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Israël pourra-t-il, un jour, vivre en paix avec les Palestiniens ?
- IL N’Y AURA NI PAIX NI DEMOCRATIE AU MOYEN ORIENT SANS DECOLONISATION DE LA PALESTINE


Les trois jours d’audience devant la Cour Internationale de Justice (CIJ - La Haye), au sujet de la muraille qu’Israël est en train d’ériger sur le territoire palestinien, ont soulevé certaines questions fondamentales. Les quinze juges de ce tribunal se sont vu demander, par l’Assemblée générale de l’Onu, de formuler un avis sur la légalité de ce projet. Ils devraient rendre leur réponse d’ici quelques mois.
Mais le mur représente bien plus qu’un simple casse-tête juridique ; l’enjeu étant de savoir si une quelconque forme d’accord peut être trouvée, entre Israël et les Palestiniens - et, par extension, entre Israël et les Arabes, en général - ou bien si le gouffre qui les sépare est désormais trop large et profond pour pouvoir être comblé.

Ce à quoi nous assistons, c’est à un phénomène de violent rejet mutuel. Poussés par les attentats suicides dans un paroxysme de colère, d’impuissance et de peur, la plupart des Israéliens nourrissent une haine profonde pour les Arabes palestiniens. Concomitamment, la détestation d’Israël, en raison de son oppression impitoyable à l’encontre des Palestiniens, a atteint un sommet rarement constaté dans les temps modernes.

L’Egypte en fournit un exemple éloquent. Théoriquement, ce pays est en paix avec Israël. Mais la génération des jeunes Egyptiens, nés après 1973, qui n’a jamais connu la guerre, est néanmoins aussi amèrement et vindicativement anti-israélienne qu’aucune de ses homologues dans le reste du monde arabe. La Jordanie est un autre exemple significatif. Les dirigeants de ce pays ont toujours recherché, depuis 1921, un modus vivendi avec les sionistes. Mais, la semaine dernière, c’est précisément la Jordanie qui a pris la tête de l’argumentation contre le mur israélien, devant la CIJ. Elle redoute qu’Israël soit en train de rendre la vie tellement insoutenable, pour les Palestiniens, qu’un jour ceux-ci ne s’enfuient, par centaines de milliers des territoires occupés et ne viennent se réfugier en Jordanie, noyant ce pays sous un véritable raz-de-marée humain.

Un mur de la haine

Le mur de haine qui sépare Arabes et Israéliens est aujourd’hui plus impénétrable, et vraisemblablement plus durable, que celui que le gouvernement israélien s’entête à ériger. Un mur, cela exclut. Mais un mur, cela enferme, également. En interdisant aux Palestiniens d’accéder à l’Etat indépendant auquel ils aspirent, Israël s’enferme lui-même dans un ghetto, coincé entre la Méditerranée et le « Mur ».
Les responsables israéliens arguent du fait que ce mur serait nécessaire pour assurer la protection de leurs citoyens contre les menées terroristes, mais tout le monde sait - car c’est absolument patent, et éhonté - que le motif réel du Premier ministre Ariel Sharon, c’est de s’emparer et de coloniser autant de territoire palestinien que possible. Cette fringale de terres, semble-t-il, est le péché mignon (et originel) d’Israël.

Le 23 février dernier, Aluf Benn, un journaliste israélien fort bien renseigné, a écrit dans le quotidien Ha’Aretz que Sharon envisageait un « retrait total de la bande de Gaza et de dix-sept colonies de Cisjordanie, d’un seul coup de cuillère à pot ». L’ampleur du retrait dépendrait de ce qu’Israël pourrait obtenir des Etats-Unis, en « récompense ». D’après Aluf Benn, Sharon voulait obtenir des Etats-Unis qu’ils signent un mémoire avalisant la nouvelle politique d’Israël dans les territoires occupés, en y voyant un arrangement « intérimaire sur le long terme » ( ! : authentique, ndt) - autrement dit : une frontière permanente, qui permettrait à Israël de se tailler, pour l’annexer, une nouvelle tranche - plus que substantielle - de Cisjordanie.

Israël, a-t-il écrit, avait deux exigences supplémentaires : il avait l’intention de demander aux Américains de reconnaître les deux très importants blocs de colonies de Ma’aleh Adumim et de Gush Etzion, et de donner leur accord à une poursuite de leur expansion, d’une part et, d’autre part, il demanderait éventuellement à Washington d’empêcher la création d’un Etat palestinien sur ce qui resterait des territoire après le retrait israélien partiel.
Ceci signifie que les deux camps doivent d’ores et déjà oublier la paix et la sécurité, les projets de bon voisinage et la coexistence mutuelle de deux Etats souverains. En lieu et place, le combat et les massacres vont continuer, passant de cette génération à la prochaine. Tel est le legs de Sharon, et tel est aussi le legs de la présente administration américaine (ainsi que de la précédente), qui a permis que tout cela advienne, et qui a, en réalité, financé et protégé l’expansionnisme insatiable d’Israël.

Les conquêtes territoriales + la bombe

Israël a commis deux erreurs fondamentales, qu’il paye aujourd’hui extrêmement cher. La première a été de décider de produire des armes nucléaires, dans les années 1960 [Rappelons ici que c’est la France (celle de De Gaulle, mais oui...) qui lui a offert la boîte de Meccano du parfait petit apprenti sorcier, grand modèle, ndt.] La seconde erreur des Israéliens fut de conserver et de coloniser les territoires palestiniens et syriens conquis lors de la guerre de 1967. Il s’agit là des principaux obstacles sur la voie d’une coexistence arabo-israélienne.

Très majoritairement, les Arabes ont reconnu Israël depuis longtemps, en tant qu’acteur sur la scène moyen-orientale, et même en tant qu’acteur important, avec lequel ils sont prêts, à certaines conditions, de s’entendre. Mais ils n’ont pas reconnu, jusqu’à ce jour - et ça, ils ne le feront jamais - en Israël l’acteur dominant dans leur région. Les pays arabes n’accepteront JAMAIS les conquêtes territoriales d’Israël, remontant à 1967.

Avec son mépris légendaire, Israël a écarté ces objections arabes du revers de la main. Les dirigeants israéliens (de toutes tendances) considèrent acquis qu’Israël doit être plus fort, militairement, que toute combinaison possible et imaginable entre des Etats arabes, et qu’il doit pouvoir asséner ses coups, à l’extérieur, comme bon lui chante, sans encourir le risque d’être frappé en représailles. Enfin, il est absolument persuadé que son arsenal nucléaire lui garantit une sécurité maximale. Israël a toujours cherché à dominer le monde arabe par la puissance militaire, plutôt que de rechercher la paix et la sécurité par la négociation et le bon voisinage. Les passions, des deux côtés, sont désormais tellement exacerbées qu’il est sans doute trop tard pour enclencher la marche arrière.

