Petit Nicolas, il va vraiment falloir te calmer… La rupture approche ! La France va te quitter…

Mercredi 2 novembre 2005 – Christian Cotten, enquête de Smaïn Bedrouni.

Oui, je sais, perdre la femme que l'on a cru aimer, être abandonné par l'alliée que l'on croyait fidèle, être trompé en pleine scène politico-médiatique, c'est une difficile épreuve et une longue souffrance.

Rien ne justifie pourtant que tu transformes ta douleur personnelle en une violence ministérielle qui te conduit à instaurer dans ce pays un climat de guerre civile.

J'en suis navré moi-même, de cette brutalité verbale que ma conscience me conduit à exercer aujourd'hui à ton encontre, petit Nicolas : tu es le premier fauteur de troubles à l'ordre public de ce pays et tu es en train de devenir le terroriste en chef qui met en danger les fondements mêmes de notre société.

Tu me pardonneras, j'en suis certain, ce tutoiement familier ; nous avons à peu près le même âge et, par ailleurs, je vois mal comment je pourrais faire autrement que te tutoyer ici : la racaille arabe tutoie tout le monde, c'est bien connu, et le thérapeute, face au petit garçon immature et violent que tu manifestes ces temps-ci, ne sait faire autrement que t'offrir ce tutoiement compassionnel pour un être en souffrance qui est en train de faire des conneries majeures.

Que tu te comportes en petit garçon colérique et incohérent n'est pas en soi un problème, cela arrive à tout le monde : le souci est que tu es aussi ministre et que tes jouets préférés sont des compagnies de CRS et quelques médias aux ordres.

J'en entends ces jours-ci qui me disent : « Il faudrait envoyer l'armée » (à Clichy-sous-Bois). Tu fais plus fort que Jean-Marie. Dans quel sourd et obscur concours es-tu donc engagé avec lui ?

D'autres, et leurs souffrances et colère se comprennent elles aussi, disent : « Et cet homme assassiné il y a peu, à Épinay, pour une affaire d'appareil photo, pourquoi sa famille n'est-elle pas elle aussi reçue par le Premier Ministre ? Parce qu'il est « français » ? »

Petit Nicolas, tu répands la haine entre les français et ceux que nous devrions considérer comme nos hôtes tant qu'ils ne sont pas encore français ou repartis dignement chez eux, mais que nous préférons transformer ici en esclaves du travail sans papier, faire griller vifs dans des immeubles délabrés ou aller provoquer à coups de grenades lacrymogènes dans leurs pauvres salles de prières ou sur les esplanades désertes des sombres cités d'Argenteuil.

Je suppose que, demain, nous aurons droit à des violences contre une synagogue, pour faire bon poids et bonne mesure : les réseaux sionistes occultes et violents de ce pays ont les opérateurs compétents pour cela et ils sauront trouver deux ou trois jeunes imbéciles à l'air arabo-musulman comme faciles boucs émissaires.

Petit Nicolas, tu respires la souffrance intérieure d'un petit homme qui fantasme la grandeur et ne trouve d'autre voie pour tenter d'imposer son élection que celle de la violence, dont tu prétendras venir nous sauver une fois élu… Le procédé est éculé, petit Nicolas. Les électeurs ne s'y laisseront pas prendre.

Vois-tu, petit Nicolas, il y a beaucoup de « français » qui aiment les arabo-musulmans et autres « racailles de banlieue ». J'en connais même pas mal qui couchent avec eux, ou elles. C'est signe de bonne santé, pour un peuple, que de savoir coucher avec ses hôtes, que l'on désigne ici d'immigrés. Quantité de parisiennes adorent faire l'amour avec les noirs. Et toutes les autres combinaisons possibles fonctionnent bien, aussi.

Le sexe te perdra, petit Nicolas, à force de ne rien y comprendre : la violence mâle, cela rend impuissant. Ou pervers, c'est selon. Le métissage avec « la racaille », cela donne de la paix et de la beauté.

Petit Nicolas, il y a une loi universelle de la conscience que tu oublies et à laquelle nul humain ne peut échapper : l'on ne fait jamais que parler de soi-même.

Ainsi, hélas, j'en suis sincèrement compatissant, la « racaille » qu'il faut « nettoyer au karcher » , c'est toi, petit Nicolas. Personne d'autre. Tu es à ce jour le plus grand danger que notre pays connaisse, à égalité avec notre incapacité pathologique à créer des emplois pour notre population.

Déjà, quelque ministre, qui comprend à quel point on s'est moqué de lui, commence à te critiquer ouvertement, au sein de ton propre gouvernement.

