Suraliénation
et désaliénation, les deux voies antagonistes de
l'humanité (voir l'expression du site
assassins-stratégiques, les « surmorts »,
pour qualifier ceux qui suraliènent, tels les
propagandistes de l'empire judéo-américain). Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, le 15 mai
2016. http://www.aredam.net/suralienation-et-desalienation-les-deux-voies-antagonistes-fondamentales-de-l-humanite.html
Une excellente
vue sur la réalité du psychisme humain est donnée
par la lecture du livre de Véronique Lesueur
« Cadillac l'asile des fous dangereux.
Enquête sur un service psychiatrique de haute sécurité »
Editions Hors collection1995.
Il est intéressant
d'y relever que selon les professionnels de
la santé mentale, il est impossible de modifier
l'assemblage psychique originel, issu des permiers temps de la
vie, des premiers mois ou années.
On peut le faire,
mais pour commencer, en se libérant de la fausse science
qu'est la psychanalyse, et en utilisant, entre autres, la méthode
de la méditation yogique.
La psychanalyse est un
procédé de sur-aliénation, qui s'est
constitué sur le dispositif d'aliénation déjà
en place, qu'il a renforcé à une période
d'avancée dans la recherche en psychologie. La
psychanalyse est par essence réactionnaire.
Ce que
la psychanalyse dénomme inconscient n'est pas du tout
inconscient, mais ce qui est considéré comme
intangible et immuable, ce qui constitue l'ensemble des
structures formées très tôt dans l'existence,
et qui constituent le déterminisme individuel.
Quant
ce déterminisme maintient écarté l'individu
de son épanouissement, cela est dénommé
aliénation.
Il est très dangereux d'avancer
dans la résolution de la modification de la structure
originelle psychique individuelle, car le pendant de cette
science de la libération psychique de ce qui est considéré
comme un déterminisme psychique inaltérable,
science qui pourrait apporter le bonheur et l'équilibre
social et individuel, est qu'immédiatement, cette science
sera mise au service de l'oppression, et de la domination absolue
de la population par la caste qui l'exploite. Qui peut
radicalement libérer l'individu des contraintes psychiques
inculquées lors des premiers moments de sa vie, peut de
même modifier la psychisme dans le sens d'y imposer de
nouvelles contraintes, de façon à façonner
des individus qui ne pourront jamais se révolter, et qui
seront heureux dans un état de totale servitude.
Qui
maîtrisera la capacité à désaliéner,
maîtrisera de même la capacité à
aliéner.
Il
est heureux que pour le moment cela ne soit possible qu'en
empruntant le chemin de la recherche yogique, recherche dont sont
radicalement exclus les individus recherchant le pouvoir, et plus
généralement tous ceux agissant par intérêt
personnel.
L'état de méditation yogique est
un état inssaisissable, indéfinissable, personnel à
chaque individu, il ne se laisse encadrer par aucune doctrine,
méthode, idéologie, religion.
Il
en est de même avec l'état de rêve.
Les
deux états, rêve et méditation yogique,
appartiennent au même domaine, celui de la matérialisation
de la structure dite intangible et dite immuable, qui détermine
la personnalité de l'individu.
L'entrée dans
l'un ou l'autre de ces deux états est pour l'individu
comme vagabonder dans sa cité intérieure, comme une
promenade au sein de soi, les éléments immatériels
à l'état normal deviennent aussi solides que des
bâtiments.
Voilà la signification de l'énoncé
bouddhique :
« Le monde n'est que le jeu
d'images surgissant dans notre esprit, issues de lui, et se
réengloutissant en lui ».
Voilà
aussi pourquoi aucune logique et raison ne président et ne
peuvent s'imposer au désordre actuel, celui qui dure
depuis que l'humanité est passée du clan animal, à
l'ensemble de clans qui se nomme « chefferie »,
puis à la royauté et autres, qui ne sont que des
avatars de la chefferie.
L'individu humain pris dans un
ordre qui l'aliène, ne fait que projeter les éléments
intangibles qui le déterminent intérieurement, sur
l'extérieur, transformant sa vision de l'extérieur
par ces éléments qu'il porte en lui, qui le rendent
étranger au réel. Le combat entre les humains est
un combat d'être coupés du réel, il s'agit de
systèmes d'irréalité qui s'entrechoquent,
qui s'interpénètrent, pour former un système
global inextriquable d'irréalité, un mirage global.
C'est pourquoi, quelques soient les conséquences
de ces croisements d'irréalité, il n'y a rien à
faire pour améliorer le devenir, et on continuera à
avancer à grands pas vers le réchauffement
insupportable de la planète, vers son empoisonnement
total, vers l'épuisement intégral de toutes les
ressources vitales, vers l'extinction de la quasi totalité
des formes de vie, vers un système social qui fera
paraître les enfers des religions comme de sympathiques et
tendres villégiatures.