C’est cette même démarche qui a poussé les dirigeants israéliens à construire un nombre effarant de colonies dans les territoires arabes occupés. Tout le monde connaît la clé de la résolution du conflit au Moyen-Orient : Israël doit renoncer à ses conquêtes territoriales de 1967, ramener chez lui ses colons, accepter l’interdiction de ses armes de destruction massive. Libre à lui, s’il le juge nécessaire, de rechercher auprès de son grand frère américain les garanties de sa sécurité.
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
in Gulf News (quotidien publié aux Emirats Arabes Unis) du vendredi 27 février 2004

 

 

IL N’Y AURA NI PAIX NI DEMOCRATIE AU MOYEN ORIENT SANS DECOLONISATION DE LA PALESTINE

« Ami, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus, je veux de la poudre et des balles. » Victor Hugo L’enfant , les Orientales

BIEN NOMMER LES CHOSES

La récente sortie du président du conseil représentatif des institutions juives de France, taxant l’extrême gauche et les Verts d’antisémites nécessite de bien nommer les choses. Une clarification des notions de religion, peuple, population, nation, citoyen, état, sionisme est nécessaire car la confusion entre ces différents concepts est l’arme principale des inconditionnels de l’état d’Israël . La première évidence à mettre en exergue est que sans l’ancien testament il n’y aurait pas de problème palestinien . Selon Chaim Weismann premier Président d’Israël : la charte fondatrice d’Israël est la promesse divine d’Eretz Israël . Faire référence au mythe biblique, pour s’ériger en nation la plus ancienne du monde, en peuple élu, constitue une injure à la raison. Qu’est-ce que les tribus d’Israël de la Bible ont à voir avec la notion actuelle de nation ? Ceux qui se considèrent comme juifs et se réclament de l’ancien testament, seraient-ils les descendants directs de ces tribus ? Ceci est de toute évidence une absurdité. Cela reviendrait également à faire l’amalgame entre population, peuple, nation, religion.. Si l’on considère que les citoyens américains, les citoyens tunisiens, les citoyens russes, les Fallachas de foi juive, constituent un peuple, il faut nécessairement admettre que la notion de peuple repose sur une supposée filiation, donc sur un critère biologique, et l’on retombe sur les errements des théories racistes : un athée né de mère de religion juive serait juif malgré son athéisme. Quant à la notion d’état au sens actuel, il oppose l’ensemble des sujets ou citoyens à l’institution souveraine : l’état. L’état défunt de Yougoslavie fédérait plusieurs populations et religions sous la même autorité. Il en va de même des Etats Unis. L’état a pour corollaire la notion de citoyen .Il ne faut donc pas confondre l’Etat et les populations de cet état. Ces précisions sont tout particulièrement importantes, en ce qui concerne l’Etat Israëlien qui compte autour de cinq millions de citoyens Israëliens de confession juive ou d’ athées laïcs qui participent idéologiquement à un communautarisme à forte connotation raciale, et un million et quelques de citoyens Israëliens de seconde zone, reliquat des autochtones arabes de confession en générale musulmane. C’est donc une erreur manifeste de parler d’ Etat juif quand on parle de l’Etat d’Israël qui n’est en aucun cas un Etat juif au sens où il serait une Etat qui rassemblerait uniquement des hommes et des femmes de religion juive . Dans le contexte actuel de confusion sciemment entretenu par les inconditionnels d’Israël, il faut se garder de parler de juifs en général, car on alimente ainsi le fond de commerce des groupes de pression israëlo -américains, qui utilisent la lutte contre l’antisémitisme comme une arme absolue.. Il faut parler de citoyens américains de religion juive, de Français de religion juive, comme l’on parle de citoyens français de religion musulmane ou bouddhiste. Quant aux gauchistes qui parlent de sionistes, il me semble qu’ils font une double erreur : Ils utilisent une terminologie qui correspond à une période de la colonisation de la Palestine, précédant la création de l’Etat Israëlien, par des juifs se réclamant du sionisme, plus ou moins socialisants, qui ne correspond en aucun cas à l’idéologie actuelle de cet Etat, et il font l’impasse sur le problème religieux qui constitue l’ambigüité fondamentale de la création de cet état. Car selon ses thuriféraires attaquer l’Etat d’Israël, c’est s’attaquer à la religion juive, c’est s’attaquer aux juifs. Pour éclairer le débat sur cette terminologie de sioniste, il est nécessaire de faire quelques citation de l’Etat juif de Théodore Herzl..

 

