Une nouvelle discipline en science politique internationale : l'ichnologie du présent.
Texte de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome, Villequier province coloniale de l'Ex-France, Empire pseudo-mondial Israélo-US en voie de désagrégation, le 20 septembre 2018.

http://www.aredam.net/une-nouvelle-discipline-en-science-politique-internationale-l-ichnologie-du-present.html

L'ichnologie en anthropologie est l'étude des traces fossiles.

L'ichnologue se consacre donc à l'observation des traces fossiles pour comprendre la réalité des temps très anciens.

Maintenant il existe un ichnologue du temps présent, car la réalité politique globale est devenue tellement obscure, que nous n'en percevons que d'infime trace comme celles qu'observe l'ichnologue avec la marque des pas laissée par le passage d'un animal sur un sol meuble, il y a des centaines de milliers d'années, voire des millions d'années.

L'humain normal, celui qui n'appartient pas au premier cercle des organisations de force des différents pouvoirs qui se partagent l'humanité, ne sait plus rien, car la réalité lui est devenue inaccessible.

Il ne lui reste que d'infimes traces du réel pour tenter de se faire une idée de la réalité.

Il ne sait par exemple pas qu'elles sont les organisations qui se partagent l'humanité, par contre il sait qu'il ne s'agit plus des Etats et des gouvernements, et il sait aussi que les groupes d'appartenances classiques tels les nations, les religions, les ethnies et autres, sont seulement valables en tant qu'illusions, leurres à destination des portions du troupeau humain global qu'elles servent à encadrer et à manipuler.

La plus totale opacité, obscurité règne au Proche-Orient qui est le secteur crucial des enjeux de pouvoirs sur la planète.

On doit se contenter des miettes de traces laissées par le Réseau Voltaire, miettes naturellement et volontairement fabriquées pour tromper certains des pouvoirs en concurrence, pour se faire une idée de ce qui se passe, et de qui est qui et qui fait quoi, qui est contre qui, et qui est avec qui.

L'ichnologue doit donc aussi se former en une seconde spécialité pour comprendre le monde présent, celle de la recherche de la connaissance par l'étude du mensonge.

Cette seconde spécialité du chercheur de réalité, pourrait se nommer la pseudologie (du grec pseudo : faux).

Ainsi, il pourrait être proposé une nouvelle chaire en sciences politiques, celle de chercheur de réalité, dont les deux premières spécialités seraient l'ichnologie du présent, et la pseudologie.

Une troisième spécialité serait dédiée à la communication des données, car dans ce monde présent il est devenu impossible de parler vrai, on ne peut plus que parler faux, car tout échange est devenu un acte de nuisance, un acte de tromperie. Cette spécialité, à cheval entre la science politique et la littérature, pourrait s'intituler la pseudographie.

Tout cela nous mène naturellement et mécaniquement à l'apparition de l'homme nouveau, cher au nazisme, au communisme et au présent totalitarisme actuel non encore nommé, le « pseudêtre », encore du grec : faux, et de être, le faux être, soit le robot, le drone, une simple mécanique sans conscience, sans recul, sans choix, ayant perdu toute liberté, qu'on voit apparaître partout dans le monde.

Viva la muerte.

Car la mort dans ce contexte de totalitarisme fondé sur le faux est encore la vie, la vérité, le réel.

D'où la future dénomination de cet actuel totalitarisme : le pseudisme.

Une minable dénomination, pour un régime politique d'une espèce ayant perdu toute réalité et toute liberté, ne se gouvernant plus et étant devenue le jouet des circonstances qu'elle ne peut plus que subir passivement, comme une chose.

L'une des tâches principales à laquelle sera dédié le pseudisme, sera donc la lutte contre la mort, soit la recherche de l'immortalité, car la mort restera la seule manifestation de la réalité, de la vérité.

Seul le faux est immortel, seul un non-être est immortel, et ce sera l'homme du futur, le pseudêtre du pseudisme.