TEXTE : Qu’est-ce que la Secte Sioniste, qu’est-ce qu’une secte, qu’est-ce qu’une religion ? « Il est vital pour tous de comprendre au plus vite que le mouvement sioniste est une secte » Rabbin Lévy-Lelouche, Montréal, 1952.
ANNEXE : 1 – Définition de la secte (selon les organisations de lutte anti-sectes). 2 – Article du Réseau Voltaire paru sur le site internet voltairenet.org/fr, le 6 décembre 2006. 3 - Vue d'un membre de la SS (Secte Sioniste), prise au cour d'une manifestation antisioniste à Paris.
Qu’est-ce que la secte sioniste, qu’est-ce qu’une secte, qu’est-ce qu’une religion ?
Préambule :
Ce qu'on décrit comme étant un mouvement sioniste mondiale est typiquement une secte. Le sionisme n'est ni un mouvement politique, ni une religion, ni un mouvement ethnique. Les membres du mouvement sioniste sont des adeptes de secte. Ils ne se définissent ni comme membres d'une religion, ni comme membres d'une ethnie ou d'une "race". C'est le "vice" des dirigeants de cette secte, de faire l'amalgame fallacieux entre le sionisme et une religion, ou un mouvement ethnique, ou "racial". Ils le font dans le but unique de dévoyer les lois de la République qui protègent les individus de persécution, appel à la haine, ou injure, exactions prenant pour prétexte l'origine ethnique, ou religieuse ou "raciale" de ces individus. Il n'y a pas d'ethnie sioniste, pas de "race" sioniste, pas de "religion" sioniste. Le sionisme est le dogme de la Secte Sioniste, et les sionistes sont les adeptes de cette secte, et comme tout adepte de secte, ils sont les victimes de cette Secte Sioniste. Les dirigeants de la Secte Sioniste, comme ceux de nombreuse autres sectes (voir le cas de la Scientologie qui a réussi à faire disparaître une partie de son dossier judiciaire du Palais de Justice de Paris), infiltrent et noyautent l'appareil judiciaire français et subjugent certains de ses magistrats. Les dirigeants de la Secte Sioniste visent particulièrement les magistrats des chambres dites de la presse, pour que ces magistrats acceptent de pratiquer l'amalgame entre sioniste et juif, entre sionisme et judaïsme, de façon à pouvoir condamner ceux qui s'opposent à la Secte Sioniste, et particulièrement au génocide des Palestiniens opéré par les dirigeants de la Secte Sioniste, comme coupable d'appel à la haine "raciale", ethnique et religieuse. Ces magistrats dont le juge Nicolas BONNAL est l'exemple typique, le modèle parfait, accompli, juge qui siège à la 17ème chambre du TGI de Paris, pratiquent ouvertement l'amalgame entre sioniste et juif, entre sionisme et judaïsme, et aussi pratique ouvertement le négationnisme du génocide des Palestiniens par les sionistes, et même le négationnisme des crimes dits de guerre, dont les sionistes sont les auteurs (voir les attendus du juge Nicolas BONNAL lors d'un jugement daté du 16 novembre 2004 : "Cette imputation de génocide, ou tout le moins de graves crimes de guerre, est également diffamatoire" ... "il n'est pas contestable qu'en utilisant des vocables construits à partir du substantif "sioniste", le prévenu entend viser les juifs en tant que tel ". De plus, le juge Nicolas BONNAL exprime dans les attendus de ce jugement, que le fait de dessiner un drapeau israélien pour dénoncer le crime des sionistes en Palestine, drapeau qui contient en son centre l'étoile de David, étoile de David qui est l'un des principaux symboles religieux du judaïsme, revient à viser les juifs en tant que membres du judaïsme, à cause de la présence de cette étoile dans ce genre de dessin, ce qui autorise ce juge à condamner les auteurs de ce genre de dessin, pour dénigrement des juifs en général, soit pour diffamation et appel à la haine raciale, ethnique et religieuse. Il faut savoir que le juge Nicolas BONNAL suit les stages de "formation" que donne le CRIF, (Conseil représentatif des institutions juives en France), CRIF dont l'action réelle est de persécuter les antisionistes, et particulièrement ceux qui défendent les Palestiniens contre les activités de génocide des sionistes Les persécutions des antisionistes sont exercées par le CRIF sous le prétexte de "défendre" les juifs de l'antisémitisme, alors que le CRIf, au contraire embrigade les juifs dans la Secte Sioniste. Le CRIF tente de faire reconnaître la Secte Sioniste comme étant la communauté naturelle et unique des juifs. Le CRIF n'est guère autre chose que l'un des organes directeurs de la Secte Sioniste en France. Le CRIF se sert de l'antisémitisme pour à la fois dominer les juifs, les soumettre à la Secte