LE SIONISME SELON HERZL

L’élaboration du concept sioniste par Herzl s’inscrit dans le champ idéologique dominant de l’époque, celui du capitalisme et du colonialisme triomphant. C’est le temps où émergent les états nations, souvent fondées sur le droit du sang et le racisme, admis alors comme une vérité scientifique et qui sous tend l’idéologie colonialiste : la race supérieure doit apporter les bienfaits de la civilisation aux sauvages. Ce racisme biologique va progressivement se substituer à l’anti-judaïsme chrétien. Cette mutation, où l’exécration du juif déicide fait place à un antisémitisme raciste, va s’avérer catastrophique. C’ est l’époque des pogroms en Pologne et en Russie. C’est en rappelant ce contexte que Ben Gourion écrit dans la préface de « l’Etat Juif », édition Jérusalem 1960, ( qui nous sert de référence) : « Herzl se réfère à la détresse d’un peuple enfermé dans l’exil, au fond d’une impasse et de la nécessité d’ une concentration territoriale des juifs »
Herzl, bouleversé par l’affaire Dreyfus sera amené à emprunter aux persécuteurs des juifs la notion d’état nation, afin que selon son propos, le « peuple juif » devienne un peuple comme les autres. Herzl partage toutes les illusions du scientisme et du libéralisme de l’époque et il baigne dans l’idéologie colonialiste raciste .Pour Herzl la persécution des juifs est inévitable car du fait de leur spécificité ils sont inassimilables par nature. Il est évidemment pour la pureté ethnique juive : « L’assimilation des juifs, dis-je ne pourrait s’obtenir que par le mariage mixte et celui-ci a beaucoup plus nui que servi à la fusion des races » . Il est eugéniste sans complexe et d’un puritanisme élizabethain ; « Dans les pays neufs , on se marie de bonne heure, ce qui ne peut être qu’en faveur de la moralité. Nous auront ainsi une génération d’enfants vigoureux, et non débiles comme le sont ceux qui se sont mariés sur le tard et qui ont d’abord épuisé leur énergie dans la lutte pour la vie ». Quand il aborde la constitution qui devra régir le nouvel Etat, il écrit : « A mon avis , l’institution du référendum est une absurdité, car en politique, il n’y a pas de question simple qu’on puisse répondre, par un oui ou par un non. D’ailleurs les masses sont pires que les parlements, elles sont accessibles à toutes les croyances erronées, et se laissent aisément influencer par tous les braillards. Devant un peuple assemblé on ne peut faire ni politique extérieure, ni politique intérieure. La politique doit se faire par en haut » Il recommande donc une république aristocratique et il écarte la possibilité d’une théocratie : « Mais si notre foi crée notre unité, la science, elle nous rend libre, l’état juif sera neutre » . Il reste très axé sur l’antagonisme juifs- chrétiens page 73, il écrit : « Nous savons qu’exception faite des plus riches, les juifs n’entretiennent presque pas de rapport avec les chrétiens : » « L’émigration des prolétaires chrétiens dans d’autres parties du monde cesserait grâce à l’exode des juifs » Sa vision de la terre promise, havre de paix pour les juifs s’inscrit évidemment dans le messianisme juif du peuple élu : « Car dieu ne nous aurait pas conservé, si nous n’avions pas un rôle à jouer dans l’histoire de l’humanité » Le hic dans cette construction idéale est le lieu d’accueil de cet Etat, l’Argentine ayant été totalement exclue par les sionistes « sionistes », se sera la Palestine. Herzl rencontre en vain le sultan de l’empire Ottoman « Si sa majesté le sultan nous accordait la Palestine, nous nous ferions forts de mettre de l’ordre dans les finances turques. Pour l’Europe , nous constiturions là bas, un avant poste contre l’Asie, nous serions l’avant garde de la civilisation contre la barbarie » . Argument du même style que l’on retrouve chez Herbert Samuel , juif de stricte orthodoxie , ministre de l’intérieur du gouvernement Anglais en 1910 : « Peut être l’occasion est-elle née de réaliser les anciennes aspirations du peuple juif, et d’y restaurer (en Palestine) un état juif. A mon avis , la Grande Bretagne aurait un rôle considérable dans la formation d’un tel état , parce que la situation de la Palestine , et en particulier de l’Egypte ferait de son amitié pour l’Angleterre, une chose capitale pour l’empire Britannique » Ce qui frappe chez Herzl , c’est la néantisation des populations autochtones. C’est en termes de conquête de l’Ouest qu’il envisage la colonisation du territoire convoité. Page 44 , il écrit : « L’infiltration aboutit à une faillite car immanquablement, le moment arrive où, sous la pression des populations, qui, se sentent menaçées, le gouvernement met un terme à l’afflux des juifs, l’immigration n’est donc valable que si elle est soutenue par notre souveraineté nationale dûment garantie ». page 90 . « Une seule question reste à élucider, comment le prix de la possession des terres sera-t-elle effectuée par les groupes locaux ? » Il se réfère ouvertement à l’exemple de la colonisation de peuplement de l’Amérique. « En Amérique lorsqu’un nouveau territoire est ouvert à la colonisation, son occupation à lieu dans le désordre et la confusion. Les nouveaux occupants rassemblés à la frontière s’y précipitent tous à la fois avec brutalité. » Il préconise une méthode plus rationnelle pour s’emparer des terres à coloniser. A l’époque où Herzl écrit l’état juif 1898, L’extermination des tribus Amérindiennes se poursuivait. En fait ce qui constitue l’apport essentiel de Herzl c’est qu’il a parfaitement compris le rôle de l’idéologie comme instrument de mobilisation des groupes humains, en ce sens il est un véritable précurseur. En 1902 , à Londres devant la commission royale sur l’émigration étrangère du gouvernement britannique, il explique les échec de la colonisation entreprise en Argentine par le baron de Hirsch : « Cet échec s’explique ainsi, quand un homme désire coloniser, il lui faut un drapeau et une idée. N’ayant ni drapeau ni idée, cette tentative ne pouvait réussir. Avec de l’argent, on ne peut déterminer un mouvement général des grandes masses, il faut leur inculquer une foi en leur avenir, et alors seulement on peut susciter en elles un dévouement total, même pour les travaux les plus durs du monde ». Herzl est un précurseur dans la manipulation idéologique des masses. L’idéologie qu’il élabore est un national-judaisme, c’est à dire un mixte national religieux. Par ailleurs le sionisme en tant que projet de colonisation n’est pas dissociable de la colonisation du Moyen Orient par la France et surtout par l’Angleterre, l’Angleterre servant de garant à la colonisation juive. Le fondement de l’idéologie véhiculée par « l’Etat Juif » est la réactivation dans un contexte nationaliste général et de supériorité occidentale, du mythe biblique de l’élection du peuple juif et du mythe d’Eretz Israël. En écho nous retrouvons aujourd’hui, l’idée la plus perverse consubstantielle au sionisme tel que l’imaginait Herzl : plus les juifs seront persécutés plus ils se tourneront vers le sionisme. « ..Seule l’oppression fera renaître en nous la conscience de nos origines » . On peut mesurer cette alliance explosive du religieux et du national dans les vaticinations qui terminent le livre : « C’est pourquoi je crois qu’une génération de juifs admirables surgira du sol. Les Macchabéens ressuciterons. Je répète ce que j’ai dit au début du livre, les juifs qui le voudront auront leur état. Le monde sera libre de notre liberté, enrichi de nos richesses, et grandi de notre grandeur. Et tout ce que nous tenterons là-bas, en vue de notre propre prospérité agira puissamment et heureusement au dehors, pour le bien de tous les hommes » En dehors de son rôle de théoricien dans la mystification idéologique qui parviendra à faire imposer l’état d’Israël aux pays arabes par les puissances occidentales qui désirent contrôler le pétrole du Moyen Orient, c’est surtout grâce à son activisme d’organisateur qu’Herzl mettra sur rail la machine infernale : idéologie, organisation internationale, moyens de financement. C’est lui qui sera la cheville ouvrière du premier congrès juif mondial qui se réunir à Bâle, en 1897, du 29 au 31 août. Celui-ci crée l’Organisation Sioniste Mondiale. Le deuxième congrès institue le premier organisme d’exécution du Mouvement Sioniste et crée la Banque Coloniale Juive (Jewish Colonial Trust) qui sera enregistrée à Londres en 1899 et deviendra la Banque Anglo- Palestinienne à présent Banque Nationale d’Israël .

 

