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Titre de cette page : http://www.aredam.net/ahmed-meguini-idiot-de-service-des-services-speciaux.html
Voir aussi pour la liste des organisations pro sioniste, en fin du fichier : Stephane Arlen, site Internet fairelejour.org
Kemi Seba est-il tombé dans un traquenard monté par les services spéciaux ?
Note préliminaire de Michel Dakar au sujet de Kémi Séba : On peut penser ce qu'on veut de Kémi Séba, mais l'auteur de ces lignes qui l'a rencontré, est persuadé qu'il n'est pas raciste. Il prêche (car c'est un quasi religieux) que tout peuple, dont ceux noirs, doivent se reconstituer avant de pouvoir s'ouvrir aux autres populations, ce qui est sans doute vrai, car comment s'ouvrir si on est détruit ou en partie détruit, comme l'ont été tous les peuples colonisés. En effet, seuls ceux qui sont forts peuvent risquer l'ouverture et l'échange, et pour se reconstituer, il faut commencer par se retrouver entre soi, par se fermer. C'est une étape nécessaire. Il y a un monde entre Kémi Séba et les Ahmed Menghini. Le premier recherche la dignité et l'intégrité et avance à contre courant, se risque face au pouvoir quasiment seul, le second ne mérite même pas un mot de plus. Ce n'est qu'un sous ordre, une sorte de sbire, de petite frappe. Il y a aussi un monde entre le communautarisme sioniste qui est une vraie doctrine suprématiste et d'exclusion de l'étranger, qui est le dernier authentique racisme, et ce que prône Kémi Séba. La stratégie sioniste cherche à détruire les identités populaires, à diviser et atomiser les populations, à briser les liens de solidarité existants, et ceux traditionnels et culturels, à anéantir même les langues nationales, à susciter et à faire s'entredéchirer des clans ennemis au sein des populations (voir l'opération montée de propagation de la haine vis à vis des musulmans, dont Caroline Fourest est l'un des chefs de file, avec Philippe Val de Charlie hebdo), à dresser les populations les unes contre les autres, tout cela dans le but d'assurer l'hégémonie sioniste, et tout en renforçant sans cesse sa propre cohésion communautaire. C'est à l'opposé exact du discours de Kémi Séba. L'effet de la véritable guerre sociale contre toute l'humanité à laquelle se livrent les sionistes tend à aboutir à la rupture de tous les liens sociaux, à l'étouffement de toute communication (sauf à en conserver une parodie comme avec Internet), à la mise à l'isolement total de l'individu appartenant à l'humanité non sioniste, jusqu'à mener cet individu vers une sorte de folie. Par contre, au sein du groupe sioniste, les liens sont en permanence renforcés par le conditionnement à la peur, à la terreur paranoïaque paroxystique, que les sionistes se doivent de ressentir en face de tous les non sionistes, présentés comme ayant pour détermination fondamentale la destruction des sionistes. Nous sommes face à un véritable programme de folie appliqué à l'ensemble de l'humanité. C'est comme si une clique de tarés, de malades mentaux possédés du désir d'absolue destruction, détenant le pouvoir au niveau mondial, réalisaient, concrétisaient leurs fantasmes les plus absurdes et les plus morbides, dont les premiers sont de falsifier l'histoire et d'usurper l'identité d'autres populations, particulièrement celle du Proche-Orient.
Ahmed Meguini (ou Menghini), l'icone anti Le Pen de propagande du régime sioniste capitaliste est à gauche sur la photographie, en face de Caroline Fourest, un autre agent sioniste du régime. Sa feuille de route stipule : propager la haine des musulmans, tout en affichant un antiracisme de façade, et au nom de la laïcité républicaine et de l'égalité homme femme.
