Racisme
d’Etat : le dévoilement du système français !… Par Daniel Milan (1)
Qu’on ne s’y trompe pas, toutes les lois dîtes « antiracistes », votées et régulièrement renforcées, depuis des décennies à l’instigation d’officines et d’élus communautaristes, sont en fait des lois racistes dans leur esprit et dans leur application, puisque elles visent à protéger des individus appartenant à une communauté et à interdire toutes critique et de dénonciation de leur racisme…
Ces lois vont à l’encontre des principes fondateurs de la République, qui stipulent notre égalité en droit face à la loi de même que notre égalité entre citoyens …
On ne peut se prévaloir d’une loi donnant des droits particuliers, aux uns, contre les autres, en raison de son « appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une race ou une religion déterminée » quand une Constitution stipule que nous sommes des « Citoyens égaux » !…
Du reste, ces officines ont le pouvoir de dire qui est raciste et antisémite et de décider des poursuites engagées et le monopole des constitutions de parties civiles..
Elles ont le pouvoir d’émettre des lettres de cachet à l’endroit de personnes qu’elles souhaiteraient voir passer à la trappe … mais tendent à confier cette spécialité à des officines sous-traitantes spécialisées …
Elles ont le pouvoir, également, par le biais des condamnations exigées et des sommes astronomiques requises de procéder à la mort sociale et civile du « coupable » …
En dépit de leurs querelles de façade ou de boutique, elles agissent de concert, selon le principe des vases communicants … (Ndlr : il s'agit sans doute des organisations dénommées LICRA, "J'Accuse", MRAP, SOS-Racisme, Ni putes Ni soumises ... et autres du même acabit).
Ces officines régulièrement consultées, par les magistrats, tout au long des procédures ont le pouvoir de s’opposer à la libération conditionnelle d’un condamné … même si la décision « appartient » aux magistrats …
Quel magistrat va s’opposer à une réquisition de ces officines ?
Certains services policiers et judiciaires de l’Etat, comme « la Brigade des Affaires Sanitaires et des Libertés Publiques » (BASLP) devenue « Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne » (BRDP) et la 4ème section du Parquet de Paris, dite « de la presse et des libertés publiques » (sic), sont devenus le plus souvent des services ou des Chambres d’avalisation des lettres de cachet émises par ces officines … en violation du droit et des droits et des libertés du « coupable » désigné …
Où sont « les droits et les libertés de la personne » dont ces services se prévalent quand les « suspects » sont tabassés et torturés et ses droits bafoués, comme je l’ai été le 1er octobre 2001 (2)
Sans doute, l’accusé/ « coupable » n’est-il plus une personne, pour que ses droits et ses libertés soient ainsi bafouées !
On remarquera que si le « bénéfice » de ces lois dîtes « antiracistes » s’est étendue, par pure propagande, aux victimes noires ou arabes, d’un racisme financier de consommation, comme l’accès au logement, au travail et surtout aux boîtes de nuit, il ne s’étend pas à ces mêmes personnes quand elles sont victimes de ratonnades, d’agressions policières et d’islamophobie … (Ndlr : SOS-Racisme s'est fait une
spécialité de l'entrée non-raciste des boîtes
de nuit, de l'entrée sans discrimination dans ces endroits de bêtises
et d'asphyxie de la jeunesse, qu'exploitent de purs abrutis mercantiles
nommés"patrons de boîte", ces lieux d'ensevelissement
de la vie devant profiter à tous. Les patrons de boîtes,
ceux de l'industrie de l'alcool et du tabac, de l'industrie médicale
du traitement de l'alcoolisme, des assurances qui économisent sur
les retraites grâce à l'alcool et au tabac, et des producteurs
de drogues, doivent remercier SOS-Racisme. SOS-Racisme est l'une des succursales
du Parti Socialiste, en réalité, de sa vraie étiquette,
le Parti du capitalisme et du sionisme PCS. Les satellites du PCS sont
les partis siono-trotskistes PST, tels les LCR, LO et PT, le Parti siono-communiste
PSC, et la mouvance anarcho-sioniste, tels la FSA (Fédération
siono-anarchiste, la CNTS (Confédération nationale du travail
sioniste), ASL (Alternative sioniste libertaire), les Sionistes Verts
(SV) et autres...)
Ces lois dites « antiracistes » n’ont pas empêché la mort « légale, dit-on » de 196 personnes, jeunes et d’origine maghrébine pour la plupart, entre 1977 et 2001, lors d’une interpellation, d’un contrôle de police ou d’une garde à vue , recensées par Maurice Rajsfus dans son livre intitulé « la police et la peine de mort » (Editions « L’Esprit frappeur », 2002)… ; ni même de la mise en détention systématique des « jeunes d’origine maghrébine » puisque qu’ils composent plus la moitié de la moitié des détentions préventives ...
On n’a pas entendu les tenants de ces lois s’indigner des rafles anti-islamistes, opérées par les services « anti-terroristes », ni même protester au sujet des expulsions d’imams ...
Ces lois n’ont pas empêché non plus, bien au contraire, la création de services complémentaires de répression visant les Musulmans, qualifiés d’ « islamistes radicaux », parce que censés ne pas adhérer à l’islam agréé par le ministère de l’Intérieur et le CRIF, comme les « pôles régionaux de lutte contre l’Islamisme radical » (3) créés à Paris en 2004, dont le but déclaré est de les empêcher de travailler légalement sous prétexte que les commerces tenus serviraient à financer « l’islamisme radical »…
Bien entendu, les tenants d’un radicalisme plus évident, appartenant à « la bonne communauté » malgré les affaires « Sentier I » et « Sentier II » (4) mettant à jour une gigantesque affaire d’escroquerie et de blanchiment d’argent, ne sont pas soumis à un tel traitement…
Dans le même esprit, des dizaines d’employés musulmans de l’aéroport de Roissy se son vus supprimer par les autorités leurs badges d’accès depuis 2002 ; et par conséquent leur travail, pour le seul fait qu’ils étaient musulmans, même si certains ont pu depuis être réintégrés dans leurs droits et dans leur travail…
Ces suppressions abusives et discriminatoires n’ont soulevé aucune indignation de la part de nos « antiracistes » professionnels, même si, semble-t-il, certaines victimes ont assigné Sarkozy en justice…
La sortie du « livre » de de Villiers, intitulé « Les Mosquées de Roissy » (Ed. Albin Michel) n’est sans doute pas étranger à ces suppressions discriminatoires… (Ndlr : on voit la conjonction entre la droite et la gauche, qui sont en fait deux éléments du sionisme, sionisme qui est l'unique idéologie (religion) actuelle, à laquelle toute la classe politique est soumise. On voit apparaître là, la totale illusion d'une classe politique dont une partie serait au service de la population exploitée, alors que l'ensemble de cette classe politique travaille pour les capitalistes sionistes. Le sionisme est la réelle idéologie patronale. Le sionisme est le verrou du capitalisme, sa légitimation, sa caution morale. Le sionisme a pour fonction d'innocenter le capitalisme. Le sionisme comme partenaire du capitalisme, voilà ce que les partis de gauche et d'extrême-gauche doivent à tout prix masquer aux yeux de la population exploitée, voilà ce devers quoi s'emploient à détourner les chômeurs, les sdf, les "sans-droits", les sans-papiers, toutes les organisations d'extrême-gauche et pseudo-libertaires. C'est leur travail que le peuple ne se rende pas compte de qui les opprime. A la place, ils les font manifester contre "la précarité", contre "le chômage", et autre fantomes sans consistance qu'ils ne risquent pas d'atteindre, à la place de les diriger contre les officines sionistes qui soutiennent tout l'édifice capitaliste, qui sont devenues sa seule légitimation morale, et contre les auteurs du chômage, de la précarité et autres exactions. Les chômeurs et précaires devraient aller manifester devant les sièges des grandes banques, des grandes sociétés et devant le siège du CRIF, de la LICRA, de "J'Accuse", de l'UEJF, à la place d'être emmenés par AC ! MNCP, DAL (Droit au logement) et autres, devant les ANPE, ASSEDIC et autre Ministère du logement, qui ne sont que des simples exécutants sans aucun pouvoir, aux ordres des banques, des grandes entreprises et des sionistes. A quand des manifestations de pauvres devant le CRIF ?) (Ndlr : AC ! ; " Agir ensemble contre le chômage ! ", est une organisation d'encadrement, de détournement des chômeurs, dirigée par la LCR, MNCP dépend des communistes. Ils sont connus comme intermédiaires pour la "prime de Noël" octroyée "grâce à eux" aux chômeurs, prime qui représente un millionnième de millionnième de millionnième de miette du portefeuille de valeurs mobilières d'un patron. C'est la paix sociale pour le prix d'une crotte de nez de cafard. Ces organisations sont extrêmement rentables pour le capitalisme. Elles font économiser dix régiments de CRS et de gardes-mobile, cinq cent gardiens de prisons, et trois centres d'internement et de " rééducation " géants de 20 000 places. DAL (Droit au logement), est lui un "machin" mixte et original trotskiste, catholique, curetonniste (l'abbé Pierre puis Monseigneur Graillot, Graillon ou Grouillot), droidlommiste, parti-socialiste et autres, une sorte de "pot-pourri", de fourre-tout, qui fut taillé sur mesure pour la sorte de parvenu politique qui fut placé à sa tête. Ce "machin" fut utilisé comme machine de guerre politique à Paris, télécommandée par les "socialistes" pour nuire à l'ancienne mairie de droite et lui ravir le pouvoir, et pour "désenclaver" (nettoyer) en souplesse et de façon "morale", les arabes et noirs et autres pauvres du centre de Paris, vers les lointaines banlieues. DAL tient de l'huissier et du commissaire de police, d'une affiche des droits de l'homme collée sur un mur de commissariat, accompagnés d'une bonne soeur trotskiste, et d'une assistante sociale communiste, suivis des déménageurs du Parti socialiste. Ce " machin " a travaillé dès le départ en parfait " harmonie " avec les pouvoir publics, tout en se présentant comme un empêcheur de tourner en rond, un chevalier blanc luttant contre l'horriblissime spéculation immobilière (dès avant sa création, un accord avait déjà été passé avec le pouvoir politique). Certains se demandent même si de fait ou de façon plus froidement directe, ils ne servent pas à la promotion immobilière. Ya bon bwana Jean-Baptiste Eyraud ! Grand marabout du DAL ... Y a bon Banania politique le black ! Ca sert en politique et pour fignoler sa petite carrière de paresseux-rentier-subventionné à vie, les pauvres, les noirs et les arabes. Mais bouffez-le donc dans une marmitte dans un squat avec la pattate douce et la dakatine ! Hé ! les cannibales ..., avec sa tête de jésuite-tartufesque-pisse-froid-trou-du-cul-béni-pincé-peine-à-jouir-à relever les troncs d'église ... Grâce au DAL, sans faire de vague, Paris s'est à peu près entièrement rincé de tous ses prolos ! Merci DAL ! a déclaré Monsieur le Préfêt. D'aucuns disent aussi "Droit au rangement", ou " Jean-Baptiste Zéro ", ou " Que dal ! ". Le DAL est une entreprise similaire à celle de "Reporters sans frontières". Jean-Baptiste Eyraud est le frère jumeau de Robert Ménard, le patron de cette officine à façade française mais qui est en réalité américaine, qui dénonce l'absence de " liberté d'expression " dans le monde, pour mieux discréditer les critiques en Europe de la politique impérialiste américaine, particulièrement envers Cuba et le Venezuela. Que des classiques.)
