Théorie
des systèmes de contrôles sociaux
de
non-retour, englobants et univoques. Illustration par trois
cas. Cas 1 : celui
actuel
de l'islam terroriste mondial
introduit
par la troisième guerre d'Algérie en 1992, à
nos jours. Cas 2 : celui
sacré
d'Occident qu'il est interdit même de voir
et
qu'il est devenu inutile de nommer car tout le monde comprend
ce dont on parle. Cas 3 :
celui
initial
et général qui fonde tous les autres, dit
pyramidal, hiérarchisé inégalitaire de
domination et d'exploitation par une fraction infime en nombre
sur
la masse. D'après Michel Dakar, chercheur en
politique globale, autonome, Villequier Seine-Maritime France,
le 18 décembre 2015.
http://www.aredam.net/systeme-englobant-de-non-retour-etude-et-guerison.html
1
-
Définition.
Un
système de contrôle social de non-retour est un
système qui une fois constitué et mis en œuvre
interdit à une population donnée d'en sortir. Il
est dépourvu d'issue, ne peut évoluer. La
société qui y est assujettie ne peut plus se
transformer, il est pétrifiant. Ce système
social n'est plus déterminé que par la recherche
de sa stabilité et de sa pérennité. La
seule voie qui lui reste est l'expansion, la fuite en avant,
la conquête de ce qui lui est étranger, du milieu
qui lui est extérieur, dans le but
d'étendre
son principe et d'englober, de transformer à son image
ce qui lui échappe. Toute différence ou déviance
menace
son existence. La délivrance des populations
assujetties à un tel système ne peut venir que
de la destruction de ce
système
due à un accident, ou à une auto-nécrose,
ou
à
sa défaite face à un autre système
concurrent.
2 -
La
Pierre angulaire d'un système englobant de non-retour :
le mensonge.
Le procédé technique de base
sur lequel est construit tout système englobant de
non-retour est le mensonge, l'imposition d'un mensonge à
une population donnée. Ce mensonge une fois imposé
devient la pierre angulaire du système. Sortir du
mensonge revient à faire effondrer
le
système. Ce
mensonge doit être imposé à l'humanité
dans sa totalité,
le mensonge devant remplacer le réel, pour
qu'au
final le concept même de réalité
disparaisse. Ce type de système mène à la
folie. Les Cas 1
et
2
sont
bien documentés, le Cas 3 n'a jamais été
étudié en tant que reposant sur le mensonge.
3
- Vers une nouvelle approche des régimes concurrents
face au
régime
occidental régi par deux
systèmes
englobants
de
non-retour.
Le régime occidental actuel est
soumis à deux systèmes englobants
de
non-retour (en
plus de celui général et fondateur du Cas 3 qui
introduit tous les autres systèmes fondés sur le
mensonge),
celui du Cas 1, de l'islam mondial terroriste, et du Cas 2,
sacré qu'il est interdit d'évoquer. La société
occidentale est pétrifiée et ne peut plus
évoluer d'elle-même. Sa délivrance ne peut
venir que des régimes concurrents, en premier chinois
et russe, si la délivrance de la population occidentale
leur convient et surtout si
ils
ne trouvent pas de profit à ce que cette
aliénation
subsiste - et même
se renforce
-
car un tel régime soumis à deux mensonges
primordiaux est voué à la nécrose,
l'auto-destruction. En tout état de cause,
l'attitude des régimes concurrents doit être
similaire à celle des médecins psychiatres face
à la maladie mentale, et traiter avec le régime
occidental et ses représentants, revient à
traiter
avec
des malades mentaux. C'est une réelle nouveauté
dans l'histoire de l'humanité. Aux régimes
concurrents d'imaginer ce qui peut renforcer l'aliénation
d'un tel régime et précipiter sa chute, comme
par exemple de faire semblant de croire à ses mensonges
et même
d'en rajouter
...
Illustration :
photocopie de la page 9 de l'organe de manipulation grand
public français de presse écrite Le Parisien du
16 décembre 2015. Article intitulé «
L'islam se dresse contre les
djihadistes ». http://www.aredam.net/illustration-renforcement-systeme-englobant-de-non-retour.html
Annonce du lien de la suite du texte « théorie
des systèmes sociaux englobants de non-retour » : Le
stratagème
originel apparu dès la venue de la civilisation des
premières cités humaines vers 7000 avant notre
ère : « la main qui menace et la main
qui protège », ou le racket de protection.