L'unique manière de
sortir de ce cauchemar est de créer une méthode
accessible à tous pour se rendre maître des éléments
intangibles et immuables qui peuplent les psychisme et qui les
déterminent.
La méditation yogique n'est
accessible qu'à un très petit nombre, mais c'est un
premier pas que de s'en inspirer.
La méditation
yogique fait en réalité partie de la science de la
guérison indienne, nommée ayurvéda. La
méditation yogique est l'ayurvéda psychique.
La
thérapeutique de la méditation yogique, ou ayurvéda
psychique, est fondé non pas sur l'analyse, comme dans la
fausse thérapeutique psychanalytique charlatanesque, mais
sur le fait de rendre mouvant, labile, souple, la rigidité
déterministe, comme des construction en pierres qui
deviendraient molles (comme le tableau de Dali, les montres
molles), jusqu'à la dissolution de cette structure.
Le
problème premier qui se pose est celui du sujet et de
l'objet, car l'individu est à la fois, paradoxalement
sujet et objet, et qu'il s'agit d'un voyage en soi, de soi.
La
progression de l'effet thérapeutique est vérifiable,
effectif, quand à l'état de veille, l'individu
prend conscience que le monde réel est encombré de
ses images issues de sa structure interieure déterministe,
qu'on nomme usuellement imaginaire.
On peut déjà
là se délivrer du vocabulaire fallacieux
psychanalytique, et employant le terme imaginaire pour
inconscient.
Le groupe est particulièrement nocif
par sa fabrication d'un imaginaire collectif solide qui parvient
à recouvrir toalement le réel, comme la couche de
plusieurs centaines de mètres des plateaux calcaires,
formée des squelettes des animaux microscopiques qui
forment le plancton, ces squelettes infimes s'étant
accumulés durant des millions d'années.
Il
faut dissoudre cette couche pour parvenir au réel.
Le
commencement de la désaliénation (de la guérison),
est marqué par le fait que le sujet prend conscience que
tout ce qu'il voit, que le monde qu'il connaît, habituel,
normal, ce qu'il prend pour le réel, est une illusion, une
construction issue de son imaginaire, et que pour autrui il en
est de même.
Il a aussi le sentiment qu'il en est de
même en ce qui concerne ses affects, ses sentiments, ses
réactions, ses émotions, ses intérêts,
et surtout, pour finir, son imaginaire, sur lequel repose tout
l'ensemble de sa vision du réel.
La guérison
consiste à regagner le réel et à quitter son
monde imaginaire.
Mais faire bouger le bloc de
déterminations imaginaires psychique est dangereux, car
l'effet est de provoquer un comportement temporairement
incontrôlé, comme par un séisme qui ébranle
les fondations d'un immeuble et provoquerait son oscillation,
parfois jusqu'à sa fissuration, sa dislocation et son
effondrement.
Il n'est pas anodin que les service spéciaux
de l'empire judéo-américain aient imaginé
l'effondrement des tours du « centre du commerce
mondial » (world trade center), comme prétexte
à l'entrée en guerre mondiale de l'empire, dans
l'objectif de soumettre définitivement toute
l'humanité.
Ni de même, par ces services,
l'abattoir industriel de masse, des chambres à gaz, et la
série des attentats contre sa propre populations, tels le
Bataclan, celui dit Charlie étant de plus dirigé
contre l'un de ses propres services de manipulation.
Il
s'agit là d'une pratique à l'opposé de la
thérapeutique, qui cherche à guérir, c'est à
dire à faire réintégrer le réel.
Il
s'agit d'un renforcement de l'aliénation collective, dans
le but de renforcer la structure déterministe collective,
de façon à rendre totalement aliénée,
et obéissante, la masse des individus constituant la
population de l'empire judéo-américain.
Mais
cette pratique de la sur-aliénation met en évidence
ce que doit être le chemin à suivre pour la
désaliénation.
Pour finir, en ce qui
concerne la désaliénation, comme en ce qui concerne
la suraliénation, il faut procéder par étapes,
alterner les périodes d'efforts, de travail, d'avancées,
avec des arrêts, afin de laisser le temps à de
nouvelles configurations de se mettre en place, et reprendre dès
que ces nouvelles installations déterministes paraissent
assez solides pour supporter les effets de nouveaux ébranlements
dus à une reprise du travail de désaliénation.
En
fait, on peut partager l'humanité en deux parties, celle
qui tente de progresser vers la désaliénation, et
celle qui tend à la renforcer.
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