Bien évidemment, les instigateurs de lois communautaristes, se sont employés à qualifier d’ « antisémite » toute manifestation d’hostilité à la politique raciste d’Israël ainsi qu’à l’égard des campagnes islamophobes conjuguées des racistes sionistes et de l’extrême-droite pro-sioniste française et bien entendu, à criminaliser l’Islam et les musulmans…
(Ndlr : la qualification d' "antisémite" actuellement ne recouvre plus que la désignation de ceux qui résistent au capitalisme et au sionisme, comme la propagande nomme "terroriste" les résistants palestiniens, irakiens et afghans, et plus globalement tous ceux qui résistent au capitalisme et au sionisme dans le monde. On reconnaît les agents du capitalisme et du sionisme à leur emploi des qualificatifs "antisémite", "terroriste" et "islamiste". Cela signe leur véritable appartenance à l'appareil répressif du régime. Ceux qui qualifient autrui d' "antisémite" sont des vrais exploiteurs, et d'authentiques racistes et génocideurs. Le monde actuel n'est plus divisé qu'en deux sortes de gens, ceux qui soutiennent le capitalisme et son église sioniste, et les autres. En effectifs, cela donne environ moins de dix millions contre dix milliards, soit moins de un contre mille. Ils vont se casser la figure, ce n'est qu'une question de temps. Et de plus, ils s'abrutissent de plus en plus à force de rester confinés entre eux, coupés de l'humanité, dans le réduit, l'impasse du haut de la pyramide sociale. Ils sont devenus des assiégés, il n'y a pour eux aucune issue possible. Vers le haut, il n'y a pas de sortie, vers le bas, il y a toutes leurs victimes qui les attendent pour présenter la note - 10 milliards de victimes, cela fait beaucoup, beaucoup plus que quoi au fait ?????? )
Les autorités se sont empressées à protéger les bâtiments communautaires juifs contre l’ennemi imaginaire, pendant qu’elles s’employaient dans le même temps à renforcer la surveillance et le flicage des lieux de culte musulmans…
Cette suspicion d’antisémitisme à l’égard des musulmans aura permis aux communautaristes et à leurs alliés, d’épandre davantage l’islamophobie en toute impunité (5) et de la présenter comme une juste dénonciation de l’antisémitisme, ou du moins, une opinion comme une autre, relevant de la liberté d’expression…
Cette suspicion d’antisémitisme, aura permis à Chirac et aux Premiers ministres qui se sont succédés depuis 2002, à la tête de l’Etat, ainsi qu’au ministre de l’Intérieur Sarkozy de dire, à tout propos et en toutes circonstances : " Qui touche à un Juif, touche à la France » et d’en faire, de fait, la devise de la République ! ". (Ndlr : dans un tout autre contexte, il y a aussi une répression très différente selon qu'on insulte ou agresse un citoyen "normal", de base, un simple humain, et un policier, un gendarme, un gardien de prison, un huissier, ou un juge ... qui doivent être des êtres supérieurs. C'est vrai qu'être porte-flingue, porte-gourdin, porte-clés et porte-chaînes, porte ordre-d'emprisonnement, porte ordre-de-saisie des biens, donne des droits supplémentaires. C'est une élite, la lumière de l'humanité, les élus de dieu en quelque sorte).
A les en croire, ils seraient les seuls à incarner la France, la République et toutes ses valeurs, si l’on en juge le contenu des discours prononcés par le Président de la République, lors de réception de responsables communautaires ou par les Premiers ministres français successifs, invités d’honneur des dîners du CRIF et du Congrès Juif Mondial. (6) (Ndlr ; on pourrait aussi dire que la France est incarnée par les policiers, gendarmes, gardiens de prison, huissiers, ou un juges ... La France serait donc devenu une colonie pénitentiaire, un bagne ... et sa population serait enfermée et gardée)
Une devise que n’aurait sans doute pas désavouée l’antisémite Drumont et qui permet de « justifier » toute répression à l’égard des « antisémites »…
Un qualificatif calculé qui vient s’ajouter aux autres dans le panel de la démonisation et de la criminalisation des Musulmans…
Un qualificatif qui aura permis de renforcer et d’entretenir la victimisation permanente de la communauté juive et de cibler de nouveaux ennemis imaginaires et de « justifier » toute répression … (Ndlr : il est vrai que dès qu'un flic se blesse l'ongle du petit doigt, ou casse le bout de sa matraque sur la tête d'un adolescent grincheux irrespectueux de banlieue, ou qu'il se coince le pouce dans sa gachette en état de légitime défense en perforant le crâne d'un individu louche qui marchait à reculon en faisant des grimaces et en se dirigeant vers lui à cent mètres après avoir fait les trois cents sommations réglementaires d'usage, faits constatés par l'Inspection générale des services, constat contresigné par le juge d'instruction et le procureur, cela fait les titres des journaux, et le Ministre vient rendre visite à la victime, le policier, et ensuite le décore ... et déclare que c'est la démocratie qui est blessée, et que tous les français sont touchés).
La plupart des prétendus ou supposés des actes « antisémites » sont désormais attribués aux Musulmans…
Le 27 octobre 2005, Zyed et Bouna, deux enfants âgés
respectivement de 17 et 15 ans meurent électrocutés dans
un transformateur, où ils étaient allés se réfugiés,
parce que pourchassés par des ratonneurs d’Etat… Ces morts criminelles, sont à l’origine de « La Révolte des Banlieues »…
Personne ne s’en est excusé, si l’on peut
dire… On a même osé les qualifier de délinquants… Les propos les plus immondément racistes à leur sujet, ont circulé en toute impunité sur le net…
On a instrumentalisé, lors du Dîner du CRIF de février 2006, qui bât le rappel de tous les dirigeants politiques et membres du gouvernement, un fait divers sordide, l’assassinat d’Ilan Halimi, en meurtre antisémite et stigmatisé leurs auteurs, des noirs de confession musulmane…
Tout le sommet de l’Etat et les médias se sont mobilisés pour condamner ce crime antisémite et rendre hommage à Ilan Halimi…
Dans le même temps un homme du nom de Benoît Savéan était tué dans de mêmes circonstances par des voyous, sans susciter la moindre émotion de la part des dirigeants de l’Etat…
Chaïb Zehaf, abattu d’un coup de fusil par un raciste communautariste, n’aura le droit non plus à aucun mot d’indignation…
L’ islamophobe Redeker a prétendu dernièrement avoir été menacé par des islamistes sans qu’on nous montre une preuve de ces prétendues menaces. Il a bénéficié de la protection de la police et du soutien du CRIF !…
Au début de l’été 2006, Le ministre de l’Intérieur sarkozy a dissous « la Tribu Ka ». Des membres de cette association s’étaient rendus symboliquement dans « le Marais » pour protester pacifiquement contre l’impunité dont bénéficie les milices terroristes sionistes responsables de dizaines d’agressions ces dernières années : saccages de librairies, agressions et menaces contre des personnes…
Du reste, Sarkozy et de Villiers s’étaient rendus au Marais, à la suite de la tribu, pour apporter son soutien à La Communauté, « traumatisée » par la venue d’une trentaine de noirs !…
Certains quartiers de la République, seraient-ils interdits
aux Noirs ?
