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Lire le dossier complet sur l'opération "Syrie Liberté" des services secrets occidentaux : http://aredam.net/souriahouria-dossier.html

 

Qui est Mme Bassma Kodmani, officiellement la porte-parole du Conseil National Syrien ?

Voici pour tenter de répondre à cette question, la présentation de quelques éléments publics d’information trouvés sur Internet, la concernant.

 

Bassma Kodmani, agent de la CIA et d'autres services occidentaux, engagée dans l'opération en cours de la destruction de la Syrie

Hala Kodmani

L'actuel président de la Ligue des droits de l'homme Pierre Tartakowsky, soutien des soeurs Kodmani en France (membre fondateur d'Attac, rédacteur en chef de la revue de la LDH "Hommes et libertés")

 

 

Sommaire de ce dossier :

Introduction
1 – L’ « Arab Reform Initiative » (ARI) : http://www.arab-reform.net/
1 – 1 Présentation de l’ARI et des soeurs Kodmani, Bassma et Hala
1 – 2 Liste des organisations impliquées dans l’ARI
1 – 3 Déclaration par l’ARI de son objet (en anglais)
2 – Les autres appartenances de Mme Bassma Kodmani
2 – 1 La fondation américaine Ford
2 – 3 Lien avec le Sénat français
2 – 4 Lien avec l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI)
2 – 5 Appartenances secondaires de Mme Bassma Kodmani trouvées sur l’Internet (sans certitudes) : chercheuse associée au Collège de France ( ?), chargée de mission au CNRS ( ?), chercheur associé au CERI (Sciences-Po) ( ?), maître de conférence à l'université de Marne-la-Vallée ( ?)
2 – 6 Financeurs supposés du CNS : Fondations américaines façades de la CIA : Fondation Ford, Fondation Avaaz, National Endowment For Democracy, pays de la péninsule arabique.
3 – Organisations politiques françaises utilisées par les services secrets comme agents de propagation des actions des sœurs Kodmani
4 – Principaux sites Internet actifs de propagande de l’OTAN sur l’invasion de la Syrie : Louisa Aachour, infodelasyrie.fr, souriahouria.com
5 – Interview révélateur du sionisme de Bassma Kodmani, paru sur un site sioniste en mai 2008
6 – Article tiré du site planetenonviolence.org : « Le CNS est un «club de Washington» selon un opposant syrien ». Cet article contient une liste de financeurs américains du CNS
7 – Une mention spéciale pour le spécialiste du monde arabe, l'arabe blanchi Antoine Basbous


Introduction

L’action de Mme Bassma Kodmani semble largement excéder le seul contexte syrien, pour englober la totalité de l’action invasive de l’OTAN sur l’ensemble des pays arabes, musulmans et le Proche-Orient. L’un des axes majeurs de Mme Bassma Kodamni est de légitimer la présence dans les nouveaux régimes fantoches mis en place par l’OTAN dans les pays arabes (pseudo révolution dite « Printemps arabe »), du courant islamique wahhabite, ultra rétrograde, obscurantiste (qui rejette l’évolution darwinienne et affirme le créationnisme, l’univers ayant été créé il y a environ 5000 ans, et réduit la femme à l’état d’animal) et violemment prosélyte, courant mondial créé par la CIA et le Mossad et mis en œuvre en Arabie Saoudite, dont Al Qaida et Ben Laden sont les plus anciennes et connues formations, le courant wahhabite étant visiblement destinés à alimenter en régiments de mercenaires religieux fanatisés et vénaux, les menées agressives des judéo-américains et de leurs supplétifs européens, en direction de l’Iran, de la Russie et de la Chine, le courant wahhabite étant destiné à fournir les éléments de choc des troupes judéo-américaines.

Mme Bassma Kodmani semble être la cheville ouvrière intellectuelle, au niveau mondial, de l’opération en cours des judéo-américains.

Le rôle du président du Conseil National Syrien est visiblement secondaire, comme l’est de même l’activité de la sœur de Mme Bassma Kodmani, Hala Kodmani, dans l’agitation publique parisienne pour légitimer une invasion militaire en Syrie.

Le choix a été fait par les services secrets de faire supporter l’action des sœurs Kodmani en France, par la mouvance dite « sioniste de gauche », en en écartant les habituels agents d’influence sionistes de droite, comme Bernard Henry Lévy, qui s’est beaucoup donné de peine pour justifier la destruction de la Libye et pourrait maintenant apparaître comme contreproductif. Ainsi, on trouve parmi les soutiens aux sœurs Kodmani le mouvement juif sioniste « La Paix maintenant » et « Une autre voix juive », le Nouveau Parti Anticapitaliste (trotsko-judéo-sioniste), les « anarchistes » parisiens du site paris.indymedia.org (CIA) et de la CNT – Confédération Nationale du Travail (des « anarcho-syndicalistes » coiffés par la police politique de la Préfecture de police de Paris).

On note à Paris une implication des établissements d’études supérieures, comme Sciences Po, l’Ecole Normale Supérieure. Il est à remarquer l’implication générale dans cette opération mondiale des services secrets judéo-américains, du monde universitaire en général (le président du CNS – dont l’identité n’est même pas à retenir - est enseignant à la Sorbonne, en sociologie, l’un des plus actifs relais de l’activité des sœurs Kodmani à Paris est l’actuel président de la Ligue des Droits de l’Homme, Pierre Tartakowsky, universitaire parisien, dont on peut soupçonner l’appartenance à la police politique secrète (ex-vice-président de la LDH, rédacteur en chef de la revue de la LDH « Hommes et Libertés », membre fondateur d’Attac …), et des implications de la presse progressiste qui se veut d’élite intellectuelle de gauche comme Le Monde Diplomatique (appartenant au groupe capitaliste pro-américain et sioniste le Monde).

