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La mise à nue d’un agent d’influence et de la police
politique en France des services spéciaux américain et de
l’entité sioniste, Ornella Guyet, alias Marie-Anne Boutoleau,
et de son réseau (Indymedia, Rebellyon, Article11, Acrimed, Le
Monde Diplomatique …), par le parti Union Populaire Républicaine.
Par Michel Dakar, chercheur en
politique dans le domaine du droit fondamental, et de son application
à l’individu, ex-militant indépendant de terrain dans
le milieu parisien pro palestinien non crypto sioniste. Paris, le 18 juillet
2011.
Le parti « Union Populaire Républicaine », mené
par son président François Asselineau, a commis un acte
de pure hygiène sociale dont on ne peut que lui être reconnaissant,
en publiant une recherche effectuée sur une pseudo journaliste
indépendante pseudo militante libertaire, exerçant dans
les milieux d’extrême gauche, de gauche et anarchiste, qui
se répandait en calomnies, injures et appels à la violence
envers le parti UPR, Silvia Cattori qui milite pour la cause palestinienne,
et des sites internet échappant à l’appareil de propagande
du régime, tels legrandsoir.info, mondialisation.ca, dazibaoueb.fr,
InfoWars, voltairenet.org/fr, et le site de Michel Collon.
Ornella Guyet traitait systématiquement
de fascistes, d’antisémites et de négationnistes,
tous ceux qui ne coopèrent pas avec l’appareil de propagande
du régime.
Les organes relayant sciemment
les diffamations, les injures et les appels à la violence d’Ornella
Guyet, sont les sites http://paris.indymedia.org, http://rebellyon.info,
http://article11.info, et autres.
Ornella Guyet collabore avec Le
Monde Diplomatique (l’un des organes majeurs de propagande et désinformation
du régime appartenant au groupe atlantiste Le Monde), Acrimed (simulacre
de critique des médias), CQFD, Le Plan B, entre autres.
Une plainte a été
déposée pour injures et diffamations, par François
Asselineau, à l’encontre d’Ornella Guyet, et des sites
paris.indymedia.org et rebellyon.info.
Pour la première fois en
France, donc, seront cités à comparaître devant la
justice, et devant un public qu’on espère nombreux, attentif
et … photographe, ce qu’on peut considérer comme une
employée des services spéciaux, un agent de la basse police,
autrement nommée police politique, et ses deux principaux comparses,
les dirigeants du site internet parisien http://paris.indymedia.org, et
du site internet lyonnais http://rebellyon.info.
La ligne directrice de ces agents
est d’interdire toute manifestation d’autonomie en France
par rapport aux deux puissances qui l’ont vassalisées, les
USA et l’entité sioniste.
Ceux qui n’acceptent pas
cette domination sont diabolisés comme nazis (antisémites,
négationnistes, fascistes et autres), et des appels à la
violence, à l’agression physique, sinon au meurtre, sont
lancés contre eux, par des agents comme Ornella Guyet, et relayés
par des sites comme ceux des Indymedia, Rebellyon, Article11, RefleXes
(http://reflexes.samizdat.net), et autres.
Il s’agit pour les services
spéciaux américain et ceux de l’entité sioniste,
de maintenir l’Europe et la France comme colonie ou province de
l’empire à deux têtes qui domine l’Occident.
Il faut avoir à la conscience,
que dans la présente guerre mondiale qui est devenue ouverte avec
les attentats prétextes fabriqués par les services spéciaux
américain et sioniste du 11 septembre 2001 aux USA, guerre visant
à rendre pérenne l’hégémonie USA –
entité sioniste sur toute la planète en se rendant maître
des régions riches en pétrole, minerais et autre éléments
géostratégiques, que l’Europe et donc la France, seront
sacrifiées lorsque ces ressources se rapprocheront de leur épuisement,
deviendront rares et de plus en plus coûteuses, ce qui en ce qui
concerne la ressource la plus vitale, le pétrole, est l’affaire
d’une toute petite dizaine d’années.
Il s’agit donc d’interdire
en Europe et en France, l’éveil d’un mouvement politique
affirmant la réappropriation de la direction de la vie politique
européenne dans le sens des intérêts européens
et français, par la création d’un réel pouvoir
politique centralisé et authentiquement européen en Europe,
d’un appareil européen financier, bancaire efficace, soit
d’une vraie banque centrale européenne, d’une structure
européenne qui solidarise réellement tous les états
de l’Union du type fédération, par l’édiction
d’un code social unique et inspiré de ceux des pays les plus
socialement évolués, par le choix d’une langue de
communication unique, et autre que l’anglais, qui devrait être
l’esperanto (il existe déjà une langue universelle
unique, qui est la langue des signes utilisée couramment par les
sourd muets de toutes les cultures, et qui est infiniment plus efficace
que toutes les autres langues parlées), par la promulgation d’une
chartre de référence des valeurs européennes, qui
fondent l’appartenance culturelle à l’Europe, plaçant
en exergue par exemple la contention stricte du fait religieux hors de
l’espace public, à la sphère du privé, le développement
de l’individualité, l’éducation à l’intérêt
général et à la prise d’initiatives individuelles
en politique, à l’autonomie, l’apprentissage au travail
en groupe, à l’écoute et à la compréhension
d’autres points de vue, et à l’organisation, la sensibilisation
et la réactivité à toutes les formes d’abus
de pouvoir, et par la création d’un force armée et
de dissuasion nucléaire européenne, distincte de l’OTAN,
capable de supplanter celle de la chimère à deux têtes
USA-Entité sioniste, et celles des autres monstruosités
totalitaro-mafieuses affirmées, la Russie et de la,Chine.
Ornella Guyet et ses comparses
sont donc en charge de préparer l’effondrement dans la misère
de la population européenne, et la dislocation des sociétés
européennes.
Il est illusoire de croire qu’en
dernier ressort, ces sociétés soit-disant extra-territoriales
que sont les multinationales, ne sont pas en réalité territoriales,
et entièrement attachées, ancrées dans le sol d’une
nation, d’un état. Les sociétés multinationales
américaines sont dépendantes de l’armée américaine,
de la politique étrangère américaine, du maintien
d’un esprit national américain, du nationalisme, du communautarisme
entretenus dans la société américaine.
Lorsque le partage des ressources
énergétiques et minérales mondiales deviendra difficile
entre les multinationales américaines et européennes, pour
cause d’extinction de ces ressources, il ne fait aucun doute que
les multinationales européennes seront interdites d’accès
aux puits pétrolifères, et autres mines d’uranium.
Alors, l’Europe disparaîtra économiquement.
La disparition économique
de l’Europe est le plan sous-jacent à l’activité
des Ornella Guyet et de ses collègues.
L’un des objets de ces policiers
politiques comme l’est Ornella Guyet (Marie-Anne Boutoleau), et
de ses relais (Indymedia, Rebellyon, Article11, Acrimed, Le Monde Diplomatique
…), est de briser tout nationalisme et esprit communautaire au sein
de la population française, alors que le nationalisme et l’esprit
communautaire sont favorisés aux USA et même portés
aux nues au sein de l’entité sioniste.
Ceux qui en France sont conscients
de cette manœuvre de démoralisation visant à maintenir
l’Europe dans l’impuissance et dans la sujétion aux
intérêts américain et sioniste, sont qualifiés
de nazis, et la chasse contre eux est grande ouverte.
Qualifiés de nazis (antisémites,
négationniste, fascistes), implicitement, ils ne méritent
pas qu’on respecte leurs droits, car ils sont déshumanisés,
ce ne sont plus des citoyens. Pas une des organisations de défense
des droits de l’homme - qui sont toutes à la botte du régime
- ne les défendra. Ils sont dépossédés de
leurs droits fondamentaux. La Constitution et la déclaration des
droits de l’homme ne s’appliquent pas à leurs cas.
Ornella Guyet et ses comparses
sont en charge de créer des non-citoyens, des parias, des sortes
d’intouchables comme en Inde, des hors castes, des « goys
», contre lesquels tout est permis, et aucun acte de violence physique
ou verbal ne peut être poursuivi. Le comportement moral commun ne
les concerne pas, ni les règles de base de la civilité.
C’est la raison pour laquelle
aucun de ces sites diffamatoires n’a accepté de publier un
droit de réponse face aux exactions écrites d’Ornella
Guyet. Ils n’ont même pas jugé bon de répondre
aux demandes. En effet, pourquoi répondre à ces sous-humains,
ces animaux qui ne font que singer les êtres humains.
Il ne s’agit pas d’outrance
de ma part. Je veux simplement faire sentir que derrière les comportements
des Ornella Guyet et comparses, on a à faire à une espèces
horribles de pures racistes extrémistes, camouflés en humanistes.
La population doit se dresser
contre ces agents tels Ornella Guyet et les dénoncer. Il y va de
sa survie morale et au-delà de sa survie physique.
Les résistants à
ce qui est en réalité une occupation étrangère
peuvent être injuriés, diffamés publiquement, et on
peut lancer contre eux des appels à la violence, sinon au meurtre.
Le passage à l’acte est légitimé. Ce n’est
pas un crime ni un délit que de les agresser, ou de nuire à
leur réputation. C’est à cela que servent les Ornella
Guyet, les sites Indymedia, Rebellyon, Article11 et autre Acrimed.
Le procès qui vise Guyet
et quelques-uns de ses collègues de la police politique du régime,
sera révélateur de la manière dont le régime
défendra ce qui en réalité est sa milice politique,
l’équivalent des anciens gardes rouges chinois ou des gardiens
de la révolution iraniens, ou des comités populaires du
dictateur Kadhafi.
C’est un demi aveux que
le titre de l’intervention de l’agent Guyet lors de ce colloque
organisé par une instance de propagande états-unienne à
Paris, et dont il est question dans les documents communiqués par
l’UPR : « Les chiens de garde au-dessus des chiens de garde
».
Le milieu relais de ces agents
de la police politique américano-sioniste, sont les milieux libertaires
et d’extrême gauche, lesquels en France, sont entièrement
noyautés et dirigés par les services spéciaux étatiques.
Les deux grands centres français
de cet appareil de police politique sont Paris et Lyon, et il est intéressant
que la plainte de l’UPR porte sur des sites qui sont consacrés
à ces deux centres, comme il est intéressant que cette plainte
permette de soulever la complicité entre cette agent policière
et les milieux « immaculés », « irréprochables
» tels ceux du Monde Diplomatique, d’Acrimed, de CQFD, du
Plan B, et autres Article.11 (lequel sort une version papier de son site
internet).
J’aimerais, si je puis me permettre, que les investigations, et
les publications de ceux qui ont eu les moyens d’effectuer cette
recherche sur Ornella Guyet, se portent aussi sur le haut lieu parisien
de rencontre de cette mouvance policière, c'est-à-dire le
CICP (Centre International de Culture Populaire), 21 ter rue Voltaire
à Paris 11ème, http://cicp21ter.org, et sur son mentor,
Gustave Massiah, ainsi que de façon annexe, sur le CRID (Centre
de Recherche d’Information pour le Développement), 14 Passage
Dubail à Paris 10ème, http://crid.asso.fr.