Le 27 octobre 2006, un M. Dahan, cadre commercial, tombe nez à nez avec un cambrioleur présumé à l’intérieur de son domicile. Il s’ensuit une bagarre, Dahan parvient à s’emparer du pistolet du cambrioleur présumé qui s’enfuit et lui « tire trois coups dans le dos et à l’épaule » (Le Figaro, 15/11/06) selon son propre aveu.
Dahan est mis en examen pour « homicide volontaire » et incarcéré le 29 octobre 2006.
Sarkozy intervient auprès du ministre de la Justice pour s’en indigner et réclamer sa libération…
Le 10 novembre 2006, il est libéré, via la Cour d’appel de Paris, le même jour, le « Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme » (BNVCA) présidé par l’ex-commissaire de police Sammy Ghozlan, publie sur des sites sionistes et islamophobes, un communiqué (7) pour s’en féliciter, par lequel il révèle que l’agresseur (NDLR. Présumé !) tué est d’origine guadeloupéenne et que ses deux complices (NDLR.présumés !) sont d’origine maghrébine et demande que toute la lumière soit faite au sujet du choix de leur victime (Dahan) afin d’envisager l’aggravation du délit, au motif de l’antisémitisme !! On peut difficilement faire mieux en matière d’abjection !
Le jeudi 23 novembre 2006, à l’issu du match « PSG et Hapoël Tel-Aviv » qui s’était déroulé au Parc des Princes à Paris, un policier isolé et en civil, sans brassard, tirait sur Mounir Douchaer, le blessant grièvement et tuant une autre personne à ses côtés : « La balle aurait atteint son poumon avant de toucher le cœur de Julien » (ndlr : Quemener) ; (Nice-matin, 26/11/06) sous prétexte de protéger un supporter de l’Hapoët Tel-Aviv, Yaniv Hazout, qui l’accompagnait, de supporters « antisémites » du PSG …
Le 25 novembre 2006, titrait sa page au sujet de cette affaire ainsi de la façon la plus réductive qui soit : « Ils avaient organisé la chasse aux juifs » sur la base d’allégations d’insultes « antisémites » qui auraient été proférées, et de la foi des témoignages de Yanniv Hazout, protégé présumé ( ?) du policier et de Patrick Bittan, formateur en sports de combat au GIGN !…
La suspicion d’agression antisémite, justifierait-elle la peine de mort préventive, au nom de la « Légitime défense » ? et accorderait-il l’impunité à son auteur ?
Le policier placé en garde à vue dans les locaux de l’IGS (Inspection générale des Services) : « avoue avoir actionné volontairement son arme, estimant qu’il se trouvait en état de danger » (« Métro », 27/11/06). Juge et parquet retiendront cet « argument » !…
Le 27 novembre 2006, « Nice-Matin », titrait encore
son article au sujet de cette affaire, histoire d’en remettre une
couche : « Yaniv, agressé par les hooligans désormais
protégé par la police ».
Le parquet de Paris a ouvert une information visant les agresseurs ( ?) du policier et du supporter pour « violence en réunion contre un agent de la force publique » et « violence volontaire avec circonstance aggravante de racisme et d’antisémitisme ».
« Curieux pays » de « la démocratie », de « la liberté » et des « droits de l’homme » ; où tout ce qui n’est pas sioniste, israélien ou pro-sioniste et pro-israélien est considéré comme ennemi de la France et de la République… contre lequel tout est permis…
« Curieux pays » aussi, que ce pays où les dirigeants politiques et religieux éprouvent le « devoir » de faire allégeance au CRIF, au Congrès Juif Européen et au Congrès Juif Mondial et de répondre avec zèle et empressement, à toutes leurs exigences !
Notre République, serait-elle devenue Crifienne ?
France et Français auraient-ils été vendus à Israël, sans que nous le sachions ? (Ndlr : ça c'est bien embêtant, ça commence à trop se remarquer, progresser dans l'ombre jusqu'au sommet de la pyramide ... mais c'est comme si la lumière tuait, et l' "état", celui qui est "innocent les mains pleines", qui est "victime de tous de tout et de naissance et de tous les temps", force à sortir au grand jour, et à se révéler. Et là, c'est le désastre, car tout devient évident à tous. C'est l'erreur fatale du dominateur en général, et dans ce cas du capitaliste. Il lui fallait à tout prix rester discret, laisser les autres occuper le devant et continuer à engranger, à soutirer, à tirer les ficelles en douce et à se faire plaindre et oublier. C'est le début de la fin, et il n'y a rien y faire. C'est un enchaînement mécanique. Tout le monde est au courant maintenant (on ne peut tenir dans l'illusion dix milliards d'humains, surtout quand on est aussi peu nombreux, qu'on devient de plus en plus bête à rester entre soi et à ressasser les mêmes inepties brumeuses, gazeuzes et vaseuses, et qu'on n'est plus soutenu que par les plus corrompus, les plus dégénérés, les plus lâches, les plus dépravés, les plus imbéciles, les trop courts (justes), les plus veules, en un mot, les plus pourris). Il n'est plus possible de rattrapper le coup. Ah là là ! A trop vouloir grossir, on finit par tout perdre ... toujours la même histoire ... Et en plus, le fait même de toucher au but suffit dans ce cas à vous trahir et à vous faire tomber. Quelle farce, quelle idiote destinée. On dit "Qui veut faire l'ange fait la bête" ... Exit ! Par ici la sortie ! Allez ouste, du balai le Reich de mille ans, au placard, et dans les poubelles de l'histoire les surexcités et demeurés, et sans oublier votre "art" inconscient du ridicule (humour !) soporifique, personnages tout droit sortis d'un cauchemar préhistorique, sorte de singes ratés, évolution qui a loupé une marche, faux-humains, faux-vivants, faussaires de l'esprit, voilà ce que sont les capitalistes. On va bientôt passer à autre chose. on ne vous regrettera pas. La vie va reprendre son cours et le monde va de nouveau respirer. Bonne chute ! )
A vous d’en juger et de nous le dire !
D’autant, que « curieusement », si les politiques se bousculent pour nous désigner, chacun à leur manière, « l’ennemi » intérieur : l’indigène français, Noir, Blanc, Arabe ou Musulman, « antisémite » ou « terroriste » potentiel ; ils se montrent bien silencieux aux sujet de nos institutions confisquées par le CRIF !
Daniel Milan (1)Qui est Daniel Milan ? Militant de la liberté depuis 1962, anticolonialiste et
anti-impérialiste, auteur de nombreux articles parus, en particulier,
dans la revue « L’Homme Libre » et sur le site : www.aredam.net
A lire en particulier sur ce site, ainsi que sur le net, les textes les plus importants de Daniel Milan, parmi lesquels : « Combattre pour l’Egalité !!… » ; « Racisme, islamophobie et judéophilie » ; « Victimes de violences policières : ce que vous devez savoir » ; « L’Islam libérateur de l’homme et des peuples ! » ; « L’Islam libérateur fait peur aux idolâtres oppresseurs… » ; « La République des Droits de « l’Homme »… ; « Islam : religion de Dieu et des Hommes !… » ; « Nice : Territoire/Laboratoire totalitaire Crifo/Sarkozien » ainsi que tout particulièrement : « La France confisquée !… » dont le présent article est la suite…
(2). Daniel Milan, tabassé et torturé pour un commentaire
de l’actualité » : Le 1er octobre 2001, j’étais agressé par plusieurs policiers, tabassé, torturé et humilié, à mon domicile, sur le chemin du commissariat et à l’intérieur de celui-ci à l’instigation d’une officine raciste de Paris, via, le BEAP, la 4ème section du parquet de Paris et le parquet de Nice… Je subirai entre autres sévices et humiliations des séances de coups de cutter et de strangulation, faits constatés par des témoignages, des certificats médicaux et des expertises, ainsi que par des photos certifiées… J’apprendrai au cours de ma garde à vue de 48 heures, que je faisais l’objet pour mon commentaire, excusez du peu !!, d’une information pour « Menaces en relation avec une entreprise terroriste », poursuites abandonnées du reste en raison de leur ridicule. Je relèverai toutefois, sur deux arrêts de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, deux motifs sensiblement divergents, concernant les mobiles de mon « interpellation »… Un Arrêt de la chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence, daté du 27 mai 2004, indique : « Le 1er octobre 2001, quatre fonctionnaires de police se présentaient au domicile de Daniel Milan pour procéder à son interpellation dans le cadre d’une affaire de menaces liées à une entreprise terroriste, envoi d’un fax à l’association « J’Accuse ! ». Un autre Arrêt de la cour d’Appel d’Aix-en-Provence, daté du 10/01/05 indique : « Attendu qu’il résulte de la procédure et des débats que le parquet de Nice a donné l’ordre aux services de police d’interpeller Daniel Milan suite à la diffusion d’un tract pouvant contenir des menaces à caractère raciste ». L’affaire est aujourd’hui devant la Cour Européenne… Une plainte avec constitution de partie civile, pour « faux en écritures publiques » commis des magistrats de Nice ou d’Aix, a été déposée devant le doyen des juges d’Instruction de Nice… Des magistrats ont en effet attribué une fausse date à un certificat médical authentique, afin de l’écarter du dossier pour confirmer une ordonnance de non lieu, prise par un juge de Nice, sur les bases des réquisitions du procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier !
(3) « Les lieux de prosélytisme de l’islam
mis en difficulté» (Le Monde, 10/04/06) Extraits : «
Les Pôles régionaux de lutte contre l’islam radical
présentent un bilan encourageant selon leurs responsables. En 2005,
ces pôles ont procédé au contrôle de 47 salles
de prière, de 473 commerces et de 85 cafés et points phones
susceptibles de servir de lieux de financement ou de prosélytisme. Les sanctions se décomposent en mesures judiciaires (276)
et administratives ou interdiction d’exercer une activité
(310 décisions ont été prises, 55 exécutées),
par ailleurs d’autres administrations, comme le fisc ou les services
sanitaires, ont diligenté 283 procédures. Créés
fin janvier 2005, ces pôles sont placés sous l’autorité
des préfets. Leur principe consiste à utiliser tous les
ressorts de la police administrative afin de mettre en difficulté
les petits commerces ou les locaux de réunion utilisés par
des militants radicaux (…). Les pôles régionaux ont
également pour mission de viser les acteurs de l’économie
souterraine, en lien avec l’islam radical ». Question écrite du 30/03/06.Le député souhaitait connaître le nombre d’agents déployés sur le département des Alpes-Maritimes dans le cadre et le bilan qui pouvait être tiré de ces opérations au niveau de notre département » Réponse du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy : « dans le le cadre des orientations et des priorités d’action dégagées par le conseil de sécurité intérieure, présidé par le Président de la République, et déclinées par le Gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’aménagement du territoire, met en œuvre l’intégralité des moyens à sa disposition pour lutter contre l’islamisme en France, c’est ainsi que l’action complémentaire de la direction centrale des renseignement généraux et de la direction de la surveillance du territoire vise à identifier les lieux de prosélytisme et les individus apparaissant comme particulièrement impliqués. Par ailleurs, la mise à jour des circuits de financement constitue une priorité de ces services. Enfin, des pôles régionaux de lutte contre l’islamisme radical sur les modalités de celui créé à la demande du ministre de l’intérieur, par le préfet de police de Paris en mai 2004, ont été institués ces pôles régionaux de lutte contre le fondamentalisme religieux coordonnant les actions qui visent à rétablir la légalité républicaine (par exemple, suivi des associations islamiques radicales, surveillance des lieux de prière en vue de l’expulsion des auteurs incitant à la haine et à la violence, contrôles des commerces, débits de boissons, restauration rapide, téléphonie, librairies, sociétés de gardiennage et de sécurité… qui servent de lieux de rencontre aux islamistes radicaux ou qui sont sources de revenus pour le soutien logistique des réseaux fondamentalistes). Le pôle régional Provence-Alpes-Côte-d’Azur a été installé à Marseille le 2 Mars 2005. Il a notamment permis de reconduire à la frontière d’un individu déchu de la nationalité française pour complicité d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ainsi que l’expulsion du territoire d’un imam qui prônait l’apologie du terrorisme et incitait à la haine entre les communautés juive et chrétienne ».
(4) « Sentier I » et « Sentier II » :
Lire en particulier les articles de Bruno Lecadre parus dans le journal
« Libération » : « Sentier : six rabbins qui
sentent le soufre » ; « Renvoi en correctionnelle des religieux
français accusés de blanchiment » (Libération,
12/05/04) et « Le parquet torpille la deuxième affaire du
Sentier » ; « Profitant d’un artifice de procédure,
il a annulé le renvoi du dossier en correctionnelle » (Libération,
19/06/04).
(5)Quelques morceaux d’islamophobie… L’Union des Patrons Juifs de France en croisade contre
l’islamisme… Extraits du Discours du Président de l’UPJF, Claude Barouch, lors du Gala du 30 mars 2006. (…) Et comme l’histoire du monde nous l’enseigne,
lorsqu’une catastrophe approche, les premiers touchés, les
fusibles multiséculaires, ce sont les juifs. Car, il peut affirmer,
aujourd’hui que nous n’avons pas franchi l’irréversible,
ce moment où plus rien n’est sous contrôle, tout peut
s’emballer. Emeutes dans les banlieues, assassinat d’Ilan,
scènes de guérilla urbaine contre le CPE… Ces manifestations
de violence extrême se succèdent a rythme effréné
sans qu’une ébauche de solution ne nous laisse entrevoir
un espoir, aussi minime soit-il. Comme je vous l’ai dit, aujourd’hui tout peut s’emballer…
Car ne nous y trompons pas : Nous les Juifs, ne sommes que la partie émergée
de cet iceberg de haine et de rejet de l’autre. Nous savons malheureusement qu’aujourd’hui, il est
aussi difficile d’être Chrétien que Juif dans les écoles
et les cités de certains quartiers. Ces informations ne sont pas
le fruit de notre imagination, mais ressortent de nos échanges
avec nos amis chrétiens ainsi que les autorités dirigeantes
de notre pays. Mais si nous juifs français avons fait le choix
de rester en France et d’essayer encore d’y croire, alors
le moins que nous puissions faire c’est de ne pas rester inactifs.
A nous seuls, nous ne modifierons pas le cours de l’histoire.
Mais en unissant nos forces, nous pouvons sans doute en modifier certains
aspects (…) Ce combat est si fondamental qu’il est aujourd’hui
une des conditions de notre survie, un combat vital pour empêcher
une fois de plus d’être relégué au rang de dhimmi. Ce combat doit être mené sur tous les fronts à
la fois, celui de la politique, de la communication et de la pédagogie.(…)
L’UPJF a entamé un véritable travail de fond. Il est plus que jamais indispensable de continuer ce travail, de rester en contact permanent de nos dirigeants afin de défendre au mieux les intérêts de notre communauté. Et cela est d’autant plus important et fondamental que les intérêts de notre communauté sont les intérêts de notre pays : La France ! Cet engagement de l’UPJF dans la vie politique implique que nous ne nous priverons pas de faire des choix, le moment venu, entre nos véritables amis soucieux de nôtre bien être et de nos préoccupations, ceux qui comprennent notre attachement et notre soutien irréductible à l’Etat d’Israël, et les autres. (…). Toujours dans la même perspective, en démontrant que la lutte contre le terrorisme international et les dictatures islamistes est le combat de tous les défenseurs des droits de l’homme et que chacun de nos concitoyens, quelque soit son appartenance religieuse ethnique ou philosophique est en danger. Ces gigantesques missions que nous nous impartissons se traduiront aussi bien par l’achat, si besoin est, de placards dans les médias nationaux, de campagnes d’affichage dans les rues de Paris et dans le métro, que par l’organisation de meetings et de conférences et toutes initiatives visant à propager une véritable information. Sur le terrain du pragmatisme aussi parce qu’il n’est pas concevable de laisser nos frères à l’abandon, subir aujourd’hui agressions verbales et physiques, demain on n’ose imaginer quoi d’autre. Alors nous allons organiser la caravane de la fraternité et aller à la rencontre de nos frères et de leurs voisins à Sarcelles, à Créteil, à Bondy, à Epinay sur Seine, à la Courneuve, à Mantes la jolie, à Sartrouville… Il s’agira ici d’organiser des soirées de la fraternité pour transmettre pour transmettre plusieurs messages : -à nos frères tout d’abord, leur affirmer qu’ils ne sont pas seuls, que tous leurs coreligionnaires sont conscients des dangers auxquels ils sont confrontés et que si nécessaire, on les aidera à quitter l’enfer dans lequel ils tentent de survivre. En les aidant à déménager si nécessaire en France ou en Israël, avec l’aide des pouvoirs publics mais aussi avec la solidarité de la communauté. -à leurs agresseurs d’autre part, en leur rappelant
qu’ils ne se trompent pas de cible, que les juifs ne sont pas leurs
ennemis et en tentant de construire des passerelles. Il conviendra aussi,
et sans risque d’interprétation d’une quelconque provocation
de notre part, de leur faire comprendre que nous ne tolérerons
pas de nouvelles agressions et que nous n’aurons de cesse, le cas
échéant, de leur faire payer dans le strict cadre, bien
sûr, de la loi républicaine. Tout cela demande des moyens. Parce que nous sommes responsables de nos enfants et de nos frères, les membres de l’UPJF et tous ceux qui viendront nous rejoindre dans ce combat, doivent doter l’organisation des moyens de sa politique et consacrer du temps pour l’accompagner. Ce soir le véritable lobby que nous voulons affirmer doit relever un premier défi. Celui qui consiste à assurer l’organisation de la faisabilité des chantiers sur lesquels elle travaille et qui sera la véritable et première démonstration à l’égard de tous, que votre détermination est sans faille.(…). Chers amis, nous commençons peut-être à vivre
un cauchemar mais nous devons ensemble, avec nos compatriotes non-juifs,
nous dresser pour rappeler notre refus de l’indifférence
et de la passivité devant le racisme et l’antisémitisme.