 

1 – L’ « Arab Reform Initiative » (ARI) : http://www.arab-reform.net/

1 – 1 Présentation de l’ARI et des soeurs Kodmani, Bassma et Hala.

Mme Bassma Kodmani est la fondatrice et la directrice de l’organisation Arab Reform Initiative (ARI).

Cette organisation semble avoir été crée en 2004.

Son secrétariat semble être à l’université d’Aman en Jordanie.

Le nom de domaine du site « arab-reform.net » a été déposé le 12/12/2005 par Mme Bassma Kodmani, et domicilié à ce qui semble être son adresse à Paris (et qui pourrait aussi être l’adresse de l’ARI) : 71 rue Fondary 15ème arrondissement, l’assistance technique semble être (?) : BK41-GANDI : Blaz Koritnik, address: Tivolska 36 zipcode: SI-1000 city: Ljubljana country: Slovenia, le serveur semble se situer physiquement aux USA à La Habra près de Los Angeles (?).

L’objet de façade de l’ARI est de présenter un projet global pour les pays arabes d’évolution vers la démocratie, et de préparer des personnalités à exercer des responsabilités politiques durant une transition vers la démocratie.

La réalité est d’évidence que l’ARI est une formation inventée par les services secrets occidentaux et juifs, unissant la CIA, les services anglais, français (et autres) et le Mossad.

Cette formation est censée assurer une couverture progressiste aux guerres d’annexion menées par les judéo-occidentaux dans la zone arabe, et particulièrement au Proche-Orient, visant l’exclusivisme des accès aux richesses énergétiques et minières, partout sur la planète, la réduction de la Chine au servage, et l’éclatement de la Russie et le pillage de ses matières premières.

Il est très probable que la création de cette formation (l’ARI) expose une partie du plan qui a mis en scène les révolutions dites du « Printemps arabe », dont le but était de remplacer des dictateurs usés par des régimes plus présentables, et aussi plus malléables, ce plan global incluant l’invasion, la destruction et l’accaparement du pétrole de la Libye, et maintenant la dislocation de la Syrie, stade actuel de ce plan, lequel connaît avec la Syrie son premier échec, du fait de l’opposition résolue de la Russie, de la Chine, de l’Iran, et accessoirement de la plupart des Etats d’Amérique du Sud.

On peut considérer Mme Bassma Kodmani comme un agent des services secrets américains et juifs, lesquels commandent aux services inféodés européens.

Mme Bassma Kodmani semble être (encore) de nationalité syrienne.

Elle est la sœur d’Hala Kodmani, qui est la présidente de l’association Souriahouria (Liberté Syrie ; site Internet : http://www.souriahouria.com ), association qui organise les activités publiques de promotion à Paris du Conseil National Syrien, les soutiens aux actions de déstabilisation guerrières menées en Syrie par les formations de mercenaires wahhabites, commandés, formés, financés et équipés par les occidentaux et les juifs, le Qatar, l’Arabie saoudite, en collaboration avec la Turquie.

L’action de Mme Hala Kodmani est de légitimer une intervention militaire occidentale en Syrie, dans le but de disloquer la Syrie en plusieurs entités impuissantes, cela sous couvert de défendre la démocratie, et par soucis humanitaire de protection de la population syrienne. La Syrie semble être, selon les stratèges, le verrou à faire sauter pour anéantir l’Iran. De même, l’Iran semble être selon les stratèges, l’obstacle principal à renverser sur la route menant aux destructions de la Russie et de la Chine, destructions qui sont l’objectif final des opérations en cours des judéo-américains et de leurs supplétifs européens.

Mme Hala Kodmani semble appartenir à l’Organisation internationale de la Francophonie, qui sert de relais d’influence et d’information pour les services secrets français. Souriahouria est domiciliée à l’adresse de Mme Hala Kodmani, 16 rue Moisant à Paris 15ème. Le trésorier de l’association Souriahouria est M. Rabee Alhayek (ingénieur et homme à tout faire du site souriahouria.com), demeurant 12 rue des Meuniers à Paris 12ème. Le secrétaire de Souriahouria est M. Mohamad Alroumi (artiste photographe). Ces informations ont été fournies par la Préfecture de police de Paris (ce qui est incompréhensible). Mme Hala Kodmani a été salariée ou est toujours salariée de la chaîne internationale de propagande militaire française « France 24 » (équivalent de CNN américain et de la BBC anglaise), chaîne dont l’objet principal réel est de couvrir les opérations militaires de l’OTAN. France 24 est l’équivalent moderne de l’ancien service cinématographique des armées (dont le public pouvait visionner les productions à la gloire de l’armée française, lors des « actualités » en introduction au film principal dans les cinémas en France, quand la télévision n’existait pas.

En annexe, figure la liste des organisations françaises soutenant les actions de Souriahouria (principalement la Ligue des droits de l’Homme, et son dirigeant Pierre Tartakowsky, dont on peut penser qu’il n’est qu’un agent des services secrets de l’OTAN, Amnesty international, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), le Mouvement pour la paix (communiste), le site « anarchiste » paris.indymedia.org (appartenant au réseau mondial Indymedia dépendant de la CIA américaine). Voir en annexe la liste exhaustive des organisations françaises, dites de la « société civile », inféodées aux services secrets de l’OTAN).

Mme Bassma Kodmani a été présentée dans un article paru sur le site « voltairenet.org » comme la maîtresse de l’ex-directeur des services secrets français (DGSE), c'est-à-dire M. Pierre Brochand.