Il y a là un personnage
central, Gustave Massiah, dans le quadrillage du milieu parisien et français
progressiste au profit de l’axe américain et sioniste, et
dans la réalisation d’une véritable toile d’araignée,
dans laquelle viennent se faire prendre tous les idéalistes actifs
en politique. Cette toile d’araignée s’étend
non seulement sur toute la France, mais sur une grand partie de l’Afrique
francophone, et elle pénètre absolument tous les milieux,
et à tous les niveaux.
Il est à noter que le CICP
héberge des associations dominantes dans le domaine pro palestiniens,
ces associations étant des faux nez des services du régime,
des associations d’encadrements des populations d’origine
arabo-musulmanes, du tiers-monde, et même de soutien aux indépendantistes
corses.
Le CICP offrait - et offre peut-être
encore - une base physique pour les sites http://paris.indymedia.org,
et http://reflexes.samizdat.net.
Le CICP est régulièrement
cité sur le site Indymédia Paris Île-de-France. C’est
le principal lieu de rencontre de la mouvance Guyet à Paris.
Le second lieu parisien qui a
été créé pour faire un simulacre de concurrence
et de pluralité au CICP, et capter ceux qui échappent à
la mouvance Guyet, est celui de la CAPJO-Europalestine (site internet
http://europalestine.com ), villa Compoint à Paris 17ème,
dit « Librairie Résistance », mené par Olivia
Zémor (obédience Lutte ouvrière).
J’ai tenté, avec
mes seuls moyens, de mener des investigations sur Gustave Massiah, que
de plus j’ai eu comme enseignant, et qui avait accepté d’être
mon directeur de fin d’études (école d’architecture
de Paris La Villette). Je communique plus bas les liens permettant d’accéder
aux dossiers que j’ai constitués, sur l’internet.
Avant de clore, il faut tout de
même garder à l’esprit que les services spéciaux
concurrents de ceux américano-sionistes (Russie, Chine et autres),
ne peuvent qu’avoir intérêt à promouvoir des
actions telle celle de l’UPR, et qu’il ne faut pas par rejet
d’une monstruosité, en favoriser d’autres que rien
ne distingue, dans la guerre des monstres où l’humanité
engagée.
La position de l’UPR étant
de préconiser la sortie de la France de l’Europe, ce qui
dans l’état actuel de partage du monde entre très
grandes puissances (USA-Entité sioniste, Chine, Russie, Inde, Brésil)
réduirait la France à l’impuissance puis à
la déchéance, il est clair que cette ligne directrice fait
le jeux de ces puissances, sinon qu’elle est même suscitée
par elles, qui n’oeuvrent à la dislocation de l’Europe,
par tous les moyens, dont celui de son élargissement constant,
de l’ouverture déniée de ses frontières à
l’immigration, de l’acceptation en son sein de comportements
socio-culturels archaïques, particulièrement dégradants
pour la moitié de l’humanité, les femmes.
Il faut oser affirmer que nous
sommes en Europe, hélas, au seul endroit dans le monde, qui porte
dans une partie de sa culture les valeurs humanistes qui peuvent permettre
la poursuite de l’aventure humaine, et dont le bref courant dit
« libertaire » du 19ème siècle a été
un aboutissement indépassé.
Si il y a une motivation qui doit
suffire à décider d’entrer de plein pied dans la lutte
actuelle entre les monstres géants, c’est que ces valeurs
deviennent effectives au sein de l’humanité, et cela ne peut
être sans s’en donner les moyens.
Le pire qui est en train de se
passer en France et en Europe, est que par le fait de la constante propagande
des organes américano-sionistes, sous couvert de tolérance,
d’antiracisme et de « multiculturalité », la
conviction apparaisse que ces valeurs après tout sont relatives,
qu’elles ne sont pas intrinsèquement antagonistes de celles
des civilisations archaïques, qui nient l’individu, instaurent
toutes la déchéance féminine, regardent l’enfant
comme une duplication des parents, prônent la dissolution de l’individualité
dans le groupe, et la hiérarchie, l’existence du pouvoir,
la soumission, la richesse et la pauvreté, comme des faits naturels.
Nous sommes en train de retourner,
mentalement, 10 000 ans en arrière. Nous revenons dans des grottes,
mais radioactives, chacun avec internet pour seul vis-à-vis.
En annexe :
L’affaire UPR, Sivia Cattori
et Ornella Guyet, documents internet :
1 - Article du site http://convergencedesluttes.fr
2 - Plainte du site de l’UPR
3 - Page « facebook » de l’UPR
4 - Article de Silvia Cattori.
5 - Liens proposés sur la page d’accueil du site http://paris.indymedia.org
:
6 - Liens proposés sur la page d’accueil du site http://article11.info
:
Liens menant sur des dossiers
que j’ai publié sur l’internet sur le CICP, Reflexes
et autres de la même mouvance:
http://aredam.net/analyse-du-fonctionnement-administratif-et-financier-du-cicp-rue-voltaire-paris.html
http://aredam.net/la-fausse-opposition-anti-guerre-de-OTAN.html
http://aredam.net/
A ne pas manquer, deux curiosités
:
http://aredam.net/photographies-fascistes-antifa.html
http://aredam.net/les-avocats-des-services.html
Blogs relais du site aredam.net
:
http://reflexesverite.blogspot.com/
http://reflexesverite.blogspot.com/p/quest-ce-quau-fond-le-cicp-centre.html
http://reflexesverite.blogspot.com/p/comprendre-reflexes-la-cnt-et-la.html
http://reflexesverite.blogspot.com/p/les-reponses-des-associations-du-cicp.html
http://reflexesverite.blogspot.com/p/comprendre-la-monstruosite-elucidation.html
http://reflexesverite.blogspot.com/p/lettre-au-fondateur-du-cicp-gus-massiah.html
http://reflexesverite.blogspot.com/p/ce-que-recele-le-mouvement.html
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/pages/La_verite_sur_le_sionisme_pro_palestinien_et_laltermondialisme_resumee_en_une_plainte-2855058.html
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/pages/Lettre_a_Carlos_Le_cas_typique_Youssef_Boussoumah-2953766.html
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/pages/Page_des_commentaires-2956827.html
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/pages/dossier-sur-les-fascistes-antifa-3053317.html
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/pages/Adresses_des_locaux_parisiens_de_la_police_politique_parallele-3053358.html
http://verite-sur-le-sionisme-pro-palestinien.over-blog.com/pages/Analyse_du_fonctionnement_administratif_et_financier_du_CICP_de_la_SCI_Le_Marronnier_et_dAMORCES_de_Gustave_Massiah-3287747.html
Annexe :
1 - Article du site http://convergencedesluttes.fr
:
VIVAS CONTRE BOUTOLEAU
Par Bernard le jeudi, juin 23 2011, 19:01 - Lien permanent
http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=23577
http://fischer02003.over-blog.com/article-vivas-contre-boutoleau-77604625.html
Quand Le Grand Soir recevait le baiser de Judas (une histoire croustillante,
incroyable mais vraie)
De quoi s’agit-il ci-dessous ?
D’une polémique entre des sites Internet concurrents ? De
la queue de comète d’une querelle entre LGS et un site qui
l’a agressé et diffamé ? D’un règlement
de comptes personnel ? D’un Clochemerle modernisé par transposition
sur la Toile ? De l’expression d’un vil ressentiment occupant
la place de nos articles d’information et d’analyse ?
Si c’était le cas, chacun perdrait son temps.
Il s’agit en vérité de répondre à des
questions fondamentales qui sont :
L’anonymat journalistique (recours aux pseudos) est-il acceptable,
non pas pour préserver sans risque un droit d’expression,
mais pour calomnier un adversaire choisi et pour chauffer à blanc
des lecteurs qui en appelleront à la violence physique ?
Le mensonge est-il permis pour discréditer un adversaire ?
La duplicité est-elle un outil normal d’investigation ?
La virulence des attaques contre quiconque défend « le droit
des peuples à disposer d’eux-mêmes » est-elle
anodine sur un site anarchisant ?
Le silence sur le principal parti d’extrême droite français
et sur la politique des « Faucons du Pentagone » est-il anodin
sur un site anarchisant ?
Des sites Internet sans trop de moyens ni d’expérience peuvent-ils
être facilement infiltrés ? Et par qui ?
Premier chapitre
Juin 2008 : après avoir débattu dans une librairie marseillaise,
un administrateur du GS avait dîné avec un petit groupe dont
faisait partie une jeune journaliste, Ornella Guyet. Ils sympathisèrent
par cousinage idéologique et restèrent en contact épistolaire.
Janvier 2009 : dans un mail pour présenter ses vœux, elle
sollicita une aide pour trouver une colocation à Paris. L’administrateur
toulousain la recommanda au webmaster parisien du GS, lequel se démena
et lui procura une adresse béton.
Juillet 2010 : de passage à Toulouse, elle exprima avec insistance
(mails, téléphone) le désir de rencontrer l’administrateur.
Soit ! Deux heures de discussion amicale en terrasse d’un café.
Sujets : LGS, le Plan B, CQFD, le Diplo et les problèmes professionnels
de la journaliste plutôt désoeuvrée. LGS n’embauche
pas (bénévolat). Puis : bisou, salut Ornella, donne de tes
nouvelles…
Deuxième chapitre
Mars 2011 : un virulent article d’un site, http://www.article11.info/
, qu’on croyait ami, dénonce les deux administrateurs en
question, accusés de publier « des textes fascisants »
et d’avoir dérivé vers le négationnisme, le
rouge-brunisme, le conspirationnisme, le confusionnisme, l’antisémitisme
(on en oublie).
Cette crapulerie était signée Marie-Anne Boutoleau et Rashkounine.
Ce dernier pseudo a été créé spécialement
pour l’occasion et n’est jamais réapparu depuis. Quand
à sa complice, elle se targuait d’écrire pour CQFD
et ACRIMED. La réaction des lecteurs du site agresseur fut telle
qu’elle dut alors rédiger une centaine de commentaires (parfois
en milieu de nuit) pour convaincre et pour en rajouter dans son entreprise
de démolition de ces deux administrateurs du GS, nommément
calomniés.
Avril 2011 : à un administrateur du GS lui demandant si elle connaît
Marie-Anne Boutoleau et Rashkounine, Ornella Guyet écrivit : «
J’ai bien reçu ton message, mais très franchement,
je n’ai vraiment aucune envie de prendre part à ce débat.
»
Sans oser y croire, vous avez évidemment deviné la chute
(notre surtitre vous y aidait) : Marie-Anne Boutoleau est le pseudonyme
d’Ornella Guyet, celle-là même qui eut l’occasion
de découvrir en juin 2008, janvier 2009 et juillet 2010 dans les
conditions susdites, deux administrateurs du GS dont elle dénonce
à présent avec horreur (et derrière son masque) la
« dérive droitière » constatée «
depuis trois ou quatre ans ».