LA PHASE SIONISTE DE LA COLONISATION DE PEUPLEMENT, SOUS LA PROTECTION ARMEE DES FORCESCOLONISATRICES BRITANNIQUES


Le nom de Palestine apparaît pour la première fois dans des écrits romains, mais au 19ieme siècle, la Palestine sous domination ottomane n’a plus d’existence administrative ou institutionnelle. Au début de la colonisation sioniste la densité de la population était de 52 au km2, ce qui représentait une densité de population de l’Irlande de cette époque. On était bien loin de la terre déserte décrite par les sionistes. Avant 1880 les juifs autochtones étaient autour de 20 000 sur une population d’à peu près 250 000 habitants. En 1910, après le début de la colonisation juive, on comptait approximativement 40 000 juifs. Ils seront 85 000 en 1914 ; En Effet il faut remonter avant Herzl pour expliquer la première Alyah. Léo Pinsker médecin d’Odessa avait créé Hovéné Sion , les amis de Sion vers 1880.Il est le précurseur indiscuté du sionisme avant la publication de Herzl : l’Etat juif. Sous son influence, des étudiants juifs russes rejoignirent quelques petites colonies juives fondées grâce à l’argent d’un riche juif Anglais, Sir Moses Montéfiore. Ultérieurement à Londres, Lord Nathaniel Mayer Rothschild convainquit le secrétaire d’Etat aux Colonies, Joseph Chamberlain qu’il fallait créer un état juif. Chamberlain proposa : Chypre, le Sinaï, ou l’Ouganda .Mais au 6ième congrès sioniste, les délégués Russes sont formels, ce sera la Palestine ou rien . Pendants ces débats la colonisation, surtout de juifs Russes « socialistes » se poursuit. Dés 1908, un office palestinien charger de planifier la colonisation s’installait à Jaffa. De son coté le Kéren Kayameth Israël ( le fond national juif) continuait d’acheter des terres. C’est en 1909 que sera fondé Tel Aviv, et l’hébreu adopté comme langue nationale. Ces ventes par les grand propriétaires turcs s’élèvent à 25 000 hectares en 1882, à 420 000 Hectares en 1914. Les affrontements avec les Palestiniens se multiplient, mais les colonies juives ont constitué dès le début des milices armées qui constitueront l’embryon de la future armée juive . En 1912 la colère palestinienne flambe quand un habitant de Beyrouth vend à des colons juifs la majorité des terres fertiles qui s’étendent de Jeni à Nazareth. Les colons de la deuxième Alyah comme Ben Gourion entendent bien créer un état juif et pour cela il fallait nécessairement déposséder les Palestiniens de leurs terres, Le mot d’ordre est la terre appartient à ceux qui la travaillent, à croire que les Palestiniens vivaient de la chasse et de la cueillette. Dès le début de la guerre de 14-18, le conflit entre juifs et Palestiniens prendra une dimension internationale. Les armées coloniales françaises et britanniques interviennent directement au Moyen Orient et les pays arabes entourant la Palestine seront directement concernés par le conflit Palestinien. Dans le contexte de l’affrontement entre la colonisation française et Anglaise, seront signés en 1916 les accords Sykes Picots qui dépècent le Moyen Orient sans tenir compte ni de la géographie ni de l’histoire des populations arabes : à la France la zone A ( Syrie Intérieure et une partie de la Mésopotamie, de Damas à Mossoul) à l’Angleterre la zone B constituée par l’Irak La Palestine est placée sous mandat international, mais les Anglais s’installent à Haiffa et à Sait Jean d’Acre. Ceux-ci, dans leur politique d’expansion coloniale au Moyen Orient vont utiliser le mouvement sioniste pour assurer la main-mise anglaise sur la Palestine. Chaim Weismann, le futur président de l’état Israëlien , avait d’ailleurs écrit à lord Herbert Samuel, ministre dans le cabinet Asquish de 1910 : « une Palestine juive serait une sauvegarde pour l’ Angleterre, particulièrement en ce qui concerne le canal de Suez. ». Le projet de Herzl, la colonisation juive pourra se poursuivre grâce à la protection armée du colonisateur Britannique. Herbert Samuel ajoute : « La solution préconisée, gagnerait à l’Angleterre la gratitude de tous les juifs du monde. Aux Etats Unis où ils sont environ 2000 000 et dans tous les autres pays où ils sont dispersés, ils formeraient une opinion publique qui, là où les pays dont ils sont citoyen s sont neutres, ils feraient pencher la balance en faveur de l’Empire Britanniques » Comme quoi le concept de lobby juif, n’est pas une invention des antisémites. Le 2 novembre 1917 c’est le coup de tonnerre de la déclaration Balfour.

Le ministre des affaires étrangères britanniques écrit à lord Walter Rothschild : « J’ai le plaisir de vous adresser au nom du gouvernement de sa Majesté la lettre suivante : le gouvernement envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national juif et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait pour porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et statuts politiques dont les juifs jouissent dans tout autre pays. » Cette position prosioniste du gouvernement est critiquée notamment par Edwin Montagu, ministre des Indes et chef de file des juifs anglais partisan de l’assimilation. Ce dernier estimait que les juifs étaient une communauté religieuse et non une race. « En donnant aux juifs une autre patrie que celle qui les avait vu naître , n’allait-on pas du même coup , mettre en péril leurs droits civiques dans les pays où ils sont nés ? » Dés la fin de la guerre, les Arabes sont proprement bernés par les colonisateurs anglo-français qui entendent se partager le Moyen Orient. Weismann participe à la conférence de la paix de Versailles. Il faudra attendre la fin des tractations franco anglaises, soit 1920, pour connaître à quelle sauce seront mangés les Arabes . Dès 1921, les affrontements entre juifs et arabes ont fait déjà 100 morts. La colère arabe est vaine contre l’armement des puissances occupantes. Pire la SDN confie à Londres un blanc seing en faveur de l’établissement intensif des juifs sur les terres du pays, y compris les domaines de l’état et les terres incultes inutilisées par les pouvoirs publics. A cette époque les banquiers juifs internationaux, Rotschild, Warburg, Kuhn, Loeb achètent des terres. Les colonies juives s’organisent militairement avec la bénédiction des Britanniques. Dés 1920 les milices se structurent constituant les prémisses de la future Hagana . En 1929 on se bat partout en Palestine, l’armée anglaise rétablit l’ordre, trois leaders arabes sont pendus. La montée du nazisme créé évidemment un problème supplémentaire. Les arabes sous le joug des colonisateurs franco-anglais et de la SDN, lorgnent vers l’Allemagne Le 17 mai 1939, alors que les Allemands attaquent, les Anglais après échec de la tentative PEEL, publient le livre blanc, annonçant la création d’un état indépendant dirigé en commun par les juifs et les arabes et limitent l’immigration juive. Les Arabes acceptent , les juifs refusent et passent à l’action. Abraham Stern fonde le groupement terroriste Lohmei Hérouth Israël ( groupe Stern).

 

LES SIONISTES CHANGENT DE PROTECTEURS..


Ben Gourion chef du bureau exécutif de l’agence juive qui a compris qu’à l’issue de la guerre, l’Amérique deviendra la puissance dominante s’emploie à circonvenir la politique arabe des USA. L’assemblée sioniste se réunira en juillet 1942 à L’hotel Bilmore de New York, réclamant entre autre le contrôle de l’immigration par l’agence juive. Roosvelt promet aux sionistes la transformation de la Palestine en état libre et démocratique juif. Pour son successeur Truman, la Palestine constituait un lieu d’accueil idéal pour les juifs En 1944 les juifs sont 554 000 en Palestine, 31% de la population totale. Les groupes terroristes juifs , Stern , Irgoun s’allient à la Hagana de l’agence juive. Forts de 63000 hommes en armes les juifs attaquent les forces britanniques. Finalement Bevin annonce le 18 février 1947 que le gouvernement anglais va soumettre le problème palestinien à l’ONU. Truman déclare alors : « La Grande Bretagne, n’étant plus en mesure de le faire, les Etats Unis ont décidé de reprendre à leur compte les obligations des Britanniques en Méditerranée Orientale et au Proche Orient » A la suite de la SDN non reconnue par les USA, la nouvelle structure internationale qui vient d’être créée, l’ONU, instrument au mains de Truman va imposer aux populations arabes le partage de la Palestine avec l’accord de Staline . C’est la guerre.
Il faut revenir sur le vote de l’ONU du 29 novembre 1947 qui créé l’irréparable et consacre la fin de la période proprement sioniste de la colonisation et les prémisses d’une nouvelle entité internationale Israélo-américaine au Moyen Orient. Cette création survient précisément au moment où la discrimination et le racisme anti-juif, (raisons invoquées par Herzl en faveur d’une concentration territoriale des juifs persécutés), sont mis hors la loi sur le plan international. Il faut dire et répéter que ce vote a été acquis grâce à la complicité d’un des plus grand criminel del’histoire avec Hitler : Staline. Par ailleurs Truman a tout simplement acheté le vote de certains pays .Nous reproduisons ci-contre le texte voté à l’ONU et le résultat du vote, ainsi que des déclarations de Forrestal.
Pour James Forrestal, secrétaire de la défense du président Truman, la partition de la Palestine risque de devenir aux Etats Unis un enjeu de la politique intérieure et de les entraîner dans une intervention militaire extérieure. Citation de Forrestal : « J’ai demandé à Dewey s’il accepterait de na pas mêler la question de la Palestine à la campagne électorale. Il m’a dit qu’il était d’accord en principe, mais qu’il serait bien difficile d’y arriver à cause de l’attitude intransigeante des juifs qui ont fait de la Palestine un symbole sentimental et parce que le parti démocrate n’est pas disposé à renoncer aux avantages des votes juifs. »
On peut dire que dés la formation de l’état Israëlien, le mythe sioniste s’effiloche et apparaît réellement comme un simple instrument idéologique national-judaiste entre les mains des dirigeants Israëliens. Si Israël a fait venir 800 000 « juifs » soviétiques, (ce qui pour la France représenterait proportionnellement une immigration de 12 000 000 de personnes) pour minorer d’une manière décisive les Palestiniens sur leur propre terre, il n’est pas question de « rapatrier » les 6 millions de juifs citoyens des Etats Unis et d’Israël. M. Wolfowitz et consorts au sein du gouvernement Bush sont plus utiles à Israël là où ils sont qu’en Israël . Le rêve d’Herzl de rassembler tous les juifs sur un territoire unique tournerait au cauchemar et à la liquidation rapide de l’état d’Israël, pour ne pas parler de l’impossibilité de rassembler une vingtaine de millions de juifs sur un territoire déjà victime d’une incroyable surpopulation et dépourvu de toute ressources en eau et en terres arables.