On trouve sur une page Internet un « contact presse » qui semble se reporter (?) à l’ARI : « Contact presse : Nathalie Lesaint – Ogilvy PR, 01 53 67 12 59 – 06 32 64 33 73 – nathalie.lesaint@ogilvy.com, 40 avenue George V – 75008 Paris ».

Les sœurs Kodmani (Bassma et Hala) sont mariées respectivement à un certain Darwish (palestinien), et à un certain Haigar. Aucune information n’a été pour le moment trouvée sur l’Internet au sujet des maris des sœurs Kodmani, hormis sur le site voltairenet.org, celle (incertaine car non vérifiable) impliquant Darwish comme « cocu » de l’ex-directeur de la DGSE française, Pierre Brochand (lui-même marié et père de trois enfants).


1 – 2 Liste des organisations impliquées dans l’ARI :

The Founding Members of the network:

The Arab Institutes :

Al Ahram Center for Political and Strategic Studies, Egypt.
Center D’Etudes et de Recherches en Sciences Sociales (CERSS), Morocco.
King Faisal Center for Research and Islamic Studies, Saudi Arabia.
The Arab Reform Forum at the Bibliotheca Alexandrina, Alexandria, Egypt.
The Center for Strategic and Future Studies, Kuwait.
The Center for Strategic Studies, Jordan.
The Center for Sudanese Studies, Sudan.
The Lebanese Center for Policy Studies, Lebanon.
The Palestinian Center for Political and Survey Research, Palestine.
The Gulf Research Center, Dubaï, UAE.

American and European Partners :

Fundacion Para Las Relaciones Internationales Y El Dialogo Exterior (FRIDE), Madrid, Spain.
Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP), Athens, Greece.
Center for European Reform, London, Great-Britain.
Center for Strategic and International Studies, Washington DC, USA.
The European Institute for Security Studies, based in Paris, France.
Casa Árabe, in Madrid.

Director structure :

Bassma Kodmani, Executive Director
Salam Kawakibi, Senior Researcher

ARI is an Observer Member at EuroMeSCo

 

1 – 3 Déclaration par l’ARI de son objet (en anglais)

1. About us
The Arab Reform Initiative is a network of independent Arab research and policy institutes, with partners from the United States and Europe. Its goal is to mobilize the Arab research capacity to advance knowledge and develop a program for democratic reform in the Arab World which is realistic and home grown. The Initiative also aims to produce policy recommendations that can help promote reform in the region.
The broad consensus on the need for reform of Arab socio-economic and political systems has created a momentum that can be seen as a progress in and of itself. However, the content and the modalities of this reform process have yet to be defined: how to start? Which forces to mobilize? What obstacles are to be overcome? How to prevent various forces - governmental, opposition or outside parties - from instrumentalizing it to serve narrow or short-term interests? How to avoid mistakes? How these and other challenges will be met is largely a function of who produces the knowledge and formulates the issues, both conceptually and practically.
The initiative is based on three main principles:
1- The Arab world needs to develop its own conception of reform, based on its present realities and rooted in its history. While there are basic universal criteria that apply to a process of democratic reform in any given society, the initiative seeks to generate knowledge by those who are the prime targets of reform.
2- Reform is a comprehensive process which can only succeed if the interaction between the political, economic, societal and cultural spheres is fully recognized. In the quest to build free, just and democratic societies, the initiative privileges issues of democratization and good governance, socio-economic and cultural transformations, and social justice.
3- The network’s conception of reform fully recognizes that Arab countries present very diverse situations and that this diversity is likely to become more salient as societies engage in a path of liberalization. Thanks to its composition, with member institutes and scholars from all countries of the region, the initiative is well positioned to produce analyses and recommend diverse solutions relevant to the specificities of each society.
The role of each member institute within its own national context is to foster an informed debate on reform inclusive of a wide range of representatives from various sectors of society and government. Policy options produced by the Arab Reform Initiative will be addressed to political leaders, elites and civil society groups in the Arab world with a view to generate knowledge and deepen the ongoing debate in the region. The Initiative also aims to promote a dialogue between policy institutes in the Arab world, the United States and Europe with a view to forge a shared vision which can advance the understanding of western different groups on issues of reform in the Arab world.
Finally, the Arab Reform Initiative aims to raise awareness in the Arab world about successful transitions to democracy in other parts of the world, and of the mechanisms and compromises which made such successful transitions possible.
The network’s recommendations will be formulated by experts and scholars from the Arab region. Partner institutions from the United States and Europe will serve to facilitate the collaboration through organizational backing for the project and will help convey the message of the network to the relevant constituencies in their own countries.
The initiative engages in a range of activities, all conducted collaboratively between its members. Its agenda includes producing policy briefs, thematic and country studies, conducting comparative public opinion surveys, organizing workshops and conferences, and sponsoring occasional task forces, all with the aim of formulating policy recommendations that can advance reform in the Arab world.
Arab Reform Initiative receives funds primarily from Arab sources as well as international charitable foundations, research institutions, banks, companies and individual donors.

 

2 – Les autres appartenances de Mme Bassma Kodmani.

2 – 1 La fondation américaine Ford.

Mme Bassma Kodmani appartient à la fondation américaine Ford, au titre de responsable du programme « Gouvernance et coopération internationale », et basée au Caire.

La fondation Ford est l’une des « solutions » trouvées par la CIA pour financer des programmes d’influence, de propagande et de manipulation sans apparaître comme étant l’auteur de ces programmes et ainsi annihiler ou réduire leur efficience.

La CIA utilise principalement pour ce faire les façades des fondations humanitaires et philanthropiques américaines.

