Voici l'un des fonds de l'affaire codeig, ce que le procureur de la République, veut censurer.

Sur cette édition du 11 mai 2005, de la revue de presse de l'Ambassade de France en Israël, apparaît la fausse information, élaborée par les services de désinformation sionistes, selon laquelle, l'Union européenne aurait décidé officiellement que la contestation de la légalité de l'établissement de l'Etat d'Israël en Palestine, soit le coup de force de 1947-1948, est un acte qui doit être assimilé à l'antisémitisme, et donc punissable à ce titre, par les tribunaux.

Ce serait la reconnaissance du droit de la force, du droit de conquête, de colonisation, du droit d'élimination d'une population, du droit de génocide.

Ce serait le basculement définitif de toute la société humaine, dans l'abjection la plus absolue, et l'extinction certaine, à terme de l'humanité, car ce chemin mène d'évidence à la disparition de l'espèce humaine.

C'est ce que tente d'imposer le procureur de la République, sur l'ordre des sionistes, en poursuivant codeig.

De plus, on voit là que l'ambassade de France est devenue un simple organisme de propagation des manipulations sioinistes, soit que l'ambassade de France en Israël ne représente plus la France, mais Israël, et devrait être renommée, Ambassade d'Israël vers la France.

De plus, le fait de propager de fausses nouvelles tombe sous le coup de la loi :

Article 411-10 du code pénal français :

Le fait de fournir, en vue de servir les intérêts d'une puissance étrangère, d'une entreprise ou orgaisation étrangère ou sous contrôle étranger, aux autorités civiles ou militaires de la France des informations fausses de nature à les induire en erreur et à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de sept ans d'emprisonnement et de 700 000 F d'amende.

Le fait de chercher à faire reconnaître le droit de génocide, ou de rendre légal, moral, le génocide, est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, mais aussi, de toute l'humanité.

 

Voici la revue de presse de l'ambassade de France en Israël :

 

 

"Israël en France" :

 

mercredi 11 mai 2005

AMBASSADE DE FRANCE EN ISRAEL

www.ambafrance-il.org

Service de Presse et d'Information

90 /2005

 

 

REVUE DE PRESSE

 

 

l'actualité du mercredi 11 mai 2005

 

•  Le retrait israélien de la bande de Gaza contribuera à établir la frontière est d'Israël avec la Cisjordanie , affirme le ministre de la Défense S. Mofaz

 

•  Le Premier ministre palestinien A. Qoreï s'est plaint mercredi d'un manque de soutien arabe aux Palestiniens dans leur lutte contre l'emprise israélienne sur Jérusalem-est

 

 

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Tendance

 

 

L

es festivités du 57 ème anniversaire de l'Etat d'Israël s'ouvriront ce soir après la Journée du souvenir des soldats morts au combat. A cette occasion, les journaux reproduisent les chiffres du Bureau central des Statistiques israéliens, selon lesqueIs Israël compte 6.9 millions d'habitants, dont une population juive de 5,260 000 âmes.

Le quotidien à grand tirage Yédiot Aharonoth note de son côté que l'Union européenne a défini comme antisémite la négation du droit à l'existence de l'Etat d'Israël. Sur le terrain, la protection des colons de Hébron pourrait être prochainement assurée par des vigiles privés et non plus par les soldats israéliens, las d'être victimes d'insultes et d'agressions des habitants, annonce le Maariv . Par ailleurs, le programme de réinstallation en bloc des colons de la bande de Gaza à Nitzanim pourrait être annulé en cas de faible demande d'ici le début du mois de juillet, relève le même journal, qui estime que cette démarche vise à encourager les candidats à l'évacuation à quitter leur domicile de plein gré.

Sur le volet diplomatique enfin, le Haaretz relate l'examen par les Etats-Unis et l'Onu d'un marché visant à désarmer le Hezbollah en échange d'un retrait des fermes de Chebaa par Israël.

 


Antisémitisme

« L'Europe a arrêté une définition de l'antisémitisme », annonce dans le Yediot Aharonot Eldad Beck, correspondant du journal à Berlin. Maintenant, c'est officiel : nier le droit à l'existence de l'Etat d'Israël est une forme d'antisémitisme , et les actes de terrorisme dirigés contre les Juifs découlent de l'antisémitisme – souligne le journaliste.

Il s'agit d'une prise de position officielle de l'Union européenne, dans un document détaillé qui définit l'antisémitisme avec précision et trace une limite claire entre la critique acceptable de l'Etat d'Israël et la critique proprement « antisémite ». La définition a été élaborée par l'Observatoire européen de l'antisémitisme et de la xénophobie, dont le siège est à Vienne (Autriche).

