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http://www.aredam.net
Via
le fait des expériences de Stanley Milgram, vers
l'élucidation du phénomène spécifique
à la seule espèce humaine au sein de l'ensemble
des espèces animales et de toutes les autres formes de
la vie, l'intériorisation de la soumission. Ce texte
est la suite du texte suivant
: http://www.aredam.net/experience-stanley-milgram-guantanamo-djihadisme.html
Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale de l'Empire
Israélo-US en voie de désintégration, le
22 juin
2018.
http://www.aredam.net/vers-l-elucidation-du-phenomene-psychique-specifique-a-l-espece-humaine-l-interiorisation-de-la-soumission.html
Suite à ce
texte : http://www.aredam.net/processus-technique-d-interiorisation-de-la-soumission.html
Documentation : Dossier
origine réelle des « juifs »
européens
: http://www.aredam.net/dossier-origine-reelle-des-juifs-europeens.html
L'espèce
humaine diffère des autres espèces animales et
de toutes les autres formes de la vie par une unique capacité,
celle d'intérioriser la soumission d'un individu envers
un autre.
L'intériorisation de la soumission
entre individus des autres espèces animales, et des
autres formes de la vie n'existe pas.
Qui partage
l'existence d'autres espèces animales le sait, et cela
les soi-disant spécialistes scientifiques délégués
par cette malheureuse espèce humaine, les éthologues,
se gardent bien de laisser venir à leur esprit la
conscience de cette unique différence.
L'auteur
de ce texte, qui partage la vie d'un petit troupeau constitué
d'un bélier, de deux chèvres et de trois boucs,
le constate à chaque instant, car c'est bien à
chaque instant que la hiérarchie qui existe au sein de
tout groupe animal est remise en question, et cela entre tous
les membres constituant cette hiérarchie.
Hors
cette différence, l'auteur n'est pas parvenu à
discerner une autre différence qualitative, des
différences quantitatives existent certes, mais la
conscience, l'intelligence, la créativité, la
sensibilité, l'humour et autres soi-disant qualités
spécifiques à l'espèce humaine, sont
toutes présentes chez les individus de ce petit
troupeau, et l'auteur est même certain que la plupart de
ses membres sont quantitativement bien plus senibles et
intelligents que la majorité des individus appartenant
à l'espèce humaine.
Une autre capacité
présente chez les individus de ce petit troupeau et qui
semble avoir disparu au sein de l'espèce humaine, est
que les individus le composant continuent d'évoluer
durant toute leur existence, qu'ils font des progrès en
intelligence, en apprentissage, en complexité, alors
qu'on peut constater qu'autour de soi, les individus
appartenant à l'espèce humaine semblent se figer
rapidement au tout début de l'âge adulte, et même
semble-t-il bien avant.
L'auteur a constaté une
différence évidente dans le regard sur le monde
que portent les enfants d'humains d'environ deux ans, et celui
de ceux qui dépassent cet âge. Le regard porté
sur le monde des enfants d'humains au-delà de deux
années, se ferme, il devient figé. Ce regard ne
communique plus.
Or, le regard chez les dits animaux
que l'auteur connaît, reste définitivement
ouvert, communiquant.
Un troisième fait est
notable concernant les autres espèces animales hors
l'humaine, est leur capacité au bonheur et à
l'amour, à la plénitude, qui semble ne pas
connaître de limitation.
2 – Que
signifie l'intériorisation de la soumission ?
Il
suffit de regarder les conséquences de la soumission
d'un individu à un autre, pour comprendre ce qu'est la
soumission et donc l'intériorisation de la
soumission.
Les conséquences de la soumission
sont qu'un individu doit stopper son développement et
même régresser pour ne pas dépasser son
supérieur.
Cet arrêt dans son
développement concerne toutes sas capacités
cognitives et créatrices, et touche la totalité
des domaines de son existentialité.
Or, le
supérieur, il est simple de le constater, ne tire sa
supériorité que d'un ensemble de « vertus »
négatives, l'agressivité ou destructivité,
le mensonge, l'imposture, la tromperie, le refoulement jusqu'à
son extinction de ses capacités empathiques, de sa
sensibilité, de son ouverture au monde, et
l'auto-annihilation de la réelle intelligence, qui est
étrangère à la capacité à
s'adapter aux contextes morbides et débilitants propres
aux sphères du pouvoir, contexte qui devient
totalitaire plus on monte dans la hiérarchie
sociale.
Pour survivre, le soumis doit dégénérer
et finir par ressembler à son supérieur.
Une
société fondée sur le pouvoir, la
hiérarchie et l'ingéalité, soit la
soumission, est une société qui est en réalité
fondée sur la régression.
Dans le
meilleur des cas, les vrais intelligents et vrais capables de
sensibilité et de créativité sont forcés
pour ne pas être éliminés, de dissimuler
leur réelle supériorité.
C'est ce
qu'on peut constater au sein de l'humanité actuelle. Il
faut maintenant se tourner vers le passé pour trouver
des œuvres intellectuelles dignes d'être connues,
et cela dans tous les domaines. Il n'y a plus aucun progrès
en art et en science. Il n'y a que de la technologie et du
faux-semblant. La caricature dans ce domaine en France étant
fournie par les imposteurs philosophes, dont les plus typiques
sont Michel Onfray et Bernard Henri Levy.