L’activité de M. Bassma Kodmani à la fondation Ford semble avoir été effective en 2005 au Caire.

 

2 – 3 Lien avec le Sénat français :

Analyse des élections palestiniennes en 2006 pour le Sénat, par Mme Bassma Kodmani : http://www.senat.fr/bulletin/20060227/etr.html

 

2 – 4 Lien avec l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI).

Mme Bassma Kodmani a conduit à l’IFRI les études sur le Moyen Orient et l’Islam. Voici la présentation de l’IFRI sur Wikipedia et à sa suite, sa traduction dans le langage du réel :

« L’IFRI est l’un de ces multiples organismes, dénommés en anglais think tanks (En 2011, pour la quatrième année consécutive, l’Ifri est le seul institut de recherche français classé parmi les 50 premiers « think tanks » les plus influents dans le monde, hors États-Unis, et occupe le 3e rang en Europe selon le dernier « Global Go-To Think Tanks » de l'Université de Pennsylvanie qui porte sur 6 480 instituts implantés dans 169 pays.
Inspiré du modèle anglo-saxon, l’Ifri, premier think-tank ou « laboratoire d’idées » français, s’est affirmé dans la durée, depuis sa création en 1979 par Thierry de Montbrial. Part intégrante du réseau des plus grands think-tanks internationaux, l'Ifri a pour mission de réunir acteurs et analystes de la vie internationale et de mener une réflexion libre et approfondie sur les grands enjeux contemporains. »

Traduction de ce blabla pompeux dans le langage du réel :

L’IFRI est l’un de ces très nombreux organismes occidentaux, qui sous couvert d’études scientifiques objectives, impartiales, indépendantes, distancées, sont en charge de propager la vision unique (pensée unique) du monde occidental, cette vision du monde étant porteuse du filigrane essentiel, la justification de l’hégémonie occidentale sur toute la planète, et des menées guerrières pour la maintenir.

 

2 – 5 Appartenances secondaires de Mme Bassma Kodmani trouvées sur l’Internet (sans certitudes) :
Chercheuse associée au Collège de France ( ?)
Maître de conférence à l'université de Marne-la-Vallée ( ?)
Chargée de mission au CNRS ( ?)

Chercheur associé au CERI (Sciences-Po) ( ?)

 

2 – 6 Financeurs supposés du CNS :

Fondations américaines façades de la CIA : Fondation Ford, Fondation Avaaz, National Endowment For Democracy, divers pays de la péninsule arabique

(voir au chapitre 6 le détail de ces financeurs : « Article tiré du site http://www.planetenonviolence.org/ :
« Le CNS est un «club de Washington» selon un opposant syrien.
Nota : cet article contient une liste de financeurs américains du CNS.
L’opposant syrien vivant en France, Haytham Mannaa, accuse le CNS d’être un instrument de Washington dans deux interviews l’une accordée au quotidien libanais de langue arabe Al Akhbar l’autre à la chaîne iranienne en arabe Al Alam, informations reprises par le site Al Manar version fr de la TV du Hezbollah … »)

 

3 – Organisations politiques françaises utilisées par les services secrets comme agents de propagation des actions des sœurs Kodmani (il y a des redites, il s’agit d’une addition de deux listes).

Nota : ces listes prouvent que quasiment toutes les organisations politiques françaises sont sous la coupe des services secrets.


Première liste :

Rencontre organisée par l’ « Inter-Collectif de solidarité avec les luttes des peuples du monde Arabe », à la Bourse du travail à Paris, le 14 janvier 2012 :

Collectif et association représentant les différents pays du monde arabe :

Mvt 20 - IDF, Mouvement du 20 février Ile-de-France (Maroc)
ACDA, Association pour le Changement Démocratique en Algérie
Front du 14 Janvier - Paris (Tunisie)
PCOT, Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie
Mouvement ETTAJDID (Tunisie)
Association Le Manifeste du 20 mars (Tunisie)
Comité de solidarité avec la lutte du Peuple Égyptien (Egypte)
Association des jeunes du 25 Janvier (Égypte)
Forum Palestine Citoyenneté
Association Souria Houria (Syrie)
Collectif Urgence Syrie
L'association Les Jeunes du Bahreïn (Bahreïn)
Comité Yémen de Paris (Yémen)

Association de l’immigration et des droits de l’homme :

ATMF, Association des Travailleurs Magrébins en France
AMF, Association des Marocains en France
FCTR, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives
UTIT, Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens
ASDHOM, Association des Droits de l’Homme au Maroc
Vérité et Justice Pour l’Algérie

Associations, syndicats et partis politiques :

ATTAC, Association pour la Taxation des Transactions financières et l’Action Citoyenne
Sortir du colonialisme
Union syndicale Solidaires (SUD)
PCF, Parti Communiste Français
EELV, Europe-Ecologie Les Verts
NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste
PG, Parti de Gauche


Seconde liste :

Manifestation le 17 décembre 2011, organisée par la « Coordination des syriens de France » à Paris, Fontaine des innocents, aux Halles.

