échiquier politique dans tout le monde islamique et non seulement en Syrie. Je ne pense pas que la part des FM dépasse les 10% dans la société syrienne, je ne comprends pas pourquoi ils devraient s’accaparer une plus grosse part,..., ils devraient faire attention, ce n’est ni dans leur avantage, ni dans celui de la révolution de jouer le jeu de l’épouvantail irréaliste qui s’attelle à amplifier leur rôle au sein de l’intifada syrienne». La représentation massive des Frères musulmans au sein du CNS est l’œuvre des US et de la Turquie dont le premier ministre Erdogan est proche. Les US comptent d’ailleurs sur la Turquie, si le CNS et donc les Frères Musulmans venaient à s’emparer du pouvoir en Syrie pour freiner leurs ardeurs islamistes en adoptant un semblant de « laïcité » ce qu’il sont déjà commencé à faire dans leur rhétorique communicante. La France de Sarkozy, ancienne puissance coloniale de la Syrie, joue les hébergeurs "d'opposants" syriens est directement impliquée dans le programme de déstabilisation de la Syrie et les tentatives "démocratiques" de renversement du régime d'Assad. La Russie et la Chine par leur veto sur la résolution demandant des sanctions contre la Syrie, ont mis fin à la main mise sur le CSONU des US et de leur larbin français l'excité Sarkozy et son très fidèle ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, tous deux instruments des US dans le paysage politique français. *Bassma Kodmani a quitté la Syrie en 1968 avec ses parents. Chargée de mission au CNRS, chercheur associée au CERI (Sciences-Po), elle est directrice de l’Initiative Arabe de Réforme, un consortium d’instituts de recherche du monde arabe travaillant en partenariat avec des instituts européens et américains sur la transition démocratique dans le monde arabe. Elle a dirigé précédemment le programme Gouvernance et Coopération Internationale à la Fondation Ford, basée en Egypte, et a conduit à l'IFRI les études sur le Moyen Orient et l’Islam. Elle est auteur de nombreuses publications sur le Moyen Orient. Elle vit aujourd’hui à Paris.
7 – Une mention spéciale pour le spécialiste du monde arabe, l'arabe blanchi Antoine Basbous. Antoine Basbous est un oriental (libanais) entièrement passé dans le camp occidental. C’est ce qu’on pourrait nommer un « arabe blanc », comme on pourrait dire un « nègre blanc », ce que les militants africains nomment autrement un « bounty » (comme la confiserie qui est noire à l’extérieur et blanche à l’intérieur). Il a écrit (probablement sur commande des services), « Le Tsunami arabe » Fayard 2012. Il est le dirigeant et créateur de l’Observatoire des pays arabes, depuis 20 ans, qui fournit les arguments aux décideurs occidentaux pour leurs guerres contre les arabo-musulmans. Il est caractéristique de cette faune particulière dont il serait intéressant de disséquer leurs méninges torves, pour comprendre comment on peut en arriver à œuvrer à la destruction de son propre pays, de sa propre culture, et de son propre peuple, comme c’est le cas pour lui et les sœurs Kodmani.
Ecrit et diffusé par Michel Dakar, Villequier (76), le 18 février 2012, sur le site http://www.aredam.net .
|