 

LES AVATARS DU POST SIONISME


Actuellement il est absurde de considérer Israël comme un état ordinaire. Il n’a pas d’existence indépendante des USA. .Historiquement il n’y pas d’exemple équivalent à cette entité, ce mixte Israëlo -américain.
Dans Horizon analyses, ( le MONDE, 17 mai 2003 ) : Antisémitisme en Europe « Vieux démons , nouveaux débats » ? Mark Lilla écrit : « Les juifs ont été longtemps attaqués par le passé pour ne pas avoir d’état, ils le sont aujourd’hui pour en avoir un, Israël comme les Etats Unis incarnent cet état-nation attaché à sa souveraineté qui évolue dans un monde dangereux et n’hésite pas à utiliser la force armée » Dans le même article, Léon Wieseltier se félicite que le destin du peuple juif ne soit plus lié à celui de l’Europe , mais à deux états, Israël et les Etats Unis, où leur liberté et leur sécurité sont établis par principe.
Cruel paradoxe de l’histoire, la politique israélienne est indissociable de la politique des idéologues néoimpérialistes au pouvoir avec Bush, tous sont des inconditionnels d’Israël. Depuis le 11septembre le mot d’ordre est : nous sommes tous des Israëliens maintenant. Dans le Figaro du 24 février 2003, page 11, La Maison Blanche, l’état Hébreu et les forces du mal - L’israëlisation des Etats-Unis - Marivan Bishar , écrit :
« Alors que les Etats Unis ont intégré la culture de la peur des Israëliens, adopté la vision paranoïaque d’un monde peuplé d’ennemis et mis en œuvre leur doctrine préventive en conséquence, Israël à quant à lui adopté la posture impériale »

 

LE RÔLE DES INCONDITIONNELS D’ISRAËL EN FRANCE


En France la guerre d’Irak à servi de révélateur, les figures médiatiques de l’intelligentsia française qui sont considérées comme plus ou moins représentatives des citoyens Français de foi juive, se sont fait remarquer par leur soutien à la politique de violation du droit international mise en oeuvre par les USA, et comme les soutiens bruyants à la guerre de prédation et de mise sous protectorat américain du Moyen Orient, reprenant sans vergogne la rhétorique de Bush sur le danger d’un Saddam dissimulant des armes chimiques et biologiques. De brillants sociologues comme Taguieff , inventeur de la nouvelle judéophobie, perdent tout jugement rationnel quand il s’agit du problème Israëlo-américain .Citons le : « Nous sommes en guerre ! la guerre nous a été déclarée. Voilà ce que nous devons comprendre, et oser les affronter, d’abord par l’intelligence des situations et des rapports de force.....Une guerre non classique, mais mondiale, conduite contre l’Occident libéral-démocratique par les réseaux islamo-terroristes mondialisés. La troisième guerre mondiale a commencé » . - Dans l’Histoire numéro spécial l’antisémitisme page 75 interview de Taguieff.
Kouchner, Fienkielkraut, Adler, Bruckner, Goupil, Glucksmann.......Tous ces intellectuels ont constitué le parti du non droit et de la guerre d’agression, la cinquième colonne de la politique de Bush en France. Au sein même de la majorité, Claude Lelouche s’est répandu dans les médias en faveur de la guerre conduite par le libéralo-démocrate Bush. Hervé Mariton qui appartient au groupe de députés proisraëliens de la droite, signataires de l’appel à réprimer les partisans du boycott d’Israël : Claude Goascen, Jacques Alain Bénisti, Roland Blum, Bernard Brochaud, Charles Cova,, Olivier Dassault, Daniel Gard , Jean Marie Giran, Maryse Joussans, Geneviève Lévy, Alain Madelin, Juliette Pons, Eric Raoult, Jérome Rivière, Rudy Salles, Michéle Tabarot, Jean-Sébastien Violatte, a fait entendre sa différence. Chirac à tenté de faire respecter le droit international à l’ONU, mais il n’est pas question d’oser réclamer à l’ONU le respect du droit international et les principes de justice qui seuls peuvent sauver la paix, quand l’état Israelo-américain viole en permanence les décision de l’ONU grâce au droit de veto américain au conseil de sécurité. Car, s’il est bien un pays qui viole depuis sa naissance toutes les règles du droit international, c’est bien l’état d’Israël. Alors à quand le démantèlement des armes de destruction massive que détient Israël ? A quand le bombardement de Tel Aviv pour tenter de tuer le criminel de guerre Sharon ? Il ne peut y avoir un droit international qu’on impose aux arabes et qui ne s’applique pas à Israël. En clair l’un des points d’achoppement de toute politique conforme au droit international est le problème palestinien. Nul ne peut douter non plus que l’injustice faite aux populations palestiniennes est une des causes du terrorisme.. Chirac est l’objet d’attaques des inconditionnels de la politique israélo-américaine : l’UDF Jean Louis Boulanger écrit : « La politique Chiraquienne s’achève dans l’impuissance et l’embarras : La France pète plus haut que son cul , ce qui se remarque encore plus quand le pétomane se prétend de talent » Henri Naville : « En finir avec la diabolisation des Etats-Unis, si commode pour éviter la modernisation du pays » Ce qui est étonnant c’est le degré d’abaissement et d’aveuglement dont sont capables ces gens de droite vis à vis de la politique suicidaire sur le long terme des USA et d’Israël. Il est évident que Chirac et son gouvernement ne remettent nullement en cause le mode de vie américain, japonais et occidental qui est la cause de la crise écologique, et qu’il n’est pas conscient que ce qui est fondamental c’est la mise en chantier non pas d’un développement durable, mais d’un mode de vie durable. Mais nous devons soutenir la logique qui a inspiré la politique française, allemande et belge, fondée sur le respect du droit international. Le fait que « L’alliance » ait gagné la guerre ne doit pas remettre en cause la nécessité d’une politique internationale fondée sur le droit et la justice. La France puissance moyenne, ne constitue en aucune manière une menace militaire pour les USA et la politique de Chirac est une mise en garde contre une politique d’empire sans équivalent historique qui menace les USA eux-mêmes. En principe le maillon faible de la politique de la maffia pétrolière et d’intégristes judéo-chrétiens qui se sont emparés du pouvoir aux USA est la Palestine .Il est évident que la France qui historiquement a écrit les pages les plus noires du colonialisme du Maghreb et du Moyen - Orient a un devoir de réparation vis à vis des populations arabes. Un signe fort de rupture avec son passé colonial, et la vraie possibilité de peser à l’ONU est que la France ait le courage de remettre en cause la colonisation de peuplement de la Palestine, elle redonnerais ainsi une espérance aux populations arabes humiliées depuis un siècle et redonnerait une chance à la démocratie dans ces pays.