Le Collectif Urgence Solidarité Syrie
Comité de coordination de Paris pour le soutien à la Révolution syrienne
Coordination des syriens de Midi- Pyrénées (Coordination des syriens de France)
PS Parti Socialiste
PCF Parti Communiste Français
EE les Verts Europe Ecologie
La Gauche Unitaire
NPA Nouveau Parti Anticapitaliste
MRAP Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
ACAT France Action des chrétiens pour l'abolition de la torture
LDH Ligue des Droits de l'Homme
REMDH Réseau euro-méditerranéen des droits de l'Homme
Mouvement pour la paix
Amnesty International
Comité de la Déclaration de Damas
Collectif du 15 mars pour la démocratie en Syrie
Les jeunes de la révolution syrienne 2011
Mouvement de Solidarité avec le Peuple Syrien
Forum Citoyenneté du Monde arabe
Association des Marocains de France
Union Générale des Etudiants Tunisiens
FSU Fédération de Syndicats Nationaux
UNL Union Nationale Lycéenne
UNEF Union Nationale des Etudiants de France
SNES FSU Syndicat National des Enseignements de Second Degré
Solidaires
UNSA Recherche Union nationale des syndicats autonomes

 

4 – Principaux sites Internet actifs de propagande de l’OTAN sur l’invasion de la Syrie :

4 – 1 Louisa Aachour :

Nota : il n’y a aucune trace sur l’Internet de l’existence réelle de cette Louisa Aachour, qui peut très bien être un personnage imaginaire servant de prête-nom pour fabriquer des blogs et des sites, ce qui semble être le cas, pour faire nombre, ceci tendant à prouver que le réel effectif de militants authentiques oeuvrant à la cause du renversement du gouvernement syrien, est squelettique.
Ceci semble corroboré aussi par les longues tartines d’organisations (voir au-dessus) appelant aux manifestations et aux meetings, comme c’est toujours le cas quand il n’y a aucun réel mouvement populaire. On suppléait alors à l’absence de participants, par de longues listes d’organisations en réalité désertes, et chacune envoie quelques pauvres types rémunérés ou mis en congé payé, ou qui n’ont pas le choix, pour faire la foule lors des évènements. Cela se nommait dans le temps « faire la claque ». Dans le cas présent, on peut même penser qu’il y a plus de flics en civil de la police politique, engagés pour faire masse, que de participants provenant des organisations.

L’un des multiples sites de l’ectoplasme stakhanoviste et omniprésent sur le Net « Louisa Aachour » :

http://louisaachour.franceserv.com/?p=654


Site Infodelasyrie :

http://www.infodelasyrie.fr/

Nota : ce site est courageusement anonyme (rien sur http://www.whois.sc )


Site de l’association de la sœur Hala Kodmani :

http://souriahouria.com/

Nota : le propriétaire du nom de domaine est un certain Paul Mosse, nom qui est une déformation de Moshé, ou Moïse, voire plutôt de Mossad.

 

 

5 – Interview révélateur du sionisme de Bassma Kodmani, paru sur un site sioniste en mai 2008

Article tiré du site http://www.mivy.ovh.org . Il semble daté de mai 2008.