Les services spéciaux auraient-ils utilisé un quasi simplet, pour faire tomber Kémi Seba ? Ahmed Meguini est un brave militant "anti" mondialiste, d'évidence assoiffé de reconnaissance sociale et d'un grand appétit de promotion. Il possède un art accompli de se faire remarquer. Il a bien compris quel rôle l'appareil policier du régime sioniste capitaliste apprécie que jouent certains jeunes d'origine arabe en mal d'ascenseur social, dans son dispositif coercitif pour maintenir l'illusion de la démocratie, de l'égalité et de la diversité, et pour contenir la base dans les limites de la contestation inoffensive. Ahmed Meguini, un fils de harki, a tout naturellement compris ce qu'implicitement on attendait de lui. Après quelques condamnations honorables pour ses démélés méritants avec les forces de l'ordre lors de deux mouvements sociaux, qui lui ont valu le soutien de la gauche sioniste, il récidive (sur commande ?), en provoquant une bagarre avec Kémi Seba, ce qui conduit ce dernier à être jugé en comparution immédiate, où il risque de voir ses sursis annulés, et d'être envoyé en prison. Ahmed Meguini fait partie de la mouvance sioniste gauchiste. Les documents qui suivent, tirés d'Internet, donnent une liste intéressante de noms et d'organisations de la gauche sioniste. Pour la petite histoire, une vidéo a été tournée lors de la bagarre entre Ahmed Meguini et Kemi Seba, où Ahmed Meguini ose proférer que "Nous sommes dans un pays de liberté". Ceux qui ont à faire de façon constante aux services spéciaux et avec les polices de la pensées ... apprécieront beaucoup l'humour ou le cynisme (voir la vidéo : tournée par l'homme qui se croit dans un pays de liberté : http://www.youtube.com/watch?v=EArENxzbyss). Le personnage Meguini est en lui-même sans aucun intérêt, son travail de "vidéaste" étant d'une totale médiocrité. La vidéo qu'il a réalisé sur Kemi Seba ne mérite même pas une critique détaillée et motivée tellement elle est piteuse, insultante et bassement ordurière. Meguini n'est qu'un ectoplasme inconsistant. Il n'a servi qu'à criminaliser Kemi Seba, en le faisant tomber pour violence, pour faire passer son statut de condamné politique à celui de condamné de droit commun, avant qu'une autre petite lope stipendiée, ne parvienne à lui monter un coup pour le faire condamner pour terrorisme (c'est la mode à la DST-DCRI). Il faut quand même le dire, on a affaire à de belles petites salopes.
1 - Communiqué du Mouvement des damnés de l'impérialisme, de Kémi Seba : Communiqué du MDI sur l’arrestation
de Kémi Séba Note de la rédaction du site : La nouvelle de l'arrestation de Kémi Seba
a été reprise par tous les principaux médias de l'appareil
de propagande du régime sioniste capitaliste (Le Monde, Libération,
Le Parisien, Le Figaro, les télés, les radios), et par tous
les principaux sites sionistes (CRIf et autres).
2 - Lien avec la vidéo d'Ahmed Meguini, sur Kémi Seba : http://www.dailymotion.com/video/x5ps7s_kemi-seba-la-verite_news Visionner la vidéo de la bagarre (où on entend la brave icone anti Le Pen Ahmed Menguini crier cette phrase impayable : "On est dans un pays de liberté !" : http://www.youtube.com/watch?v=EArENxzbyss
3 - Article de liberation .fr Ahmed Meguini, 24 ans, porte-parole d'un mouvement né le 21 avril. Tente de maintenir les consciences éveillées. Génération Spontané mardi 04 juin 2002 Ahmed Meguini en 6 dates 28 juin 1977 1993 1994 Octobre 1995 Juillet 1996 Mai 2001 Samedi 14 h 30, métro Ménilmontant. Les amis du Mouvement spontané des citoyens dans la rue, alias Spontané, se glissent dans la manifestation qui commence. Ahmed, tout petit, tout menu, court vers la tête du défilé, une immense banderole «Urgences sociales» en accordéon sous le bras. «On se met devant», crie-t-il aux deux filles réquisitionnées pour porter. La place étant solidement occupée par le DAL, ils se faufilent au quatrième rang. Ahmed, tout en marchant, sort une banderole plus pratique, plus lisible «Mouvement spontané des citoyens dans la rue» et entraîne les filles