Michel Dakar
Route de Barre-y-va
Villequier
76490 Rives-en-Seine


Villequier, le 8 août 2017




Monsieur le Préfet de police de Paris
Préfecture de police de Paris
9 boulevard du Palais – 75195 Paris Cedex 04



Objet :

Demande de votre autorisation de communiquer
avec l'individu transféré à l'Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police, suite à sa manifestation sur la voie publique à l'Ambassade du Mexique à Paris le 1er août 2017, selon l'article du journal Le Parisien du 2 août 2017 édition de Paris, publié dans les pages Paris, page 2, signé Céline Carez.



Monsieur le Préfet,

Selon l'article du
journal Le Parisien du 2 août 2017 signé Céline Carez, la veille, un homme aurait demandé l'asile politique à l'Ambassade du Mexique à Paris, cette demande aurait été motivée par les persécutions qu'il aurait subies de la part du crime organisé en Amérique du Sud, le refus de cette demande ayant provoqué sa tentative d'intrusion dans l'Ambassade, puis son stationnement durant plusieurs heures devant l'Ambassade, son interpellation par la police et sa conduite à l'Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police.

La message
véhiculé par cet évènement est volontairement annulé par Le Parisien par la dérision, laquelle opère dès le titre de son article « Pantalon baissé … à l'assaut de l'ambassade du Mexique », ainsi que par l'annonce de l'article en page 1 : « Un intrus à l'ambassade du Mexique ».

Or, cette volonté d'annuler
le message de cet homme est ambigüe, car la seule façon d'y parvenir était évidemment de passer sous silence cet évènement, ou bien d'en réduire la relation à une simple « brêve » omettant toutes informations relatives au contexte politique global (par exemple aucune allusion ne devait être faite au cartel des drogues).

Est-ce qu' « on » a voulu attirer sciemment
l'attention sur cet événement ? Ou est-ce que cela n'a été qu'une occasion triviale de maintenir les ventes durant les vacances d'été ?

En ce qui me concerne, la motivation de mon intervention est de l'ordre de l'intérêt général, le message de cet homme méritant selon moi d'être explicité et largement diffusé.

Car demander la protection contre le crime et donc la justice,
dans l'un des plus fameux antres des criminels mondiaux dominants, expose que le crime occupe tout l'espace social et sur la totalité de la planète, que les lieux pour obtenir la protection de la justice appartiennent aux criminels !

…/...

Car que peut bien signifier d'autre que demander asile contre le
crime organisé à l'un des ambassadeurs du crime organisé international, et de procéder à des provocations publiques pour obtenir le maximum de publicité, entraînant obligatoirement l'intervention de la police ?

Police d'ailleurs qui sert
qui et presse qui sert qui ?

Voilà qui ne correspond pas vraiment au comportement
d'un « insensé », mais plutôt à celui d'un clairvoyant doué pour la logique, la mise en scène, décidé à agir et conséquent.

Car il est possible
que ceux qu'on dénomme « insensés » ne soient dans notre monde actuel que ceux qui ne peuvent s'empêcher de voir la réalité et de faire partager cette vue du réel, et que ceux qu'on dénomme psychiatres soient des étrangers au corps médical, et ne soient que des sbires de la police politique chargés de la censure du réel, dont la fonction est bien illustrée par les trois singes asiatiques mimant les trois interdits basiques; ceux de voir, d'entendre et de parler.

Quant aux autres manifestations décrites dans l'article, si tant est qu'on utilise
sans les recouper avec celles de sources intègres les informations du journal Le Parisien, elles me font penser au comportement de l'un des premiers repentis de la mafia sicilienne, Leonardo Vitale, lui aussi incarcéré comme « insensé », victime d'une prise de conscience aiguë, et se couvrant de ses excréments, et plus profondemment, par rapport à l'homme de l'Ambassade et à Leonardo Vitale, à la façon dont réagissent les animaux et les humains en état de stress absolu, quand il n'y a plus de refuge possible et que le corps mobilise ses mécanismes primaires pour malgré tout tenir.

Dans un domaine plus vaste, cela me fait penser au mur de totale incompréhension auquel se heurtent
les paléontologistes face aux fresques animalières vieilles de 40 000 ans, mur d'ailleurs édifié par eux-mêmes, comme si la capacité à ressentir le monde avait été génétiquement politiquement amputée, progressivement lobotomisée durant un millier de générations.

Cela me fait penser pour finir, à une anecdote évoquée par un dissident russe incarcéré dans un hôpital psychiatrique du temps de l'URSS. Il recevait
tous les six mois la visite de son psychiatre, le docteur Landau, surnommé le tsar des bourreaux. Celui-ci à chaque passage posait une unique question : « Etes-vous dans un hôpital ou dans une prison ? ». Le dissident levait les yeux vers le grillage qui obturait la fenêtre. Le « médecin » disait alors : « Je vous reverrai dans six mois ! ». Les dissidents qualifiaient ce traitement « médical » de lit éternel. Leur maladie était de voir la réalité du paradis socialiste, celle de l'homme de l'ambassade est de voir la réalité de l'ordre mondial. La psychiatrie soviétique avait découvert la « schizophrénie asymptomatique ». Qu'en pensent les psychiatres de la Préfecture ?.

Je réitère, Monsieur le Préfet, ma demande de votre autorisation que je puisse communiquer
avec l'auteur de la manifestation du 1er août 2017 à l'Ambassade du Mexique à Paris, possibilité que je considère utile à mon travail servant l'intérêt général.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Préfet, l'expression de mes respectueuses salutations.


M. DAKAR


Pièce jointe : copie de l'article du journal
Le Parisien du 2 août 2017, signé Céline Carez.
Parution : http://www.aredam.net/un-cas-de-psychiatrisation-en-regime-mondial-criminel.html
LRAR n° 1A 137 477 03127

Illustration : article du journal Le Parisien :
http://www.aredam.net/illustration-lettre-prefet-police-paris-evenement-ambassade-mexique.html