L'utilisation du malheur par nos dirigeants dans la fabrication des attentats visant la population occidentale, et corollaires.

Exposé de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier, Rives-en-Seine, Seine-Maritime, le 18 juillet 2016.
Ce texte est écrit à l'occasion du dernier épisode de la campagne continue - tant que le régime présent existera - d'attentats organisée par nos dirigeants, celui de l'attentat de Nice ayant eu lieu lors du défilé du 14 juillet 2016, cette campagne d'a ttentat visant à l'éradication de toute opposition au régime sous le prétexte de limitation des libertés politiques justifiée par la lutte contre le terrorisme.
http://www.aredam.net/utilisation-du-malheur-dans-la-fabrication-des-attentats-et-corollaires.html


J'ai personnellement rencontré plusieurs fois dans ma vie des jeunes arabes français désespérés et aussi eu connaissance par mes relations du même type de désespoir au sein de la population de jeunes français noirs.

Ce texte est une relation de mes expériences vécues, cette relation ayant pour but aux lecteurs en recherche de vraie compréhension de pouvoir plus approcher la réalité sans qu'ils aient eu eux-mêmes la possibilité de vivre des circonstances permettant cette approche. Ce texte ne s'adresse qu'aux quelques êtres sincères désireux d'oeuvrer malgré le contexte nécrotique général, pour un progrès. La lecture de ce texte a pour but de faire ressentir comment on parvient à transformer une jeune personne sensible en arme de guerre contre sa propre population ou contre une armée d'un pays qu'on désire conquérir comme actuellement en Syrie.

Ma première rencontre avec le malheur des jeunes déracinés arabes implantés en France, eut lieu vers 1989, en banlieue de Rouen. A l'époque, j'avais repris des études, à 29 ans, en filière d'architecture, à l'école d'architecture de Darnétal. J'étais le plus âgé en classe de première année au sein d'une trentaine de jeunes étudiants, sortant pour la plupart du lycée. Il y avait deux jeunes femmes d'origine marocaine et algérienne qui suivaient les cours. Je fus invité à dîner chez l'une d'entre-elles. Au cours de cette soirée, je fis la connaissance de son ami, un jeune d'origine arabe. Alors qu'il me voyait pour la première fois, au cours de la soirée et de la conversation, il eut envie de se livrer, et éclata en pleurs disant qu'il n'en pouvait plus du rejet qu'il subissait au sein de la société française. Son amie, mon amie étudiante, s'en sortait mieux, elle travaillait comme assistante d'un aveugle qui donnait des cours. Je la revis quelques années plus tard, elle travaillait comme hotesse d'acceuil.

Ma seconde rencontre avec le désespoir des jeunes arabes déracinés et implantés en France, eut lieu vers 1990, à Paris, où je poursuivais ces études d'architecture à l'école de la Villette. Je logeais dans une chambre de bonne au 6ème étage d'un immeuble haussmannien de la rue Jouffroy, près la place des Ternes et du parc Monceau. A cet étage occupé uniquement de chambres de bonne, j'avais entre autres comme voisins, deux jeunes travailleurs d'origine arabe. J'étais souvent invité à passer la soirée avec eux et nous partagions les repas. 1990 fut l'année de l'invasion de l'Irak par l'armée des Etats-Unis. Mes amis possédaient une télévision, et le soir de l'invasion, nous étions devant le poste à regarder les missiles s'abattre sur Bagdad. Le désespoir apparaissait immense sur le visage de mes deux amis. Ils avaient l'air traqués, ils gardaient la tête baissée. Je garderai jusqu'à ma mort l'image de ces deux visages malheureux.

La troisième rencontre eut lieu à Paris, rue de la Goutte d'Or, vers 2010. Deux jeunes femmes d'origine arabe m'ont demandé leur chemin. Je les ai accompagné et durant la route elle me dirent venir de la banlieue nord. L'une d'elles a considéré indispensable de me faire savoir que tous les gens de banlieue n'étaient pas comme on pouvait le lire dans les journaux. 1/4

Le quatrième fait est celui d'une amie qui a eu des enfants d'un africain, et qui m'a déclaré que son grand fils, adulte, subissait sans cesse les vexations de la police. Il travaillait sur des chantiers de construction.