Nous devons tout faire pour que l’action de l’Etat soit menée
sur deux fronts : Combattre la drogue intégriste qui se sert de
l’antisémitisme pour mieux enrôler ses soldats de l’Islam.
Lutter contre la criminalisation de certaines zones françaises
où la fureur anti-juive est aussi le paravent de la délinquance
la plus sauvage. On dit que dans le passé les antisémites
les plus dangereux étaient ceux qui voulaient faire un monde sans
juifs. Aujourd’hui, les antisémites les plus virulents
ne sont plus seulement ceux qui veulent un monde de Juifs dhimmi et sans
Etat Juif, mais ce sont ceux qui veulent islamiser le monde et rendre
dhimmi l’ensemble du monde judéo-chrétien.
NDLR. Ce discours circule sur plusieurs sites du net. On peut le trouver, notamment, avec des photos en prime, sur le site : www.alert2neg.over-blog.com/article-4653161.html ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ « Malgré tout ce que la France a fait pour eux les fils d’immigrés islamiques la haïssent. C’est comme ça dans leur culture (…). Le problème est que la plupart de ces jeunes sont noirs et s’identifient à l’islam. » Alain Finkielkraut, philosophe. Extraits d’un reportage de 6 pages dans le supplément de Haaretz daté du 18 novembre 2005. « Il faudra un jour prévoir une mosquée à Nice, mais ce n’est pas le moment, compte tenu de ce qui se passe dans les banlieues actuellement. Il faut en toute réciprocité. Nous en parlerons quand il y aura une volonté de tolérance dans l’islam ». Jacques Peyrat, maire de Nice. Propos recueillis par Métro France, 15 novembre 2005. « Nous sommes dans une nouvelle guerre, déclarée par des islamo-fascistes (…)La guerre a lieu désormais au cœur des villes. Il va falloir reformer nos écoles de guerre… » Alain Marsaud, député UMP, ancien magistrat antiterroriste, Le Figaro, 30 juillet 2005. « Nous devons affronter un fascisme islamique qui s’attaque avec la pire des lâchetés à nos sociétés démocratiques » Bernard Kouchner, Le Monde, 20 juillet 2005. « La troisième guerre mondiale est déclaré et préconise une garde nationale pour rétablir les frontières, investir les quartiers islamistes et contrôler les mosquées (…)L’Islam est le terreau de l’islamisme et l’islamisme le terreau du terrorisme. »Philippe de Villiers, président du MPF, TF1, 16 juillet 2005. « L’Islam en France est d’abord celui des caves et des banlieues. Ces musulmans ne sont pas dangereux, mais ils portent en eux un antisémitisme latent. ». Le rabbin Michel Sarfaty, Président de l’Amitié Judéo-Musulmane de France, Le Point, 10 mars 2005. « Ce sont des français comme les
autres, mais il y a certaines de nos valeurs qui leur paraissent inaccessibles
» Jen-Pierre Raffarin, Premier ministre, en commentant l’exclusion
des deux sœurs voilées Alma et Lila Lévy au Lycée
d’Aubervilliers, en septembre 2003. « Les mosquées qui sont un lieu de culte, ne peuvent pas se concevoir dans une république laïque ». Jacques Peyrat, sénateur-maire de Nice, dans un courrier adressé à Noël Vouret, Conseiller municipal subdélégué aux relations avec les cultes, 12/09/2000.
Monsieur le Président du Congrès
juif européen, C’est un grand honneur pour moi de me trouver parmi vous ce soir, à l’occasion du vingtième anniversaire du Congrès juif européen. Avant toute chose, permettez moi de remercier le Président du Sénat, Christian Poncelet, de nous accueillir dans ce haut lieu de la République, dans ce cadre prestigieux et symbolique, si propice à l’échange et à l’affirmation de nos valeurs communes. Merci également au Président du
Congrès juif européen. Monsieur le Président, vos paroles chaleureuses et fortes me touchent profondément. Vous avez parlé d’émotion et de reconnaissance. Vous avez également fait part de votre inquiétude devant la situation au Proche-Orient. Au moment où cette région est confrontée à un regain de violence, soyez assurés de la mobilisation totale de la France pour assurer la sécurité d’Israël et travailler à une paix juste et durable. Nous pouvons pour cela compter sur la relation de confiance et d’amitié entre la France et Israël, une relation qui doit beaucoup à la communauté juive de France dont je veux saluer ce soir les représentants. Je suis fier qu’elle puisse accueillir ce soir à Paris cette assemblée générale du Congrès juif mondial. 1-La France mène une lutte résolue
contre l’antisémitisme dans notre pays comme au niveau international. Nous avons d’abord pris des mesures fortes en matière de protection. Les sites sensibles comme les lieux de culte et les centres communautaires font aujourd’hui l’objet d’un dispositif de surveillance renforcé. Des unités de forces mobiles sont spécialement engagées dans les départements les plus touchés. 1200 hommes, auxquels s’ajoutent les forces locales de police et de gendarmerie, assurent exclusivement la sécurité des lieux culturels ou associatifs de la communauté juive. Enfin, un programme immobilier de sécurisation des sites sensibles est inscrit au budget du ministère de l’Intérieur. Nous luttons aussi contre l’impunité, en renforçant la législation contre les actes à caractère raciste, antisémite ou xénophobe. Cette législation, elle est appliquée avec la plus grande rigueur et la plus grande fermeté. Des magistrats spécialement chargés de suivre les affaires racistes et antisémites ont été désignés dans chaque parquet. Par ailleurs, le ministère public fait systématiquement appel lorsque les peines sont estimées trop clémentes. Nous avons obtenu de vrais résultats : en 2005, les actes antisémites ont diminué de 47% par rapport à l’année précédente. Les chiffres disponibles aujourd’hui pour 2006 confirment cette tendance à la baisse. C’est le résultat de la mobilisation de tous. Mais notre vigilance demeure intacte, car ce combat nous le gagnerons que dans la durée. .Vigilance face aux actes : nous avons créé
un Comité interministériel contre le racisme et l’antisémitisme. Il se réunit plusieurs fois par an sous ma présidence, notamment pour surveiller l’évolution de la situation à partir des informations fournies par le ministre de l’Intérieur et le Conseil représentatif des institutions juives de France. .Vigilance également face aux discours, en particulier dans les médias, et je sais que c’est une question qui vous préoccupe tout particulièrement. Depuis décembre 2004, nous avons interdit la chaîne Al-Manar sur notre territoire. Nous avons également interrompu le signal d’Al-Manar vers l’Asie et l’Amérique du Sud, qui était relayé par la société Globecast, filiale de France-Télécom. Renforcer la prévention, c’est aussi
être fidèles à notre devoir de mémoire. Cette mémoire ne doit pas simplement vivre
à travers les commémorations officielles mais bien dans
chaque d’entre-nous. A l’heure où la génération
qui a été témoin de ces heures tragiques disparaît,
nous avons le devoir de tout faire pour transmettre aux jeunes le souvenir,
le deuil et la conscience qui s’est forgée à travers
cette épreuve. Une journée annuelle est désormais
consacrée au souvenir de la Shoah dans les collèges et les
lycées. Des voyages d’élèves sont organisés
sur les lieux de mémoire. Enfin, la France s’est engagée, aux
côtés de 17 autres pays, dans le « Groupe d’action
international pour la mémoire de la Shoah ». Ce combat contre l’antisémitisme, la France le poursuit également sur la scène internationale. Dans le cadre de l’Union européenne, d’abord. Avec nos partenaires, nous avons pris plusieurs initiatives. Je pense au groupe de travail composé de représentants de la Commission, du Congrès juif européen et de la Conférence des rabbins européens. Je pense aussi à la décision du Conseil européen de renforcer la lutte contre l’antisémitisme et la xénophobie. Cette loi contre l’antisémitisme, nous la menons aussi dans le cadre de l’OSCE. La France y est particulièrement mobilisée, qu’il s’agisse de la lutte contre la propagande raciste, antisémite et xénophobe, avec la conférence de Paris en 2004, de la création d’ateliers de formation à la répression des crimes de haine ou de la mise en place de réseaux d’organisations non gouvernementales spécialisées. 2. Pour mener ce combat, nous devons renforcer encore la relation franco-israélienne. Depuis 2002, nous avons parcouru un chemin considérable dans la voie du dialogue et de l’amitié entre nos deux peuples. Nous avons renforcé nos échanges politiques. La visite en juillet 2005 d’Ariel Sharon,
vers qui nos pensées vont ce soir, a été pour nous
tous un moment particulièrement fort. Avec celle d’Ehud Olmert en juin dernier
à Paris, elle a marqué une nouvelle étape dans notre
relation. Face aux défis que nous avions à relever ensemble nous avons besoin d’un dialogue toujours plus fort. Nous avons aussi renforcer notre coopération. Grâce au « groupe de haut niveau »,
que j’avais mis en place comme ministre des Affaires étrangères
avec Shimon Peres, la compréhension entre nos deux sociétés
s’est approfondie. Avec la Fondation France-Israël, nous voulons maintenant aller plus loin et ancrer ce partenariat dans la durée. Je souhaite que les autorités israéliennes s’engagent résolument à nos côtés pour faire vivre cette institution. Aujourd’hui, nos entreprises, nos universités, nos associations, nos artistes, nos scientifiques ont appris à mieux se connaître et à travailler ensemble. Des projets conjoints voient le jour dans tous les domaines, économique, universitaire, scientifique, artistique et culturel.