Sioniste, et pour persécuter les opposants au sionisme, qu'ils soient juifs ou non-juifs, et ceux qui s'opposent au génocide des Palestiniens, génocide opéré par les dirigeants de la Secte Sioniste. On peut légitimement parler de complicité objective dans le génocide des Palestiniens dans le cas du juge Nicolas BONNAL, de même dans son cas, de complicité d'incarcération et d'exploitation d'une population dans une secte, soit la population juive dans la Secte Sioniste. En ce qui concerne l'appareil policier français, que la Secte Sioniste noyaute (comme la secte AUM au Japon, laquelle était informée à l'avance et dans le détail des opérations en préparation dirigées contre elle, grâce à des policiers membres de la secte), il suffit pour se rendre compte de son degrè d'infiltration au sein de l'appareil policier français, de prendre connaissance de la déclaration récente d'un responsable du syndicat CFDT de la police, qui se prononce contre la dissolution des milices de la Secte Sioniste (Bétar, Tagar, Ligue de défense juive), dont l'un des membres a pourtant poignardé un commissaire de police.
Cette Secte Sioniste (SS) est semblable aux deux plus redoutables sectes contemporaines (Scientologie, AUM), ce qui signifie qu’il s’agit d’une organisation : dont l’objet est la prise du pouvoir par ses dirigeants sur la société normale, qui exerce une emprise abolue sur ses membres, qui est un enclos totalitaire, qui n’a pas vocation à l’universalisme, c’est à dire à élargir son recrutement à l’ensemble de la population, et à imposer sa loi interne à la population normale, qui limite même, tant que faire se peut son recrutement, qui n’existe que par son opposition à la société normale, qui cesserait même d’exister si la société normale disparaissait, et si il ne restait plus dans le monde que des membres de la secte.
La différence entre secte et religion est sans doute que toute religion tend à exercer une emprise directe sur l'ensemble de la population normale, et agit comme instance de légitimation du pouvoir politique en place, auquel elle ne cherche pas à se substituer.
Pour finir, la Secte Sioniste (SS) est la seule secte à avoir réussi à établir une base « off-shore », son siège : Israël, dénommée par certains de ses voisins l’ « Entité », hors de l’atteinte des lois internes aux Etats, et même hors de toute atteinte du droit et des lois internationales.
L’inversion des valeurs est essentiellement de deux types :
Conclusion
Le rabbin Lévy-Lelouche, de Montréal, a déclaré : « il est vital pour tous de comprendre au plus vite que le mouvement sioniste est une secte ».
Pourquoi ?
Parce ce que la catastrophe écologique qui est présente, et dont les effets commencent à se faire sentir, qui n'en n'est qu'au début de sa manifestation, constitue dans l'histoire de l'humanité, le problème vers lequel toutes nos forces doivent converger, afin de le surmonter.
Or, l'emprise qui devient de plus en plus totale, par la Secte Sioniste (SS), sur la société humaine, emprise qui dépasse même le camp occidental et influence toute la planète, interdit de s'allier, de s'affranchir de son camp, pour affronter tous ensemble ce problème, comme c'est la seule façon possible de l'affronter.
En effet, l'une des tactiques, employée par la SS est la division, la désagrégation des liens de solidarités, des liens sociaux, par l'excitation des haines, raciales, religieuses et ethniques. La destruction de la cohérence des sociétés, renforce la Secte Sioniste. C'est sa stratégie principale (voir à ce sujet la récente déclaration du journaliste de France 2, Bruno Savéan, stigmatisant les africains comme ayant de "grosses bites", et les rendant ainsi responsable de la situation de vie précaire des populations africaines, déniant ainsi les responsabilités du colonialisme passé, et du post-colonialisme présent, occidentaux. Ce personnage pitoyable et grotesque, qui est plus à plaindre qu'à poursuivre, a commencé par déclarer, devant les réactions indignées, qu'il ne rendrait de compte à personne, que son propos était parfaitement justifié. Puis, il a finit par s'en excuser. Cette chose molle dépourvue de colonne vertébrale et de cerveau, est réputée être un proche de Nicolas Sarkozy. Ce dernier est un membre notoire de la secte Sioniste. Son activité principale, en vue des élections présidentielles où il représente les intérêts de la secte Sioniste, est entièrement orientée vers la création de divisions, de fractures au sein de la société française, par l'excitation de la haine entre français).