sur le côté. Ils cheminent en parallèle. Puis, il refile la banderole à un copain qui porte déjà une guitare, et part lever le poing tout seul devant. Ahmed Meguini n'est pas né de la dernière manif. «C'est un malin, un charmeur», dit Elise, une copine récente. Porte-parole d'un mouvement né dans le cyclone du 21 avril, il surfe sur la vaguelette citoyenne qui en a découlé. Il a plaqué un boulot de chauffeur-livreur et une formation de comédien, et fait un emprunt pour payer le loyer de sa chambre à Montmartre. Propulsé, au nom des jeunes, des réveillés, des indignés, sur les plateaux de télé et dans les cabinets ministériels, il prêche avec exaltation une «nouvelle citoyenneté» aux contours flous. Le nouveau citoyen est «apolitique» mais pas dépolitisé, libre mais responsable, informé mais pas intoxiqué... Ahmed : «Il ne peut pas y avoir de révolution collective sans révolution personnelle. Que chacun comprenne qu'il est acteur, pas spectateur.» Sa révolution intime a eu lieu le 21 avril aux alentours de 22 heures. Il a voté Mamère et se retrouve seul, parmi d'autres hébétés, place de la République, ce soir de naufrage. Il monte sur quelque chose, «un poteau peut-être», se voit lever le poing, s'entend crier «à la Bastille». D'autres poings se lèvent devant lui : «J'ai eu comme une vision révolutionnaire, j'ai eu le sentiment qu'on pouvait changer quelque chose.» Depuis, les Spontanés sèment avec candeur des concepts défraîchis, des cahiers de doléances aux maisons du citoyen dans chaque commune. «On s'inspire de la Révolution française. C'est normal, ce qu'on a demandé à cette époque-là, on ne l'a toujours pas.» Aux législatives, le vote doit être utile. L'école ne lui a rien appris, mais il a vécu «beaucoup d'aventures». Enfant de divorcés, fils d'«un Algérien qui a servi dans l'armée française» et lui chantait «liberté-égalité-fraternité» en berceuses, il a surtout vécu avec sa mère, Fatiha, une Marocaine qui rêvait de deux fils diplômés. Femme de ménage, serveuse de snack-bar, elle s'est battue jusqu'à ouvrir sa propre entreprise d'électricité en Suisse. «Son moteur, c'était nous», dit Ahmed. Le cadet est en troisième année de Sup de co et roule en Golf. L'aîné lui donne du souci. A 16Êans, Ahmed abandonne la Sainte-Famille, lycée privé de Haute-Savoie où l'a inscrit Fatiha. Il veut voir le monde et être pompier, «par patriotisme et envie d'aider les autres». Il passe son brevet, participe à plusieurs compétitions, termine «champion de France de manoeuvre incendie» avec les jeunes sapeurs-pompiers d'Annemasse. Premiers pas hors du cocon. Certains pompiers, quand ils sont appelés dans un quartier immigré, vont «chez les bougnoules». On l'envoie dépanner les ascenseurs plus souvent qu'à son tour. A 17 ans, il devance l'appel, se retrouve secrétaire comptable d'un escadron de l'armée de terre à Poitiers. A la fin du service, il veut s'engager. Pour un an, obtient sa mère. Ahmed veut approcher la guerre, mythe paternel, il part à Sarajevo. Dans une compagnie de combat sous mandat de l'Otan, le quatrième escadron anti-char. «Là, raconte-t-il, je suis arrivé en plein dans la laideur du monde.» Les milices, les mines, la peur de mourir. Et l'armée : «J'étais rejeté, juste parce que j'étais musulman et, eux, proserbes.» Il reste trois mois en Bosnie : «Un soir, à la relève d'une garde, je suis tombé dans un guet-apens. Je me suis réveillé dans un hôpital de campagne. Puis, on m'a rapatrié à Clamart. Je suis resté trois semaines en psychiatrie.» Fatiha le récupère : «Cela a été une année d'enfer, se souvient-elle, il était déprimé, se repassait les horreurs qu'il avait vécues là-bas, il était incapable d'en parler.» Il tire un trait, suit son amoureuse à Lyon, puis en Belgique, revient chez sa mère quand l'histoire s'achève. Entre-temps, il a fait des petits boulots, serveur, livreur de pizzas, vendeur de poissons à Continent, vendeur d'assistance juridique en porte-à-porte. «J'ai appris à vendre des trucs à des gens qui n'en avaient ni envie ni besoin.» A Genève, Ahmed