COMMENT ET POURQUOI LA GAUCHE A TOUJOURS DEFENDU UNE COLONISATION DE PEUPLEMENT EN PALESTINE QUI S’APPARENTE A CELLE DE LA PERIODE COLONISATION DE L’AMERIQUE ET COMMENT EXPLIQUER QUE LES PLUS FERMES ET LES PLUS EFFICACES SOUTIENS DE CETTE COLONISATION DE PEUPLEMENT SE RECRUTENT AUJOURD’HUI DANS LES GROUPES D’EXTREME GAUCHE FLANQUES DU PCF QUI CONTROLENT TOUTE EXPRESSION POLITIQUE QUI RISQUE DE NUIRE A L’ETAT D’ISRAEL ET TOUTE EXPRESSION LIBRE DES GROUPES DE JEUNES DONT LES PARENTS ONT CONNU LA COLONISATION DE LEUR PAYS PAR LA FRANCE ?

 

LA SOCIAL-DEMOCRATIE PILIER DU COLONIALISME FRANÇAIS


Vietnam, Madagascar, Algérie, Cameroun, il n’est guère de massacres coloniaux, où la droite comme la gauche social-démocrate ne portent une responsabilité commune Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui le parti socialiste est le seul parti en France qui avec les Verts, défende publiquement, inconditionnellement l’état d’Israël. Les liens internationaux avec la sociale- démocratie israëlienne, le colonialisme revendiqué par les Guy Mollet et autre Mitterrand : « L’Algérie c’est la France , la négociation c’est la guerre » fait que la sociale démocratie française a été l’allié naturel des Israëliens contre les Arabes. Le point d’orgue de cette connivence colonialiste culmine avec l’expédition de Suez en 1956 qui signe la mise au pas par les USA des alliés trop turbulent du colonialisme israëlien. Si la sociale- démocratie a armé Israël et participé à son armement nucléaire ,il faut cependant sous-lignier que De Gaulle de 58 à 69 a continué à être le fournisseur d’armes à Israël jusqu’à l’embargo décidé le 31décembre 1968, 5 mois avant le départ du général. Embargo qui visait surtout à calmer les ardeurs bellicistes d’Israël ( destruction de la flotte civile libanaise)

 

LE MYTHE DE L’ANTICOLONIALISME DU PCF.


Il faut rappeler qu’au lendemain de la guerre, la doctrine officielle du PCF était l’Union Française et que le PCF était au pouvoir lors des massacres de Sétif et du Constantinois en 1945 : 45000 morts, des suppôts d’Hitler à en croire le PCF. D’autre part après avoir voté les pouvoir spéciaux à Guy Mollet, le PCF tout en s’opposant à la guerre d’Algérie continuait à prôner le mythe d’une nation en formation en Algérie, où cohabiteraient dans l’harmonie colons et « indigènes » selon la pensée lumineuse du fils du peuple Maurice Thorez.. En fait le problème Palestinien à commencé à émerger vers les années 1960 avec la décolonisation. Dans ce contexte le pire modèle de domination colonial, la colonisation de peuplement de la Palestine apparaissait objectivement comme un anachronisme.. Cependant la non remise en cause de l’existence de l’Etat d’Israël par le PCF, s’explique aisément par la décision de Staline de reconnaître l’Etat d’Israël. Ce que décidait Staline, c’est ce qu’appliquait le PCF. Pour expliquer l’attitude actuelle du PCF de soutien à Israël, je crois qu’il faut citer Stéphane Courtois qui dans l’introduction au livre noir du communisme écrit : « Après 1945, le génocide des juifs est apparu comme le paradigme de la barbarie moderne, jusqu’à occuper tout l’espace réservé à la terreur de masse au 20ième siècle. Après avoir dans un premier temps nié la spécificité de la persécution des juifs par les nazis, les communistes ont compris tout l’avantage qu’ils pouvaient tirer d’une telle reconnaissance pour réactiver régulièrement l’antifascisme. Le spectre de la « bête immonde dont le ventre est encore fécond » selon la fameuse formule de Berthold Brecht - fut agité en permanence à tout propos et hors de propos. Plus récemment, la mise en exergue d’une singularité du génocide des juifs, en focalisant l’attention sur une atrocité exceptionnelle, a aussi empêché de percevoir d’autres réalités du même ordre dans le monde communiste » Aussi, n’est-ce pas étonnant que lorsque, les idèologues du national-judaisme imposent le terme hébreu Shoah pour désigner l’extermination des juifs européens par Hitler, crime qui sous cette appellation devient l’argument ultime et sacré de l’existence d’Israël, les communistes deviennent les défenseurs les plus intransigeants de la singularité inexplicable de la tentative d’extermination totale des juifs d’Europe. Ils sont les plus furieux à dénoncer comme « antisémites » les naïfs qui osent remettre en cause la colonisation de peuplement de la Palestine.

 

Les VERTS


Une place spéciale doit être accordée à l’évolution des Verts. Vidés des éléments authentiquement écologistes pour rejoindre la gauche et accéder à un strapontin accordé généreusement par le PS, il fallait impérativement sacrifier la Palestine sur l’autel du pouvoir. Noël Mamère ex-présidentiable des Verts déclare publiquement au salon de Primevère à Lyon ( 2003 ) que la position des Verts est le soutien inconditionnel à l’Etat d’Israël et que les Verts condamnent le terrorisme palestinien. Autrement dit alignement complet sur la position du PS. Mais l’élève se doit de mieux faire que le maître, les Verts en rajoutent. Ils ont été à la tête de la « purification » politique des cortèges anti-guerre. Ceux-ci devaient être purgés de tous ceux qui refusent de reconnaître la colonisation de peuplement de la Palestine comme un fait acquis. A la faveur d’accrochages avec les sionistes de gauche, on écarte par la violence ceux que l’on accuse de diaboliser Israël . Les gauchistes qui détiennent le pouvoir aux Verts n’ont pas perdu leur bons réflexes staliniens : on ne discute pas avec les ennemis de classe, à défaut de pouvoir liquider physiquement on exclut. Aurélie Fillipetti porte-parole des Verts Paris, sioniste de gauche, qui réclamait la présence de drapeaux Israëliens dans les manifestations contre la guerre d’Irak réclame la tête d’une fondatrice des Verts, antiraciste de toujours. A défaut de vipère lubrique ou d’hitléro trotskiste, les petites Vichinsky vertes, n’hésitent pas à traiter Ginette SKANDRANI d’antisémite et de négationniste. En fait, les vrais ennemis pour ces Verts, sionistes de gauche, ce ne sont ni Bush ni Sharon mais ceux qui luttent au côté des populations palestiniennes. Ces nouveau Verts appartiennent au même univers mental que les sbires de la guépéou, il faut criminaliser le débat politique, envoyer les opposants devant les tribunaux. Leur maître à penser est le stalinien Gayssot, innénarrable auteur de la loi liberticide qui permet de condamner ceux qui osent dire que le massacre de Katyn est du aux communistes. Qu’on le veuille ou non à travers la défense de l’état d’Israël, c’est le monde occidental que l’on défend , mode de civilisation qui pour tout écologiste , est à l’origine de la crise écologiste.