Pour la Secte Sioniste, plus ça va mal pour les humains, plus ça va bien pour elle.
Il est absolument vital de juguler et de démenbrer la structure de la Secte Sioniste, comme la Scientologie a été jugulée, et AUM vérité suprême a été décapitée. Il faut désaliéner les adeptes de la Secte Sioniste, rendre ses adeptes à l'humanité, et restituer à ses adeptes leurs libre-arbitre et leur raison, les rendre de nouveau conscient.
Il faut savoir, par ordre de gravité, que le problème de l'eau potable et utilisable pour les cultures est en passe d'être général, sur toute la planète, cela à force d'avoir puisé dans les réserves d'eau profondes, qui comme pour celles de pétrole, ne se reproduisent pas, sinon en dizaines ou centaines, voire, en millions d'années.
L'empoisonnement général par l'industrie chimique, de l'espèce humaine, et au-delà, de toutes les espèces vivantes, est en train de provoquer un ensemble très varié, et qu'on est encore bien loin de connaître dans sa totalité, de malformations génétiques, de maladies immunitaires, de dégénérescences, allant des cancers à la stérilité.
L'ensemble des terres cultivables est en train peu à peu d'être stérilisé. Les terres les plus riches, les plus fertiles, qui sont celles d'Europe et d'Amérique du Nord, qui fournissent la majeure partie des céréales consommées sur la planète, voient inexorablement leur rendement diminuer. La raison en est que l'humus organique n'est depuis plus longtemps renouvelé, et que le sol n'est plus qu'un substrat inerte, minéral, qui sert comme dans les "usines de culture" hors sol, à être imbibé comme une éponge, de produits chimiques, produits tels les engrais, les pesticides, les herbicides et autres poisons.
La densité de population atteint partout un degré tel, qu'il devient de plus en plus difficile de nourrir cette population, d'autant que l'approvisionnement en nourriture et en eau est de plus en plus précaire.
Le changement climatique, qui devient impossible à dénier, et que la propagande officielle s'est résolu à admettre, ne fera qu'aggraver l'ensemble de ces données, en précipitant dans la sécheresse les zones tempérées du nord, qui fournissaient en nourriture les pays du sud, diminuant encore les rendements agricoles. Il faut voir la situation dans la partie sud de la France, qui est en état de sécheresse chronique depuis plusieurs années, et qui est en train d'épuiser ses dernières réserves d'eau profondes.
Les autres nuisances apparaissent comme presque négligeables face à ces premières, mais à terme, ce seront celles qui achèveront les plus féroces qui auront survécu (la Secte Sioniste ???), et qui connaîtrons l'avantage d'une agonie désespérante, longue et pénible.
Il s'agit de la disparition de l'ozone stratosphérique, laissant passer le rayonnement ultra violet cosmique, rayonnement qui détruit les structures chromosomiques des cellules (à la pointe de l'Amérique du Sud, non loin du pôle, région qui connaît à l'avance ce que le reste de la planète commence seulement à connaître - parlez-en aux marchands de gants, on nomme cela le cancer du ciel).
Il s'agit de la pollution nucléaire, celle dûe aux innombrables déchets jetés en mer et qui à chaque instant et lentement, se propagent dans les océans, passent dans les poissons, pour revenir d'une façon ou d'une autre, sur la terre, celle dûe aux explosions atomiques, aux armes à uranium appauvries maintenant couramment employées partout dans le monde, celle dûe aux enfouissements des déchets des centrales et de l'industrie de guerre dans les sols, pollutions qui seront la cause, à court ou moyen terme, d'une dégradation profonde de l'ensemble des vies sur la terre.