Troisième chapitre (car ce n’est pas tout)
Il faut maintenant infirmer ou confirmer les informations suivantes :
En Mars 2009, abusivement présentée comme « Professor
à ACRIMED », l’"anarchiste" Ornella Guyet
a été une participante active à un séminaire
organisé à Paris par le Center for the Study of International
Communications et la School of Media and Public Affairs de l’Université
George Washington, de Washington (connue pour être un lieu de recrutement
de la CIA) et présidé par Lee W. Huebner personnalité
du Parti Républicain états-unien et qui fut un proche de
Richard Nixon.
Selon http://www.discoverthenetworks.org/ , l’ensemble du réseau
INDYMEDIA (IMC) reçoit une aide financière de l’Open
Society Institute (de George Soros) et de la Fondation Ford, deux paravents
translucides de la CIA. Ornella Guyet est (discrètement) administratrice
du site Indymédia Paris.
Si ces allégations sont fausses, LGS fera amende honorable en regrettant
d’avoir adopté ostensiblement la mimique du suspicieux type
(front plissé, un sourcil levé, regard vers le ciel). Il
le fera par écrit, dans une missive qu’il remettra en main
propre à Rashkounine. Celui-ci nous expliquera sans doute en cette
occasion pourquoi ils sont mous du genou, http://www.article11.info/ ,
son webmaster masqué, et Boutoleau/Guyet dès qu’il
s’agit de dénoncer la politique étrangère américaine
(OTAN, Israël…) et la principale force d’extrême
droite française (le FN) et d’où leur vient cette
rage à étiqueter « rouges-bruns » les journalistes
qui écrivent la vérité sur la situation dans les
pays « en résistance » face à l’Empire
et à ses alliés.
A titre d’information, nous donnons à lire par le lien ci-dessous
une enquête de l’UPR sur le sujet. Si certains passages de
ce document peuvent frôler « l’effet de halo »
(O. Guyet, spécialiste de la méthode, aurait mauvaise grâce
à s’en offusquer), il apporte néanmoins des éléments
troublants et inédits sur cette affaire et il pose à Ornella
Guyet vingt questions dont on attend la réponse avec gourmandise.
2 - Plainte du site de l’UPR
:
http://u-p-r.fr
Dépot de plainte à l’encontre de Mlle Ornella Guyet
et des sites internet Indymedia et Rebellyon
Publié le 14 juin 2011 dans UPR 14 commentaires
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• • COMMUNIQUÉ DE L’UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE
DÉPÔT DE PLAINTE À L’ENCONTRE DE Mlle Ornella
GUYET (alias « Marie-Anne Boutoleau »),ET DES SITES INTERNET
INDYMEDIA ET REBELLYON, POUR DIFFAMATION, INJURES PUBLIQUES, REFUS DU
DROIT DE RÉPONSE ET ATTEINTE À LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
1°) Mlle « Marie-Anne Boutoleau », qui se présente
comme « journaliste indépendante », a commencé,
depuis maintenant quelques semaines, à injurier publiquement François
Asselineau et l’UPR, en leur appliquant de façon répétée
les qualificatifs d’« extrême droite », de «
profondément réactionnaires », d’« ultra-nationalistes
» et de « fascistes ». Elle a diffusé ces injures,
notamment sur le site Internet Indymedia Paris, afin de leur assurer la
plus grande publicité.
2°) Le nom de « Marie-Anne Boutoleau » est un pseudonyme.
Son vrai nom à l’état civil est Mlle Ornella Guyet.
Ses activités de « journaliste indépendante »
semblent minces si l’on en juge par le nombre infime d’articles
recensés par Internet sur son nom. Elle n’a jamais rencontré
François Asselineau, pas plus qu’elle n’a jamais manifesté
le souhait de le rencontrer, avant d’entamer sa campagne d’injures
et de diffamation.
3°) Suite aux premiers écrits injurieux et diffamatoires de
Mlle Ornella Guyet – alias « Marie-Anne Boutoleau »
-, l’Union Populaire Républicaine a transmis à l’intéressée
des réponses circonstanciées en lui demandant de bien vouloir
les publier sur le site Indymedia Paris, et cela conformément au
droit de réponse reconnu par la loi.
4°) Mlle Ornella Guyet a continuellement refusé de publier
nos réponses ou de faire des correctifs, en arguant en substance
qu’il était hors de question de « donner la parole
à des fascistes ».
Il y a donc bien eu atteinte avérée, de la part de Mlle
Ornella Guyet et du site Indymedia, au droit de réponse prévu
par la loi pour toute personne ou tout organisme s’estimant injurié
ou diffamé dans une publication.
5°) Le 4 juin courant, Mlle Ornella Guyet a franchi un pas décisif
dans la provocation et l’illégalité, en publiant,
sur le site Internet Rebellyon, sous la signature « Des anti-fascistes
lyonnais et parisiens, avec la documentation réunie par Marie-Anne
Boutoleau, journaliste indépendante », un article classé
dans la rubrique « facho » et intitulé « Attention,
l’ultra-droite souverainiste débarque à Lyon ! »
6°) Dans cet article, l’intéressée a de nouveau
repris des éléments diffamatoires et injurieux de ses écrits
précédents à l’encontre de l’UPR et de
son président. Nous en recenserons ici 4 exemples, sans prétendre
pour autant être exhaustifs à ce stade :
6.1. – s’agissant de la conférence de François
Asselineau sur l’Histoire de France, Mlle Ornella Guyet la décrit
comme une présentation « profondément réactionnaire
», une « antienne de l’extrême-droite »,
« ultra-nationaliste », etc. En ne citant que quelques mots
extraits d’une conférence de trois heures et demie, elle
passe sous silence des pans entiers de la présentation et le fil
conducteur lui-même de la démonstration, qui ruinent ses
calomnies.
Comme le savent les dizaines de milliers d’internautes qui ont déjà
consulté et applaudi cette conférence, le président
de l’UPR y insiste par exemple sur le refus de donner à la
nation française un caractère ethnique depuis au moins Clovis,
souligne l’ancienneté de la soif de justice et d’égalité
dans le peuple français, dénonce le gouffre qui se creuse
régulièrement entre le peuple français et ses élites,
rend hommage aux Soldats de l’An II, exalte les valeurs républicaines
de Liberté, d’Égalité, de Fraternité,
de Laïcité et de Droits de l’Homme, souligne le caractère
rétrograde du Premier Empire, de la Restauration et du Second Empire,
exalte le rôle émancipateur de l’exemple républicain
français pour de nombreux peuples du monde, flétrit la Collaboration
et le régime de Vichy, magnifie les rôles de Félix
Eboué et du réseau Manouchian dans la Résistance,
etc., etc.
Le résumé que Mlle Ornella Guyet ose faire de cette conférence
n’est donc pas seulement grossièrement mensonger : il est
exactement contraire à l’esprit qui anime la conférence.
Cette manœuvre est d’autant plus abjecte que c’est en
partie sur ce fondement qu’elle appelle les manifestants à
venir « combattre le fascisme », en interdisant la tenue de
nos conférences lyonnaises.
La constitution du délit de diffamation est donc avérée.
6.2. – Deuxième exemple : Mlle Ornella Guyet affirme dans
cet article que « C’est sans étonnement qu’on
le voit nommé par Nicolas Sarkozy le 20 octobre 2004 à la
tête de la direction générale à l’intelligence
économique à Bercy, et travaille alors en étroite
collaboration avec Jean-Pierre Raffarin, autre grand casseur de droits
sociaux s’il en est ».
Il s’agit d’une affabulation totale : François Asselineau
n’a jamais rencontré M. Raffarin, ni a fortiori travaillé
avec lui, ni n’a jamais participé à quelque décision
de « casse de droits sociaux ». Bien au contraire, M. Asselineau
a vu son action entravée à ce poste parce qu’il soulignait
les effets sociaux néfastes de l’euro et de la construction
européenne !
Cette série d’allégations mensongères de Mlle
Ornella Guyet est constitutive du délit de diffamation et l’insulte
de « casseur de droits sociaux » , de même que le classement
de l’article dans la rubrique « facho », relèvent
du délit d’injures publiques.
6.3. – Troisième exemple : Mlle Ornella Guyet affirme dans
cet article qu’il « finit par être mis sur la touche
par Sarkozy en raison de ses prises de position en faveur du protectionnisme
».
Cette allégation est également totalement dénuée
de fondement, à deux égards :
– la fin des fonctions de Délégué général
à l’intelligence économique de M. Asselineau n’a
pas été prise par M. Sarkozy. Elle a été décidée
au printemps 2007 par le ministre de l’économie et des finances,
M. Thierry Breton, sous la présidence de M. Jacques Chirac.
– cette décision n’a absolument pas été
prise « en raison de ses prises de position en faveur du protectionnisme
» mais parce que ses analyses sur la crise financière mondiale
à venir et sur l’inéluctable éclatement de
l’euro furent jugées inacceptables par le ministre (qui poursuit
depuis lors sa carrière comme enseignant à l’université
de Harvard, aux États-Unis).
L’allégation de Mlle Ornella Guyet est donc mensongère,
et constitutive du délit de diffamation.
6.4. – Quatrième exemple : Mlle Ornella Guyet affirme de
façon haineuse : « Quelques mots pour finir sur l’invitation
d’Asselineau à Radio Canut : ce n’est pas la première
fois que notre homme tente de se faire inviter ou se fait inviter par
des radios de gauche, sinon alternatives. Ce genre d’invitations
lui servent de caution contre les mauvaises langues qui auraient l’audace
de le dénoncer comme un personnage d’extrême droite.
».
On notera que, dans la logique de Mlle Ornella Guyet, lorsque François
Asselineau se fait inviter par des radios classées à droite,
c’est qu’il est évidemment de mèche avec ces
radios, tandis que lorsqu’il se fait inviter par des radios classées
à gauche, c’est tout aussi évidemment qu’il
le fait dans le but perfide de « servir de caution contre les mauvaises
langues qui auraient l’audace de le dénoncer comme un personnage
d’extrême droite. »
En présentant les choses de la sorte, Mlle Ornella Guyet travestit
totalement la réalité en occultant soigneusement deux éléments
essentiels d’appréciation :
- d’une part François Asselineau n’est nullement l’habitué
d’une radio en particulier. Les rares invitations qui lui ont été
faites à s’exprimer dans une radio se sont réparties
de façon spontanément assez équilibrée entre
droite et gauche au cours des 3 dernières années :
• Radio Courtoisie (pour une émission sur la francophonie)
; cette radio est en effet classée très à droite,
mais pas de façon univoque puisqu’elle a interrogé
de très nombreuses personnalités politiques ou universitaires
de droite et du centre, y compris des membres du gouvernement et des académiciens.
En outre, Mlle Guyet ne précise pas que M. Asselineau n’a
pas été réinvité par Radio Courtoisie depuis
2 ans car il y est jugé trop à gauche.
• une seule fois sur Radio Générations 88.2 (classée
à gauche),
• trois fois sur Radio Notre Dame (classée au centre),
• une seule fois sur Radio Ici et Maintenant (classée plutôt
à droite),
• une seule fois sur Radio Yvelines 88.4 (apolitique),
• une seule fois sur Radio Divergences Montpellier (classée
plutôt à gauche).
