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Deux articles faisant état du recyclage des agents de la Stasi, réemployés par le dictateur tunisien Ben Ali, et ayant ouvert une société de surveillance privée en RFA. On sait que de nombreux agents de la Stasi oeuvrent aussi dans le secteur commercial (formation des professionnels de l'encadrement), et que l'un des dirigeants de la Stasi, a été recruté par les USA, pour enseigner les méthodes de la Stasi, pour détruire les opposants. Il est très probable que les trouvailles et l'esprit de la Stasi sont maintenant répandus dans toutes les polices du monde, dont la police politique en France.

Article n° 1 - bakchich.info/rubrique6.html

mercredi 7 novembre 2007

La dictature selon Ben Ali

ANNIVERSAIRE / mercredi 7 novembre 2007 par Gary John
Le 7 novembre 1987, Zine El-Abidine Ben Ali, alias « bac moins trois » s’emparait du pouvoir au pays du jasmin. Après 20 ans de règne absolu, il peut être fier de son bilan : la Tunisie a rejoint le top 5 des pays les plus répressifs et mafieux de la planète. Hauts les cœurs et retour sur une dictature aux méthodes décapantes.
« Bac moins trois » Ben Ali a commencé sa dictature en amadouant pendant deux années environ l’opposition démocratique qui s’est empressé de lui prêter allégeance. Si elle attend toujours le partage du pouvoir sur lequel elle escomptait, le général président n’a lui pas patienté bien longtemps avant de déployer un régime policier lui permettant de faire régner un calme apparent. Pour accomplir son œuvre et rôder sa machine policière encore balbutiante, il n’a pas lésiné sur les moyens. Ben Ali a en effet fait appel à des généraux de la Stasi (l’ancienne police politique est-allemande) au chômage après la chute du Mur de Berlin. La chasse aux islamistes pouvait commencer. Très vite, l’on ne compte plus les procès politiques organisés en catimini devant des tribunaux d’exception, qui plus est militaires. Pas moins de 30 000 prisonniers hanteront les geôles froides de Ben Ali et certains officiers mis à la retraite par la suite évoqueront même l’existence d’un charnier à proximité de la caserne de Bab Saâdoun. Tué en 1989, l’étudiant Marouane Ben Zineb n’a, lui, même pas eu droit à un simulacre de procès. Son crime ? Etre entré par inadvertance dans le système informatique de Carthage, ce qui l’aurait amené à tomber sur une liste d’agents du Mossad israélien. Pour de nombreux Tunisiens, les relations entre Ben Ali et Israël sont un secret de polichinelle. Comment, sinon, expliquer l’assassinat à deux pas du palais présidentiel des numéros deux, trois et quatre de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), à savoir messieurs Abou Jihad, Abou Yad et Abou El Houl ?
DERIVES MAFIEUSES A GOGO
Outre les innombrables et gravissimes abus contre les droits de l’homme, le règne de Ben Ali se caractérise aussi par des dérives mafieuses. L’une des affaires les plus connues est ce vaste trafic de drogues entre l’Europe et la Tunisie, chapeauté par Moncef, le propre frère de « Bac moins trois ». Arrêté en France au printemps 1989, Moncef réussit à passer à travers les mailles de la justice grâce à un passeport diplomatique. Le réseau démantelé, il sera néanmoins condamné par contumace à dix ans de prison à l’occasion du retentissant procès dit de "la Couscous Connection" à Paris. Continuant d’exercer son activité sous d’autres cieux, il sera néanmoins liquidé en 1996, à Tunis par la mafia… turque.
ET LA PHARAONNE LEÏLA FUT
Autre facette du « Zinochet » tunisien qui mérite que l’on s’y attarde, son mariage en secondes noces en 1992 avec Leïla Trabelsi dite « la pharaonne ». Résultat : une lutte des clans qui épuise l’économie tunisienne. Le secteur bancaire a été mis à genoux, le secteur de l’aviation et des transports confisqué et les Domaines de l’Etat sont bradés à 0,60 euro le mètre carré…
Les plus voraces sont indéniablement la fratrie de la pharaonne — le clan Trabelsi — que rien n’arrête. A tel point qu’aujourd’hui aucun projet dépassant le million de dinars (environ 550 000 euros) ne voit le jour sans leur aval et, bien sûr, sans qu’ils ne prélèvent leur dîme. Le clan familial de Ben Ali n’est pas en reste et a droit à sa part du gâteau. Ses frères, sœurs et neveux trônent sur la région du Sahel d’où ils sont originaires et possèdent le monopole de la friperie, du commerce d’alcool, des duty free et tutti quanti.
Quant à la relève des Trabelsi-Ben Ali, elle est déjà assurée grâce au clan Materi qui a réussi à mettre la main sur les affaires les plus juteuses et les commissions les plus délirantes. Son chef est Sakh Materi qui n’est autre que l’époux de Nesrine, fille la pharaonne Leïla et de son président de mari. Charmante famille.