est serveur dans un grand restaurant : «Il n'y avait que des stars là-bas», dit sa mère, «Daniel Lévy, celui qui chante dans "les Dix Commandements" lui a mis le théâtre dans la tête. Il m'a dit qu'il partait à Paris, pour faire du cinéma ou travailler dans les médias. C'est un voyageur.» Il quitte la maison avec vue sur le mont Blanc pour la capitale, avec 6 000 F qui fondent en une semaine. Après, ce sont les foyers d'urgence, la rue, la fauche, bien qu'il ne soit «pas doué pour ça» : «Je n'ai jamais réussi à chourer un truc sans me faire prendre. Ma mère dit qu'on est une famille de gens pieux et que le mal nous est interdit.» Au bout d'un mois, il suit le Cours Florent grâce à l'assistance sociale, participe à La Villette à la création d'une pièce et se passionne pour le prix Nobel de littérature, Gao Xingjian. Livreur en même temps, il parle de s'acheter une voiture : «Sans le 21 avril, j'étais sur des rails.» Il dit aussi : «J'ai tellement été le mec superbien et le mec super-pas bien, je connais mon fond, il y a tout en moi. ça m'a rendu tolérant. J'ai l'impression de comprendre tout le monde. Le fils à papa qui vit dans 200 mètres carrés avenue Hoche et le pauvre mec qui dort sur un carton.» Il redoute d'être «définitivement instable» comme son père, qui s'est marié cinq fois. Sans inquiétude : «Je jette des trucs en l'air et je regarde comment ça retombe.» Ahmed dort quelques heures par nuit, mange quand il peut. Il passe sa vie avec quelques autres Spontanés, happés par «la haine de Le Pen». Ils s'embrassent, parlent d'amour et du monde à refaire : «On vit une petite utopie, reconnaît Elise, comme en 68. Sauf qu'eux ont mal tourné, avec la gauche caviar.» Le porte-parole papillonne, un jour chez un ministre, un jour aux basques des policiers qui expulsent un sans-papier. Il dit : «Je me sens à l'aise dans ce truc-là. Je peux mettre à profit mon côté écorché vif». 4 - Epoque d'Ahmed Meguini en "altermondialiste" bienpensant" et "méritant" : Le Mouvement Spontané organise une exposition autour d´Ahmed Menguini au Squatt Rivoli (ndlr : un de ces squats d' "artistes" parisiens entretenus pour la façade "libertaire" par la municipalité de gauche sioniste du satrape tunisien Delanoé, et peuplé de petits affairistes soi-disant artistes, particulièrement gravosses à ce squat de la rue de Rivoli) à partir du lundi 9 septembre avec pour devise « Ne pas résister c´est collaborer (amusant !!!)». Ahmed lui est toujours en prison, il a enfin pu recevoir la visite de sa mère. Le prolixe Roland Bavard nous informe que les NB, désireux de replacer la répression dans son contexte politique préparent une conférence sur le thême « Emigration et répressions ». Elle se tiendra à à Strasbourg. Et il rajoute : "Un millier de personnes non affiliés aux partis de gauche sont mobilisées. Le combat sera difficile et la répression essaye de noyer le message, mais on tient bon, et c´est une expérience très, très interessante. » "Qu´on se le dise, la jeune génération d´activistes n´est pas prête à se laisser museler! " Pour soutenir Ahmed: Comité de soutien à Ahmed Meguini: ahmed@no-log.org et aussi il-legalteam@lalune.org http://www.noborder.org
5 - Le blog de Caroline Fourest, une sioniste spécialisé dans la guerre de propagande contre les musulmans : 20 septembre 2007 Je me joins aux appels à soutenir Ahmed Meguini, qui est un ami et qui a été condamné à verser des sommes ahurissantes (près de 6400 euros) à des policiers. Arrêté de façon arbitraire lors de manifestations qu'il couvrait en tant que journaliste-citoyen, Ahmed a était accusé de troubles à l'ordre public sur la base de témoignages policiers confus et contradictoires. Son casier et son nom semblent clairement avoir joué contre lui. Pour le rappel des faits, vous pouvez vous repportez à l'article que j'ai consacré à son procès sur mon blog : http://carolinefourest.canalblog.com/archives/2007/01/24/3814369.html Caroline Fourest Pour le soutenir, envoyez vos dons à l'adresse indiquée dans son message ci-dessous.