- d’autre part, Mlle Guyet ne dit pas un seul mot du contenu des
émissions, ni des propos tenus par François Asselineau au
cours de ces émissions. Or, savoir ce que le président de
l’UPR a dit est évidemment essentiel pour pouvoir porter
un jugement éclairé.
• Par exemple, son interview sur Radio Courtoisie dans une émission
concernant la francophonie il y a 2 ans ne prend tout son sens que si
l’on rappelle ce qu’il y a dit. Le président de l’UPR
a souligné que la défense et la promotion de la langue française
ne s’obtiendraient pas par la défense bec et ongles de quelques
règles de grammaire surannées chères aux érudits,
mais par une position ferme vis-à-vis de l’hégémonie
américaine. Pour illustrer son propos, il a rappelé qu’au
cours des années récentes, les Alliances Françaises
à travers le monde n’ont jamais connu autant d’affluence
de personnes souhaitant suivre des cours de français que lorsque
la France s’est opposée à la Guerre en Irak au Conseil
de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies en
2003.
• Autre exemple : lors de l’un de ses passages sur Radio Notre
Dame, en octobre 2008, François Asselineau a été
opposé à l’essayiste libéral Nicolas Baverez
; il y a démontré en quoi l’ultra-libéralisme
et le capitalisme financier étaient en train de conduire à
l’effondrement des économies occidentales, et à une
régression économique et sociale sans précédent
en France.
Ainsi doublement replacées en perspective, les allégations
de Mlle Ornella Guyet sur les passages radios de François Asselineau
et sur les intentions perfides qui animeraient le président de
l’UPR sont profondément calomniatrices, tout comme l’imputation,
aussi intolérable que burlesque, d’être « d’extrême
droite ». Elles sont aussi mensongères que faciles à
réfuter immédiatement, par l’écoute de ces
émissions qui ont été enregistrées.
Les accusations de Mlle Ornella Guyet sont une nouvelle fois constitutives
du délit de diffamation et d’injures publiques.
7°) Allant plus loin, Mlle Ornella Guyet a lancé, dans l’article
de Rebellyon, un appel implicite à la violence et à l’atteinte
à la liberté d’expression, au nom d’un prétendu
combat « antifasciste ».
Se félicitant implicitement d’avoir fait annuler l’interview
radio que François Asselineau avait prévu de donner à
une radio locale (Radio Canut), l’article a appelé les militants
« anarchistes libertaires » de Lyon à empêcher
la tenue des conférences du président de l’UPR, en
titrant explicitement : « Asselineau dégage ! » et
en expliquant : « [François Asselineau] a même tenté
de s’inviter à Radio Canut ce mardi 7 juin, mais l’émission
a pu être annulée à temps, ce dont nous nous félicitons.
Néanmoins, comme d’autres conférences sont prévues
– notamment au centre multiculturel Art Dreams, en plein coeur de
la Croix-Rousse – il n’est pas inutile de rappeler qui est
François Asselineau et pourquoi il faut le combattre. »
8°) De fait, le gérant de l’espace Art Dreams qui avait
donné son accord depuis plusieurs semaines pour que le Président
de l’UPR puisse venir y faire une conférence intitulée
« La tragédie de l’euro » (conférence
de haute tenue intellectuelle et technique, comme toujours) a préféré
annuler, avec regret, cette réunion publique, du fait des messages
menaçants reçus sur son adresse électronique à
la suite de l’article de Mlle Ornella Guyet sur le site Rebellyon.
Il y a donc bien eu atteinte avérée et concrétisée
à la liberté d’expression de la part de Mlle Ornella
Guyet et du site Rebellyon qui a relayé son appel.
Conclusion
Pour l’ensemble des raisons qui viennent d’être énumérées,
et sans prétendre à l’exhaustivité de nos griefs
à ce stade, l’Union Populaire Républicaine (UPR) a
décidé de déposer plainte, à l’encontre
de Mlle Ornella Guyet (alias « Marie-Anne Boutoleau »), et
des sites Internet Indymedia et Rebellyon, pour diffamation, injures publiques,
refus du droit de réponse et atteinte à la liberté
d’expression.
3 – Page « facebook
» de l’UPR :
QUI VEUT NUIRE À L'UPR
? Dr JEKYLL & Mrs HYDE : « L’ANTIFASCISTE » BOUTOLEAU
ET LA TRÈS AMÉRICANOPHILE « PROFESSOR » GUYET
par François Asselineau - Union Populaire Républicaine,
mardi 14 juin 2011, 12:25
L'Union Populaire républicaine et son président François
Asselineau ont fait l'objet, depuis plusieurs semaines, d'attaques extrêmement
virulentes de la part de "Marie-Anne Boutoleau", prétendue
"journaliste indépendante" dont le véritable nom
est Mlle Ornella Guyet.
Ces attaques, diffusées sur les sites Internet INDYMEDIA Paris
et REBELLYON, ont eu notamment pour effet d'empêcher la tenue d'une
conférence à Lyon, deux gérants d'établissements
ayant été successivement contraints, sous l'effet du climat
de violence entretenu sciemment par Mlle Guyet et ses relais locaux, d'annuler
les locations qu'ils nous avaient accordées.
Nous n'avions rien demandé à personne. Mais lorsque l'on
nous cherche et que l'on veut nous intimider, au mépris des lois
de la République, on nous trouve.
C'est pourquoi ces événements ont conduit l'UPR à
déposer plainte contre Mlle Guyet et les deux sites Internet concernés,
pour diffamation, injures publiques, refus du droit de réponse
et atteinte à la liberté d'expression. (Cf. communiqué
de l'UPR : http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150201642937038)
La violence et l'impunité apparente de ces attaques, de même
que la précision troublante de certaines informations (qui donnent
à penser que Mlle Guyet dispose de fichiers de nature policière)
nous ont par ailleurs légitimement conduit à nous intéresser
à cette curieuse "journaliste indépendante", de
même qu'aux deux sites sur lesquels elle a publié ses écrits
diffamatoires et sur lesquels elle semble disposer d'une véritable
autorité (Mlle Guyet est administratrice de INDYMEDIA Paris).
Les résultats de notre enquête, menée uniquement grâce
à Internet, nous ont paru suffisamment intéressants pour
être portés à la connaissance du public. Nos lecteurs
les trouveront ci-après. Une liste de questions, publiées
sous forme de lettre ouverte à Mlle Guyet, en sert de conclusion
provisoire.
====================================================
= I = Dr JEKYLL & Mrs HYDE : « L’ANTIFASCISTE »
BOUTOLEAU ET LA TRÈS AMÉRICANOPHILE «PROFESSOR»
GUYET
====================================================
La première surprise révélée par Internet
est que Mlle Ornella Guyet a été retenue pour être
l'un des 25 intervenants, triés sur le volet, dans un Séminaire
sur les Médias Internationaux, organisé à Paris du
15 au 21 mars 2009 sous l’égide du Center for the Study of
International Communications et de la School of Media and Public Affairs
de l’Université George Washington de Washington.
(Séminaire : http://www.gwu.edu/~smpa/documents/ParisSeminarScheduleMarch2009.pdf)
Cette information mérite 3 précisions :
a)- le Séminaire était co-organisé d'une part par
le "Center for the Study of International Communications"
Or ce séminaire est présidé par Mr Lee W. Huebner
et dirigé par sa femme Berna, deux éminentes personnalités
du Parti Républicain américain. Comme nous le précisons
ci-infra (puisque le couple a reçu les participants au séminaire
dans leur somptueuse résidence parisienne), Mr Lee W. Huebner a
notamment été l'un des plus proches collaborateurs du Président
Nixon à la Maison Blanche et est le président fondateur
de la « Ripon Society », club de réflexion et de lobbying
républicain, d'après le nom du village de Ripon (Wisconsin)
où fut créé le Parti Républicain. Quant à
son épouse, elle était auparavant "Directeur de recherche"
pour Nelson Rockefeller lorsqu'il était Gouverneur de l'Etat de
New York puis 41ème Vice-président des États-Unis.
b)- le Séminaire était co-organisé d'autre part par
la George Washington University à Washington
Or :
• Cette Université George Washington, située à
Washington, est notamment connue pour être l'un des hauts lieux
de formatage des élites américaines à la pensée
unique ultra-libérale. On en prendra pour simple exemple la récente
allocution de Dominique Strauss-Kahn, Directeur général
du Fonds monétaire international, à la George Washington
University, le 4 avril 2011 : «À enjeux mondiaux, solutions
mondiales» http://www.imf.org/external/french/np/speeches/2011/040411f.htm
• Cette Université George Washington, située à
Washington, est également connue pour être un lieu de recrutement
de la Central Intelligence Agency (CIA), un certain nombre d'enseignants
y servant d'enseignants et d'agents recruteurs (Source : http://www.commondreams.org/headlines/041800-02.htm).
Comme le précise la fin de cet article du Washington Post cité
en source, "CIA officers in schools are there to teach--not recruit,
he said. Instructors often are asked by students about CIA careers, and
they are referred to recruiters. And the recruiters, of course, don't
turn them away." [Traduction : "Les officiers de la CIA sont
dans ces universités pour enseigner et non pas pour recruter -
officiellement. Mais les instructeurs sont souvent interrogés par
les étudiants sur le type de carrière que peut leur offrir
la CIA et ils sont alors dirigés vers des recruteurs. Lesquels
recruteurs, bien évidemment, ne les décourage pas".]
c)- Mlle Ornella Guyet a été retenue comme l'un des 25 intervenants
triés sur le volet, 21 des intervenants étant des Américains
proches des allées du pouvoir.
Pour bien prendre la mesure du caractère extrêmement saugrenu
de la présence de l'anarchiste "Marie-Anne Boutoleau"
(= Mlle Guyet, 22ème Intervenant) dans ce cénacle de dirigeants
américains de la politique, des affaires et des médias,
il est utile de préciser quels étaient les 25 intervenants
à ce Séminaire ultra-chic (dont les soirées se déroulaient
dans les demeures parisiennes somptueuses de plusieurs intervenants américains)
:
1er Intervenant : Mrs Constance Borde
Mme Constance Borde est la représentante officielle du Parti Démocrate
en France. Pour illustrer le personnage, citons cet échange daté
du 1er novembre 2004 par le journal Le Monde :
• « Si vous deviez classer le Parti démocrate sur l'échelle
des partis politiques français, où le mettriez-vous ?