Article n° 2

http://michel-verrier.com/revue-presse-allemagne/index.php

La grève du lait se durcit; les tests de langue réduisent l'immigration; parcours difficiles de la CSU à la Gauche; rebondissements du scandale de Deutsche Telekom; convention clé pour le SPD
Par Michel Verrier, vendredi 30 mai 2008 à 16:42 :: General
*Grève du lait, les rayons sont encore fournis dans les super-marchés. La fédération des producteurs de lait (BDM) qui organise le boycott des livraisons quotidienne n'a pas atteint son but: les super-marchés ne sont pas encore en rupture d'approvisionnement. Les producteurs revendiquent un prix d'achat du litre à la ferme de 43 centimes. Les cours ont chuté de 30% environ depuis le mois de février. Le litre est vendu aujourd'hui entre 25 et 35 centimes aux laiteries. Pour les exploitants c'est la ruine, selon la BDM, car les coûts d'exploitation ont augmenté de 7% (énergie, fourrage, nourriture animale) au cours de ces derniers mois. Pour les porte-paroles des laiteries et des distributeurs les réserves devraient suffire à faire face au renforcement du mouvement qui serait actuellement suivi par les 30000 exploitants membres de la BDM -pour un total de 110000 producteurs de lait environ. Les paysans allemands espèrent que leurs collègues des pays voisins empêcheront les laiteries de s'approvisionner sur le marché européen pour contourner leur mouvement. Lire die Berliner Morgenpost.--------*Les tests de langue réduisent le regroupement familial et les mariages turcs en Allemagne. Les nouvelles lois sur l'immigration qui imposent la connaissance de la langue allemande pour obtenir un visa ont réduit de 67% l'immigration des épouses ou des futures mariées entre le troisième et le quatrième trimestre 2007 -de 2068 à 673. Les tests seraient inconstitutionnels selon les Verts de Berlin, qui ont déposé un recours auprès de la cours de Karlsruhe. Ils ne sont pas appliqués à tous les candidats(es) à l'immigration et mettent donc en cause l'égalité des personnes devant la loi. Les associations turques soulignent par ailleurs que les femmes des coins reculées d'Anatolie n'ont pas accès au cours d'alphabétisation en Allemand, rapporte le Tagesspiegel.-------*Nouvelles découvertes dans le scandale de l'espionnage des journalistes par Deutsche Telekom. les Telekom auraient également eu l'oeil sur les comptes bancaires des journalistes, des responsables du groupe, et des membres du conseil d'administration qui avaient été placé sous écoutes afin de découvrir d'où provenaient les fuites et les révélations rapporte le Berliner Zeitung. La police criminelle juge ces procédures mises en oeuvre sans l'aval des juges, illégales, et inconstitutionnelles. L'un des journalistes espionnés, rédacteur au "Financial times" aurait été observé par d'anciens officiers de la Stasi, qui avaient fondé une société de surveillance au lendemain de la chute du mur de Berlin, révèle le Berliner Morgenpost.-------*Des transfuges de la CSU au parti la Gauche en Bavières. C'est en Bavières que les troupes du parti d'Oskar Lafontaine restent les plus faibles. Mais le parcours de certains nouveaux adhérents est éclairants. Après des années à la CSU ou tout le monde adhère dans les petites villes, ils sont déçus par un programme qui n'a finalement "rien de social ni de chrétien". Ils entrent souvent en contact avec "la Gauche" par le biais des syndicats, ou du mouvement Attac. Le changement d'étiquette reste mal vu dans les milieux qui les entourent, lorsqu'ils s'affichent en distribuant tracts et papillons. "Appeler à voter pour un autre parti que la CSU en Bavières c'est comme revendiquer la destruction de toutes les églises", résume l'un d'entre eux dont les propos sont rapportés par le Frankfurter Rundschau.--------*Le SPD réunit sa convention du futur ce week-end. Ce sera la dernière chance pour Kurt Beck, le président du parti, de se montrer à la hauteur, selon le Süddeutsche Zeitung. Le président du SPD doit faire la preuve qu'il a l'étoffe d'un candidat chancelier, motiver les 3000 fonctionnaires du parti qui seront rassemblés à Nüremberg et participeront à une vingtaine de forum. L'attitude des sociaux démocrates à l'égard du parti la Gauche sera l'un des sujets clés de la convention.