Bonjour à tous, A la suite des peines auxquelles j'ai été condamné en 2002 (Strasbourg) et 2007 (CPE), je suis aujourd'hui contraint de verser d'importantes sommes d'argent aux policiersqui m'ont attaqué en justice (5300 Euros pour Strasbourg / 1058 Euros pour l'affaire CPE). Je vous rappelle rapidement les faits : en 2002, j'ai été injustement désigné par un commandant CRS comme étant responsable de violences au cours d'une manifestation. A la suite de cette accusation, j'ai été condamné à trois mois de prison ferme, que j'ai purgés à Strasbourg. En 2007, au début du mouvement anti-CPE, trois policiers m'ont accusé d'être l'auteur de jets de projectiles sur la place de la Sorbonne. J'ai toujours nié et nierai toujours avoir exercé les violences qui m'étaient imputées. Un jeune étudiant a été arrêté en même temps que moi, accusé des faits par les mêmes agents. Ce jeune homme a été relaxé, alors que j'ai, pour ma part, été condamné à 1 mois de prison ferme ( peine non exécutée à ce jour ). Aussi, je me permets de faire appel une nouvelle fois à votre soutien et à votre solidarité. Tous les chèques peuvent m'être envoyés à mon adresse postale (22 rue Pierre Leroux 75007 Paris) ; les dons peuvent également m'être versées par virement bancaire sur mon compte chèque-postal (572 444 0Y0 20 clé 82). Je vous remercie d'avance de votre soutien, Amicalement, Ahmed Meguini
6 - Les signataires (dont la LICRA, maître Zaoui, Patrick Gaubert, SOS Racisme, l'UEJF et toute une pelletée de sionistes), de la pétition pour l'honorable torchon de haine professionnelle de Philippe Val, Charlie Hebdo, qui a été sauvé de la disparition par la mouvance sioniste de la presse parisienne (soutien appuyé de Libération). Rechercher la signature du brave Ahmed Meguini :
Nous soutenons Charlie Hebdo
article publié dans la lettre 509 Voir cet article sur son site d'origine : Libération du 5 février Le procès qui s'ouvre au tribunal de grande instance de Paris du 7 au février 2007 est d'une extrême importance. Charlie Hebdo est poursuivi pour avoir republié les dessins danois du Jyllands Posten sur Mahomet. Dans un contexte où des intégristes menaçaient de mort quiconque osait soutenir les journaux et pays pris pour cibles, ce journal a choisi de rester fidèle à sa tradition de liberté de ton et d'expression envers toutes les religions et tous leurs symboles: le pape comme Jésus ou Mahomet. Il l'a fait en mettant ces douze dessins à la disposition du grand public, afin qu'il se fasse une opinion par lui-même. Par solidarité avec Jacques Lefranc, rédacteur en chef de France Soir, qui venait d'être licencié pour avoir eu ce courage. Parce que si tous les journaux d'Europe avaient fait de même, l'intimidation des extrémistes aurait échoué. Parce que si tous les journaux d'Europe s'étaient pliés à cette injonction, leur silence aurait signé la victoire des extrémistes. Malgré ce climat, des organisations musulmanes traditionnelles (la Mosquée de Paris), intégristes (l'UOIF) et même l'un des bailleurs de fonds de l'islam extrémiste wahhabite en provenance d'Arabie Saoudite (la Ligue islamique mondiale) ont choisi d'ajouter à l'intimidation une menace judiciaire en intentant à Charlie Hebdo, au titre des lois antiracistes, un procès pour "injures publiques à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur religion". Deux dessins sont visés: celui montrant Mahomet avec une bombe dans son turban, mais aussi celui où Mahomet freine un groupe de kamikazes par cette annonce: "Stop, on n'a plus de vierges en stock." La couverture du numéro, où Cabu représente un Mahomet "débordé par les intégristes" et qui les désavoue ( "C'est dur d'être aimé par des cons") est également poursuivie pour "injures", alors qu'elle visait justement à montrer un Mahomet se désolidarisant des intégristes. Cabu, ou de son vrai nom Cabut, est un dessinateur ultra sioniste, bien placé à la mairie de Paris, qui organise des expositions sur lui.