Les perturbations atmosphériques, tels les ouragans, les cyclones, les tempêtes, les innondations et autres tsunamis, la disparition générale des glaciers, la submerssion des basses terres, ne sont que l'aspect le plus anecdotique de notre devenir proche, aspect anecdotique, qui lui est mis en évidence par la propagande, afin de détourner l'attention de la masse, du désastre, masse qui doit rester endormie, amorphe, pour continuer à être passivement dévorée.
Quant à la fameuse crise du pétrole, qui est bien réelle, et que la propagande ne sait comment traiter (un jour on l'avoue, un jour on la dénie), les réserves de pétrole qui ne sont pas renouvelables, et qui ont mis des millions d'années à se constituer, une fois pour toute dans l'histoire de la planète, et qui depuis au moins une dizaine d'années ont toutes été répertoriées, selon les estimations les plus généreuses ne doivent durer au maximum qu'une dizaine d'années (certains disent au maximum cinq années). Il faut savoir que tout, absolument tout notre mode de vie repose sur la consommation effrénée de pétrole, et particulièrement la production agricole, à la fois pour les engins mécaniques dans les champs, pour le stockage des aliments produits, pour leur transport, et pour la production d'engrais, de pesticides et d'insecticides, et autres produits indispensables à l'obtention des rendements miraculeux qu'on connaît dans le nord, et dans ce qu'on nomme la fameuse "Révolution verte", dans le Tiers Monde.
Assemblons les morceaux, et osons voir en face, que ce sont les tous derniers jours de "paix" relative, que nous connaissons. A quoi pouvons-nous pour être le plus efficace pendant ces jours, à quoi les occuper ?
Tout se passe comme si l'humanité était devenue un corps malade, qui a perdu sa résistance aux infections, ce qui permet le développement de maladies parasites, profitant de cette faiblesse, maladies qui sont ces sectes, dont la Secte Sioniste n'est guère plus que l'exemple le plus spectaculaire (dans la religion catholique, on note les émergences de sectes telles l'Opus dei, et de sectes originaires d'Amérique latine qui depuis ont supplanté l'Opus, dans la prise de pouvoir interne au Vatican, comme dans la religion protestante, les sectes fondamentalistes des prêcheurs télévisuels ont visiblement la prépondérance, comme en Chine apparaît la secte Falun Gong forte de ses dizaines de millions d'adeptes totalement abrutis capables de braver sur ordre du gourou installé aux USA et protégé par la CIA, la maffia "communiste" au pouvoir, et d'aller en rangs serrés subir le martyr. Peut-être l'état de dégénérescence général actuel que nous connaissons, est ce moment unique où ce genre d'organisation morbide peut enfin connaître son entier épanouissement).
Mais aussi, c'est comme si, avec le développement de l'emprise de la Secte Sioniste sur l'ensemble de l'humanité, on atteignait peu à peu, le point de non-retour.
D'autre part, il faut savoir que l'ensemble de ces problèmes vitaux cumulés, dont en premier celui du pétrole, effacera spontanément celui de la présence du siège de la Secte Sioniste au Proche-Orient (dite Israël), implantation qui n'existe que grâce à l'afflux des richesses soutirées des USA et d'Europe, ces deux régions devant logiquement s'appauvrir jusqu'à ne plus rien pouvoir fournir.
Le problème que nous avons à traiter, se résume en une simple question :
Désirons-nous continuer à vivre, oui ou non ?
Si nous choisissons de continuer à être, alors il nous faut radicalement changer de manière d'être.
Texte de Michel DAKAR, le 7 décembre 2006.
ANNEXE :
1 - Définition de la secte
(selon les organisations
de lutte anti-sectes). Qu'est-ce qu'une secte pour l'UNADFI ? · Une secte dans son acceptation contemporaine,
est une structure qui sous couvert d'une proposition attractive de croissance
personnelle, d'évolution spirituelle, ou de transformation de la
société, porte atteinte aux libertés et droits de
l'être humain, en faisant usage de manipulations mentales qui asservissent
progressivement l'individu, afin de le soumettre au modèle défini
par le ou les dirigeants. La secte se définit également
par des comportements qui mettent en péril l'équilibre social.
Selon la MILS (rapport 1999) · Une secte est une association de structure
totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le
comportement porte atteinte aux droits de l’homme et à l’équilibre
social.