• « Constance Borde : Je mettrais le Parti démocrate
à la droite de l'UMP. Le social en France fait partie de la base
des programmes de tous les partis : la santé, l'éducation
et les impôts. Aux Etats-Unis, la santé publique est considérée
comme un programme d'extrême gauche. »
Source : http://www.lemonde.fr/ameriques/chat/2004/11/01/le-vote-des-americains-de-l-etranger_1373_3222.html
2ème Intervenant : Mrs Nancy Asthalter
Nancy Asthalter est une riche et généreuse mécène
du Parti Démocrate américain puisqu'elle a versé
un total de 3.500 dollars au cours de l’année 2008 au fond
de campagne pour l’élection de Barack Obama. (Source : http://www.campaignmoney.com/political/contributions/nancy-asthalter.asp?cycle=08)
3ème Intervenant : Mrs Swardson
"Senior European Editor" de l’Agence financière
Bloomberg de New York, Mme Swardson était auparavant Chef du bureau
parisien du Washington Post. Il y a 11 ans, elle fut l'auteur d'un article
de presse qui fut très largement promu médiatiquement en
France à l'époque, paru dans le Washington Post du lundi
31 juillet 2000 et intitulé The New French Revolution, dont voici
un extrait emblématique :
• "There's a new French revolution underway. Propelled by political
leaders and economic globalization, the country is transforming itself
from a centralized, parochial, government-loving society with a distaste
for wealth to a dynamic, entrepreneurial nation fond of stock options
and startups."
• (Traduction : "Une nouvelle Révolution française
est en cours. Propulsée par les responsables politiques et la mondialisation
économique, le pays se transforme, en passant d'une société
centralisée, ayant l'esprit de clocher et le goût de l'Etat
et méprisant la richesse en une nation dynamique d'entrepreneurs,
passionnée par les 'stock options' et les 'start-up'. ")
(Source : http://www.hartford-hwp.com/archives/61/126.html.)
4ème Intervenant : Mrs Eileen Bastianelli
Productrice et spécialiste des stratégies « brand
content » et diplômée de l’Université
de Californie et de Sciences Po Paris, Mrs Bastianelli est une riche Américaine,
PDG fondatrice de Lola Pictures (Source : http://fr.linkedin.com/in/eileenhorowitzbastianelli.)
5ème Intervenant : Mrs Janine di Giovanni
Journaliste américaine qui a réalisé des reportages
sur la Palestine, la Bosnie, etc., Mrs di Giovanni a participé,
du 6 au 8 octobre 2008, à un weekend de débat avec Alain
Minc et Bernard-Henri Lévy dans un club très sélect,
sur le thème "le hiatus franco-britannique" (Source :
http://www.fullofchic.com/foc/article/view.go?articleid=127)
Elle s’est aussi fait, entre autres, une spécialité
du « french bashing » (c'est-à-dire de la critique
obsessionnelle des Français). Dans un livre récent sur la
France, elle a ainsi écrit de nombreuses énormités,
et notamment celle-ci : "
• "No one lives on credit in France because banks don’t
allow overdrafts and zero percent credit cards do not exist." (Traduction
: personne ne vit à crédit en France parce que les banques
n'autorisent pas les découverts et les cartes de crédit
avec découvert à zéro pour cent d'intérêt
n'existent pas")
(Source : un blog qui pointe les mensonges éhontés de cette
pseudo-journaliste : http://franceblogcom.blogspot.com/2008/12/janine-di-giovanni-embelishes-her-story.html.)
6ème Intervenant : Mrs Harriet Rochefort
Journaliste américaine indépendante née dans l’Iowa
et installée en France depuis 1971, Mrs Rochefort a notamment travaillé
pour le magazine Time. (Source : http://us.macmillan.com/author/harrietweltyrochefort.)
7ème Intervenant : Mr Jim Bittermann
Correspondant à Paris de la chaîne de télévision
américaine CNN, Mr Bittermann est l'un des piliers de la communauté
américaine à Paris, très introduit dans les cercles
de l'ambassade des Etats-Unis en France et dans certains cercles gouvernementaux
français.
Voici un échange instructif le concernant (forum en ligne du magazine
l’Express du 2 juin 2008) :
• « Question : - On dit que les Etats-Unis se sont rapprochés
de la France depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Est-ce
vrai ?
• Jim BITTERMANN: Dans une certaine façon je pense que oui,
l'arrivée de Nicolas Sarkozy est un bon moyen de relancer les rapports
entre la France et les États Unis qui ont été détériorés
après les désaccords concernant la guerre en Irak. Les décisionnaires
aux États Unis et en France cherchaient le moyen d'améliorer
les relations et l'élection de Nicolas Sarkozy est arrivée
à point. »
(Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/les-americains-et-les-francais-sont-deja-reconcilies_506637.html.)
Jim Bittermann a été promu au titre de Chevalier de la Légion
d’Honneur le 30 juin 2008 lors d’une cérémonie
officielle présidée par le ministre des Affaires étrangères,
Bernard Kouchner. Jim Bittermann aime à répéter qu’il
“explique la France et les Français au reste du monde”
depuis trente ans. Le journaliste a couvert toute l’actualité
française pour CNN International depuis trois décennies.
Il y est devenu le visage et la voix des événements qui
surviennent en France et dans le monde francophone. Jim Bittermann apparaît
également à de nombreuses reprises en tant que professeur
et modérateur de panels de discussion comme au forum économique
de Davos, et effectue de nombreuses visites dans des écoles et
universités aux États-Unis afin d’y expliquer son
travail ou de décrire à quoi ressemble la vie en France.
(Source : http://teleobs.nouvelobs.com/articles/le-correspondant-de-cnn-en-france-chevalier-de-la-legion-d-honneur)
8ème Intervenant : Mr Steven Ekovitch
Steven Ekovich est Américain et professeur de politique internationale
à l’American University of Paris et enseignant à l'Institut
d'Etudes Politiques de Paris. Assez fréquemment invité dans
les médias français au titre de politologue, c'est également
un habitué des "cercles de réflexion"
(Source : http://www.thekitson.net/d%C3%AEners-d%C3%A9bats/)
9ème Intervenant : Mr Jon Randall
Ancien correspondant de guerre au Washington Post
10ème Intervenant : Mrs Ann Bagamery
« Senior editor » à l’International Herald Tribune
11ème Intervenant : Mr Robert Fredovich
Directeur de la Communication marketing dans le groupe Publicis, diplômé
de l’université de Boston
12ème Intervenant : Mr Lee W. Huebner
Ancien directeur adjoint du service de rédaction des discours du
Président Nixon à la Maison Blanche.
Ancien Rédacteur en chef et PDG du journal International Herald
Tribune de 1979 à 1993.
Lee W. Huebner a été Président de l’American
University of Paris et le président fondateur de la « Ripon
Society », club de réflexion et de lobbying républicain,
d'après le nom du village de Ripon (Wisconsin) où fut créé
le Parti Républicain. (Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Ripon_Society).
Mr Huebner est actuellement :
- Professeur de médias et affaires publiques (Professor of Media
and Public Affairs) à l’Université George Washington
(située à Washington DC),
- Président du "Center for the Study of International Communications"
à Paris,
- Directeur des Investissements Media du Fonds de l'Aga Khan pour le Développement
économique.
(Source : http://www2.mssu.edu/paris/huebner.htm)
13ème Intervenant : Mrs Berna Huebner
Berna Huebner est directrice du "Center for the Study of International
Communications" situé à Paris. Elle était auparavant
"Directeur de recherche" pour Nelson Rockefeller lorsqu'il était
Gouverneur de l'Etat de New York puis 41ème Vice-président
des Etats-Unis.
(Source : http://www2.mssu.edu/paris/huebner.htm)
14ème Intervenant : M. Jean-Marc Illouz
Grand reporter de France 2
15ème Intervenant : Mr Adnan Siddiqi
Chef du service de presse et d’information de l’ambassade
des États-Unis en France. Ce diplomate américain a par exemple
été l’auteur d’un long message repris sur le
site du Département d’État américain et célébrant
l’amitié entre le Président Obama et Nicolas Sarkozy
: http://blogs.state.gov/index.php/site/entry/un_moment_historique.
16ème Intervenant : Mr Frank Schork
Ancien bibliothécaire de l’American University of Paris
17ème Intervenant : Mr Waddick Doyle
Professeur du département des communications internationales à
l’American University of Paris
18ème Intervenant : Mr Kay Rolland
A occupé des postes de direction au Wall Street Journal Europe
et à l’international Herald Tribune
19ème Intervenant : Mr Alan Riding
Journaliste au New York Times
20ème Intervenant : Mr François Sergent
Journaliste à Libération (visite rapide du journal pendant
1 heure)
21ème Intervenant : Mr John Morris
Ancien chef de l’Agence de photo reportage Magnum Éditeur
à la retraite de photos de reportage, notamment pour le magazine
Life, le New York Times, le Washington Post, etc.
====> 22ème Intervenant : Mlle Ornella Guyet
Présentée dans le programme comme « Professor à
ACRIMED », ce qu'elle n'est pas (Mlle Guyet n'est pas "professeur"
de quoi que ce soit), Mlle Guyet a été chargée de
recevoir les participants au séminaire du "Center for the
Study of International Communications" pendant une longue durée
(1 heure et demie) sur le thème « The 5th Estate : the watchdogs
over the watchdogs » (Traduction : « le 5ème Pouvoir
: les chiens de garde au-dessus des chiens de garde »).
Mlle Guyet est intervenue dans le cadre d'un "Programme parrainé
par Georges Kazolias, professeur de journalisme à l’American
University of Paris".
23ème Intervenant : M. Jean Lesieur
Producteur exécutif à la chaîne de télévision
France 24. Avait auparavant collaboré notamment à L'Express
et au Point et avait dirigé la rédaction du magazine Gala.
Postérieurement à ce séminaire, Jean Lesieur a été
été nommé directeur de la rédaction de France
24 le 16 septembre 2010, avec l’approbation de Nicolas Sarkozy
(Source : http://www.lepoint.fr/societe/jean-lesieur-nomme-directeur-de-la-redaction-de-france-24-16-09-2010-1237156_23.php)
24ème Intervenant : Mrs Cathy Nolan
Ancien chef du bureau parisien du magazine People, spécialisée
dans la presse du cœur et des célébrités
25ème Intervenant : Mrs Madeleine Czigler
Spécialiste de mode, correspondante à Paris de la Canadian
Broadcasting Corporation
En conclusion de cette partie, les 25 intervenants du Séminaire
en question se composaient donc :
• - de 21 Américains représentant des classes les
plus fortunées de la société américaine (pouvoir,
affaires, médias)
• - et de 4 Français :
-- Jean-Marc Illouz (grand reporter à France 2) ;
-- François Sergent (journaliste à Libération) ;
-- Jean Lesieur (Producteur exécutif à la chaîne de
télévision France 24, choisi ensuite par Nicolas Sarkozy
pour devenir directeur de la rédaction) ;
-- et... Mlle Guyet (prétendue "journaliste indépendante").
====================================================
= II = LES LIENS ÉTRANGES DES SITES INDYMEDIA ET REBELLYON AVEC
LES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
====================================================
La qualité technique des sites Internet Indymedia Paris et Rebellyon
a par ailleurs retenu notre attention car nous savons par expérience
que disposer d'un site Internet très ergonomique a un coût
que nous n'avons pas eu les moyens de nous offrir.
Si l'UPR a été financièrement contrainte d'avoir
recours à des adhérents et sympathisants bénévoles
pour réaliser son site Internet gratuitement, comment se fait-il
que les sites INDYMEDIA Paris et REBELLYON soient si professionnels ?
Comment les "anarchistes libertaires" de ces deux sites ont-ils
pu se les offrir ?