« Les amis de la paix maintenant (http://www.lapaixmaintenant.org/article421)
avaient invité deux personnages hors du commun, une jolie dame curieuse des autres, et un vieux monsieur qui perd la vue et non la vision.
La jolie dame, c’est Bassma Kodmani, elle est syrienne et chercheuse associée au Collège de France. Maître de conférence à l'Université de Marne la Vallée, elle a dirigé le programme Gouvernance et Coopération Internationale à la Fondation Ford en Egypte. Elle a conduit aussi à l'IFRI les études sur le Moyen Orient et l’Islam.
Bassma n'est pas une militante, elle a subit la guerre de 1967, un véritable séisme pour les certitudes arabes, son père fut chassé de son pays en 1968. Son exil en France, son mariage avec un palestinien, sa mission en Egypte, le choc du onze septembre a mis en évidence l'échec permanent depuis 40 ans, du monde arabe. Il fallait faire quelque chose pour donner l'espoir. Elle a donc participé à créer une structure universitaire, présente partout dans le monde arabe, et cette structure travaille sur la transition vers une société démocratique.
Je ne suis pas d'un milieu militant, dit-elle pour commencer, j'ai du plaisir à voir et à parler avec ceux d'en face. J'espère vous provoquer, nous pouvons avoir des récits différents, mais ils nous mènent vers une vision commune de ce q u'il faut faire.
Les récits viennent des origines et de l'éducation différente que nous avons reçu. J'ai fait une grande partie de ma vie en France, avec beaucoup de rencontres israélo-palestiniennes, je suis parti en Egypte, où j'ai découvert l'urgence d'un processus de réforme, surtout après les attentats du onze septembre. Les arabes doivent penser par eux même, au lieu d'attendre une initiative US de les démocratiser avec le succès qu'on lui connaît ailleurs. Il faut prendre les devants.
L'épicentre de nos activités est le monde arabe, c'est là qu'on trouve notre centre de gravité.
Nadine Vasseur a eu l'idée d'en faire un livre, et de parler de notre initiative en termes simples. Le livre définit les rapports du monde arabe avec l'occident, et on rejoint l'idée émise par Théo Klein : Il faut sortir du Ghetto. Les murs qui divisent le Proche-Orient sont physiques et psychologiques, il n'est pas sûr que les murs psychologiques soient les plus faciles à franchir.
Bassma explique, qu'elle ne souhaite pas être objective, car il n'y a pas de regards objectifs sur la région, cependant on n’a pas d'autre choix que de faire avec les gens qu'on déteste, y compris les islamistes. Chacun d'entre nous provient de quelque part, et pour moi, Syrienne, la guerre de 1967 a été formatrice. J'ai bâti ma vision du monde sur ce sentiment d'échec. Les quarante années qui ont suivi cette guerre sont quarante années d'échecs ! De là est né ce sentiment d'impuissance, de débâcle militaire intellectuelle et sociale. De là vient l'enfermement de certaines catégories sociales, et même l'évolution de la condition de la femme. Les régimes politiques ne semblent pas capable de garantir la société elle même dans sa dignité et sa souveraineté. La femme voilée, c'est la protection que l'Etat n'assure plus.
Mariée à un palestinien, j'ai eu des contacts directs avec les israéliens, j'ai amené mes enfants qui ont dialogué avec des colons, et nous avons un potentiel énorme de coexistence, les deux peuples se co-influencent, les autres arabes ne veulent pas connaître Israël. Même si la Syrie signait la paix, il n'y aurait aucun contact, il y aura un grand travail à faire pour ouvrir le mur.
L'angle d'attaque ne peut être que politique. Je ne crois pas que l'économie entraînera une normalisation, on irrite les opinions par des accords commerciaux. Ces accords seront considérés comme légitime quand une paix sera signée. Les Égyptiens ont un sentiment de culpabilité pour avoir signé une paix séparée. A partir ce sentiment, il y a en Égypte un débat très malsain et des blocages qui empêchent la normalisation des relations humaines et économiques.
Il vaut mieux avoir à faire à des dirigeants politiques qu'à des dignitaires religieux. Les religieux ont un discours vague, basé sur le bien et le mal, les ennemis de l'islam, l'intégrité des musulmans. Ce discours dévore les sociétés arabes. Les religieux ne rendent de compte à personne, ils ont envahit l'espace public, ils contrôlent la télévision, le système scolaire, les lettres et les arts. C'est un lobby au sens américain du terme qui pollue l'opinion.
A contrario, les partis intégristes sont contrôlables et leur espace d'influence est plus restreint. Mais dès qu'il y a un rapport de force entre le religieux et le politique, c'est toujours le religieux qui gagne. L'islam est si puissant que les politiques n'osent pas l'affronter. S'il s'agissait d'un parti politique, il y aurait affrontement, et ce serait plus sain. Les partis islamistes sont loin d'être unis, leurs dirigeants sont eux-mêmes souvent friands de critiques, car ils s'en servent pour les luttes internes. Un parti islamiste critiqué pourra laisser davantage de place aux modérés. Aujourd'hui ces partis sont acquis aux mécanismes de la démocratie mais pas encore aux idées.
Le vieux monsieur, c'est Théo Klein, je l'ai bien connu quand il habitait Colmar, animé d'une foi profonde, et d'une culture immense, cet amateur du Sapeur Camembert avait toujours table ouverte. Théo Klein enseignait la physique. Avec Edith son épouse, ils ont rapproché de nombreux jeunes du judaïsme en donnant des cours de pensée juive, et en dirigeant des colonies de vacances auxquelles Mivy a participé. Malheureusement, il est mort l'an passé, il n'a donc pas pu venir à cette conférence, mais je profite de l'occasion pour lui rendre un hommage ému, et lui dire merci.
L'autre Théo Klein est avocat, et fut président du CRIF avant que ses idées trop pacifistes ne déplaisent et qu'il soit obligé de laisser sa place. Il aime beaucoup l'anecdote suivante qu'on raconte sur Daniel Mayer, ministre socialiste, qui s'était rendu en Israël au début des années cinquante. On lui a demandé, «êtes vous d'abord Français, Juif ou Socialiste ?» Daniel Mayer répondit, je suis d'abord socialiste, puis français, enfin juif. Cela va très bien ! Lui dit son interlocuteur, en hébreux on lit de droite à gauche ! ! ! Théo Klein, lui se refuse à toute hiérarchie, il est français, israélien et juif; totalement; et sans priorité.
Il prit la parole pour conforter Bassma, nous croyons l'un comme l'autre, qu'un accord est possible, qu'il s'agit d'une ouverture d'esprit, et que nous sommes tous les deux enfermés. La volonté d'être entre soi marque la société juive partout où elle est.
En Israël, je ressents ce sentiment de ghetto, je ne sais pas ce que les fondateurs su sionisme ont pensé des arabes, ils étaient généralement ignorés. Ils s'imaginaient peut-être que les arabes partiraient d'eux-même, où qu'ils se feraient oublier. Le colonialisme a probablement eu une influence sur les premiers sionistes. (Le sionisme et le colonialisme sont contemporains).
En 1922, au Caire s'est tenu une réunion de délégués arabes qui préparaient le royaume arabe qui devait s'ériger sur les ruines de l'empire turc, qui avait été défait grâce aux arabes. Les délégués avaient invité des représentant du mouvement sioniste et leur avaient expliqué qu'ils n'avaient confiance ni aux anglais ni aux français pour obtenir leur indépendance. Ils pensaient que le peuple juif était cousin, et que partout où il passait il apportait la richesse, ils dirent de nation à nation, on se reconnaît on fait des concession et on marche ensemble. Ce projet n'a pas eu de suite. Pourtant, Israël ne peut pas être une annexe des l'Europe ou des Etats Unis, notre histoire, notre langue est sémite. Nous faisons partie de la région, et si nous refusons de le reconnaître nous perdons notre légitimité.
Nous considérons comme ennemis tous ceux qui s'opposent à nos idées. On a ainsi fermé le problème. On doit consacrer du temps à étudier ce qu'est notre judaïté, ce n'est pas à cause de l'antisémitisme que nous sommes juifs, nous sommes porteurs d'un héritage que nous négligeons, nous perdons de vue l'essentiel.
En Israël c'est pire, personne ne voit de débat sur l'insertion dans la région, on s'enferme en attendant des jours meilleurs. Au gouvernement ou au parlement, il ne se passe rien. Pour conserver un gouvernement capable de négocier, on a fait des alliances avec des partis qui ont exigé des mesures rendant l'échec des négociations certaines.
Tout le jeu politique est tourné vers la politique intérieure, comme au temps du Ghetto. L'extérieur est par définition hostile. Or celui qui nous gène par ses critiques et ses arguments n'est pas nécessairement un ennemi. Il faut être capable de l'écouter; il nous sert de miroir et nous permet de mieux comprendre les réactions que nous suscitons.
Tous les israéliens reconnaissent qu'ils ne peuvent pas vivre sans solution. Certains refusent d'affronter les problèmes, et si on ne fait rien, la solution s'imposera de l'extérieur, et ce ne sera pas nécessairement de la meilleure façon.
Aujourd'hui Israël se préoccupe de sa sécurité militaire, or la conception militaire de la sécurité est parfois incompatible avec la conception politique.
On dit souvent que les écrivains sont la conscience d'Israël, or ils sont souvent âgés, et n'ont pas d'influence politique. Les dirigeants s'enferment dans leurs propres querelles, ignorant le monde où ils vivent. L'histoire de l'homme commence à partir du moment où Adam a été chassé du Paradis, ce n'est qu'à ce moment qu'il peut engendrer et que la vraie vie commence. Il devient donc responsable de ses actes, et le premier crime apparaît. Dès ce moment, on voit que l'homme est le gardien de son frère.
C'est Bassma Kodmani qui a terminé la soirée, en rappelant la convergence des points de vue, les arabes ne doivent pas compter sur les américains pour les démocratiser, et Israël ne doit pas compter sur eux pour résoudre ses problèmes de coexistence avec les palestiniens. Arabes et israéliens peuvent être en désaccord sur l'histoire, il faudra laisser le temps aux scientifiques pour établir une vérité prouvée, mais il est urgent de parler d'avenir, on parlera d'histoire après ! !
Deux articles à lire :
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/06/KODMANI/14803
Il y a quarante ans, la guerre des six jours
Une génération arabe traumatisée par la défaite
L’effondrement des armées égyptienne, syrienne et jordanienne face à Israël a d’abord marqué la défaite politique d’une génération qui avait parié sur le développement, l’unité arabe et le socialisme. Déboussolées, les sociétés se tournent vers la religion, et on assiste à l’émergence de mouvements islamistes d’autant plus puissants que les équipes en place, incompétentes et autoritaires, n’ont d’autre objectif que de se maintenir à tout prix au pouvoir. »
Par Bassma Kodmani
http://www.senat.fr/bulletin/20060227/etr.html
Analyse des élections palestiniennes en 2006 pour le Sénat

