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Texte écrit pour aborder l’année 2013, de la part de Michel Dakar


La réalité de la tactique de guerre de l’OTAN en Syrie et pourquoi aucun des protagonistes n’en parle.

La Syrie est la pierre d’angle du Moyen-Orient.

Celui qui tient la Syrie tient le Moyen-Orient, tient ses puits de pétrole et ses gisements de gaz, ainsi que tient entre ses mains la pérennité de l’occupation sioniste.

En cette période d’épuisement définitif des ressources énergétiques, épuisement qui est considérablement accéléré par les poussées économiques et politiques de la Chine et de l’Inde, la Syrie est devenue en réalité non seulement la pierre d’angle du Moyen-Orient, mais aussi celle de la maîtrise mondiale, l’essentiel des richesses énergétiques mondiales étant concentrées au Moyen-Orient.

Il était bon de le rappeler, de même qu’il est encore bon de rappeler une dernière donnée, c’est que l’épuisement des ressources énergétiques allant vers le tarissement total n’est pas une question de siècles, mais d’une seule petite dizaine d’années.

Le compte à rebours est déjà entamé. Nous serons dans un autre monde en 2030, qui n’aura rien de commun avec celui que nous avons connu jusqu’à présent.

De plus, les transformations climatiques rapides en cours obéreront de façon fatale les productions alimentaires mondiales, et celles de la Chine et de l’Inde seront les plus touchées.

Il est très clair que dans l’alliance qui s’oppose à la conquête de la Syrie par l’OTAN, les protagonistes qui apparaissent en premier plan ne sont pas les acteurs les plus puissants (Iran, Russie), mais la Chine et l’Inde, dont les rôles en coulisse sont primordiaux.

Il est aussi très clair qu’il ne peut y avoir de compromis possible entre le bloc de l’OTAN et la Chine et l’Inde, car il n’y a plus sur cette pauvre planète suffisamment de ressources à se partager pour assurer le mode d’être démentiel, absurde et destructeur des pays de l’OTAN, et la simple survie biologique de la Chine et de l’Inde. Il est aussi clair que le rôle de la Russie est ambigu, ambiguïté due à son oscillation entre deux craintes, celle de devenir une proie pour la Chine et celle de devenir une proie pour l’OTAN.

Il reste à évoquer l’attitude de l’entité sioniste au sein de ce contexte.

Comme par le passé, cette entité joue sur tous les tableaux pour espérer être du côté du tableau gagnant, avec cette différence cette fois-ci, que le camp anti-OTAN n’a nul besoin de l’entité pour respirer, et qu’en plus l’entité apparaît dorénavant au grand jour et aux yeux de tous les peuples pour ce qu’elle est, soit sans doute la pire des organisations d’agression humaines apparues dans toute son histoire, fondée de manière absolue sur la détermination de conquête totale de l’humanité et son asservissement intégral à ses seuls intérêts, pratiquant la dissimulation, l’empoisonnement mental de masse par la culpabilisation, le mensonge systématique et la falsification de l’histoire, l’inversion psychologique des rôles de victime et de criminel, une entité dont il faut à tout prix se garder, et même au-delà, considérer comme un des ennemis à radicalement combattre prioritairement et avec lequel aucun rapprochement n’est envisageable. On a pu voir avec l’affaire Strauss Kahn qu’un faction de l’entité s’était sans doute déjà engagée dans la voie d’une négociation avec les dirigeants du bloc anti-OTAN, et que cette faction a été éliminée par la faction de l’OTAN sans doute majoritaire qui rejette toute possibilité de parvenir à un partage des richesses de la planète, ce qui est aussi sans doute l’unique vision réaliste de la situation économique mondiale.

L’entité sioniste est pour la première fois dans son histoire contrainte d’adhérer à une communauté d’intérêts seule, et son destin se trouve lié pour la première fois à un camp seul, alors que toute sa stratégie dans l’histoire a reposé sur le double jeu, l’alliance simultanée à tous les camps ennemis et la trahison et l’abandon du camp vaincu. La défaite de l’OTAN entraînera sa propre disparition, donc, la résistance actuelle de la Syrie à la guerre de conquête de l’OTAN l’entraîne déjà vers sa disparition.

Le mode de guerre actuellement en usage en Syrie est non pas l’affrontement armé, comme ce qui apparaît sur les écrans des divers organes de propagande, mais économique.

Il s’agit de l’affrontement par l’économie des deux grands blocs, celui de l’OTAN et celui mené en coulisse par la Chine et l’Inde.

Sur le terrain syrien, cela se traduit par les menées d’anéantissement de l’économie de la Syrie et la réduction à la misère de la population syrienne, par l’envoi de bandes de terroristes islamistes financées par les pays du Golfe et armées et entraînées par les Occidentaux et les juifs, dans des actions de sabotage de l’économie, de destruction des infrastructures, de désorganisation de la production, du commerce, des échanges avec l’étranger.

L’économie syrienne est en voie d’être réduite au néant, et la survie de sa population va dépendre maintenant de l’aide apportée par les maîtres du camp chino-indien. Il s’agit de l’affrontement de deux puissances financières.

La question est unique. Est-ce que le bloc anti-OTAN a les moyens ou a décidé de se donner les moyens d’entretenir l’existence de la vingtaine de millions de syriens, et par là, celle du régime ?

Au fond, poser cette question est y répondre, car au-delà d’entretenir l’existence de cette vingtaine de millions d’humains syriens, il s’agit à plus long terme de sauvegarder celles de ses propres populations, soit celles des Chinois, Indiens, Iraniens et autres engagées dans l’affrontement contre l’OTAN.

Il y a donc grand à parier que la guerre de Syrie n’aura pas de fin, et que peu à peu toutes les réserves économiques des deux blocs seront engagées dans cette guerre.

Quant à la Syrie même, elle va se changer en un immense champ de ruines, peuplé de camps fortifiés où toute la population sera peu à peu militarisée. Cela sera une première dans la triste histoire humaine.

Est-ce que c’est parce que cela préfigure ce qui va advenir au reste de l’humanité que cette réalité, pourtant sans aucun doute bien présente à l’esprit des « grands » de ce monde est particulièrement bien occultée par tous les organes de propagande des deux camps ?

Est-ce que les Occidentaux peuvent s’imaginer qu’après avoir si longtemps semé la mort et la destruction chez les autres, il ne vont pas connaître enfin le juste retour du bâton sur leur propre sol, et cela d’autant plus terriblement que bien des peuples de la planète ont un gigantesque compte à régler avec eux ?

De plus, il faut oser concevoir le ressentiment incommensurable des peuples poussés à la famine du fait du dérèglement climatique, lequel est provoqué par le mode d’être occidental, qui s’est imposé à la planète entière.

Il n’y a que la Chine et l’Inde qui peuvent constituer le pôle de résistance à l’Occident et aux juifs.

Il est clair pour moi que l’Occident et les juifs doivent disparaître si on espère une continuité dans l’aventure humaine, car leur culture ne peut être amendée et ne peut que mener qu’à la destruction.

Ici, cette culture a éradiqué toute essence vitale.

Je ne crois pas à une fin du monde, cette croyance étant réservée aux optimistes.

Moi, je tente d’être réaliste, et je ne vois qu’une longue et interminable dégénérescence, et des périodes de plus en plus atroces plus on s’approchera d’une fin qui n’arrivera au mieux que très tardivement, au pire, jamais.

Si il y a espoir d’échapper à ce funèbre avenir, il réside dans la domination chinoise.

La domination doit changer de camp, car le camp occidentalo-juif a fait la preuve de sa fondamentale et irrémédiable nocivité.