· Jean-Pierre Jougla, juriste, membre de
l’UNADFI, élabore une réflexion sur la secte en tant
que structure anti-démocratique, et tente la définition
suivante : La secte peut être perçue comme une
structure dogmatique de soumission fermée sur elle-même (soumission
méthodique imposée ou volontaire à un chef présent
ou virtuel), dans laquelle l’individu perd sa dimension de personne
et de citoyen, et régresse vers une dépendance psychologique,
intellectuelle, émotionnelle et parfois physique, à une
autorité absolue non contrôlée qui cumule à
la fois le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, dans
la perspective ouverte ou cachée d’une fragmentation des
Etats de droit, en un réseau hégémonique de groupuscules
totalitaires de type étatique.
· Max BOUDERLIQUE, philosophe et psychologue,
in "Les groupes sectaires totalitaires : Les méthodes d’endoctrinement",
Chronique Sociale, 1998, p. 37. La définition des groupes sectaires totalitaires
renvoie clairement aux fonctionnements psychiques primaires basés
sur la seule recherche de similitude (conformité au modèle
défini arbitrairement par le gourou). De tels groupes sont à
l’opposé de tout système démocratique. Ils
sont la négation de la liberté d’opinion et de pensée,
comme la liberté de choisir soi-même ce que l’on veut
être. Le refus de tout questionnement est en soi régressif.
Ces systèmes sont manichéens et divisent le monde en deux,
les étrangers, ennemis déclarés ou potentiels, et
les semblables qui ne le sont jamais assez et font partie du groupe. Ces
systèmes sont le mépris même des droits de l’homme
et de toute possibilité de tolérance
· Anne Fournier, historienne, et Michel
Monroy, psychiatre, in "la dérive sectaire", Paris :
PUF, 1999. -234 p. Le diagnostic de dérive sectaire ne peut
émerger que d’une conjonction significative de facteurs.
L’observation permet de retenir majoritairement les caractéristiques
suivantes : o Le groupe développe une idéologie
alternative radicale, exclusive et intolérante. o Sa structure est autoritaire et autocratique,
sous la forme d’un gourou vivant ou d’une organisation héritière
du message. o Il revendique une référence exclusive
à sa propre interprétation du monde, qu’elle s’applique
aux croyances, aux données scientifiques, à l’éthique,
aux comportements quotidiens, aux rapports interpersonnels, aux moyens
de faire triompher la cause du groupe. o Il préconise des ruptures de tous ordres
: références antérieures, orientations personnelles,
relations, convictions, libre critique, choix affectifs, les relations
au monde extérieur devenant marquées par le rejet, la suspicion,
voire la diabolisation. o Il met en oeuvre une transformation des personnes
selon un type de modelage standardisant excluant l’autonomie. o Il récupère à son profit
les forces vives, l’initiative, la créativité, l’énergie
des adeptes, réalisant ainsi une instrumentalisation des individus
au seul service du groupe et de ses chefs. o Il multiplie promesses et assurances de tout
genre: développement personnel, salut élitiste, toute puissance
sur soi-même, santé, pouvoir collectif, promotion interne.
o Dans le même temps, il masque les coûts
réels, les contraintes, les risques, l’emprise progressive,
les transformations dans le sens de la dépendance. o Il exploite les inquiétudes et les peurs,
développe la culpabilité, la crainte du rejet, la hantise
de la déloyauté, la surveillance réciproque. o Il rend problématique à divers
égards la perspective de quitter le groupe, devenu une prothèse
relationnelle entourée d’alternatives menaçantes ou
vides. o Il comporte des dangers variables selon les
groupes, pour le libre arbitre, l’autonomie, la santé, l’éducation,
et dans certains cas les libertés démocratiques ou la sauvegarde
personnelle.