 

LA CONSTELLATION TROTSKYSTE


Discours radicalement révolutionnaire, anticapitaliste, anticolonialiste, mais problème, quand on aborde la question de la colonisation de peuplement de la Palestine la schizophrénie s’installe. Remettre en cause cette colonisation de peuplement vous classe immédiatement parmi les antisémites, les rouges-bruns, les verts- bruns voire parmi les extrémistes de droite et cerise sur gâteau , les négationnistes. Le droit au retour : crime contre la paix : c’est remettre en cause l’existence d’Israël, par contre l’arrivée de 800 000 Russes en Palestine est dans l’ordre des choses. La résistance palestinienne : elle jette de l’huile sur le feu. En clair, on refuse aux Palestiniens leur droit inaliénable de résister à leurs bourreaux. La présence d’armes nucléaires et de fusées vectrices en Israël, ? elles sont nécessaires à la protection d’Israël, mais ce qui est bon pour Israël , n’est pas bon pour les Palestiniens . Un état Palestinien confetti comme propose Bush oui et bien sur sans armes. Le vol des terres Palestiniennes par des intégristes juifs venant de France et de New York sous la protection armée des troupes d’occupation Israëlienne : il faut les excuser ils ont été victimes de la Shoah. Le vol de l’eau par l’état d’Israël, la survie d’Israël en dépend, il s’agit donc d’un vol armé légitime. La répression de masse, le rassemblement des Palestiniens dans des réserves, l’exécution systématique des responsables Palestiniens à la roquette tirées d’hélicoptères américains, broutille, passage au bulldozer des maison Palestiniennes, détail, construction d’un mur à la mode soviétique qui coupe le pays en deux : que voulez-vous il faut bien que les rescapés de la Shoah se défendent. Arafat, prix Nobel de la paix élu par la population palestinienne est en résidence surveillée, normal, le bon interlocuteur est celui que Bush Sharon choisissent. Sharon vire les représentants de l’ONU et Villepin, c’est dans l’intérêt de la paix. La seule explication à ce comportement fondamentalement malhonnête sur le plan rationnel ne s’explique que si on remonte aux circonstances de la naissance du Trotskisme. Comme l’écrit Nadjmann : « le messianisme trotskiste est le fruit de la rencontre entre la mystique juive et la mystique révolutionnaire ». Christophe Nick auteur du livre : les trotskistes ( FAYARD) écrit page 31, les héritier du yddishland révolutionnaire : « Le troisième pilier du trotskisme résulte d’un phénomène considérable, essentiellement urbain, qui nous renvoie un étrange reflet de notre époque : l’arrivée en France, au début du siècle, d’une ample vague d’immigration juive en provenance d’Europe orientale » Je n’ai pas l’intention de me livrer à une analyse de type socio-politico- psychanalytique. Reportez vous à l’ouvrage de Nick . Je me contenterais de reproduire une partie de la page 43 des trotskistes : « l’antisémitisme en vogue à Moscou a tué à petit feu l’UJRE ( union des juifs pour la résistance et l’entraide, proche du PCF). L’affaire des « blouses blanches » à la veille de la mort de Staline qui préfigurait une purge des juifs en URSS, a incité a incité la plupart des militants à confier leurs enfants à l’Hachomer Hatzaïr ( sionistes de gauche) et à ne plus croire qu’en Israël, au point qu’après la guerre des 6 jours, en juin 1967, lorsqu’ Israël défiera Nasser et s’emparera de la Cisjordanie, il faudra organiser des cours spéciaux pour les jeunes du PCI ( future LCR) grâce à des trotskistes de Tel Aviv venus spécialement expliquer aux militants français la nature « anti-internationaliste » du sionisme et les raisons de soutenir la cause palestinienne. Drôle de situation ! Le frère d’Henri Weber prenait alors des responsabilités dans les services de sécurité d’Israël. Quant à l’OCI de Pierre Lambert, elle structurait son service d’ordre autour des Fréres Malapa, qui venaient de terminer « brillamment » leur service militaire en Israël dans les forces spéciales des parachutistes du général Moshe Dayan » Comment ne pas rapprocher la conduite de Jospin en Palestine de son appartenance à l’OCI. Qui peut douter que les trotskistes en Israël ne se recrutent pas parmi les Palestiniens. Comment expliquer la référence incantatoire à la gauche Israëlienne de la part des comités soi-disant pro-palestiniens contrôlés par les trotstkistes de la LCR, si on ignore l’historique du mouvement trotskiste, mais également, du Bund, des sionistes de gauche du mouvement Poale Zion ( les ouvriers de Sion) ? Entre les Islamistes Palestiniens et les trotskistes Israëliens les liens historiques et l’affectivité l’emporte évidemment sur les choix rationnels

 