3. Cette amitié, cet engagement de la France est déterminée à les mettre au service de la paix. La paix au Proche-Orient d’abord. La crise tragique du mois de juillet a constitué pour les israéliens, pour les libanais et pour tous ceux qui sont attachés à cette région une épreuve terrible. Je pense aux habitants d’Haïfa et du nord d’Israël touchés par des tirs de roquettes du Hezbollah. Je pense aussi aux nombreuses victimes civiles libanaises. La France s’est pleinement mobilisée pour faire voter la résolution 1701, qui a conduit à la cessation des hostilités et fixé les paramètres pour une solution politique durable . En assumant le commandement de la FINUL renforcée et en déployant à ce jour plus de 1.600 hommes sur le terrain, notre pays a pris toutes ses responsabilités. Nous sommes aujourd’hui engagés pour soutenir l’application de cette résolution, qui suppose notamment la libération des deux soldats israéliens toujours détenus, le désarmement des milices et le respect de l’embargo sur les armes mais aussi l’arrêt des survols par les avions israéliens qui constituent une violation de la souveraineté du Liban. Nous le savons tous, la situation actuelle au Proche-Orient reste très fragile. Plus que jamais la stabilité et la sécurité passent par le règlement du conflit israélo-palestinien. Avec l’Union européenne, la France est pleinement mobilisés en faveur d’une solution juste et durable. Notre objectif reste celui de deux Etats vivant
côte-à-côte en paix et en sécurité. Le Président de la république a
réaffirmé cette conviction avec force en proposant la tenue
d’une prochaine conférence internationale. C’est dans le même esprit de responsabilité et d’engagement qui nous anime pour relever le défi posé à la sécurité régionale par les risques de prolifération. Je l’ai dit à plusieurs reprises : je partage les préoccupations légitimes d’Israël face aux propos inacceptables tenus par le président iranien, qu’il s’agisse de déclarations antisémites ou de ses appels à la destruction d’Israël. Je les condamne une nouvelle fois avec la plus grande force. L’Iran poursuit un programme d’enrichissement de matières fissiles qui suscite des interrogations internationales légitimes. Notre seul objectif est d’amener à l’Iran à se conformer à ses engagements internationaux : un Iran doté d’une capacité militaire est inacceptable. En étroite coordination avec les autres Européens, les Américains, les Russes et les Chinois, nous avons aussi présenté à Téhéran des propositions ambitieuses. Devant le refus iranien de répondre à cette offre en suspendant ses activités d’enrichissement, nous avons pris nos responsabilités. Une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies est en préparation. Je souhaite l’adoption rapide de ce texte qui doit prévoir des sanctions progressives, ciblées et réversibles. Dans cette nouvelle phase, il nous faudra maintenir l’unité de la communauté internationale, car c’est la condition de légitimité de notre action, et donc de notre efficacité. Mesdames, Messieurs, A l’heure où la région court
le risque d’une nouvelle flambée de violence, la rance se
tient résolument aux côtés d’Israël. Elle
ne transigera pas sur sa sécurité, qui passe par le règlement
du conflit israélo-palestinien. C’est tout le sens de l’engagement de la France et de l’Europe au Proche-Orient aux côtés des peuples de la région. C’est également le sens des valeurs
universelles de justice et de dialogue, des principes républicains
de tolérance et de respect de l’autre, dont vous êtes
les éminents défenseurs. Je vous remercie. -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Allocution du Premier ministre Dominique de Villepin, au dîner du CRIF, où il était l’invité d’honneur (20/02/06). Monsieur le Président du Conseil représentatif
des institutions juives de France, Chers amis, Avant toute chose, permettez-moi d’adresser un message à la famille d’Ilan Halimi, qui pleure son fils assassiné dans des circonstances dramatiques. Je veux dire à chacun d’entre-eux combien je m’associe à leur douleur. Je veux leur dire que mes pensées vont vers eux. Je veux qu’ils sachent que nous ferons tout pour que les auteurs de ce crime barbare soient arrêtés et traduits devant la justice. J’ai demandé au Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et au Garde des Sceaux que toute la lumière soit faite sur cette affaire, y compris bien sûr, sur les motivations de cette acte odieux. Je tiens d’ailleurs à vous dire, comme je viens d’en avoir confirmation, que le juge d’instruction a retenu , dans cette affaire, la circonstance aggravante de crime commis à raison de l’appartenance à une religion. Nous devons la vérité à la famille d’Ilan. Nous vous devons la vérité. Nous devons la vérité à tous les Français. C’est un grand honneur pour moi que de prendre la parole devant vous ce soir. Et c’est avec une grande émotion que je vous retrouve cette année. Comme ministre des Affaires étrangères et comme ministre de l’Intérieur, j’ai eu à plusieurs reprises l’occasion d’aborder avec vous des questions importantes. Je connais votre attachement à la France, à la république et à ses valeurs, je connais la franchise et la passion avec laquelle vous abordez de grandes questions qui concernent nos concitoyens juifs et la République : et vous remercie M. le Président d’avoir, une fois encore, parlé avec votre cœur. Moi aussi, je veux parler avec mon cœur et vous dire avec force, avec conviction : la lutte contre l’antisémitisme est pour moi une priorité absolue. Parce que je me sens responsable de votre sécurité à tous. Et parce que l’antisémitisme est la négation de l’esprit républicain. Je me souviens, lorsque j’étais ministre de l’Intérieur, de l’émotion et de l’indignation après la profanation du cimetière d’Henlisheim en avril 2004. Je me souviens aussi de la solidarité de tous ceux qui étaient venus apporter leur soutien lors de la cérémonie inter-religieuse à laquelle ont assisté plus de 500 personnes. Nous ne pouvons accepter que des lieux de culte ou des écoles soient dégradés sur notre territoire. Nous ne pouvons tolérer que des enfants soient menacés, des citoyens agressés en raison de leurs croyances. Je veux le redire aujourd’hui avec force : rien aucune raison politique ou historique ne saurait les justifier. Nous irons jusqu’au bout de notre enquête. Nous ferons tout pour que la justice puisse faire son travail. En 2005 les actes antisémites ont diminué de 47% par rapport à l’année précédente. C’est le résultat de la mobilisation de tous. Le Ministère de l’Intérieur et les forces de sécurité d’abord : et je veux saluer la détermination de Nicolas Sarkozy, dont je sais qu’il est particulièrement attaché à ce combat. Lorsque j’étais Place Beauveau, j’ai tenu à mettre en place, sous l’autorité des préfets, des structures de veille et de coordination des services de l’Etat : Elles sont opérationnelles depuis 2004. J’ai souhaité également améliorer le suivi statistique des faits antisémites ainsi que des poursuites pénales. Par ailleurs nous avons améliorer la coopération entre la police nationale et les bénévoles du service de protection de la communauté juive, qui assurent un travail remarquable, afin de mieux prendre en compte les questions de sécurité. Je voudrais également saluer l’action de la Chancellerie, qui, sous l’impulsion de Pascal Clément, travaille sans relâche au renforcement de l’arsenal législatif, la loi permet désormais d’aggraver les peines et de punir les infractions à caractère raciste, antisémite et xénophobe. L’information et la concertation avec les communautés religieuses et les associations ont été renforcées. Comme vous l’avez rappelé, M. le Président, la Justice est aujourd’hui, plus sévère face aux actes d’antisémitisme : désormais les poursuites sont systématiques lorsque l’auteur est identifié. La comparution immédiate et les peines d’emprisonnement ferme sont possibles dans les cas les plus graves, mais aussi pour les délits d’atteintes aux biens. De son côté, Gilles de Robien s’est engagé pour mieux préparer les enseignants confrontés à ce fléau : le ministère de l’Education nationale mettra en place dès cette année un dossier de référence sur les enseignants et les responsables d’établissements, qui sera également disponible sur Internet. Enfin, avec Philippe Douste-Blazy, le ministère
des affaires étrangères mène une action d’information
sur les efforts que nous mettons en place dans la lutte contre l’antisémitisme. Notre mobilisation ainsi que les bons résultats obtenus ont d’ailleurs été salués aussi bien en Israël que par les représentants de la communauté juive aux Etats-Unis et dans le monde entier. Par ailleurs, la France s’est engagée dans la lutte contre l’antisémitisme au sein de l’Union Européenne ainsi que dans les grandes enceintes internationales. Depuis un an, nous avons ciblé nos efforts sur les nouveaux supports pouvant véhiculer des messages antisémites. -Un ( ?) actualisé sur la cybercriminalité sera prochainement publié par le ministre de la justice : il contient des instructions spécifiques pour lutter contre la propagande antisémite. Nous voulons également être plus vigilants avec les programmes de la télévision satellitaire : c’est ce que nous avons fait en juillet 2004 en demandant à la société satellitaire Eutelsat d’interrompre la diffusion de la chaîne Al-Manar, qui avait diffusé des programmes antisémites. Cette année, les nouvelles dispositions de janvier 2006 donnent le plein pouvoir au CSA de refuser de conventionner une chaîne qui transmettait des messages inacceptables. Enfin, lors du dernier Comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme que j’ai présidé, nous avons décidé de nouvelles mesures : -Le développement de la vidéo-surveillance aux abords des zones les plus sensibles, notamment les écoles et les lieux de culte ; le programme de mise en sécurité des établissements scolaires, des locaux communautaires et des lieux de culte sera poursuivi. Une nouvelle subvention sera versée au Fonds social juif unifié, qui est l’interlocuteur de l’Etat en la matière. Nous avons également décidé la mise en place d’un point de signalement Internet qui devra recueillir et traiter les signalements portant sur les messages ou les comportements illicites sur la toile ; au premier rang desquels les contenus antisémites et racistes.