2 - Article du Réseau Voltaire paru sur le site internet voltairenet.org/fr, le 6 décembre 2006 :
À propos de votre étude sur Noam
Chomsky L’ancien sénateur des États-Unis, Jim Abourezk, réagit à la longue étude de Jeffrey Blankfort sur la pensée de Noam Chomsky, que nous avons publiée en épisode cet été. Il confirme par son témoignage l’analyse selon laquelle le soutien du Congrès à Israël ne sert pas les intérêts des États-Unis, mais répond aux pressions du lobby officiel pro-israélien. Je viens de finir de lire votre critique des positions
de Noam Chomsky. Jusqu’ici, je n’avais pas apporté d’attention particulière aux écrits de Chomsky, car j’avais toujours considéré que c’était quelqu’un d’honnête, et qu’il avait des positions appropriées sur le conflit arabo-israélien. En revanche, maintenant, venant d’apprendre
que son hypothèse de départ serait qu’Israël
ne ferait qu’appliquer les ordres des dirigeants impériaux
des États-Unis, je suis d’accord avec vous : cette supposition
est totalement fausse. Mon expérience vécue me permet de
vous dire que le soutien dont Israël jouit, en tous cas au Congrès,
(ailleurs, je ne sais pas…) est entièrement dû à
une peur politique – la peur de perdre les élections, qui
habite quiconque ne voudrait pas que la volonté d’Israël
soit faite. Je peux aussi vous dire que les membres du Congrès
– tout au moins durant la période où j’y étais
– qui en pincent sincèrement pour Israël ou pour son
lobby se comptent sur les doigts d’une seule main… Ce que
les parlementaires ressentent, au plus profond d’eux-mêmes,
vis-à-vis d’Israël et de son lobby, c’est un insondable
mépris. Mais ce mépris est étouffé par leur
peur que leurs véritables sentiments ne soient percés au
jour. Si vous saviez… j’ai surpris tellement de conversations
de vestiaire, dans lesquelles des sénateurs exprimaient sans fard
l’amertume que leur cause le fait d’être menés
par le bout du nez par ce lobby… En privé, on peut entendre
le dégoût que leur inspirent Israël et les manœuvres
tacticiennes de son Lobby, mais aucun sénateur ne prendre jamais
le risque de se mettre ce lobby à dos en rendant public ce qu’il
pense réellement… Aussi, je ne peux imaginer qu’il y ait,
de la part de membres du Congrès, une quelconque volonté
de promouvoir un quelconque rêve impérialiste états-unien
en se servant d’Israël comme pitbull. Les seules exceptions
à cette règle, ce sont les sentiments de membres juifs du
Congrès, lesquels, à mon avis, sont sincères, dans
les efforts qu’ils déploient afin que l’argent des
États-Unis continue à se déverser à flots
en Israël. Mais c’est une petite minorité, bien incapable
de décider de la politique impériale des États-Unis… Ensuite, ce lobby est très clair, dans
ses efforts visant à éradiquer au sein du Congrès
toute opposition à la politique de soutien inconditionnel d’Israël,
qui va même souvent jusqu’à porter atteinte à
d’autres budgets annuels de l’État. Quand bien même
cette opposition se réduirait-elle à une seule voix, elle
est attaquée – je le sais : cela m’est arrivé
! Pourquoi ? Eh bien parce que si le Congrès est totalement silencieux
sur la question, la presse n’aura aucun sénateur dissident
à citer : bonne manière, de surcroît, de museler totalement
la presse ! Tous les journalistes ou éditeurs de journaux qui franchiraient
la ligne jaune sont très rapidement ramenés dans le droit
chemin par une pression économique extrêmement bien organisée
à l’encontre du journal surpris en train de pécher. Il m’est arrivé d’effectuer
un voyage d’études au Moyen-Orient. J’avais invité
à m’accompagner un ami journaliste, qui travaillait pour
des journaux du groupe Knight-Ridder. Il écrivait honnêtement
sur ce qu’il voyait, en ce qui concerne les Palestiniens et la situation
dans plusieurs pays limitrophes d’Israël. Mais les directeurs
du quotidien St. Paul Pioneer reçurent des menaces de plusieurs
de leurs principaux annonceurs publicitaires, l’avertissant qu’ils
supprimeraient leurs insertions publicitaires au cas où ce journal
continuerait à publier les articles de ce journaliste – leçon
très vite assimilée par les responsables du quotidien... En ce qui concerne les positions de plusieurs
agences administratives sur la question d’Israël, il y a deux
choses qui est susceptible de les ramener dans le « droit chemin
» : la pression de membres du Congrès, qui transmettent la
pression émanant des exigences de l’AIPAC [1], d’une
part, et, d’autre part, le désir qui est celui du président
des États-Unis et de ses conseillers de protéger leurs partis
politiques respectifs de succomber à cette pression. Je n’ai
pas souvenance d’une seule situation où une quelconque administration
ait perçu le besoin que la puissance militaire d’Israël
fasse la promotion d’intérêts impériaux états-uniens.