C'est dire la confusion entretenue par cette plainte contre un journal qui combat depuis toujours à la fois le racisme et l'intégrisme. Nous refusons cet amalgame, facilité par l'utilisation abusive du mot "islamophobie", consistant à confondre la critique légitime de l'extrémisme et du terrorisme instrumentalisant les symboles de l'islam avec du racisme à l'encontre des individus de religion musulmane. Certains nous disent aujourd'hui que le contexte géopolitique devrait inciter à la prudence, voire au silence. C'est tout le contraire. La liberté d'expression et la laïcité ont besoin d'être réaffirmées comme rarement. Ceux qui résistent à l'intégrisme n'ont que la plume et le crayon pour faire face aux menaces. Des démocrates du monde entier, notamment musulmans, espèrent trouver en Europe, et tout particulièrement en France, un havre laïque où leur parole n'est entravée ni par la dictature ni par l'intégrisme. Si Charlie Hebdo venait à être condamné, si l'autocensure généralisée devait faire jurisprudence, nous perdrions tous cet espace commun de résistance et de liberté. Pour ces raisons, nous soutenons Charlie Hebdo et le droit de continuer à critiquer toutes les religions sans exception. Premiers signataires: Taslima Nasrin (écrivaine), Elisabeth Badinter (philosophe), Nasser Khader (député du Danemark), Ibrahim Ramadan (secrétaire générale de l'Association des musulmans démocrates danois), Irshad Manji (écrivaine), Albert Memmi (écrivain), Claude Lanzmann et le comité de rédaction des Temps modernes, Chris Marker (réalisateur), René Pétillon (dessinateur), Angelo Rinaldi (écrivain, membre de l'Académie française), Elisabeth Roudinesco (historienne), Mohammed Sifaoui (journaliste réalisateur), Leïla Babès (sociologue), Elisabeth de Fontenay (philosophe), Abdelwahab Meddeb (écrivain), Bernard-Henri Lévy (philosophe), Fethi Benslama (psychanalyste), Chahla Chafiq (sociologue, écrivaine), Wassyla Tamzali (écrivaine), Farouk Mansouri (écrivain journaliste), Françoise Seligmann (présidente d'honneur de la Ligue des droits de l'homme), Antoine Spire (journaliste), Michel del Castillo (écrivain), Yves Pouliquen (membre de l'Académie française et de l'Académie des sciences), Jean-Claude Pecker (professeur honoraire au Collège de France, membre de l'Académie des sciences), Frédéric Vitoux (écrivain, membre de l'Académie française), Jeanne Favret-Saada (directeur EPHE, section sciences religieuses), Pascal Bruckner (écrivain), Dominique Sopo (président de Sos Racisme), Jean-Michel Quillardet (grand maître du GODF), Gilles Perrault (écrivain), Patrick Gaubert (président de la Licra), Luce Perrot (présidente de l'association Lire la politique), Alain Girard (premier secrétaire général du SNJ), Bernard Teper (président de l'UFAL), Michel Zaoui (avocat), Alain Seksig (enseignant), Benjamin Abtan (président de l'UEJF), Nadja Ringart (sociologue), Ahmed Meguini (journaliste militant), Samia Messaoudi (journaliste Beur FM), Loubna Méliane (militante antiraciste), Nadia Amiri (infirmière), Jean-Marie Matisson (président du comité Laïcité République), Olivier Bétourné (éditeur), Christophe Girard (adjoint au maire de Paris chargé de la culture), Didier Idjadi (maire adjoint Verts à Bagnolet), Roland Castro (architecte, candidat à la présidentielle), Corinne Lepage (avocate, candidate à la présidentielle), Dominique Voynet (sénatrice, candidate à la présidentielle). Associations signataires: SOS Racisme, LICRA, Grand Orient de France, Union des familles laïques (UFAL), Comité Laïcité République, Syndicat national des journalistes (SNJ). par ReSPUBLICA