3 –
Qu'est-ce que l'intériorisation ?
Il suffit
d'observer sur la durée le comportement des animaux
dans leur société pour comprendre ce qu'est
l'inverse de l'intériorisation, et donc ce qu'est
l'intériorisation.
Par exemple, dans le petit
troupeau que l'auteur fréquente quotidiennement, et
cela depuis bientôt 7 années, la hiérarchie
ne cesse de se modifier, et celui qui était à un
moment à un échelon inférieur, se trouve
plus tard à un échelon supérieur,
dominant celui qui n'avait de cesse de le restreindre. On
constate que certains qui semblaient définitivement
dominants cèdent volontairement leur place, et ensuite
se laisse peu à peu rétrograder, volontairement,
ne défendant leur échelon de plus en plus
inférieur que de plus en plus mollement, avec
indifférence et détachement.
Dans le
troupeau en question, qui doit ressembler à ce qui se
passe dans toute autre société animale, il n'y a
ni intériorisation de l'infériorité, ni
intériorisation de la supériorité.
Il
y a un ordre de préscéance, qui est nécéssaire
à la bonne marche de la société animale,
mais au sein de ce système, le jeu des chaises
musicales fait partie de la normalité, le changement
constant de situation est inclus dans cet ordre, il y a
évolution et métamorphose permanentes, il n'y a
pas le slogan qu'on entend en sourdine dans la société
humaine : « reste à ta place et tout se
passera bien pour toi ».
Il y a même
des époques dans la vie des individus animaux que je
connais, qui correspondent avec un état d'esprit de
dominateur, puis de dominés, puis de nouveau de
dominateur. Tout est mouvant et possible, et la situation de
dominé n'est pas tragique et synonyme de
mal-être.
Chaque individu peut évoluer
suivant son état d'esprit propre à une époque
de sa vie, il n'y a pas blocage dans un état
contraignant et limitant sa personnalité et ses
capacités.
Chaque
individu est en situation d'épanouissement.
L'intériorisation
de l'état de soumission est au contraire un blocage
dans un état de diminution de ses capacité, ce
blocage étant intégré dans la structure
psychique de l'individu.
L'idéal de la société
humaine inégalitaire, fondée sur le pouvoir et
la domination, et la production au berceau même, et
au-delà, dans le ventre de la mère, et encore
au-delà, dans les chromosomes mêmes, de
l'intériorisation des états de dominés et
de dominants, c'est à dire de parvenir à
modifier la structure génétique des individus
pour qu'ils vivent une existence de dominant et de dominés,
sans même pouvoir en avoir la conscience. C'est ce que
décrit l'autre oruvre de politique fiction
fondamentale, avec 1984 d'Orwell, « Le meilleurs
des monde », d'Aldous Huxley.
Mais cela
revient à transformer l'être vivant humain en
machine, en robot, et c'est ce que peu à peu nous
pouvons constater, car seule une machine reste à sa
place.
La transformation de la vie en non-vie, en
machine est ce qui est en train d'arriver.
Et ce qu'on
nomme intelligence artificielle est l'anti-intelligence, car
il ne peut y avoir d'artifice dans l'intelligence, par la
définition même de ce qu'on nomme artificiel, qui
n'est pour résumer l'ensemble des synonymes y afférant,
que tromperie, illusion, celle de l'intelligence, mirage.
On
a déjà très fortement régressé
pour ne pas se formaliser d'utiliser l'expression
d'intelligence artificielle, qui n'est qu'un oxymoron, dont la
définition du dictionnaire Le petit Robert dit :
« Figure qui consiste à allier deux mots de
sens contradictoires pour leur donner plus de force
expressive ».
Dans ce cas, ce qui résulte
de cette force expressive est le paroxysme dans l'imposture.
On devrait banir le terme d'intellignec en ce qui
concerne les machines, les ordinateurs, l'informatique et les
robots. Il ne s'agit que d'imitation, d'ersatz, de copie, de
simulacre d'intelligence, un peu comme ces poupées
gonflables qui servent d'ersatz à certains frustrés
sexuels, ou encore à ce qu'est la nourriture de
synthèse, industrielle, d'usine, vendue aux masses dans
les hypermarchés, et qui est la cause de toutes les
mlaladies, à la nourriture vivante qu'on trouve encore
pour peu de temps sur les petits marchés des petites
bourgades de province.
Il en est de même avec ce
qu'on intitule réalité virtulle, voire
maintenant augmentée, plus réelle que la
réalité. Il ne s'agit que d'une pâle copie
de la réalité, d'une pauvreté à
pleurer. Prendre cette parodie grotesque pour la réalité
dénote une perte gravissime du sens de la réalité,
et d'une plongée dans l'abîme de la maladie
mentale.
Et arriver à prendre une machine, une
chose, pour un être vivant, et qui remplacera à
terme, et à court terme visiblement, la vie, soit
l'état de non-être qui se substitue
l'état d'être, de vie, prouve qu'on est en
train de tomber de plus en plus bas.
Et cette société
se précipite dans le gouffre qu'elle n'a de cesse
d'approfondir, et cela avec une frénésie
paroxystique, comme mue par une attraction irrésistible
vers la libération de son cauchemar, libération
seule possible en retournant au
néant.
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