Le Yediot ajoute que ce document pose que nier le droit à l'existence de l'Etat d'Israël, dans le cadre du droit à l'autodétermination du peuple juif, et les appels ouverts à tuer les Juifs ou à leur nuire sont des actes antisémites. Les attaques verbales ou physiques contre l'Etat d'Israël, en tant que « collectivité juive », peuvent être assimilées à l'antisémitisme. De cette manière, l'UE endosse le point de vue selon lequel les attentats terroristes contre les Juifs – en Israël et dans le monde – sont des fruits de l'antisémitisme.

 

Cette définition a été formulée après des débats très vifs au sein de l'Union européenne, concernant le caractère du « nouvel antisémitisme » qui a fait son apparition en Europe ces cinq dernières années. Il s'agit d'une « première définition de travail », dont le but est de permettre aux institutions de l'UE et aux Etats membres de lutter plus efficacement contre le phénomène. Ce document a été communiqué aux communautés juives de l'Union, et le Yediot Aharonot a pu en recevoir une copie.

Sont définis comme antisémites la négation de la Shoah  ; le refus de reconnaître le droit à l'autodétermination du peuple juif ; l'affirmation que l'existence de l'Etat d'Israël a un caractère raciste ; le fait d'exiger d'Israël d'appliquer des standards différents de ceux mis en pratique dans les autres pays démocratiques ; la comparaison entre Israël et l'Etat allemand nazi, etc.

 

 

Israël-Palestiniens

 

Tsahal et les colons de Hébron

 

« Tsahal se « désengage » des colons de Hébron », titrait ce matin le quotidien populaire Maariv , qui annonce en exclusivité que l'armée israélienne songe à se retirer de la colonie juive de Hébron en Cisjordanie , suite au comportement insultant des habitants à l'égard des soldats. « Selon un plan élaboré par le commandement Centre, dont une copie est parvenue au Maariv , l'armée israélienne devrait se retirer de l'implantation juive de Hébron en Cisjordanie en raison du comportement des colons à l'égard des soldats qui assurent leur protection ». En effet, les officiers israéliens sur le terrain ne cessent de se plaindre des insultes et des agressions physiques dont ils sont l'objet. Selon le chef du Commandement centre, le général Yaïr Naveh, les soldats seront remplacés par des vigiles privés.

En réaction, les représentants des colons de Hébron ont confié au journal que le général Naveh « les considére comme des ennemis ». « Il nous impose des couvre-feux, et diffuse des informations mensongères à notre sujet ».

 

Le plan Nitzanim

 

Le Conseil national de l'urbanisme a approuvé mardi le « plan Nitzanim » pour la réinstallation en bloc des colons de la bande de Gaza. Ces derniers devront faire savoir aux autorités d'ici le début du mois de juillet s'ils désirent reconstruire leurs maisons dans la nouvelle localité. Si les demandes sont insuffisantes, le plan devrait être annulé. Selon le journal, cet ultimatum est supposé faire pression sur les colons pour qu'une majorité d'entre eux décide de quitter de leur plein gré les colonies de la bande de Gaza.

De son côté, la Société israélienne de Protection de la Nature , une organisation écologique, a vivement protesté contre la publication du projet. « La décision du Conseil national de l'urbanisme représente un danger de mort pour la région de Nitzanim et sa réserve naturelle ».

 

Par ailleurs, selon le quotidien de tendance gauche libérale Haaretz , le courant sioniste-religieux réexamine son rapport à l'Etat d'Israël à la suite du plan de désengagement. « A la veille du 57 ème anniversaire de l'Etat d'Israël », écrit le journal, « le débat s'anime alors que le postulat du sionisme religieux - qui est que l'Etat d'Israël n'est qu'une étape du processus de rédemption – est en train de se fissurer ».

Pour beaucoup, le plan de désengagement ne représente pas uniquement un abandon de territoires, mais également l'abandon de valeurs, le déni du sionisme et du judaïsme. Certains jeunes plus marginaux du sionisme religieux demandent à ne pas effectuer leur service militaire, sous prétexte qu'ils « ne peuvent servir un pays qui abandonne ses valeurs juives ».

 

 

Intérieur  

 

Fêtes de l'Indépendance

 

La presse israélienne rappelle que l'Etat d'Israël va rendre hommage aujourd'hui aux 21,954 soldats tombés au combat. Les Israéliens se mettront au garde-à-vous à 11 heures du matin, durant deux minutes au son des sirènes.

Les cérémonies débuteront alors dans les différents carrés militaires d'Israël. Le soir à 20 h, la journée du Souvenir sera clôturée, pour laisser la place aux fêtes du 57 ème anniversaire de l'Indépendance .

 

Les journaux signalent par ailleurs qu'Israël compte 6,9 millions d'habitants. Selon les dernières statistiques, citées par le Yediot Aharonot , il y a en Israël 5.260.000 Juifs ; 290.000 immigrants non-juifs ; et 1.350.000 Arabes. 149.000 naissances ont été enregistrées dans l'année écoulée, et 26.000 nouveaux immigrants sont venus s'installer en Israël.