Déjà, ton supérieur hiérarchique est obligé de prendre lui-même en mains le dossier des violences urbaines et banlieusardes.

Petit Nicolas, tu ne seras pas élu, en l'an 2007. pour une raison simple : les français ont besoin d'amour, de paix et de prospérité. Émanent de toi la haine, la violence et le désespoir pour les plus démunis.

Nous sommes tous des racailles, petit Nicolas. Et des juifs allemands. Aurais-tu oublié, il y a quelques années, l'ignoble site Internet sos-racaille.org, créé et administré par certains membres de services de l'État, chargés de préparer le terrain de tes exactions d'aujourd'hui ? Moi, pas.

Clichy-sous-bois, Montreuil, Trappes, New York, Argenteuil et Jérusalem.

Il y a quelques semaines, tu nous as offert cet épisode tragi-comique de Trappes , où tu faisais arrêter avec force médias quelques pauvres bougres manipulés par tes services, au motif qu'ils auraient eu le vague projet d'envisager l'hypothèse d'un possible attentat. Dossier vide, comme tout le monde le sait bien. Tu as même osé cinq jours avant cette opération d'arrestation-spectacle, prévenir tout le monde médiatique en enregistrant à l'avance l'annonce de l'opération policière (voir : http://www.acrimed.org/article2157.html )

Il y a quelques jours, le 11 octobre, à Montreuil , tes jouets préférés tabassaient un vieillard honorable et handicapé, co-auteur du scénario du film Dupont Lajoie, auteur de polars, Jean-Pierre Bastid, au motif qu'il soutenait des familles violemment expulsées de leur logement à Montreuil sur ordre du sinistre Jean-Pierre Brard (le célèbre « chasseur de sectes », voir son portrait sur notre site, qui semble se reconvertir ces jours-ci en chasseurs d'immigrés…). Lire le témoignage de Jean-Pierre Bastid .

Prenant modèle sur ton ami le dirigeant sioniste Ariel Sharon, qui déclenchait en 2000 une nouvelle Intifada palestinienne en venant provoquer les palestiniens sur l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem , tu débarquais le 25 octobre à Argenteuil , sur la Grande Esplanade, pour haranguer les foules absentes en insultant les enfants des éboueurs.

Alors, depuis huit jours, Argenteuil dégage des odeurs pestilentielles : les éboueurs sont en grève. Peut-être aideront-ils ainsi les français à comprendre où est le malaise : une société s'ausculte dans ses poubelles, tous les sociologues savent cela. Rejeter le monde de l'immigration en insultant ses enfants n'est certainement pas la meilleure façon de gérer nos déchets.

Le 6 octobre dernier, une équipe franco-américaine de policiers anti-terroristes abattaient 4 agents israéliens du Mossad, et en arrêtaient 5 autres , qui s'apprêtaient à faire exploser une bombe dans le métro de New-York . Où sont les terroristes, Nicolas ? Tu connais mieux la réponse que moi. Je suppose que, pour ce coup-là, s'il n'avait pas été avorté par quelques policiers démocrates et intègres (oui, il y en a encore, des deux côtés de l'Atlantique), tout était prêt pour faire porter le chapeau à Al Quaïda et aux musulmans, comme d'habitude. Tes amis des loges sionistes américaines, où tu te fis adoubé il y a quelques mois, doivent l'avoir mauvaise, comme l'on dit familièrement.

Voir : http://tomflocco.com/fs/CiaFrenchIntell.htm et une traduction en français : http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=1745

Et maintenant, Clichy-sous-bois . Tu es en train de mettre le feu à nos banlieues parisiennes : cette nuit, pas moins de 150 départs de feux en Seine St-Denis à 1 heure du matin ; les medias parlent de guérilla urbaine de petits groupes mobiles qui s'organisent… Où vas-tu, Nicolas, si ce n'est vers le totalitarisme le plus insupportable : raciste, haineux, violent, répressif et fossoyeur de nos libertés individuelles, que tu veux massacrer avec tes projets de loi ignobles qui tentent d'instaurer un contrôle absolu, radical et informatisé de toute la population.

Petit Nicolas, tu ne me feras pas croire que tu ne savais pas ce que tu faisais à Clichy-sous-bois quand, avant-hier, une grenade explosait ses gaz au milieu d'une salle de prières. Revenons sur cet événement. Le dimanche 30 octobre était le 27è jour du Ramadan. Jour très particulier, nous allons le voir.