La mafia sicilienne (entre
1850
et 1900) comme résurgence du mode
étatique
du premier temps historique humain. Les premières
religions comme mode d'intégration culturelle du
procédé du racket de protection (Sumer), et ses
deux catégories d'avatars vers 500 avant notre ère
: le judaïsme, et le bouddhisme, taoïsme, l'avatar
tardif du judaïsme : le christianisme et celui récent
:
l'islam. http://www.aredam.net/stratageme-originel-systeme-social-pyramidal-inegalitaire.html
Pour comprendre le système d'attentats mis
en place actuellement par le régime d'Occident, et
l'instauration de l' « islam terroriste
mondial », il est bon de lire ces quelques livres
:
Lounis
Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire « Françalgérie,
crimes et mensonge d'Etats. Histoire secrète de la
guerre d'indépendance à la « troisième
guerre d'Algérie ». Editions La Découverte,
2004, 2005. (Permet de comprendre le processus actuel des
attentats islamistes en Occident engagé par le pouvoir
occidental, pour détruire l'ensemble des forces
démocratiques encore survivantes, dans le but
d'instaurer l'impunité vis à vis du futur
pillage
des ressources et biens
de
la population occidentale au profit d'une caste élitiste,
dont par la mise en œuvre du traité
transatlantique, prochaine). La troisième guerre
d'Algérie de 1992 à 2002 (200 000 morts), semble
avoir été le laboratoire d'expérimentation
de ce qui est actuellement appliqué en Occident. Elle
fut organisée par une poignée de généraux
algériens, anciennement supplétifs dans l'armée
coloniale française (les
DAF Déserteurs de l'Armée Française,
ralliés de la dernière heure à l'armée
de libération nationale algérienne),
qui reçut le soutien de tous les politiciens français
et bénéficia de la collaboration des services
spéciaux français. Cet ensemble créa de
toutes pièces le terrorisme islamiste, l'organisa,
l'entretint, jusqu'à atteindre
son but réel qui était l'éradication
de tout mouvement authentiquement démocrate pouvant
remettre en cause la dictature de ce clan de généraux
criminels et corrompus, étroitement associé aux
grands intérêts économiques français,
dont principalement à ceux pétroliers. Ce même
clan est actuellement au pouvoir en Algérie.
Visiblement il cherche à rallier
le bloc russo-chinois, pour contrer les manœuvres
prédatrices
du
bloc occidental, lequel ne tolère même
plus
sa marge ridicule d'indépendance, et les accords
économiques que ces généraux passent avec
le bloc russo-chinois.
John
Dickie « Casa Nostra L'histoire de la mafia
sicilienne de 1860 à nos jours » 2008.
Divers éditeurs. (une bonne étude du système
de pouvoir mafieu, similaire au pouvoir actuel
occidental).
Jean-loup Izambert « 56 L'Etat
français complice de groupes criminels » IS
Editions 2015, deux tomes (désinformation, occulte le
rôle principal dans la troisème guerre d'Algérie,
de 1992 à 2002, des généraux algériens
dans la création du terrorisme islamistes et les 200
000 morts civils algériens). Désinformation du
bloc anti-OTAN russe, en raison du rapprochement du régime
algérien avec les russo-chinois. Thierry Meyssan
participe à cette occultation des réels
responsables du massacre de masse opéré sur la
population algérienne. On
peut là prendre la main dans le sac celui qui se donne
comme si vertueux et si intègre Thierry Meyssan, dans
une œuvre de déni de crime contre l'humanité,
qu'a été cette guerre atroce de 10 ans contre la
population algérienne.
« Un
Homme d'honneur Les révélations d'un soldat de
la mafia » Anonyme, préface de Paul
Lefebvre. 1990. (un crétin
utile simplet et
borné employé
par la mafia comme
homme de main à tout exécuter et terroriser,
similaire aux djihadistes sacrifiables actuellement employés
par le régime occidental).
