La foire d'empoigne autour de la Syrie Texte de Ginette Hess Skandrani Je ne pense pas que la Syrie soit coupable de l'assassinat des dirigeants libanais dont l'accusent les différentes instances internationales surtout usraéliennes. J'ai beau me triturer la cervelle je n'arrive pas à trouver l'intérêt qu'avait et qu'a encore aujourd'hui la Syrie à attirer toutes les foudres sur sa tête. Elle avait plutôt intérêt à se faire oublier et certainement pas à déclancher tout ce concert d'accusations erronées, qui apparaissent comm des mensonges inventés de toute pièce et distillés dans les médias et les ministères, comme ont été inventées les armes de destruction massives de Saddam Hussein ou l'histoire des couveuses du Koweït. Non que je ne crois pas les dirigeants ainsi que son président, Bachar el Azad, capables d'assassinat quand leurs intérêts sont en jeu... son père et tout l'entourage du président ont prouvé par le passé qu'ils n'ont jamais hésité à massacrer des opposants. Mais de là à se suicider en direct, il y a certainement un grand pas qu'ils ne sont pas prêt de franchir. Permettez moi de me poser et surtout de vous poser quelques questions : A qui profite réellement ce crime ? Le dangereux voisin de la Syrie, l'Israël colonise toujours le Golan syrien et avec toutes ces accusations non fondées contre la Syrie, cette occupation risque fort de passer à la trappe, si nous ne lançons pas une campagne pour la décolonisation du Golan syrien. Or l' Israël ne veut et ne peut rendre le Golan, chateau d'eau de cette région semi-désertique , car c'est son approvisonnement en eau que cet Etat perdrait , cette eau qu'Israël vole allègrement aux Syriens, au vu et au su de toute la communauté internationale, qui s'en lave les mains. De plus, la Syrie, n'ayant toujours pas reconnu l'entité sioniste et permettant à la résistance palestinienne d'exister sur son territoire, tout en soutenant le Hetzbollah est effectivement dans la ligne de mire des Usraéliens. La Syrie accueille toujours et ceci depuis 1948, dans des camps de fortune, les réfugiés palestiniens qui devraient pouvoir rentrer chez eux et à l'endroit d'où ils ont été chassés, si la communauté internationale était conséquente avec elle même. Que vont devenir ces 400 000 réfugiés si la Syrie subit les sancions que proposent les sionistes ? Nous devons amener notre soutien aux Syriens comme nous l'amenons aux Irakiens et aux Palestiniens qui résistent à l'occupation. Le régime syrien n'est certainement pas un modèle de démocratie, mais nous ne pouvons qu'espérer qu'il s'améliore de l'intérieur, lorsque la Syrie aura récupéré toute sa plce dans la région ginette
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