Une voiture est mal garée devant la salle de prière musulmane. Un homme sort : « excusez-moi, je vais la déplacer ». Un CRS est en train d'ouvrir la dite voiture pour desserrer le frein à main et la pousser. Le conducteur s'approche. Le CRS enlève son casque et projette violemment son crâne utilisé comme arme sur le nez du conducteur… On connaît la suite : protestations des musulmans en prières, frayeurs, cris et gaz lacrymogènes.

Petit souci, Nicolas : un CRS est formé et payé pour rester stoïque et impassible en situation de violences urbaines, y compris face à jets de pierre ou crachats, sauf à recevoir l'ordre de passer à l'action. Là, le conducteur était affable et aimable.

Second souci, petit Nicolas : la 27è nuit du Ramadan est une nuit très particulière pour les croyants de l'Islam. Quelque chose comme notre « nuit de Noël », ou à peu près. Lors de cette « nuit du destin », 27e jour du Ramadan, les musulmans se consacrent à la prière pour la paix, après des rituels d'ablutions très complets, dans l'attente de recevoir leurs propres parts du « décret divin » pour l'année en cours. À Clichy-sous-bois, les musulmans agressés dans leur prière étaient en train de prier pour la paix dans le monde, pour eux-mêmes, pour les musulmans et pour tous les humains. Ce qui s'est passé cette nuit-là à Clichy-sous-bois ressemble fort à une histoire de bombe lacrymogène dans une église catholique et romaine un soir de Noël au motif d'une voiture mal garée devant la porte…

Petit Nicolas, nombre de musulmans pourtant très raisonnables et intégrés considèrent ces jours-ci que tes jouets armés ont commis à Clichy-sous-bois un véritable sacrilège . Car cette histoire n'est pas une simple « bavure », c'est le résultat d'une culture de la violence que tu entretiens savamment par tes propos agressifs envers « les quartiers que je vais nettoyer au karcher ». C'est le résultat d'une politique consciente et volontaire de provocation du monde musulman, qui te permettra demain de te présenter comme le « sauveur »  : arnaque, petit Nicolas.

Lorsque l'on commet un sacrilège majeur, occulte et parfaitement calculé comme celui-ci, petit Nicolas, le prix à payer est toujours terrible : tu ne seras pas élu en 2007. Ni les musulmans ni les militaires gaulliens, pacifistes, démocrates et intègres de ce pays ne voudront de toi.

Ce sera bien suffisant pour qu'une femme devienne Présidente de la République  : il est urgent, pour faire face aux violences des prédateurs mâles que tu représentes si bien, que l'énergie féminine vienne nous redonner l'équilibre de la paix.

Tu veux débarrasser nos banlieues des bandes dangereuses et criminelles qui trafiquent la drogue, dis-tu ? Qu'attends-tu donc pour avancer vers la légalisation contrôlée du marché des « drogues », seul moyen connu à ce jour pour stopper net la délinquance criminelle liée à ce marché ? L'ennui, bien sûr, est que, si, demain, les « drogues » deviennent légales, certains politiques vont voir immédiatement se tarir une source significative de financement politique occulte (voir La Mafia Chic de Sophie Coignard et les nombreux témoignages discrets de policiers compétents). Alors, il vaut mieux attiser la haine et la violence, les profits seront encore bien meilleurs : plus de haine, plus d'argent pour la répression, plus de hausse des tarifs, plus de profits pour les politiques…

Nicolas, oublierais-tu que, toi aussi, tu es un étranger ? Nous t'avons accueilli sur cette belle terre de France et, aujourd'hui, tu es la honte de notre culture d'accueil et d'amour, tu es notre échec collectif le plus cuisant : étranger arrivé à son ultime sommet avant la chute de son ego démesuré, c'est toi qui chasses et insultes les « immigrés », nos hôtes réduits à la misère. C'est ignoble.

Mais je suis et demeure serein : ton ego est en train de rencontrer le mur qu'il mérite et je suis certain désormais que tu seras contraint de quitter la scène politique très bientôt, peut-être même avant 2007.

Car il y a dans l'armée française pas mal de gens qui ont parfaitement compris que tu joues avec la France un jeu politique pervers, d'intelligence avec des puissances étrangères. Et cela, vois-tu, petit Nicolas, c'est vraiment une très grosse connerie à ne jamais faire, pour un garçon qui prétend devenir Président de la République : la France est un peuple souverain, l'armée veille à cette souveraineté et jouer avec le feu de la sécurité nationale finit toujours très mal. La France n'acceptera jamais que tu la violes comme un soudard.

Et je crois bien que soit Michèle soit Ségolène réussira à te faire vivre en 2007 une frustration et une castration majeures : j'espère que tu apprendras ainsi la paix intérieure et la compassion pour les souffrances humaines.

Christian Cotten, enquête de Smaïn Bedrouni.