Site
d'énoncé de la réalité sur la
troisième guerre
d'Algérie : http://www.algeria-watch.org/
Article de désinformation paru sur le
site Al Manar relatif au livre de Jean-Loup
Izambert : http://www.almanar.com.lb/french/index.php
« Le rôle de la DGSE pour promouvoir
le terrorisme dans les pays arabes non acquis.htm »
19-12-2015
|
Journaliste d’investigation
indépendant, Jean-Loup Izambert a consacré ses
quarante années de journalisme à enquêter sur
les secteurs économique, financier et politique. Son
indépendance, son engagement et sa rigueur lui ont permis
de produire plusieurs ouvrages essentiels sur les cercles de
pouvoir et réseaux financiers internationaux.
Couverture
du livre : http://www.aredam.net/56-jean-loup-izambert.html
Avec les deux tomes de "56", il livre une
nouvelle enquête sans concession qui, preuves à
l’appui, met à jour les complicités de
dirigeants politiques et hauts fonctionnaires français
avec des individus liés à des organisations
criminelles.
Algérie
patriotique : Une série
d’attentats terroristes, sans précédent, a
frappé la capitale française. Quelle analyse
faites-vous de ces attaques ?
Jean-Loup Izambert : Ces
attaques ne sont qu’un petit échantillon du drame
que vivent chaque jour les citoyens syriens, irakiens,
palestiniens et des pays du Maghreb comme l’ont surtout
vécu les Algériens dans les années noires de
1990. Elles sont le fait de groupes de la même mouvance
idéologique que ceux que les dirigeants occidentaux, tout
particulièrement étasuniens, anglais et français,
protègent depuis la fin des années quatre-vingt.
Ces groupes sont tous, d’une manière ou d’une
autre, en rapport avec les services occidentaux des mêmes
pays, principalement étasuniens.
Dès 1945,
les services étasuniens ont utilisé les Frères
musulmans contre les pays socialistes. Puis, à la fin des
années quatre-vingt, les Anglais et les Français
ont collaboré avec la CIA, les services pakistanais et
saoudiens pour renverser la jeune République laïque
afghane.
En 1982, le président François
Mitterrand a fait sélectionner et exfiltrer d’Afghanistan
des chefs de groupes criminels par la DGSE afin que ceux-ci
soient entraînés en France dans les camps militaires
de Cercottes, Caylus et de la Braconne. Depuis, les amitiés
franco-terroristes n’ont cessé de se développer
et de se matérialiser dans plusieurs conflits régionaux
(Yougoslavie, Liban, Algérie, Tunisie, Palestine). En
2011, le président Sarkozy a armé et apporté,
avec l’Otan, un soutien militaire à des groupes
criminels pour renverser le gouvernement libyen. A sa suite,
le président Hollande a armé et soutenu
politiquement des groupes criminels contre la République
syrienne.
Les services occidentaux, dont la DGSE
française, les conseillent pour déstabiliser les
pays arabes laïcs, les entraînent à la
guérilla, les arment, les approvisionnent en matériel
militaire. Ces actions de guerre s’ajoutent aux sanctions –
unilatérales et illégales en regard du droit
international – économiques, diplomatiques et aux
pressions de toutes sortes, principalement financières
pour mettre les Etats à genoux.
Il s’agit
d’une politique coloniale qui vise à déstabiliser
ces Etats pour permettre aux transnationales capitalistes de
s’emparer de leurs richesses. Ces attentats ne sont donc
qu’un petit retour de flamme du jeu de ces puissances
coloniales avec le terrorisme. Il n’y a donc pas de raison
pour que celles-ci restent à l’abri des crimes
qu’elles font commettre en Syrie par ces groupes qu’elles
organisent, financent, arment et entraînent.
- La France protège les Frères
Musulmans
Vous venez d’éditer
votre livre intitulé « 56, l’Etat
français complice de groupes criminels ». La
France officielle est-elle réellement complice ou est-ce
une métaphore pour expliquer comment la politique
étrangère de Paris a renforcé ces groupes ?
Ce n’est pas une métaphore. La
France officielle est engagée au plus haut niveau de
l’appareil d’Etat, c’est-à-dire la
présidence française, mais également
plusieurs ministres de l’Intérieur, de la Justice et
de la Défense, dans la protection et le soutien à
ces groupes terroristes.
Vous avez pu voir les preuves
que je produis dans le tome 1 de mon livre. Par exemple, le
pouvoir politique français a protégé de la
fin des années quatre-vingt à 2011 des membres
d’organisations des Frères musulmans recherchés
par l’Organisation internationale de la police criminelle –
Interpol – pour, je cite l’une des fiches d’Interpol
concernant plusieurs d’entre eux, « association à
une organisation extrémiste de terroristes ».