 

6 – Article tiré du site ( http://www.planetenonviolence.org/ ) :
« Le CNS est un «club de Washington» selon un opposant syrien.

Nota : cet article contient une liste de financeurs américains du CNS.

L’opposant syrien vivant en France, Haytham Mannaa, accuse le CNS d’être un instrument de Washington dans deux interviews l’une accordée au quotidien libanais de langue arabe Al Akhbar l’autre à la chaîne iranienne en arabe Al Alam, informations reprises par le site Al Manar version fr de la TV du Hezbollah.

Selon le site Al Manar qui reprend des informations du quotidien libanais Al Akhbar, l’opposant syrien vivant en France et président de l’OADH (Organisation Arabe des Droits de L’homme), Haytham Mannaa, accuse le Conseil National Syrien d’être un instrument de Washington qui l’utilise pour déstabiliser la Syrie allié de l’Iran.

Washington et Tel Aviv n’ayant pas réussi à se débarrasser ni du Hezbollah au Liban, ni de Bashar al Assad l’actuel président de Syrie malgré toutes les manœuvres politico militaires : accusations dans le meurtre de Rafick Hariri, guerre d’Israël en 2006 contre la Résistance libanaise du Hezbollah, ont entrepris de déstabiliser la Syrie en recrutant armant et finançant des groupes de djihadistes directement ou via leurs proxis arabes l’Arabie Saoudite et le Qatar qui ont détourner les manifestations syriennes réclamant des réformes et les ont transformées en insurrection armée.

Mais comme le gouvernement syrien a entrepris en toute légalité de nettoyer son territoire de ces groupes d’extrémistes armés avec un certain succès, les commanditaires de cette déstabilisation ont déclenché le Plan B comme en Libye c'est-à-dire ont recours à des opposants extérieurs financés par différentes organisations « humanitaires « défendant la « démocratie » liées à la CIA pour créer un Conseil National à l’identique de celui crée contre Kadhafi.

Selon Haytham Mannaa « très certainement il y a un financement américain officiel et non officiel du groupe d’Istanbul « qui ne vise pas à instaurer la démocratie en Syrie mais à renverser le régime d’Assad et le remplacer par des exilés syriens défendant les intérêts américains (et israéliens).

Dans son entretien à la chaîne TV iranienne AlAlam, il affirme que le CNS est financé par 4 organisations américaines dont :

la Fondation américaine Avaaz - dont on connaît l’ardeur en ligne pour faire signer des pétitions notamment une pour demander une zone d’exclusion aérienne en Libye avec le résultat que l’on connaît des milliers de morts civils libyens et une contre le régime d’Assad en Syrie, Avaaz créé par l’anglo canadien Ricken Patel passé par la Fondation Rockfeller proche de la CIA ; la National Endowment For Democracy (NED) - dont le budget est voté par le Congrès américain et figure dans le chapitre du budget du Département d’Etat US liée à la CIA ;

Sur la NED lire l’article du Réseau voltaire La NED, vitrine légale de la CIA (http://www.voltairenet.org/La-NED-vitrine-legale-de-la-CIA )

la Ford Fondation -elle aussi liée à la CIA dont elle bénéficie comme la NED de financements occultes pour ses actions de « promotion de la démocratie » à l’étranger.