 

Le Haaretz annonce en outre en manchette que le gouvernement israélien « étudie la possibilité de faire voter des lois plus sévères sur l'immigration – à l'exemple des pays européens  ». Une commission nommée et présidée par le nouveau ministre de l'Intérieur, Ofir Pinès, va examiner toute la problématique et les différentes propositions concernant l'immigration, l'objectif central étant d'éviter que des non-juifs viennent du monde entier s'installer en Israël et réclament la nationalité du pays.

La formulation de la « Loi du Retour » sera réexaminée, ainsi que le statut des enfants non-juifs qui ne sont pas nés en Israël ou dont un seul parent est israélien. La clause du « grand-père juif » pourrait être supprimée.

 

Démission du président de l'AJ

 

La presse israélienne annonce la «  démission surprise du président de l'Agence Juive, Salaï Méridor  ». Le Yediot Aharonot souligne que le deuxième mandat de Méridor à la tête de l'Agence Juive devait s'achever l'année prochaine. Hier, il a rencontré le Premier ministre A. Sharon et lui a remis une lettre de démission. Il a annoncé qu'il ne sollicitera pas de nouveau mandat.

Le journal à grand tirage ajoute que la recherche d'un nouveau président a commencé. Des rumeurs parlent du ministre démissionnaire Nathan Charansky, qui affirme qu'on « ne lui a rien demandé ».

 

Le Haaretz précise que la démission sera effective après l'assemblée générale de l'Agence Juive, fin juin. Selon une source haut placée à l'Agence Juive, la démission de Méridor est destinée à contrer la candidature de N. Charansky, qui a récemment démissionné de son poste de ministre chargé des relations avec la diaspora. Selon cette même source, le maire de Raanana, Zeev Bielsky, pourrait remplacer Méridor dès cette année et postuler pour le poste de président au congrès sioniste de l'été prochain, afin d'éviter que Charansky ne prépare le terrain pour une candidature également à l'été prochain.

 

Un ingénieur juif français

 

Dans un article intitulé « l'homme et les missiles », dans son supplément « Jour de l'Indépendance », le Maariv fait des révélations sur un ingénieur juif français, Charly Attali, venu s'installer en Israël pour y contribuer au développement de l'industrie aéronautique locale.

Né en Algérie, ingénieur de renom ayant conduit dans les années 1950-60 l'ambitieux projet de missiles de la France , pour lequel il a été fait chevalier de la Légion d'honneur par le général De Gaulle en personne, C. Attali a renoncé à la gloire et à l'argent lorsque les Israéliens vinrent le solliciter pour faire face à l'embargo français après la guerre des Six Jours. Il immigra alors en Israël pour propulser les industries aéronautiques israéliennes dans une nouvelle ère. L'ingénieur juif participa alors au développement de l'avion de combat israélien « Lavi » (projet abandonné plus tard), et fut l'un des pionniers dans la mise au point des drones. Il a également joué un rôle de tout premier plan dans des projets tenus secrets jusqu'à ce jour.

 

régional  

 

Israël-Etats-Unis-Liban

 

Selon le Haaretz , les Etats-Unis et l'ONU examinent l'éventualité d'une entente entre Israël et le Liban selon laquelle Israël se retirera des fermes de Chabaa , au pied du mont Hermon (versant ouest), en échange du désarmement du Hezbollah qui deviendra un parti politique. Selon des sources arabes en Israël, le sujet est évoqué à Beyrouth et Jérusalem. D'après l'un des scénarios envisagés, après le retrait israélien, la zone des fermes de Chabaa sera démilitarisée et interdite d'accès. Selon un autre scénario, une force internationale patronnée par l'ONU s'y déploiera. La frontière libanaise restera inchangée, mais celle avec Israël sera déplacée.

 

Nucléaire iranien

 

Le Haaretz fait état d'un « désaccord entre les Etats-Unis et Israël sur la question de savoir quand l'Iran atteindra-t-il le point de non-retour concernant l'arme nucléaire  ».  D'après les Israéliens, c'est l'affaire de quelques mois – dès que les Iraniens possèderont la technologie et le savoir-faire nécessaires. Selon les Américains, cela demandera quelques années – lorsque l'Iran disposera d'une « quantité significative » des matériaux pour la fabrication d'une bombe A. Par exemple, 25 kg d'uranium enrichi à haute teneur, ou 7 kg de plutonium.

Pour les Israéliens, si personne ne les arrête, les Iraniens devraient être capables de produire de l'uranium enrichi dès cette année, et disposeront d'une quantité suffisante de matière fissile dans un délai de 3 ans./.