Recherche de la source psychologique du malheur humain,
le « double bind » ; l'exemple de
la lignée judaïsme-christianisme-islam, son
antithèse ; les exemples du taoïsme et du
bouddhisme, et la conséquence du « double
bind », la seule réaction possible
face au double bind, la fuite de soi ;
les exemples de la « conquête spatiale »,
d'ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) et
de la cybernétique.
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n° 2 de ce
texte : http://www.aredam.net/source-du-malheur-humain-double-bind-judaisme-christianisme-islam-suite-2.html
Texte
originel
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Suite
n° 2 :
29 août 2015, Rouen.
On
peut considérer que le bouddhisme et le taoïsme
sont les deux processus adaptatifs les plus évolués
inventés par l'Humain, pour concilier son état
de développement cérébral avec
l'environnement existant.
A contrario, le judaïsme,
et ses dérivations, les christianisme et islam, sont
des constructions psychologiques qualifiables d'archaïques,
d'anté-humains. Toutefois, on ne peut les qualifier
d'animales, car les animaux ont élaboré des
adaptations parfaites, viables, ce qui n'est pas le cas du
judaïsme, christianisme et de l'islam, qui ne sont pas
des adaptations, mais des para-adaptations, en ce sens qu'une
adaptation est la conséquence d'une recherche de
viabilité, d'équilibre entre son être et
l'environnement. On peut parler de para-adaptations comme on
pourrait parler d'anti-adaptations. Le judaïsme, le
christianisme et l'islam ne recherchent pas l'équilibre,
la viabilité et l'harmonie avec l'environnement, ni à
renforcer l'ensemble des biotopes et du tout existant, mais
visiblement ont un effet destructeur. Comprendre quelle est la
nature du judaïsme, du christianisme et de l'islam peut
se faire en étudiant leur contraire, par exemple le
tao-bouddhisme.
Le judéo-christiano-islam
semble être un embranchement nécrosé de
l'arbre de l'évolution de la vie. Pourquoi cette
embranchement est-il apparu, et comment est-il
constitué ?
Pour avancer dans
l'appréhension du bouddho-taoïsme, ou du
tao-bouddhisme, je propose six
exercices de méditation :
le vide, la dissolution, la submersion,
l'irréalité,
le soi et le non-soi, et
ci-gît un corps sans vie.
Pour
commencer, il faut essayer de définir ce qu'est la
méditation.
Mais
avant, il faut préciser qu'il n'y a pas de maître
et de disciple, que maître et disciple participent à
l'illusion, qu'il ne sert à rien de cherche à
faire comprendre le tao et le bouddhisme originels à la
masse, car seuls ceux qui sont par nature sensibles, par
naissance, par don innés, peuvent avancer dans ces
voies. Pour les autres, il ne peut qu'y avoir des adaptations
sociales et politiques de ces deux voies, qui aboutissent
socialement à l'état politique et économique
d'égalité stricte, et à l'éradication
implacable des dominateurs et des accaparateurs, dès
que ces tendances se manifestent durant leurs existences, même
très jeunes.
La
méditation peut se réaliser de façon
statique ou ambulatoire, ne durer qu'un très bref
instant ou un très long moment, et il n'y a aucune
règle pour méditer. Il faut simplement vivre le
thème qui a été choisi pour méditer.
Le
premier thème abordé ici est le vide.
Le
vide est la distanciation d'avec le désir et
l'intellect, car ce sont le désir et l'intellect qui
constituent les entraves pour accéder au réel.
Pourquoi ? Parce que le désir contraint à
accepter comme réel ce qui n'est qu'une construction
imaginaire qu'on prend tant le désir est prégnant
pour la réalité, et l'intellect est un outil
trop limité pour pour permettre l'accession au réel.
Le détachement du désir et de l'intellect laisse
le vide, la place libre pour la venue du réel.
Le
second thème abordé est la dissolution.