III La lutte contre l’antisémitisme est un devoir moral. Elle doit aussi nous aider à construire une société de la République et non des communautarismes. L’histoire des Juifs français est intimement lié à celle de la république. Depuis l’émancipation inspirée des valeurs de 1789, vous avez toujours été les défenseurs les plus ardents de l’esprit républicain et de ses principes universels. Vous avez rappelé, Monsieur le Président
l’importance de la commémoration de l’affaire Dreyfus. Car l’histoire de l’affaire Dreyfus, c’est l’histoire d’une vérité : une vérité qui s’insinue peu à peu sous la forme d’un simple doute, un simple soupçon, qu’exprime Bernard Lazare à l’automne 1896 : « Il est encore temps de se ressaisir. Qu’il ne soit pas dit que, ayant devant soi un juif, on a oublié la justice. » Avec l’acquittement et la réhabilitation de Dreyfus, la république impose la vérité contre la rumeur publique, la justice individuelle contre la raison d’Etat. Et je veux rappeler ici les propos de Théodore Reinach, qui malgré la campagne d’antisémitisme qui accompagna cette affaire, affirme sa confiance dans la République : »Ne confondez jamais la France avec l’écume qui s’agite impunément, mais passagèrement à sa surface. Continuez de toutes vos forces, de toute votre âme comme on aime une mère, même injuste, même égarée, parce qu’elle est votre mère et parce que vous êtes ses enfants ». Voilà le message qu’il adressait alors aux élèves des écoles consistoriales en juillet 1898. Aujourd’hui plus que jamais c’est cet esprit que nous devons défendre face aux tentations du repli communautaire : car la cohésion nationale n’est pas une chose acquise. La crise des banlieues nous a rappelé il y a quelques mois seulement que vivre ensemble est plus que jamais un défi quotidien. Cela implique d’abord que nous luttions
contre des formes de racisme et de discriminations. Nous le savons : les
chances ne sont pas tous les mêmes pour tous les enfants de la République. Cette injustice, le président Jacques Chirac l’a dit, c’est un véritable poison dans notre société. C’est pourquoi j’attache tant d’importance à l’égalité des chances, qui permettra de revitaliser les quartiers défavorisés et donnera de nouvelles opportunités à tous ceux qui rencontrent aujourd’hui des difficultés. La cohésion, c’est donner les mêmes chances à chacun, mais c’est aussi faire en sorte que chacun respecte les mêmes devoirs : nous venons de célébrer le centenaire de la loi de 1905. Ce texte constitue aujourd’hui encore le meilleur garant de l’égalité entre les cultes et pour la liberté de conscience. Je pense aussi au respect et à la tolérance, qui sont au cœur de l’esprit républicain. Oui, la liberté d’expression doit être défendue envers et contre tout, parce qu’elle est un fondement de l’Etat de droit. Mais elle s’arrête là où commencent l’insulte, la diffamation, la xénophobie. Prenons garde à tout ce qui peut blesser les consciences et les convictions. Car pour faire vivre la diversité française, nous avons besoin de respect et d’ouverture. Tout en restant fidèle à son idéal universel, la République doit aujourd’hui mieux reconnaître l’identité de chacun : A Jérusalem, un vieux rabbin m’expliquait
que la France, en hébreu, se dit « Tsarfat » Et «
taarfat », c’est aussi le creuset de l’orfèvre. Et bien, me disait ce rabbin, ce secret de l’orfèvre, c’est le génie de la France. Vous êtes la meilleure preuve que l’unité de la France, ne signifie pas l’uniformité : c’est ce que disait le grand rabbin Kaplan. C’est encore ce qui a permis à Emmanuel Levinas, originaire de Lituanie, de devenir juif de France, une nation à laquelle, disait-il « on peut s’attacher par l’esprit et par le cœur aussi fortement que par les racines ». La force de la France, c’est la diversité, cela implique que nous soyons capables de faire de la place à l’histoire de chacun, aux mémoires de tous. Nous avons vu combien certaines pages de notre histoire sont encore douloureuses et difficiles à évoquer. C’est pourquoi il est essentiel de laisser les historiens faire leur travail dans un climat de sérénité et d’apaisement. C’est pourquoi le président de la République a demandé la modification de l’article 4 de la loi de février 2005 : je sais Monsieur le Président, que vous y étiez vous-mêmes favorable. Notre pays ne doit pas avoir peur de regarder son passé avec lucidité. Le choix d’une journée de commémoration de l’esclavage permettra à tous les Français de se rassembler autour du souvenir d’un épisode constitutif de notre histoire nationale, mais aussi d’affirmer notre attachement à la liberté et à la dignité de l’homme.
III Ces valeurs nous devons également les affirmer à l’échelle internationale : Vous avez posé, M. le Président,
la question de la politique étrangère de la France. .Premier principe, le respect de la règle du droit : parce que c’est le droit international qui garantit la paix et la stabilité. .Deuxième principe, la reconnaissance des identités nationales : parce que le respect de ces identités est le seul moyen d’éviter le sentiment d’injustice, qui fait le terreau de tous les extrémismes. .Troisième principe, le rassemblement de la communauté internationale : parce que nous savons que nous ne répondrons aux grands défis d’aujourd’hui qu’en rassemblant nos forces et nos ambitions. C’est vrai en particulier pour l’Iran. L’Iran est une grande nation, héritière d’une civilisation millénaire : c’est une réalité historique et culturelle que nous devons prendre en compte. C’est aussi pour l’Iran qui doit le conduire à davantage de responsabilité : de ce point de vue, les propos tenus par M. Ahmadinejad sont indignes. Nous ne pouvons pas accepter que le dialogue entre les Etats soit détourné par des provocations inacceptables qui blessent Israël, le peuple juif et l’honneur de tout la communauté internationale. L’Iran a par ailleurs décidé
de reprendre ses activités d’enrichissement d’uranium,
et de rompre ainsi avec les engagements internationaux. Le Conseil de Sécurité et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique vont travailler au cours des prochaines semaines avec un exigence de résultat. Des solutions existent : les Russes ont ouvert une première voie en proposant d’accueillir chez eux les activités d’enrichissement d’uranium. Des inspections renforcées sur place pourraient constituer une autre solution. Entre l’escalade non maîtrisée et la possibilité, il existe une voie exigeante de responsabilité que nous devons tracer. Vous avez exprimé, M. le Président, votre inquiétude au sujet du Hamas. Je veux le redire avec force : la France ne transigera jamais avec la sécurité d’Israël. La France sera toujours aux côtés d’Israël, pour réaffirmer notre refus absolu du terrorisme, du fanatisme et de la violence. Notre conviction, c’est que cette sécurité ne pourra être pleinement assuré que par une paix durable dans la région, fondée sur la justice. C’est pour cela qu’une solution politique est indispensable. C’est tout le sens de l’engagement constant de la France au Proche-Orient. Par sa décision d’évacuer Gaza, le gouvernement israélien a tracé une perspective qui correspond, j’en suis convaincu, à une attente véritable du peuple israélien. Celle d’ouvrir le chemin de la paix, tout en garantissant la sécurité d’Israël. Le Premier ministre par intérim Ehud Olmert saura, j’en suis sûr, trouver le bon équilibre entre une vigilance renforcée et la nécessité d’une relation pragmatique avec le peuple palestinien. La France a été l’une des premières à tirer les conséquences de la victoire aux élections palestiniennes du Hamas. Le jour même de l’annonce de ces résultats, j’ai marqué mon inquiétude. Nous avons posé trois principes, pour un dialogue avec tout gouvernement palestinien, quel qu’il soit : .La renonciation à la violence. .La reconnaissance des accords signés par le passé entre Israël et l’OLP. Ces principes constituent un préalable indispensable à un dialogue des autorités françaises avec le futur gouvernement palestinien issu des dernières élections. La France continuera d’œuvrer pour la recherche d’une solution juste et durable au conflit permettant d’assurer l’existence de deux Etats, l’un israélien, l’autre palestinien, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Face à ces défis, nous serons aux
côtés d’Israël. Mon émotion est d’autant plus forte que rencontre l’été dernier, ici à paris, avait été un moment particulièrement marquant : je me souviens de ce qu’il avait dit ce soir là : vous savez Monsieur de Villepin, voilà plus de 4000 ans que mon peuple attend la paix. Il me reste peu de temps à vivre. Et croyez-moi, je souhaite voir cette paix de mon vivant. Quelques jours plus tard nous nous étions