C'est en partant de cette question légitime que notre enquête
nous a conduit à regarder de plus près qui se trouvaient
derrière ces deux sites. Or, comme si les découvertes qui
précèdent ne suffisaient pas à faire naître
l'hypothèse de liens suspects entre Mlle Guyet et les cercles d'influence
américains, notre enquête menée sur les sites Internet
"Indymedia" et "Rebellyon" a permis de mettre à
jour les liens étranges qu'entretiennent également ces deux
sites avec les États-Unis.
• LE SITE « INDYMEDIA » est hébergé chez
LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très grosse entreprise américaine
dont les principaux centres de traitement et de stockage des données
se situent à Dallas (Texas), Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois)
et Cedar Falls (Iowa).
(Source : http://www.layeredtech.com/why-layeredtech/data-centers/)
Par ailleurs, à en croire le site très bien informé
DISCOVERTHENETWORKS.ORG, l'ensemble du réseau INDYMEDIA (IMC) recevrait
une aide financière :
- du George Soros’s Open Society Institute,
- de la Fondation Ford (qui est l'un des habituels faux nez des services
secrets américains),
- de la Glaser Foundation,
- et de la Tides Foundation (qui aurait versé à INDYMEDIA
un don de 376.000 dollars en 2001).
(Source : http://www.discoverthenetworks.org/groupProfile.asp?grpid=6282)
Notons que la Tides Foundation reçoit elle-même ses propres
fonds d'un grand nombre de fondations, parmi lesquelles la Fondation Rockefeller,
mais aussi directement des fonds du gouvernement fédéral
américain. Entre 1997 et 2001, ces fonds gouvernementaux américains
servant à financer INDYMEDIA ont notamment comporté :
- 395.219 dollars du Département de l'Intérieur of Interieur
;
- 3.350.431 dollars de l'Agence de Protection de l'Environnement ;
- 3.487.040 dollars du Département du Logement et du Développement
Urbain ;
- 208.878 dollars du Département de l'Agriculture ;
- 39.550 dollars du Département de l'Energie ;
- 93.500 dollars de la "Small Business Administration";
- 10.986 dollars du Département de la Santé ;
- et 84.520 dollars du "Centers for Disease Control U.S. Agency for
International Development".(Source : http://www.discoverthenetworks.org/funderProfile.asp?fndid=5184)
• LE SITE "REBELLYON" est également hébergé
aux USA, chez SWIFT VENTURES Inc, société américaine
localisée à Seatlle (État de Washington) .
(Source : http://domaintraker.com/rebellyon.info)
Nous n'avons pas trouvé pour l'instant l'origine de ses financements.
====================================================
CONCLUSION
====================================================
Toutes les informations qui précèdent sont parfaitement
factuelles, et aisément vérifiables sur Internet par nos
lecteurs qui le souhaitent (il leur suffit de cliquer sur les liens indiqués).
Ces informations sont suffisamment intéressantes et surprenantes
pour que nos lecteurs puissent légitimement se poser de nombreuses
questions, et notamment celle de savoir pour qui travaille Mlle Ornella
Guyet, alias "Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante".
Certains esprits pourraient en effet se demander si nous n’aurions
pas affaire, avec Mlle Guyet et ses « anti-fascistes », à
l’une de ces organisations financées par un service d’influence
américain, comme l’histoire en compte de nombreux exemples,
en France et à l’étranger, depuis la fin de la Deuxième
Guerre mondiale.
Rappelons ici par exemple que le syndicat Force Ouvrière fut créé
et financé par la CIA, après la Seconde Guerre mondiale,
par le truchement d'Irving Brown et de Robert Bothereau (http://www.comite-valmy.org/spip.php?article336).
Rappelons aussi comment la CIA a soutenu certains milieux se réclamant
du trotskysme ou du maoïsme, certains syndicats étudiants,
la construction européenne, etc.
Nous n'affirmons pas ici que Mlle Guyet et ses compères de "l'anti-fascisme"
sont forcément des agents de la CIA ou des services d'influence
américains. Mais nous dirons que les informations obtenues, plus
surprenantes les unes que les autres, ont conduit à ce que le doute
s'installe.
Et comme nous supposons que Mlle Ornella Guyet aura à cœur
de dissiper ce doute, nous lui adressons ici 20 questions publiques très
précises, auxquelles nous la convions à répondre
de façon tout aussi précise. Puisque sa passion est de "fliquer"
l'UPR en tenant des fiches précises sur les faits et agissements
de son président depuis des années, elle ne s'étonnera
pas que nous souhaitions à notre tour en connaître davantage
sur elle :
• 1°) Mlle Ornella Guyet, pourquoi vous présentez-vous
sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » lorsque vous
menez votre combat « antifasciste » [sic], mais sous votre
véritable état civil « Ornella Guyet » lorsque
vous participez à un séminaire sous l’égide
des autorités américaines ou lorsque vous militez à
Acrimed ?
• 2°) Vous vous proclamez « journaliste indépendante
» mais avez-vous une carte de journaliste ? Si oui, pouvez-vous
nous en communiquer les références ?
• 3°) Compte-tenu de la quasi-inexistence de vos articles de
journaux disponibles sur le web, chose surprenante pour une « journaliste
indépendante », pourriez-vous nous préciser quelles
sont vos sources de revenus ?
• 4°) Avez-vous déjà eu des contacts professionnels
avec des représentants de l'ambassade des États-Unis en
France ou avec d'autres représentants américains officiels
ou officieux ?
• 5°) Combien a coûté la fabrication du site INDYMEDIA
Paris, dans lequel vous exercez des fonctions de responsabilités
telles que vous vous êtes autorisée à refuser à
l’UPR le droit de réponse prévu par la loi, suite
aux articles diffamatoires et injurieux que vous avez publiés à
notre encontre ?
• 6°) Comment ce site INDYMEDIA Paris a-t-il été
financé ?
• 7°) Pourquoi, à votre avis, ce site INDYMEDIA Paris
est-il hébergé chez LAYERED TECHNOLOGIES Inc., très
grosse entreprise américaine dont les principaux centres de traitement
et de stockage des données se situent à Dallas (Texas),
Kansas City (Kansas), Chicago (Illinois) et Cedar Falls (Iowa) ?
• 8°) Combien a coûté la fabrication du site REBELLYON,
dans lequel vous avez publié un nouvel article diffamatoire et
injurieux à l’encontre de François Asselineau et de
l’UPR le 4 juin courant, article accompagné d'un appel à
l’atteinte à la liberté d’expression et d’appel
à la violence (« Asselineau dégage ! ») ?
• 9°) Comment ce site REBELLYON a-t-il été financé
?
• 10°) Pourquoi, à votre avis, ce site REBELLYON est-il
lui aussi hébergé dans une société américaine,
dénommée SWIFT VENTURES Inc, et localisée à
Seattle (État de Washington) ?
• 11°) Comment avez-vous fait pour être invitée
à faire partie des 25 intervenants triés sur le volet du
Séminaire sur les Médias Internationaux, tenu à Paris,
du 15 au 21 mars 2009, sous l’égide du Center for the Study
of International Communications et de la School of Media and Public Affairs
de l’Université George Washington située à
Washington ?
• 12°) Pourquoi êtes vous présentée, dans
le programme officiel de ce Séminaire, comme « Professor
Ornella Guyet de l’Organisation Acrimed » alors que vous n’avez
aucun titre de professeur (selon nos informations, vous n’avez pas
même encore terminé vos études) ?
• 13°) Comment l’intransigeante « anarchiste libertaire
» et « anti-fasciste » que vous affirmez être
sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » a-t-elle pu
accepter de participer à un Séminaire organisé par
le Center for the Study of International Communications, présidé
par Lee W. Huebner, ancien directeur adjoint du service de rédaction
des discours du Président Nixon à la Maison Blanche et Président
fondateur de la « Ripon Society », club de réflexion
et de lobbying pour le Parti Républicain américain ?
• 14°) Comment avez-vous pu accepter de participer à
un Séminaire co-organisé par l’Université George
Washington située à Washington, qui est connue non seulement
pour être l'un des hauts lieux de formatage des élites américaines
à la pensée unique ultra-libérale, mais aussi l'un
des terrains de chasse privilégiés de recrutement de la
Central Intelligence Agency (CIA) ?
• 15°) Avez-vous été rémunérée
pour votre prestation comme intervenante à ce Séminaire
? Et si oui, combien ?
• 16°) Avez-vous publié un résumé de votre
intervention sur le thème « The 5th Estate : the watchdogs
over the watchdogs » (Traduction : « le 5ème Pouvoir
: les chiens de garde au-dessus des chiens de garde ») ? Pourrions-nous
en avoir copie afin de vérifier que la forme et le fond de cette
intervention sont du même genre outrancier que les appels à
la haine et à la violence que vous vous permettez d'employer à
l'encontre de l'UPR, sous le nom de code "Marie-Anne Boutoleau",
sur les sites Internet INDYMEDIA Paris et REBELLYON, hébergés
aux États-Unis ?
• 17°) En quoi consiste exactement votre coopération
avec l’American University of Paris, puisque vous semblez y travailler
sur long terme "dans le cadre d'un Programme parrainé par
Georges Kazolias, professeur de journalisme à l’American
University of Paris" ?
• 18°) Avez-vous informé les responsables des associations
anarchistes ou d'extrême-gauche (telles que Radio Canut où
vous semblez être intervenue pour empêcher une interview du
président de l'UPR), ou ceux de l'association de transparence des
médias Acrimed, de vos travaux à l'American University of
Paris et de votre intervention dans un Séminaire organisé
par l'ancien responsable des discours du Président Nixon à
la Maison Blanche ?
• 19°) Pourquoi l’intransigeante « anarchiste libertaire
» et « anti-fasciste » que vous affirmez être
sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau » est-elle si
discrète sur les agissements de l'OTAN ou sur les preuves qui démontrent
que la construction européenne a été conçue
et financée par les États-Unis d'Amérique depuis
le début ? Pourquoi votre article dans REBELLYON a-t-il même
visé au contraire à ridiculiser cette analyse qui est pourtant
fondée sur des preuves irréfutables que vous passez sous
silence ?
• 20°) Pourquoi estimez-vous que c'est en empêchant l'UPR
et François Asselineau de diffuser toutes les informations sur
"QUI GOUVERNE LA FRANCE ?" que vous servez l'intérêt
des salariés français qui souffrent de plus en plus de la
situation ? Avez-vous conscience que votre prétendu "combat
anti-fasciste" sert, objectivement, on ne peut mieux les intérêts
supérieurs américains ?
Nous attendons vos réponses.
4 – Article de Silvia Cattori :
L’AFFAIRE « ORNELLA GUYET - MARIE-ANNE BOUTOLEAU »
Les honteux stratagèmes d'une manipulatrice démasqués
Silvia Cattori
Source : Silvia Cattori
http://www.silviacattori.net/article1693.html
Lundi 27 juin 2011
La journaliste qui, sous le pseudonyme
de « Marie-Anne Boutoleau », et sous le masque d’une
« anarchiste libertaire antifasciste », se livrait depuis
plusieurs mois sur divers sites Internet - Article11, Indymedia, Rebellyon
(*) - à une frénétique campagne d’accusations
calomnieuses contre de prétendus « fascistes », «
d’extrême droite », « conspirationnistes »,
et « antisémites », vient d’être démasquée
par l’une de ses cibles : François Asselineau, le président
de l’Union Populaire Républicaine (UPR).