7 - Un article du Nouvel Observateur, sur le brave Ahmed Meguini (une icone anti Le Pen) : Symbole de la génération anti-Le Pen Les bastilles d'Ahmed Meguini Il y a des accélérations bizarres
de la vie. Il y a cinq mois, Ahmed Meguini, 25 ans, était en passe
de devenir une icône, le symbole frais de la «réaction
de la jeunesse». Le 8 octobre, il comparaîtra devant la cour
d'appel de Colmar pour des faits qu'il conteste et qui lui ont déjà
valu deux mois de prison (1). Isabelle Monnin Le Nouvel Observateur
8 - Le Parisien, article relatant la bagarre entre la brave "icone anti Le Pen, et l'horrible terroristes Kemi Seba : Kemi Seba de Tribu Ka jugé aujourd'hui 22.12.2008.
Kemi Seba, le fondateur du groupuscule noir radical Tribu Ka, sera jugé lundi après-midi en comparution immédiate devant la 23e chambre correctionnelle de Paris pour «violences volontaires en réunion» après l'agression présumée d'un vidéaste auteur d'un film critique sur sa vie, a annoncé une source judiciaire. Kemi Seba, en garde à vue depuis vendredi soir dans le cadre de cette enquête, avait été déféré dimanche soir devant le parquet de Paris avec trois autres personnes soupçonnées d'avoir également participé à l'agression. Ces trois personnes seront jugées à ses côtés pour le même chef devant le tribunal correctionnel, a-t-on précisé de même source. Selon Ahmed Meguini, auteur de la vidéo «Kemi Seba, la vérité» qui circule sur internet, Kemi Seba et les trois personnes qui l'accompagnaient l'auraient roué de coups dans la soirée de vendredi, rue de Clignancourt à Paris (XVIIIe). Ahmed Meguini, qui avait indiqué vendredi soir à l'AFP avoir reçu des coups au visage, à la jambe et au bras, a précisé dimanche qu'il s'était vu octroyer samedi sept jours d'Incapacité totale de travail (ITT). Kemi Seba «n'a frappé personne mais a été frappé», a affirmé au contraire, lundi à l'AFP, son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre. «Mon client a été frappé à la tête par une personne qui accompagnait Ahmed Meguini, l'auteur de la vidéo», a soutenu l'avocate, selon laquelle Kemi Seba a été conduit à l'Hôtel-Dieu pour des examens pendant sa garde à vue. Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Capochichi, a été condamné début novembre en appel à un an de prison avec sursis et 18 mois de mise à l'épreuve pour avoir reconstitué son groupuscule Tribu Ka, dissous en 2006. Il a aussi été condamné en octobre par le tribunal correctionnel de Paris à 4 mois d'emprisonnement avec sursis pour diffamation raciale. La Tribu Ka, accusée notamment d'antisémitisme, avait été dissoute par décret en Conseil des ministres paru le 29 juillet 2006 au Journal officiel, sur proposition du ministre de l'Intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.
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