La cinquième fait est très récent et date de l'attentat de Nice. Il s'agit des propos tenus par des adultes d'origine arabe, entendus fortuitement par un proche à Paris, encore dans le quartier de la Goutte d'Or, propos relatifs à l'attentat de Nice, exprimant que tout cela devenait de plus en plus louche, qu'aucun américain n'était jamais tué, et que c'était les arabes qu'on voulait même exterminer, c'est à dire eux-mêmes, qu'ils se sentaient persécutés. D'autres propos étaient de même entendus par ce proche, dans un bistro du même quartier, tenus par des gens arabes qui avaient vécu de près la décennie du terrorisme étatique en Algérie, des années 1992 à 2002, et qui comparaient ce qui se passe actuellement en France et en Europe, à ces évènements algériens, caractérisés par les faux terroristes des GIA, Groupes islamistes armés, que les gens simples du peuple avaient intitulé Groupes islamistes de l'armée, rétablissant ainsi la réalité.

Il faut rappeler que l'époque des GIA avait vu la coopération dans cette création du terrorisme étatique visant à maintenir la population algérienne et l'Algérie sous la coupe occidentale, via l'équipe de généraux algériens crapuleux tenus par les occidentaux, des services spéciaux algériens, français, et sans doute états-uniens et israéliens, cette liste n'étant d'évidence pas exhaustive, et pouvant sûrement être complétée au minimum par ceux russes. La seule interrogation au niveau structurel théorique porte sur la participation des services saoudiens et autres de la même sinistre clique de la péninsule arabique, voire déjà turcs.

Il est probable qu'au sein de la population d'origine arabe et africaine, implanté en France et en Europe, que la conscience de l'identité des véritables auteurs de la campagne d'attentats soit de plus en plus répandue, mais évidemment, ce n'est pas le régime qui organise ces attentats qui va mettre en oeuvre des interview et des sondages posant la question : « qui selon vous est derrière les attentats ?  Avec pour réponses possibles par exemple : Al qaida, le gouvernement, les Russes», au sein de cette population d'origine étrangère en France, ni même, prudence oblige, au sein de la population française d'origine.

Le rôle des services spéciaux saoudiens, opérant via le courant religieux wahhabite présent dans les banlieues françaises et européennes, en accord avec les services spéciaux français et européens, est fondamental, puisqu'il ne s'agit très vraisemblablement que d'une extrême minorité d'arabes et d'africains musulmans qui se laissent manipuler par ces services. On trouve en effet une majorité, sinon uniquement des criminels de droit commun, et aucun réels religieux et encore moins politiques, parmi les terroristes impliqués dans les attentats, si tant est qu'on puisse accorder le moindre crédit à ce qui émane de la police, la presse, la justice du régime. Dans le vivier de terroristes où les services s'alimentent, se trouvent majoritairement représentés des délinquants tenus par la police. Le courant wahhabite ne sert que d'habillage religieux à cette organisation de production d'attentats entièrement assise sur la manipulation de délinquants, qui ne sont eux-mêmes que la façade dissimulant des éléments de choc capables d'opérer avec rapidité et précision des massacres de grande ampleur, des professionnels issus des corps militaires spéciaux, fournis par les grandes compagnies de mercenaires du bloc occidental. La cas du terroriste unique conducteur du camion de Nice est une réussite de l'avancée des recherches menées par les laboratoires occidentaux en chimères psychiques (analogues à celles obtenues par vivisection du docteur Moreau de H. G. Wells), alliant une branche très spéciale et secrète de la psychologie et l'appareil religieux wahhabite. Le solitaire de Nice est un produit sur mesure alors que les autres terroristes ressortent de la chaîne de confection en série des ateliers clandestins des mosquées du soit-disant islam des caves wahhabites ou des réseaux pseudo-sociaux de l'internet des services spéciaux US. Les jeunes envoyés en Syrie provenant des banlieues, ne servent eux que pour la propagande, à donner un 2/4 caractère religieux idéaliste au corps expéditionnaire de mercenaires déployée en Syrie par l'Occident, présenté comme une force d'opposants au dictateur héréditaire mécréant et sanguinaire qui musèle le peuple syrien, le Président Al-Assad II. Il existe aussi visiblement une production de suicidaires adaptée à la situation tactique en Syrie, un programme de confection d'un type spécial de chimères psychiques produites en nombre, utilisables par saturation des lignes de défense, des sortes de drones biologiques. Les laboratoires spéciaux occidentaux ne chôment pas. Les chinois et les russes sont-ils devancés dans ce domaine ? Probablement non. Le récent attentat commis à l'aéroport d'Istanboul par un géorgien semble l'indiquer.