La
dissolution est celle de soi, au terme de sa vie. Il s'agit
non de ce qu'on nomme la mort, mais d'une réintégration
dans l'unité primordiale, ou la totalité. Ce qui
caractérise la dissolution est le sentiment de bonheur,
car l'idée de la réintégration dans
l'unité primordiale rend fait naître un sentiment
de bonheur.
Le troisième thème abordé
est celui de la submersion. La submersion fait suite à
la venue de l'état de vide, cet état de vacance
permettant à la totalité de submerger l'être
individuel. Un sentiment de bonheur est ressenti lors de la
submersion.
Le quatrième thème est celui
de l'irréalité. Il s'agit de tourner ses regards
autour de soi et de voir la totale illusion au sein de
laquelle on existe, et qu'on prend pour la réalité.
Un sentiment d’apaisement accompagne la prise de
conscience de l'illusion au sein de laquelle on baigne, dont
le soi fait partie, ou sa propre identité, son propre
être, ego.
Le cinquième thème est
le soi et le non-soi. Il s'agit de porter son regard sur
toutes formes de vie autre que la sienne, et de considérer
que la notion de soi et non-soi s'estompe, jusqu'à
faire se fondre le soi et le non-soi.
Le
sixième thème est : ci-gît un corps
sans vie. Il s'agit de concevoir que le corps d'un mort est
plein de vie, que la vie ne s'est en rien retirée du
corps, et que les notions de vie et de mort se
confondent.
Concernant
l'irréalité, ou univers illusoire dans lequel
est immergé d'être humain, dont il paraît
légitime de parer comme maîtres indépassés
au sein de l'humanité, les tenants du
judéo-christiano-islam, un point important est à
relever :
le judaïsme, le christianisme et
l'islam poussent l'illusion jusqu'au plus douloureux et
angoissant cauchemar, de façon à ce que la force
de l'affect, la souffrance, contraigne à adhérer
à l'illusion comme si c'était la réalité.
Le
judaïsme, le christianisme et l'islam sont donc à
l'inverse des processus adaptatifs, qui conduisent les espèces
à s'intégrer au réel, à y trouver
leur place, et à renforcer l'ensemble des autres formes
de vie existants, des procédés
d'anti-adaptation, instaurant un mode d'être en rupture
d'avec la réalité, tendant à transformer
la réalité en l'image illusoire du réel
que renferme le judaïsme, le christianisme et l'islam. Il
s'agit d'anti-adaptation, d'anti-évolution. Une forme
de vie non-viable impose sa non-viabilité à
l'ensemble de l'existant. C'est à ce défi qu'a à
faire face l'humanité, c'est une maladie mortelle de
l'espèce humaine, mais au-delà, mortelle pour
toutes les espèces.
De même, on peut citer
d'autres types d'inverse de processus adaptatifs, tels ceux
conduisant aux situations sociales de créateurs de
profit (profiteurs) ; les marchands, financiers,
fabricants, intermédiaires, fournisseurs de services,
profession dites libérales,, ainsi que tous les types
de potentats, ceux de la politiques (les démago-imposteurs),
de l'idéologie, de la violence tels les militaires,
policiers et ceux des dits services secrets. Il s'agit encore
de constructions psycho-sociales qualifiables de pré-humaines,
de plus étrangères aux constructions
psycho-sociales des animaux, qui leur sont supérieures.
Il s'agit encore une fois de créer un réel
cauchemardesque si douloureux, si angoissant, que e monde
illusoire dans lequel vivent ces adeptes du commerce, de la
finance, de la guerre, de la police, et autres, contraigne à
adhérer à cette illusion comme si c'était
la réalité.
Judaïsme, christianisme
et islam, commerce, finance, industrie, guerre, police,
politique et
autres, imposent un monde imaginaire fondé sur la
souffrance et l'angoisse, lesquelles forcent à regarder
cette illusion comme si c'était la réalité.
Suite
en gestation au 31 août 2015, Villequier, France,
colonie de l'US-sionie.
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