DELENDA EST CARTHAGO


Pour cette gauche et extrême gauche qui contrôle idéologiquement la fraction militante de la population, le crime des crimes est la remise en cause de l’état d’Israël .Il faut s’appeler Rony Braumann pour pouvoir dire : « cet Etat (Israël) est une erreur historique... la Bible n’étant pas un titre de propriété » . Dans la mesure où l’on défend inconditionnellement un état qui en rajoute dans la croisade contre le mal islamique, l’absence totale de représentants des Français dont les parents on subi la colonisation française dans ces comité dits pour la paix en Palestine est une priorité absolue. Il faut écarter du droit à l’expression politique ceux dont les parents furent victimes du colonialisme français et qui considèrent à juste titre Israël comme l’enfant naturel d’un occident colonialiste et qui à se titre doit disparaître en tant qu’état de non droit. Le divorce politique est profond, en effet staliniens historiques et ex hitlero-trotskistes communient dans le culte d’une histoire idéalisée de 36, de la lutte antifasciste,( totalement manipulée par les staliniens au profit du totalitarisme soviétique), de la résistance et de la victoire de Stalingrad tournant décisif de la lutte contre l’hitlérisme. Après la chute du mur de Berlin, l’identité de la gauche communiste se résume en ce qu’elle à été toujours du coté du bon, du bien, de l’espoir révolutionnaire, celui-ci s’étant concrétisé par le monstre stalinien, .elle se justifie par sa condamnation incantatoire du crime absolu perpétré par les nazis la tentative d’extermination totale des juifs européens (supra citation de Courtois). Par ce biais le PCF avec le renfort des trotskistes a réussi à perpétuer ce véritable terrorisme de la pensée qu’il avait réussi à imposer à la pensée politique en France au lendemain de la victoire (Cf rôle des groupe type Marc Bloch à Lyon, qui terrorise le marais universitaire ).Tous ceux qui tentent de remettre à plat cette réécriture de l’histoire imposée par l’intelligentsia marxiste sont immédiatement classés comme révisionnistes, négateurs de la Shoah, crime qui relève du pénal. Cette mémoire de gauche, pour des raison historique n’est pas nécessairement parlante pour les 5 millions de Français issus de l’immigration, qui sont totalement innocents des dérives idéologiques qui ont conduit le monde Occidental au totalitarisme nazi et communiste et ils en ont proprement marre de se voir suspecter d’antisémitisme parce qu’ils n’admettent pas l’instrumentalisation de l’extermination des juifs par les nazis par les pro-israéliens pour justifier l’existence d’Israël alors que la colonisation de la Palestine a commençé avant 1900. Ils ne voient pas non plus au nom de quel principe les Palestiniens paieraient pour l’antisémitisme occidental. Ils attendent en vain des mêmes, condamnation et repentance pour le génocide des populations Amérindiennes par les colons européens, pour le génocide de la traite des noirs, pour les millions de victimes du colonialisme. Cette gauche et extrême gauche n’a pas un mot pour dénoncer les pires dérives es communautaristes des pro-israëliens inconditionnels qui prétendent représenter la totalité des Français de religion juive. Qui a gauche ou à droite d’ailleurs, ose remettre en cause la charte du CRIF qui précise : « la communauté juive de France reconnaît en Israël l’expression privilégiée de l’Etre juif ». Alors que des responsables comme le rabbin Sitruk ou Roger Cukiermann s’engagent publiquement en permanence en faveur de la politique d’Israël et appellent comme le 7 avril 2003 à manifester pour Israël, il est stupéfiant de lire sous la plume de Fienkielkraut : « Ce ne sont pas seulement les voyous déstructurés qui transposent le conflit du Proche Orient en France l’élite progressiste est une nouvelle fois au diapason de la racaille » ( Alain Fienkielkraut ). Qui à gauche ose relever l’insulte : personne ; Pire cette gauche se retrouve au coté de Fienkielkraut pour dénoncer « les voyous déstructurés » quand ils osent exprimer leur ras le bol d’Israël.

Nous posons la question comment concilier une critique sérieuse de la politique de domination mondiale de la libéralo- démocratie à la Bush quand on soutien inconditionnellement un état qui n’existe que grâce à la force militaire américaine. ? Nous accusons cette gauche, d’être partie intégrante de cette civilisation occidentale., d’être par le biais d’Israël partie prenante depuis la période coloniale de la politique de mise sous tutelle des populations arabes, sanctifiée par l’ONU. Nous l’accusons de plus, en tant qu’écologistes de tromper les populations occidentales, en propageant l’idée qu’il suffit d’abattre le capitalisme pour que l’abondance de la société de consommation occidentale soit généralisée à l’ensemble de la planète. Pour ce qui est de la Palestine, nous affirmons que les vrais problèmes sont en amont des problèmes que pose l’idéologie nationale-judaiste et l’impérialisme américain. Les vrais problèmes sont : le problème de l’eau, de la terre arable disponible, les problèmes démographiques. Pour ce qui est de leur survie, les populations tant Palestiniennes qu’Israëlienne sont totalement dépendantes de l’extérieur. Plus encore que le mode de vie US le mode de vie Israëlien est non durable. Ne serait-ce qu’à ce titre l’Etat d’Israël n’est pas viable notamment dans un contexte ou entre autres les perturbations climatiques prévisibles risquent d’aggraver les déficits en eau des pays du pourtour Méditerrannéen. En tant qu écologiste nous pensons que seule une Palestine laïque est admissible et qu’il faut donc remettre en cause l’existence de l’Etat d’Israël qui représente un foyer de guerre permanent au Moyen Orient et qui menace l’ensemble des juifs de différentes nationalités par la nouvelle judéophobie qu’il suscite en tant qu’ entité indissociable de l’empire du bien judéochrétien de M. Bush Seule la vérité sur la colonisation de peuplement en Palestine peut réellement faire avancer la paix Nous revendiquons le droit de dire la vérité publiquement sur ce problème, sans que les gros bras de la LCR nous « casse la gueule », Nous lisons dans actualité juive : « Lors du défilé de la Fête du travail, les antisionistes radicaux ont voulu faire payer aux Comités Palestine ce qu’ils estiment être une trahison. Le groupe mené par Ginette Skandrani et le négationniste tunisien Mondher Sfar, s’est retrouvé place de la République avec une trentaine de fidèles, dont un responsable de l’Association de Solidarité Franco-Palestinienne ( proislamiste). Surprise : leur logistique est assuré par le syndicaliste d’Air France Maintenance, exclu du mouvement Agir contre la Guerre, dont la camionnette est connue de nos lecteurs ( cf . notre précédent numéro). Interrogé par des responsables de Ras l’Front sur son encombrante compagnie, celui-ci a répondu aussi sec : « C’est pas mon affaire ! ». Noredine X, lui était présent drapé dans un drapeau palestinien mais seul. Des militants du service d’ordre de la LCR et des Comités Palestine FONT ALORS UNE INSPECTION FORCEE du véhicule pour vérifier qu’il ne contenait pas d’objets contondants, ceci sous les cris des pro-palestiniens antisémites. ». On crois rêver, ces militants se rendent-ils pas compte qu’ils jouent ainsi les supplétifs de Bush et Sharon ? Par ailleurs au nom de quoi ces gens s’érigent en maîtres à penser ? au nom de quoi, incapables de soutenir un débat démocratique, ils ont recours à la violence pour empêcher l’autre de s’exprimer ? Il y en a assez du comportement totalitaire de gens comme Ravenel, seuls habilités à édicter la voie droite, et qui n’hésitent pas à dénoncer dans la presse les « déviants » comme antisémites. Ces gens sont en réalités les pires ennemis de la paix, car ils interdisent de dire les vérités qui dérangent sur Israël. Leur responsabilité la plus grande est qu’ils contribuent ainsi à jeter dans les bras des islamistes les jeunes issus de l’immigration, révoltés par la situation faites aux .populations palestiniennes. Nous affirmons que la paix ne progressera pas au Moyen Orient tant que l’opinion européenne n’aura pas la liberté d’exiger la décolonisation de la Palestine. Les Palestiniens sont aujourd’hui les Indiens du Moyen-Orient.
Le M . E . I ( Mouvement Ecologiste Indépendant ) Rhône .

 

CONTRIBUTION AU DEBAT SUR LA PALESTINE

La colonisation de peuplement de la Palestine a commencé voilà plus de cent ans , et depuis jamais la guerre n’a cessé. Après 1947 avec la partition votée par l’ONU, la responsabilité de ce conflit incombe entièrement à la communauté internationale qui a toujours refusé le droit à l’autodétermination des populations palestiniennes La Palestine reste la dernière colonie de l’occident. Imposer aux Palestiniens qu’ils renoncent à leur souveraineté sur leur territoire, ne peut être obtenu que par la déportation ou l’extermination des populations palestiniennes. La est le fond de la question.