Ayant pu établir que le véritable nom de « Marie-Anne
Boutoleau » est Mlle Ornella Guyet, l’UPR - dont le programme
est de sortir de l’Union européenne, et qui se défend
d’être à l’extrême droite [1] - a déposé
plainte contre elle [2] et apporté à son sujet d’étonnantes
révélations. En particulier que Mlle Guyet avait participé
sous son vrai nom à un « Séminaire sur les Médias
Internationaux », organisé à Paris du 15 au 21 mars
2009 sous l’égide du Center for the Study of International
Communications et de la School of Media and Public Affairs de l’Université
George Washington. Une université qui serait « connue pour
être l’un des hauts lieux de formatage des élites américaines
à la pensée unique ultra-libérale (...) [et] également
connue pour être un lieu de recrutement de la Central Intelligence
Agency (CIA), un certain nombre d’enseignants y servant d’agents
recruteurs » [3].
La présence dans ce cénacle de celle qui se présente
comme « anarchiste libertaire antifasciste » lorsqu’elle
écrit sous le pseudonyme de « Marie-Anne Boutoleau »
est pour le moins troublante et soulève bien des questions. Toutefois,
l’UPR évite de se livrer à des conclusions trop hâtives
: « Nous n’affirmons pas que Mlle Guyet et ses compères
de « l’anti-fascisme » sont forcément des agents
de la CIA ou des services d’influence américains. Mais nous
dirons que les informations obtenues, plus surprenantes les unes que les
autres, ont conduit à ce que le doute s’installe ».
Également troublante apparaît dans cette affaire l’attitude
d’Acrimed - un site axé sur la critique du traitement de
l’information et la mise en lumière des mensonges de la presse.
Dans un billet à ses adhérents qui aurait dû rester
confidentiel, au lieu de condamner les inacceptables dérives de
sa « collaboratrice » Guyet-« Boutoleau », dont
la plume distille mensonges et invectives sur divers sites, le Conseil
d’administration d’Acrimed condamne l’UPR [4]. Ce qui,
du point de vue des personnes lésées, montre une curieuse
collusion entre Guyet-« Boutoleau » et Acrimed.
Cette étrange histoire a de quoi désorienter un lectorat
de gauche qui accordait jusqu’ici sa confiance à certains
des sites incriminés. Elle ne peut que l’inciter à
se demander au bénéfice de qui Guyet-« Boutoleau »
lançait ses appels à la lutte contre de prétendus
« fascistes », et si ces appels n’avaient pas pour principal
objectif de créer la division entre des gens qui devraient avoir
– et ont sans doute - beaucoup en commun.
Avant de tirer quelques premiers enseignements de ce qui vient d’être
dévoilé, il convient de rappeler comment on en est arrivé
là.
L’origine de « l’affaire Boutoleau » et ses rebondissements
Le site Article11 publiait, le 28 mars 2011, un article incendiaire signé
« Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine », [5] accusant
le site web Le Grand Soir de publier des « auteurs issus de l’extrême-droite
ou de la mouvance conspirationniste. Une dérive regrettable, sur
fond de confusionnisme politique et avec l’anti-impérialisme
pour seule grille de lecture ». Parmi ces auteurs, qualifiés
pêle-mêle de « fascistes », « antisémites
», « négationnistes », « conspirationnistes
» etc : Jean Bricmont, François Asselineau, Michel Collon,
Annie Lacroix-Riz, Silvia Cattori, Michel Chossudovsky. D’autres
sites web étaient également mis à l’index,
parmi lesquels : Dazibaoueb, InfoWars, Mondialisation.ca, Voltaire.net.
S’ensuivit une vive réaction de la part des responsables
des sites Dazibaoueb [6] et Le Grand Soir [7] dénonçant
les allégations calomnieuses de Boutoleau et suscitant, sur leurs
forums respectifs, un torrent de commentaires.
La goutte qui fit déborder le vase, et précipita le dépôt
de plainte de l’UPR contre Ornella Guyet-« Boutoleau »,
fut la virulente campagne qu’elle mena ultérieurement contre
François Asselineau [8].
À peine le vrai nom de cette « journaliste » était-il
révélé par l’UPR que Dazibaoueb, un des sites
visé par ses attaques, dénonçait ses honteux procédés
[9]. Les administrateurs du Grand Soir, quant à eux, tombaient
des nues en découvrant qu’une certaine Ornella Guyet avec
laquelle ils avaient, par ailleurs, des échanges amicaux…
n’était autre que celle qui les attaquait sous le pseudonyme
de « Marie-Anne Boutoleau », et ils en dénonçaient
vivement la duplicité [10] ! Nul ne peut, en effet, accepter de
se faire publiquement et indéfiniment insulter. Tôt ou tard
les victimes réagissent. Ayant été personnellement
visée, nous avons également réagi en demandant, au
site Article 11, un Droit de réponse qui, sans surprise, nous fut
refusé [11].
Il est rare de voir une vraie « conspirationniste » prise
en flagrant délit de manipulation
Si à ce stade, les découvertes faites par l’UPR n’ont
pas encore permis de démêler tous les fils, la plainte déposée
contre Ornella Guyet, a déjà eu pour effet positif de calmer
la frénésie dénonciatrice qu’elle déployait
sous pseudonyme. Et de mettre en évidence des aspects cachés
et inquiétants de la vie politique, en France et dans nos pays
respectifs. Aspects qui demeurent généralement inconnus
du public, à savoir : l’infiltration de groupes et mouvements
par des agents provocateurs agissant sous pseudonymes - que l’on
a généralement peine à confondre faute de preuves
matérielles [12] et qui sont par conséquent rarement démasqués.
Ces révélations commencent à lever le voile sur les
véritables « conspirationnistes », qui caricaturent,
dénigrent, diffament des auteurs qu’ils qualifient, ad nauseam
d’ « extrême droite », de « fascistes »,
d’ « antisémites », de « négationnistes
», pour discréditer leurs analyses et les isoler ; et qui,
pour y parvenir, instrumentalisent des mouvements dans le but de susciter
des divisions parmi des militants, ou simples citoyens, qui ont beaucoup
en commun, de façon à les jeter les uns contre les autres
dans une guerre fictive et haineuse entre gauche et prétendus «
fascistes ».
Quelle chapelle politique servait Mlle Guyet-« Boutoleau »,
en agissant de la sorte ? La chose reste à éclaircir. Le
fait que ce ne soit pas seulement Article11, qui soit compromis pour avoir
publié son brûlot, mais également le site Acrimed,
– dont les membres se présentent comme « la gauche
de la gauche » - qui se solidarise avec son « adhérente
» Guyet-« Boutoleau », soulève de nouvelles questions
[13].
Ce qui est d’ores et déjà certain est que toutes les
personnes sur lesquelles elle a voulu jeter le discrédit, dans
son article diffamatoire du 28 mars 2011, ont pour caractéristique
d’être des critiques vigoureux, soit de la politique impérialiste
des puissances alliées de l’Otan, soit de la politique de
l’État hébreu (et de certains aspects de cette politique
qui restent généralement tabous, y compris au sein du «
camp de la paix »), soit des deux à la fois.
Ainsi, sous couvert d’une ligne politique se proclamant «
de gauche » et « clairement anticapitaliste » - d’une
gauche, dit-elle, qui se refuse à avoir « l’anti-impérialisme
pour seule grille de lecture » - la technique grossière que
Guyet-« Boutoleau » a utilisée pour discréditer
ces auteurs consistait à les accuser, selon les cas, et par amalgame,
d’être « d’extrême droite », «
conspirationnistes », « antisémites » ou «
négationnistes ». Ou – par exemple pour Jean Bricmont
– d’avoir de « troubles accointances régulièrement
dénoncées par des militants antifascistes » [14].
Cela bien sûr en se dispensant de justifier ses accusations sur
la base de ce que ces derniers disent et écrivent réellement.
C’est par ce genre de procédé que, s’érigeant
en procureur, Guyet-« Boutoleau » cherchait à réduire
au silence des authentiques anti-impérialistes !
Cette affaire jette une lumière crue sur les journaux et les sites
internet dits « alternatifs » auxquels Boutoleau se réfère
avec insistance comme des « sources sérieuses » à
l’appui de ses affirmations calomnieuses, ou qui publient ses articles
diffamatoires. Notamment : conspiracywatch.info, indymedia.org (en France),
ReflexeS [15], Article11.info, CQFD, luftmenschen, Rebellyon, pour ne
citer que ceux-là [16].
Les lecteurs, qui ignorent généralement tout de ces manœuvres
honteuses de noyautage et de manipulation par des faussaires omniprésents
sur la toile, mais aussi au sein des mouvements sociaux, ont aujourd’hui
à la lumière de cette affaire la preuve éclatante
que certains sites et organes dits d’information, prétendument
« indépendants, alternatifs, libertaires », peuvent
avoir - sous couvert d’une chasse à des « antisémites
» et des « fascistes » imaginaires, fabriqués
à dessein – un agenda bien différent de la lutte qu’ils
proclament. Un lecteur averti en vaut deux.
Cela dit, malgré les tentatives de mise sous contrôle de
l’information, Internet demeure un fantastique outil de communication
et d’échange. Pas étonnant que de nombreuses officines
et de nombreux États cherchent à s’en emparer. Les
lecteurs doivent impérativement apprendre à faire le tri
et à se méfier des sites dont les positions apparemment
« radicales » ne sont qu’une image affichée pour
mieux servir d’appât à des fins de conditionnement
politique. Et se rappeler que nombre d’intervenants sur les forums,
ne sont pas là en toute innocence : ils ne sont là que pour
alimenter de faux débats et discréditer l’information
sérieuse.
Une conclusion personnelle douloureuse touchant la diffamation et la manipulation
Mon expérience personnelle m’a amenée à bien
comprendre ce que recouvrent certaines accusations gratuites. En l’occurrence
l’association à l’« antisémitisme »
et au « négationnisme ».
En 2002 j’ai visité la Palestine. Ce fut une découverte
bouleversante mais riche d’enseignements. Ce que j’y ai vu
et compris a changé ma vie. J’y suis retournée en
2003 et en 2006. J’ai rapporté en toute sincérité
les horreurs commises par les soldats israéliens dont j’avais
été témoin et que, à ma surprise les journalistes
basés à Jérusalem ou Tel Aviv, et les envoyés
spéciaux, minimisent.
Très vite, avec effarement, j’ai vu apparaître, en
France, le qualificatif infamant d’ « antisémite »
ou de « négationniste » accolé à mon
nom, me voyant ainsi associée, par des curieux plumitifs, à
la sinistre histoire du nazisme pour avoir simplement témoigné
de ce que j’avais vu en Palestine !