Une
telle protection accordée à plusieurs individus
membres de la même organisation politique, durant près
d’une vingtaine d’années et qui sont tous
recherchés par Interpol pour des crimes graves, ne peut
venir que de décisions politiques prises au plus haut
niveau de l’Etat.
Le pouvoir politique français continue
d’instrumentaliser le terrorisme contre la République
arabe syrienne comme il l’a fait hier contre la Grande
Jamahiriya arabe libyenne et contre les autres pays du Maghreb.
Quels sont ses partenaires? Encore une fois, les Frères
musulmans. Derrière leur façade de confrérie
religieuse musulmane, ceux-ci sont en réalité le
principal groupe politique qui collabore avec les dirigeants
impérialistes occidentaux pour renverser les Etats les
plus modernes du monde arabe.
Le Conseil national syrien,
qui n’a rien de national et de syrien, est une structure
créée de toutes pièces par les Frères
musulmans avec le soutien des services occidentaux et des
dictatures turque et du Golfe. De même, l’Armée
syrienne libre, l’ASL, n’est que la copie de l’Armée
de libération de la Syrie (ALS) créée en
1982 par les mêmes Frères musulmans « syriens
» pour tenter de renverser la République laïque
syrienne.
Ce que le pouvoir français désigne
du vocable d’« opposition modérée »
n’existe que dans les salons occidentaux. Celle-ci n’est
qu’un ramassis d’exilés en mal de pouvoir, de
comploteurs, de trafiquants et de criminels. C’est pourquoi
il m’a semblé nécessaire de consacrer deux
chapitres à ces « opposants modérés »
afin de dresser leur portrait de famille.
La plupart d’entre eux sont du reste liés
aux milieux atlantistes et/ou sionistes.
- Les USA, « mère porteuse
» de Daesh
Vous expliquez la manière dont des
dirigeants français finançaient des groupes
terroristes depuis plus de vingt-cinq ans. Pour quels buts la
France financerait-elle les groupes terroristes ?
Les dirigeants français ne financent pas
ces groupes. Ce sont surtout les Etats-Unis qui les financent par
le biais d’associations et les dictatures du Golfe,
principalement l’Arabie Saoudite et le Qatar.
Comme
je le rapporte dans le tome 1 de 56en citant les noms et les
activités de plusieurs d’entre eux, les principaux
financiers de ces groupes criminels sont basés au Qatar et
en Arabie Saoudite. Concernant l’Etat Islamique, après
avoir été organisé par les services
étasuniens en 2004, il s’est développé
en Irak en 2006 avec pour mission de déstabiliser les
Républiques irakienne et syrienne.
Si les
Etats-Unis sont la « mère porteuse » de ce
groupe terroriste, celui-ci a organisé par la suite son
autofinancement. Ses principales ressources viennent du vol de
banques, de l’impôt qu’il lève dans les
territoires qu’il occupe, des trafics de drogue, d’armes
et d’êtres humains, mais surtout de celui du pétrole.
La Turquie a permis à ce groupe criminel de se
développer en ouvrant la frontière turco-syrienne
aux milliers de camions-citernes qui opèrent ce trafic
entre les champs de pétrole syriens occupés par
l’Etat Islamique et des ports turcs avec la complicité
de sociétés turques.
Le jeu de la France
avec les groupes terroristes est surtout axé sur le
soutien politique et militaire. Mais on ne peut traiter de la
question du développement du terrorisme sans traiter de
son origine, du « terreau » sur lequel il prospère.
La question de fond est économique. Le capitalisme est en
crise et les guerres qui se succèdent depuis les années
quatre-vingt-dix ne sont en rien des guerres civiles comme les
médias officiels français tentent de l’accréditer.
- S’approprier toutes les
richesses des peuples
Pourquoi
?
Parce que les Etats-Unis sont entrés dans
une récession sans retour avec, depuis les années
2000, une augmentation progressive de la pauvreté et de la
très grande pauvreté, un dollar en déclin
continu et une dette publique qui ne peut plus être
remboursée. Celle-ci est aujourd’hui de 18 900
milliards de dollars et représente plus de 110% du produit
intérieur brut. Mais en réalité, la dette
réelle totale des Etats-Unis est bien supérieure à
la seule dette publique.