Depuis l'Algérie et le Vietnam, l'Occident ne peut plus compter sur les conscrits, et mener des guerres de conquêtes sans provoquer dans sa propre population de puissants mouvements d'opposition à la guerre, alors il lui a fallu trouver ces subterfuges, qui deviennent si fumeux, que cette fumée censée dissimuler la réalité, attire maintenant tous les regards, et révèle mieux la réalité que si elle n'était pas masquée. On ne voit plus que la réalité grace à ce mensonge, à la fumée du mensonge, et le mot MENSONGE apparaît en lettres immenses dans le ciel dessinées par la fumée.

Mentir en Occident est devenu dévoiler la vérité. Belle réussite. Et unique dans l'histoire de la désinformation. Vladimir Volkoff apprécierait. Et plus ils s'enfoncent dans le mensonge, plus la vérité s'élève aux yeux de tous. Le fameux principe d'Archimède. Et dire qu'on paye avec nos impôts ces crétins de la DGSI-DGSE-DRM-DPSD et autres.

Ce qui apparaît est que la population d'origine immigrée est sans doute la moins atteinte par la propagande du régime, et ses affabulations concernant l'obscure et invraisemblable organisation terroriste musulmanne, alors qu'il est évident qu'une masse de français de souche y croît dur comme fer, comme on peut le constater par ces mouvements de masse tels les manifestations du type « Je suis Charlie ».

De façon similaire, il y a bien longtemps que des étrangers implantés en France sont conscients de la réalité des organisations non gouvernementale du type Amnesty ou Ligue des droits de l'homme, alors que quasiment aucun français d'origine ne l'est encore, et cela bien avant que les services de propagande des régimes concurrents à celui d'Occident ne commencent à faire circuler les informations qu'ils possédaient depuis le début de leur existence sur les commanditaires et les objectifs cachés de ces organisations.

La population immigrée est donc devenue bien supérieure en matière de conscience de ce qu'est la réalité politique en France et en Europe, à la population originaire du lieu, laquelle est en train de s'enfoncer de plus en plus profondemment dans l'univers fantasmatique créé par les services spéciaux.

Il est à prévoir qu'à terme, la création intellectuelle et politique aura lieu principalement au sein de cette population d'origine étrangère, en France et en Europe.

Le procédé le plus efficace pour qu'un groupe perde sa vitalité, est donc de le soumettre à une campagne intensive, extensive et perpétuelle de mensonge.

Les régimes qui opèrent de cette façon sur leur propre population préparent donc leur propre effondrement. C'est typiquement ce qui se passe au sein du bloc occidental, et particulièrement en premier en Israël, puis aux Etats-Unis et en dernier en Europe, où il existe encore, pour l'instant, un courant notable et hétéroclite, ce qui fait sa force car difficile à noyauter, de résistance à la déréalisation imposée par le régime à la population.

Et il est très probable qu'en matière de création de chimères psychiques par les laboratoires 3/4 ocidentaux, comparables aux laboratoires de manipulation génétique, on n'en soit encore qu'aux prémices. Cela ne peut qu'aboutir à un déchaînement de monstruosités.


Illustrations :

Le Canard sauvage, 31 numéros 31 semaines, de fin mars 1903 à mi-octobre 1903 :

http://www.aredam.net/le-forcat-yacoub.html (voir le site http://alger-roi.fr/Alger/margueritte/margueritte.htm à propos de l'insurrection de Margueritte, le 26 avril 1901, le meneur étant Yacoub Mohamed Ben El-Hadj Alimed «Marabout Yacoub»).

http://www.aredam.net/de-quoi-tu-te-plains-larbi.html

http://www.aredam.net/le-renegat.html

http://www.aredam.net/les-explorateurs.html

http://www.aredam.net/figuiguiens.html

http://www.aredam.net/fiacres.html

http://www.aredam.net/tout-nous-est-permis.html

http://www.aredam.net/sortie-de-la-synagogue.html

http://www.aredam.net/benediction-du-pape.html

http://www.aredam.net/elu-pape.html

http://www.aredam.net/entree-des-clowns.html

http://www.aredam.net/faire-des-enfants.html

http://www.aredam.net/monsieur-facile.html