J’ai rapidement été amenée à constater
qu’il y avait, y compris au sein du mouvement de solidarité
pro-palestinien, des personnes qui se servaient de leur position pour
humilier et déshumaniser des gens dont l’analyse heurtait
leur « sensibilité ». Ou, plus précisément
remettait en question leurs partis pris. Leur arrogance, leurs procédés
ignobles, m’ont profondément heurtée. Le nom de chacune
des personnes qui ont, par leurs mensonges, couvert mon nom de boue -
et celui de tant d’autres personnes parfaitement respectables -
reste depuis lors gravé dans ma mémoire.
Entre 2003 et 2006, révoltée par ce que je découvrais,
voulant comprendre ce phénomène nouveau pour moi, je me
suis rendue à Paris où j’ai interrogé nombre
de personnes qui se sont trouvées du jour au lendemain accusées
d’ « antisémitisme », dont l’humoriste
Dieudonné. Cela m’a permis de mesurer l’ampleur de
cette imposture.
J’ai pu voir comment, fin 2003, à la suite de son sketch
sur la violence des colons juifs en Palestine, une foule de gens bizarres
s’est ruée sur lui. J’ai pu voir comment l’accusation
infamante lancée par des organisations juives et leurs avocats
[17] en a rapidement fait, l’« antisémite » le
plus célèbre et le plus persécuté de France.
J’ai pu voir comment celui qui était précédemment
qualifié d’« humoriste le plus talentueux et aimé
des Français » s’est vu soudainement banni, dans le
rôle du paria.
J’ai pu voir comment le très estimé sociologue Edgar
Morin s’était vu lui aussi pris dans une tourmente et condamner,
en 2005, pour « diffamation raciale et apologie des actes de terrorisme
» pour avoir cosigné un article intitulé « Israël-Palestine
: le cancer », publié en juin 2002 dans la tribune libre
du quotidien Le Monde. Il nous avait alors confié : « Beaucoup
de gens me disent “mais toi tu peux écrire ces choses là
parce que tu es d’origine juive mais nous on n’oserait pas,
on a peur, on se ferait tout de suite traiter d’antisémite.”
Alors, cette peur de se faire traiter d’antisémite chaque
fois que l’on veut exercer un acte de libre critique, crée
un climat empoisonné. » [18]. Le jugement qui le condamnait
fut heureusement cassé ultérieurement, en 2006, par la Cour
de Cassation. Mais tous les diffamés n’ont pas eu un procès
qui les a blanchis, ou les moyens d’en engager un.
J’ai pu voir, dans mon propre cas, comment ce mécanisme avait
fonctionné [19] à partir de calomnies lancées contre
moi, pour commencer, par Pierre Stambul, alors vice-président de
l’Union juive française pour la paix (UJFP) [20]. J’ai
pu voir comment, une fois associée à un nom, et lâchée,
l’accusation d’« antisémitisme » et de
« négationnisme » était montée en épingle,
par exemple dans les colonnes du mensuel du judaïsme français
l’Arche [21] ; ou de Proche-Orient.Infos, un autre organe de propagande
en faveur d’Israël, maintenant disparu, dirigé par une
ancienne journaliste du Nouvel Observateur, Elisabeth Schemla. Et comment,
une fois jetés en pâture, les noms des personnes ainsi salies
étaient repris en boucle, sans aucune vérification, à
longueur d’années, par toute une ribambelle de manipulateurs.
Pour être enfin reprises par des journalistes peu scrupuleux du
quotidien Libération.
Toutefois, l’abus du procédé a fini par en émousser
l’efficacité [22]. L’invocation du prétendu
« danger antisémite » ne faisant plus à lui
seul recette, la nouvelle tactique en usage, pour transformer un adversaire
en épouvantail, est de le qualifier tout à la fois d’«
antisémite », « fasciste », et d’«
extrême droite ». Il convient donc de ne jamais perdre de
vue qu’en politique les calomnies sont des armes. Et que ceux qui
s’en servent - comme nous l’avons vu avec Ornella Guyet ou
d’autres - ont un agenda caché. Par conséquent, quand
il vous arrivera de les entendre dire qu’un tel est « antisémite
», « fasciste », « conspirationniste »,
n’en croyez rien. Demandez-vous ce qu’ils cherchent à
masquer sous leurs gros mensonges. Et allez vérifier par vous-mêmes
ce que disent vraiment les personnes incriminées.
Silvia Cattori
(*) A ne pas confondre avec le site espagnol Rebelión
[1] Voir la charte fondatrice
de l’UPR : http://www.u-p-r.fr/charte-fondatrice
[2] Voir : « Dépôt de plainte à l’encontre
de Mlle Ornella Guyet et des sites internet Indymedia et Rebeyllyon »,
u-p-r.fr, 14 juin 2011.
[3] Voir : « Qui veut nuire à l’UPR ? Dr Jekyll &
Mrs Hyde : « L’antifasciste Boutoleau et la très américanophile
« Professor » Guyet », u-p-r.fr, 14 juin 2011.
[4] Ce billet nous apprend que c’est « sur mandat d’Acrimed
et au nom du CA » que son « adhérente » Guyet-Boutoleau
a participé au séminaire en question. Et il s’insurge
contre « l’accusation à peine masquée, à
la fois grotesque et scandaleuse, portée contre Ornella par l’UPR
d’être un agent, réel ou potentiel, de la CIA (ou de
l’impérialisme américain) ». Voir : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html#forum70097
[5] Voir : « Le Grand soir : analyse des dérives droitières
d’un site alter », par Marie-Anne Boutoleau et Joe Rashkounine,
article11.info, 28 mars 2011.
[6] Voir : « En réponse à article 11 », dazibaoueb.fr,
30 mars 2011.
[7] Voir :
« Le Grand soir : analyse des dérives droitières d’un
site alter », legrandsoir.info, 9 avril 2011.
« Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à
la Marie-Anne Boutoleau" sur un site alter », legrandsoir.info,
16 avril 2011.
[8] Voir : « Attention, l’ultra-droite souverainiste débarque
à Lyon ! », par Des antifascistes lyonnais et parisiens (avec
la documentation réunie par Marie-Anne Boutoleau, journaliste indépendante),
paris.indymedia.org, 5 juin 2011.
[9] Voir : http://www.dazibaoueb.fr/article.php ?art=23450
[10] Voir : « Quand Le Grand Soir recevait le baiser de Judas (une
histoire croustillante, incroyable mais vraie). », legrandsoir.info,
17 juin 2011.
[11] Voir : « Refus de publication d’une demande de «
droit de réponse » par Article XI - Marie-Anne Boutoleau,
une bien étrange journaliste ! », par Silvia Cattori, silviacattori.net,
18 juin 2011.
[12] Ainsi, par exemple, les mensonges répandus par des sites pro-israéliens
pour dénaturer les témoignages et discréditer les
témoins de crimes commis par l’armée israélienne
nous avaient déjà démontré l’usage de
ces pratiques. Voir : « Propagandistes au service de l’État
colonial d’Israël - Cidinfo : Un site où les falsifications
sont reines », par Silvia Cattori, silviacattori.net, 6 janvier
2005.
Nous avions fait un constat du même genre à l’époque
où nous avions rencontré Dieudonné, ainsi que le
sociologue Edgar Morin dans le cadre de divers entretiens. Voir : «
Infiltration et manipulation des sites Internet - Les « maîtres
chanteurs » sillonnent les Sites et les Forums », par Silvia
Cattori, silviacattori.net, 3 octobre 2005.
[13] Le fait que le Conseil d’administration d’Acrimed ne
condamne pas les calomnies proférées par Guyet-Boutoleau
contre des personnes respectables, et se solidarise avec elle dans ses
démêlés avec l’UPR, revient à cautionner
ses agissements. Voir les réactions sur le forum de cet article
du GrandSoir.
[14] Figure du mouvement anti-impérialiste et professeur de physique
théorique à l’Université de Louvain, Jean Bricmont,
qui avait été blâmé dans un article (non signé)
de REFLEXes pour avoir recommandé la lecture du livre de Paul-Éric
Blanrue « Sarkozy, Israël et les juifs », avait répondu
à ses détracteurs en défendant vigoureusement la
liberté d’expression et en se livrant à une critique
décapante du prétendu « combat antifasciste »
de ses détracteurs. Voir : « Antifascistes encore un effort,
...si vous voulez l’être vraiment », par Jean Bricmont,
21 0ctobre 2009.
[15] Voir par exemple les nombreuses interventions de Boutoleau sur le
forum de cet article de CQFD du 11 janvier 2011 intitulé «
Les infiltrés ».
[16] Si cette pseudo-journaliste signe Marie-Anne Boutoleau dans CQFD,
Article11.info, Oumma, Acrimed, Lesmotsontimportants, Indymedia, Rebellyon
[à ne pas confondre avec le site espagnol Rebelión], Acrimed
etc, elle signe en revanche sous son vrai nom, à savoir Ornella
Guyet, dans Le Monde diplomatique (voir : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-03-16-Jersey)
ou sur Bastamag (voir : http://www.bastamag.net/spip.php?page=recherche&recherche=ornella+guyet&x=12&y=9).
[17] Notamment, l’Union des Patrons et Professionnels Juifs de France
(UPJF), le Conseil représentatif des institutions juives de France
(CRIF), l’Union des étudiants juifs de France (UEJF).
[18] Voir : « Edgar Morin : “On a créé un état
d’intimidation“ », par Silvia Cattori, silviacattori.net,
17 juin 2005.
[19] Voir : « L’accusation d’antisémitisme comme
arme au bénéfice d’Israël – Palestine :
l’ampleur de la tragédie exige un soutien sans faille »,
par Silvia Cattori, silviacattori.net, 30 janvier 2005.
[20] Pierre Stambul était intervenu auprès de sites pour
demander que soit enlevée une interview de Dieudonné que
j’avais réalisée. Par la suite, dans l’article
« Les “nouveaux” antisémites », publié
sur le site de l’UJFP (et aujourd’hui retiré) il m’associait
à l’action de « courants intégristes »,
à « l’extrême droite » à des «
négationnistes », de « vrais antisémites ».
Voir : « Antisémitisme : réalité et instrumentalisation
», par Pierre Stambul, 20 octobre 2006.
[21] L’Arche, qui avait écrit, en 2005, que Silvia Cattori
« avait un long passé d’outrances antijuives »
a dû publier son Droit de réponse.
[22] En janvier 2008, Bernard Ravenel, alors président de l’Association
France Palestine Solidarité (AFPS), et Richard Wagman, président
d’honneur de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP),
furent condamnés par la XVIIème chambre du tribunal correctionnel
de Paris pour avoir diffamé le journaliste et écrivain Jean-Paul
Cruse en le traitant d’ « antisémite notoire »
et de « négationniste notoire », sans aucune preuve
à l’appui. Voir : « Usage de l’antisémitisme
à des fins politiques – L’accusation d’antisémitisme
ne fait pas toujours recette », par Silvia Cattori, silviacattori.net,
23 mai 2008.
Source : Silvia Cattori
http://www.silviacattori.net/article1693.html
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