Onubre Einz, analyste financier
spécialiste des crises économiques et des
Etats-Unis, souligne que « la dette totale des Etats-Unis
fait la synthèse de plusieurs dettes : la dette des
ménages, constituée par les crédits
hypothécaires immobiliers et les crédits à
la consommation, la dette des entreprises non financières,
la dette des administrations publiques et la dette des
entreprises du secteur financier. En 2013, cette dette totale
s’élevait à 54 949 milliards de dollars ! »
Et, depuis, celle-ci n’a fait qu’augmenter. En
réalité, les Etats-Unis sont un pays complètement
insolvable.
Une situation analogue se développe et
touche aujourd’hui comme un cancer tous les pays
capitalistes d’Europe et le Japon. Pour sauver leurs
privilèges et leur système, les grands
propriétaires privés de la finance et de
l’économie, cette classe capitaliste des
hyper-riches, doivent s’approprier par tous les moyens les
principales richesses des peuples pour en tirer un profit maximum
immédiat.
C’est la condition indispensable
au renflouement des grandes banques et institutions financières
capitalistes en faillite.
- Les
principaux bénéficiaire : les transnationales
A qui profitent les guerres qui se succèdent
depuis le début des années quatre-vingt-dix ?
Aux transnationales capitalistes, principalement
étasuniennes. Cette appropriation de nouveaux «
territoires économiques » vise bien évidemment
les pays disposant de richesses.
Pour les impérialistes,
les Etats qui protègent les richesses de leur peuple, leur
souveraineté et s’opposent à leur pillage
doivent être abattus, car ils constituent des obstacles à
l’enrichissement de leurs transnationales.
Il n’y
aurait pas eu d’agression occidentale contre l’Irak,
la République fédérative de Yougoslavie, la
Palestine, la Libye ou la Syrie si ces pays avaient été
gouvernés par des dictateurs pro-occidentaux comme en
Turquie ou des valets comme au Qatar ou en Arabie Saoudite.
Les
impérialistes ont besoin de la guerre pour survivre.
L’état-major du crime contre les peuples est à
Washington et les dirigeants français ne sont que les
idiots utiles aux guerres du cartel des prédateurs.
Aussi, il ne peut y avoir d’assèchement du «
terreau » du terrorisme sans rupture avec le capitalisme.
Ainsi que l’observe Kamel, un agent d’un service
travaillant avec la Sûreté nationale marocaine sur
les filières terroristes et dont je rapporte les propos
dans le tome 2 de 56, « si les jeunes que nous arrêtons
avaient eu une enfance heureuse, s’ils avaient pu faire des
études, avoir un bon métier et un bon salaire,
croyez-vous qu’il leur serait venu à l’idée
de devenir des criminels ? Sans doute n’auraient-ils même
pas fréquenté les mosquées ! »
- Diviser les Arabes pour
protéger Israël
Pourquoi la France officielle a-t-elle abrité
les terroristes du GIA et véhiculé l’idée
du « qui tue qui » accusant l’armée
algérienne des atrocités commises par le bras armé
du FIS, selon vous ?
Les dirigeants français qui se succèdent
au pouvoir depuis les années soixante-dix sont tous liés
aux cercles atlantistes et sionistes. Leur politique
vis-à-vis des pays du Maghreb et d’Israël vise
à diviser les premiers entre eux et, si possible, les
déstabiliser pour mieux protéger le second qui est
leur principale plate-forme politique et militaire sur la
Méditerranée, la « mer aux trois continents
», et le Moyen-Orient.
Une fois encore, le poison
du fanatisme religieux va servir les intérêts des
colonialistes. Au-delà de leurs discours officiels sur
l’union des peuples de la Méditerranée, les
actes des dirigeants français sont des actes de guerre
larvée ou ouverte.
Contre l’Algérie comme contre la
Libye de Kadhafi et la Syrie de Bachar Al-Assad, ils recourent à
la vieille méthode de propagande nazie : ils inversent la
réalité des faits, rendent leurs victimes
responsables de leurs crimes et font du mensonge d’Etat la
vérité officielle.