La porte parole du CNS, Bassma Kodmani *a été employée par la Ford Fondation pendant plusieurs années.

Sur la Fondation Ford lire l’article de Réseau voltaire : La fondation Ford Paravent Philanthropique de la CIA (http://www.voltairenet.org/La-Fondation-Ford-paravent )

Autres financeurs du CNS des pays du Golfe qui selon Mannaa « emprisonnent des milliers de leurs citoyens, répriment la révolution du Bahreïn, et n’apportent que les personnalités de l’opposition syrienne qui glorifient l’Arabie Saoudite et les pays du Conseil de Coopération du Golfe » (CCG). Ce dernier essaie sur la scène internationale de se poser en institution représentative de tout le monde arabe.

Mannaa évoque également une rencontre de l’opposition syrienne organisée par l’intellectuel palestinien vivant au Qatar Azmi Béchara, à laquelle ont participé 25 dirigeants. Seuls 3 d’entre eux s’étaient prononcés en faveur de la création d’un CNS, dont l’actuel président Bourhane Ghalioune.

« Des complots ont été tramés en catimini, pour convaincre certains de changer d’avis, et mettre au point une autre opposition » a-t-il déploré.

Selon Mannaa, non seulement le CNS n’est pas représentatif des forces politiques de l’opposition ni du mouvement des jeunes de l’intérieur mais en plus il appartient à une même identité idéologique.

« Pendant un mois et demi, nous avons vécu des tentatives claires pour immiscer le vocabulaire libyen dans la révolution syrienne. Ceux qui ont fait ceci sont un groupe de professionnels, qui n’appartiennent pas à des forces politiques connues, et qui se présentent comme « des indépendants » ou comme « le courant islamique indépendant » , a-t-il dit à AlAkhbar. Il les accuse d’avoir fait avorter les efforts assidus pour constituer «une coalition nationale syrienne» rassemblant les véritables forces politiques.

Mannaa reproche également au CNS d’avoir exagéré dans ses rangs l’importance des islamistes en leur accordant 60% des sièges :

« je fais partie des premiers qui ont œuvré pour instaurer des relations normales entre les Frères Musulmans (FM) et les autres partis politiques syriens, et d’avoir été parmi les plus fervents à défendre leurs détenus dans toutes les dictatures,..., parce que je considère que le courant islamiste fait partie de l’échiquier politique dans tout le monde islamique et non seulement en Syrie. Je ne pense pas que la part des FM dépasse les 10% dans la société syrienne, je ne comprends pas pourquoi ils devraient s’accaparer une plus grosse part,..., ils devraient faire attention, ce n’est ni dans leur avantage, ni dans celui de la révolution de jouer le jeu de l’épouvantail irréaliste qui s’attelle à amplifier leur rôle au sein de l’intifada syrienne».

La représentation massive des Frères musulmans au sein du CNS est l’œuvre des US et de la Turquie dont le premier ministre Erdogan est proche. Les US comptent d’ailleurs sur la Turquie, si le CNS et donc les Frères Musulmans venaient à s’emparer du pouvoir en Syrie pour freiner leurs ardeurs islamistes en adoptant un semblant de « laïcité » ce qu’il sont déjà commencé à faire dans leur rhétorique communicante.

La France de Sarkozy, ancienne puissance coloniale de la Syrie, joue les hébergeurs "d'opposants" syriens est directement impliquée dans le programme de déstabilisation de la Syrie et les tentatives "démocratiques" de renversement du régime d'Assad.

La Russie et la Chine par leur veto sur la résolution demandant des sanctions contre la Syrie, ont mis fin à la main mise sur le CSONU des US et de leur larbin français l'excité Sarkozy et son très fidèle ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, tous deux instruments des US dans le paysage politique français.

*Bassma Kodmani a quitté la Syrie en 1968 avec ses parents. Chargée de mission au CNRS, chercheur associée au CERI (Sciences-Po), elle est directrice de l’Initiative Arabe de Réforme, un consortium d’instituts de recherche du monde arabe travaillant en partenariat avec des instituts européens et américains sur la transition démocratique dans le monde arabe. Elle a dirigé précédemment le programme Gouvernance et Coopération Internationale à la Fondation Ford, basée en Egypte, et a conduit à l'IFRI les études sur le Moyen Orient et l’Islam. Elle est auteur de nombreuses publications sur le Moyen Orient. Elle vit aujourd’hui à Paris.

 

7 – Une mention spéciale pour le spécialiste du monde arabe, l'arabe blanchi Antoine Basbous.

Antoine Basbous est un oriental (libanais) entièrement passé dans le camp occidental. C’est ce qu’on pourrait nommer un « arabe blanc », comme on pourrait dire un « nègre blanc », ce que les militants africains nomment autrement un « bounty » (comme la confiserie qui est noire à l’extérieur et blanche à l’intérieur).

Il a écrit (probablement sur commande des services), « Le Tsunami arabe » Fayard 2012. Il est le dirigeant et créateur de l’Observatoire des pays arabes, depuis 20 ans, qui fournit les arguments aux décideurs occidentaux pour leurs guerres contre les arabo-musulmans.

Il est caractéristique de cette faune particulière dont il serait intéressant de disséquer leurs méninges torves, pour comprendre comment on peut en arriver à œuvrer à la destruction de son propre pays, de sa propre culture, et de son propre peuple, comme c’est le cas pour lui et les sœurs Kodmani.


Suite à venir, dossier en cours d’élaboration.

Ecrit et diffusé par Michel Dakar, Villequier (76), le 18 février 2012, sur le site http://www.aredam.net .