revus lors de l’Assemblée générale des Nations
Unies à New-York. Je me souviens de son discours : moi avait-il
dit, que le cours de la vie a amené à être combattant,
commandant et officier supérieur dans toutes les guerres d’Israël
: je tends aujourd’hui la main à nos voisins palestiniens
pour les inviter à la réconciliation . » Ce soir nos pensées vont vers lui. Car les liens entre la France et Israël sont étroits : Les juifs de France constituent la deuxième communauté juive au monde, en dehors d’Israël : ces liens humains sont un atout. Le partage d’une même langue avec la communauté francophone d’Israël, constitue également un lien de cœur et de culture essentiel. Nos sociétés dialoguent toujours davantage, que ce soit à travers les livres ou le cinéma. Mais notre coopération progresse également au niveau scientifique, universitaire et économique grâce au Groupe de Haut Niveau qui travaille depuis 2003 sous l’impulsion du professeur David Khayat et de l’ambassadeur Yehouda Lancry. Ces liens, j’avais voulu, lorsque j’étais Ministre des Affaires Etrangères, les réaffirmer. J’ai été touché par ces étudiants qui se pressaient nombreux à l’Université hébraïque du Mont Scopus, autour de Jacques Derrida, avec cette soif de connaissance et de partage aiguisée par les textes du grand philosophe. La France et le peuple juif, ce sont deux histoires
qui se croisent et se répondent. Pour renforcer cette relation nous disposons désormais d’un outil précieux : la Fondation France-Israël, décidée par le Président de la république Ariel Sharon et qui a vu le jour cette année. Dans le domaine économique, scientifique, culturel et artistique, elle a pour objectif de fédérer la société civile, les entreprises et les Etats, en encourageant, soutenant ou en assurant elle-même la promotion de projets communs. La Fondation fêtera du 15 au 18 mai 2006 l’amitié franco-israélienne, à travers un programme d’activités multiples. Une semaine de l’amitié franco-israélienne sera également programmée en Israël à l’automne 2006. Ce dialogue renouvelé entre Israël et la France, nous l’avons fondé sur la confiance. Il n’y a eu de part et d’autre, ni reniement ni silence complaisant mais bien une volonté partagée : la volonté de se mettre à la place de l’autre pour comprendre ce qu’il ressent, la volonté de le respecter et de l’aider à surmonter les difficultés, dans un esprit d’amitié et de respect.
IV. Dans le monde plus fragile que jamais, l’amitié franco-israélienne est esssentielle. Vous avez évoqué, M. le Président,
la violence et les crises auxquelles nous sommes confrontés à
travers le monde. Cette année encore sera, nous le savons une année
difficile. De nombreuses régions sont en proie à l’instabilité. La menace terroriste est toujours aussi inquiétante. Les réactions de certains pays musulmans aux caricatures parues dans un certain nombre de journaux européens, nous montrent que l’incompréhension et l’amalgame peuvent à tout moment briser le dialogue entre les peuples. Pour sortir de ce cercle de la violence, nos meilleures armes sont la connaissance et l’éducation. Ce sont elles qui permettent à chacun de savoir qui il est, d’où il vient, mais aussi de comprendre qui est l’autre, quelle est son histoire, quelles sont ses blessures. Le peuple juif a toujours été un
peuple du livre, du dialogue et de la transmission. Cette sagesse, elle ne s’adresse pas seulement au peuple juif : ce que le judaïsme apporte à toutes les nations et à tous les peuples c’est, nous dit Lévinas, « cette persévérance longue comme l’éternité, que seul peut porter quelqu’un d’aussi vieux que le monde ». En retour, nous avons le devoir de ne jamais oublier
ces heures où l’Europe s’est trahie en livrant aux
bourreaux nazis un peuple qui détenait une part de son identité.
Ne jamais oublier ce dont l’homme est capable lorsqu’il se
renie et bafoue ses valeurs, en appliquant des ordres ou tout simplement
en baissant les yeux. Ne jamais oublier la responsabilité de la
France, qui n’a pas su protéger ses enfants de la barbarie. Ne jamais oublier non plus les Justes de France, qui par leur courage et leur humanité, ont sauvé l’âme de notre pays. La France leur doit un hommage digne de leur geste. C’est pourquoi je voudrais réaffirmer
aujourd’hui ce que j’avais dit lors de la commémoration
de la rafle du Vélodrome d’Hiver en juillet dernier : cette
mémoire, elle ne s’éteindra pas. Et je salue ici l’action courageuse de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de sa présidente Simone Veil. La France ne manquera pas à son devoir. A cet égard permettez-moi d’évoquer les spoliations intervenues pendant la période la Shoah. Aujourd’hui, nous sommes à la veille
de la conclusion d’un accord franco-américain constatant
l’accomplissement de tous les engagements pris dans le cadre de
l’accord de Washington à l’égard des victimes
spoliées de leurs comptes bancaires. En cinq ans tous les engagements
pris ont été tenus. Demain le 21 février les délégations française et américaine adopteront un texte qui se félicitera de l’accomplissement plein et entier de l’accord signé il y a cinq ans. La France adoptera des mesures supplémentaires en faveur de certaines victimes spoliées. La dignité due aux survivants, derniers acteurs et derniers témoins directs de cette période de honte et de tragédie, exige cette reconnaissance.
Mesdames, Messieurs, Chers amis, La République sait ce qu’elle doit
aux citoyens juifs, qui lui ont si souvent ouvert les yeux et qui l’on
défendue, parfois au prix de leur vie. La France a donc une responsabilité particulière dans la lutte contre l’antisémitisme, ainsi que toute forme de racisme sur son territoire et à travers le monde. Vous pouvez compter sur moi pour affirmer ce message et le traduire en actes. Plus que jamais nous devons affirmer nos principes républicains, ces principes auxquels vous êtes si attachés. Ma conviction, c’est qu’ils sont les repères dont notre pays à besoin pour faire face aux nouveaux défis du monde, tout en restant fidèle à son histoire. A nous de montrer que la laïcité constitue le meilleur moyen de garantir le respect des cultes et le dialogue entre les religions. A nous d’affirmer la richesse de la diversité française : notre voie c’est celle de la République une et indivisible, ou chaque citoyen trouve sa place, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs. Tous ensemble, soyons fiers de cet esprit républicain,
qui sont la meilleure réponse à la haine et à la
violence.
Un communiqué au contenu « sympa » si révélateur d’un certain état d’esprit !
(7) Communiqué du « Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme » (BNVCA) du vendredi 10 novembre 2006.
La Cour d’appel de Paris a tranché
vendredi matin : René Dahan, placé en détention provisoire
« après avoir tué par balles l’un de ses agresseurs
» a été remis en liberté sous contrôle
judiciaire : La Cour d’appel de Paris, qui avait été
saisie en référé, a donc tranché en sa faveur
et suivi la logique de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy avait attiré l’attention
de son collègue de la Justice sur le cas de ce directeur commercial.
Il considérait cet homme en état de légitime défense
et ne comprenait pas son emprisonnement. Vendredi à l’audience, le député
UMP Nicolas Dupont-Aignan, candidat déclaré à la
présidence pour 2007, s’est rendu à la Cour d’appel
pour soutenir René Dahan et demander sa libération. «
C’est une injustice insupportable qui symbolise le dérèglement
de notre société » a-t-il dit à la presse,
devant la salle d’audience, le père du cambrioleur tué
et le frère de René Dahan se sont étreints, très
émus, déclarant qu’ils étaient tous deux victimes
de cette affaire. Ségolène Royal a estimé de
son côté qu « un ministre n’a pas à exploiter
des faits divers pour en tirer des règles générales
». Evidemment comme d’habitude la gauche penche toujours du
côté de l’agresseur et non pas de la victime. Faut-il s’étonner après que
Ségolène Royal souhaite discuter avec les dirigeants antisémites
du Hamas ? Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme
salue l’action de la police qui en identifiant l’agresseur
abattu, d’origine guadeloupéenne, âgé de 27
ans, déjà connu des services de police, et repris de justice,
a rapidement interpellé des complices d’origine nord africaine
dont l’un reconnaît avoir ciblé M. Dahan parce qu’il
était juif. Le BNVCA demande que toute la lumière sur les motivations des agresseurs qui amalgament « Juif et Fortune » selon les vieux préjugés antisémites bien connus, prévus et punis par la loi.
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