Leurs agressions contre
les peuples arabes ne sont que la continuité de leur
politique économique. Ils ont procédé de
même envers l’Algérie, accusant l’armée
algérienne des atrocités commises par les individus
qu’ils protégeaient avec l’espoir d’installer
à Alger un gouvernement à leur solde ou le chaos
pour piller un peu plus les richesses de l’Algérie,
en faire une nouvelle base sur l’Afrique et neutraliser le
mouvement d’émancipation des peuples.
La
politique de François Hollande comme celle de Nicolas
Sarkozy s’inscrivent dans le droit fil de la politique
colonialiste de Guy Mollet et François Mitterrand. Je
pense, du reste, que face à tant d’offenses répétées
dans le temps, l’Algérie gagnerait à créer
de nouvelles coopérations mutuellement avantageuses avec
la Fédération de Russie et d’autres pays de
l’Organisation de la coopération de Shanghai (OCS)
plutôt que de continuer de stagner dans le glacis des vieux
accords avec les transnationales de pays occidentaux –
Etats-Unis et France notamment – dont les dirigeants ne
cessent de se livrer à des coups bas contre la société
algérienne.
- L'attentat contre une rue
d'Alger: signée par la DGSE
Vous évoquez une opération
montée par la DGSE contre l’Algérie avec un
trafiquant d’armes. De quoi s’agit-il exactement ?
Au début des années 1990, des
dirigeants de la Direction générale de la sécurité
extérieure (DGSE) ont instrumentalisé plusieurs des
membres des organisations de la nébuleuse du Front
islamique du salut. Ils pensaient ainsi déstabiliser la
Tunisie et l’Algérie tout en croyant préserver
la France du développement de leurs réseaux.
Sous couvert du pseudonyme d’Omar
Nasiri, un Marocain résidant en Belgique devenu
informateur de la DGSE, a révélé, en 2006,
un exemple des manipulations du service de renseignement
militaire français avec des groupes comme le GIA.
Alors qu’il est au cœur de trafics
d’armes pour ce groupe criminel, la DGSE lui a facilité
une opération de convoyage par route et par bateau jusqu’à
Tanger (Maroc) d’une Audi bourrée d’armes,
d’explosifs et d’argent destinés au GIA
algérien. Avec le recul du temps et son vécu au
sein de ces groupes pour la DGSE, Nasiri s’est interrogé
sur le fait de savoir si cette opération n’a pas
servi en réalité a préparer l’attentat
à la voiture piégée du 30 janvier 1995
devant le commissariat central d’Alger, boulevard Amirouche
:
« Les rues étaient pleines de gens
se préparant pour le Ramadhan qui commençait le
lendemain. Il y eut plus de quarante morts et des centaines de
blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants.
J’ignore si ce sont ces explosifs que j’ai fait
entrer au Maroc qui ont servi dans cet attentat. Je ne le saurai
jamais. Le GIA avait de nombreux fournisseurs, mais je ne peux
m’empêcher de repenser à l’urgence qui
entoura ce voyage (…) L’opération avait-elle
été montée en vue de cet attentat ? »,
écrit-il dans son livre-témoignage qu’il a
publié aux éditions Flammarion sous le titre Au
cœur du djihad.
Non seulement la DGSE n’a rien
fait pour empêcher cette opération, mais elle l’a
favorisée en demandant à son agent de la piloter et
de l’informer régulièrement de son
déroulement. Elle l’a même aidé à
franchir les douanes marocaines et a procédé à
son rapatriement depuis le Maroc où ses « frères
» l’avaient, semble-t-il, quelque peu délaissé.
Le témoignage qu’il rapporte est précis
et, je pense, bien réel, ainsi que j’ai pu le
constater en empruntant la même route à plusieurs
reprises. C’est cette même route que suivent
aujourd’hui les jeunes recrutés par les Frères
musulmans pour aller servir de « chair à canon »
en Afrique du Nord ou en Syrie. Ils viennent de Belgique, de
France et d’Espagne, descendent jusqu’aux ports
espagnols d’Algésiras et de Tarifa et embarquent
pour Tanger. Là, des facilitateurs les conduiront ensuite
vers des villes du Maroc, des pays de l’Afrique du Nord
(Mauritanie, Mali, Niger, Tchad) ou la Libye et la Syrie via la
Turquie.
Source :
Algérie-Patriotique.
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