En réalité, comme nous l’avons vu lors de la Guerre
du Golfe, l’implication d’Israël a été
au détriment de ce que Bush père voulait faire, dans cette
guerre. Vous vous en souvenez sans doute : ils avaient dû supprimer
toute contribution israélienne, aussi modeste eût-elle été,
à la coalition, afin que celle-ci n’éclate pas… Quant à l’argument selon lequel nous
aurions besoin d’utiliser Israël comme base pour des opérations
états-uniennes, je n’ai connaissance d’aucune base
états-unienne de cette nature… Les États-Unis disposent
de suffisamment de bases, et de flottes, militaires, dans la région,
pour être à même de faire face à n’importe
quel type de requête militaire, sans avoir besoin de faire appel
à Israël. En fait, je ne vois pas une seule occasion où
les États-Unis pourraient bien avoir besoin d’impliquer Israël
militairement, de crainte de se mettre à dos leurs alliés
actuels, comme, par exemple, l’Arabie Saoudite et les Émirats
Arabes Unis… L’opinion publique de ces pays ne laisseraient
pas leurs monarchies maintenir leur alliance avec les États-Unis,
dès lors qu’Israël entrerait dans le jeu… J’imagine qu’il est loisible d’imaginer
que l’encouragement donné par Bush à Israël dans
son agression militaire contre le Liban, cet été, aurait
résulté de quelque impératif impérial, mais
ce n’était, en réalité, qu’une simple
extension de la politique traditionnelle états-unienne d’aide
à Israël, sous l’effet de la pression incessante de
son lobby. De fait, je n’ai entendu strictement aucune voix s’opposant
à l’invasion du Liban par Israël, cet été
(à l’exception du seul Chuck Hagel). Le Liban a toujours
été un « pays à jeter », aux yeux du
Congrès. Comprendre que quoi qu’il puisse bien s’y
passer, cela n’a strictement aucun effet sur les intérêts
états-uniens. A-t-on d’ailleurs jamais entendu parler d’un
lobby libanais ? ! ? C’était déjà le cas, en
1982 : le Congrès est resté muet comme une carpe, au sujet
de cette cuvée d’invasion israélienne du Liban… Je pense qu’au fond du fond du cœur
tant des membres du Congrès que des responsables des agences gouvernementales,
ils préfèreraient ne pas avoir un Israël qui pourrit
la vie aux responsables de la politique étrangère états-unienne
– politique consistant pour l’essentiel à assurer l’écoulement
régulier du pétrole en direction du monde occidental afin
d’éviter une récession économique. Mais ce
que font nos décideurs politiques, en réalité, consiste
à juguler la pression que ce lobby exerce sur eux afin qu’ils
soutiennent Israël, tout en dissuadant les pays pétroliers
de couper le robinet du pétrole aux pays occidentaux. Jusqu’ici,
ils y ont réussi. À l’exception du roi Fayçal
et de son embargo pétrolier, il n’y a plus jamais eu de dirigeant
saoudien capable de tenir tête à la politique des États-Unis. Par conséquent, je pense que le désinvestissement, et en particulier la suppression des aides à Israël, aurait pour résultat immédiat la renonciation d’Israël à la Cisjordanie et à la bande de Gaza, au profit des Palestiniens. Une pression de cette nature, cela marcherait, je pense, car l’opinion publique israélienne serait tout à fait à même de comprendre la raison de ses difficultés, et elle exigerait qu’un accord de paix soit immédiatement conclu avec les Palestiniens. Cela marcherait, en raison de la démocratie israélienne ; on n’est pas dans la situation d’une dictature, dans laquelle l’opinion publique ne pourrait pratiquement rien faire pour changer l’attitude de ses dirigeants. Le principal objectif de ce lobby, c’est la continuité du flot d’argent qui se déverse du Trésor des États-Unis vers Israël. Pour cela, il lui faut un Congrès docile et une administration complaisante. Comme l’a dit un jour Willie Sutton : « C’est là qu’est le fric ! »
James Abourezk
Traduction Marcel Charbonnier
3 - Vue d'un membre de la SS (Secte Sioniste), prise au cour d'une manifestation antisioniste à Paris.
|