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Titre de cette page :
http://www.aredam.net/que-se-passe-t-il-en-syrie-en-septembre-2013.html

(Autre texte sur le même sujet :
Que se passe-t-il en Syrie en septembre 2015 :
http://www.aredam.net/le-monde-tel-qu-il-se-dessine-avec-l-implantation-russe-au-proche-orient-en-accord-avec-les-etats-unis-en-septembre-2015.html )



Que se passe-t-il actuellement en Syrie en septembre 2013 ?


L’Occident, ou complexe colonialiste historique européen amputé de la Russie, et commandé par l’oligarchie ploutocrate américaine et le lobby juif mondial, joue une carte cruciale en Syrie dans la partie qu’il a engagé pour la sauvegarde de son exploitation de l’ensemble des peuples de la planète et de leurs richesses.

Les stratèges Occidentaux se trouvent devant un choix impossible.

S'ils ne lancent pas maintenant une offensive directe en Syrie, et continuent de se contenter d’agir par l’entremise des bandes de mercenaires islamistes, l’Occident aura très vraisemblablement perdu la guerre globale dans laquelle il s’est lancé, et amorcera un inéluctable déclin, pouvant très certainement mener à plus ou moins court terme à sa propre domination par les puissances dites émergentes, avec les perspectives aussi très probables de devoir rendre des comptes avec intérêts pour les siècles de destruction que l’Occident a imposé à l’ensemble des peuples de la planète, et de subir une vengeance féroce menant à sa disparition.

Soit l’offensive directe des Occidentaux réussit, soit la disparition de l’Occident doit être considérée comme probable.

Pourquoi cette offensive semble-t-elle si difficile à décider par les stratèges occidentaux ?

Parce que visiblement une partie de ces stratèges semble considérer que cette offensive a toutes les chances d’échouer, au regard des forces en présences, et que cet échec entraînera une accélération de la défaite globale de l’Occident.

L’autre partie, celle qui considère qu’il faut à tout prix attaquer maintenant, au contraire pense que ne pas le faire entraînera une accélération de la défaite globale de l’Occident, et rendra même sa défaite certaine, et que la seule chance de freiner cette défaite, si ce n’est de vaincre, c'est-à-dire de mater la révolte de l’ensemble des peuples de la planète, est d’écraser totalement la Syrie sous les bombardements, et sans doute d’enchaîner aussitôt par la destruction totale de l’Iran.

La première tendance regroupant les stratèges qui veulent temporiser, considèrent de même que la seconde tendance, que le déclenchement d’une offensive en Syrie ne peut être limitée et doit même se poursuivre aussitôt en Iran, ce pays devant être aussi entièrement détruit, mais que cette offensive entraînera immanquablement une guerre mondiale avec l’emploi de l’armement atomique, et que l’issue de cette guerre ne peut au regard des forces en présence être favorable à l’Occident, et de toute manière rendra la survie de l’humanité, dont celle des Occidentaux, très aléatoire.

On peut qualifier la première tendance de sage.

La seconde tendance fait le choix que vaut mieux disparaître et entraîner dans sa disparition l’ensemble de l’humanité, plutôt que de devenir à son tour esclave, comme l’ont été durant les derniers siècles les non-Occidentaux vis-à-vis des Occidentaux.

Le message implicite exprimé par la seconde tendance est laissez nous vaincre en Syrie ou on vous entraîne dans notre chute.

C'est un choix du tout ou rien, ou une simple attitude de se faire passer pour fou pour effrayer ses adversaires.

Il est très probable que nous ayons à faire à des vrais fous, et d'autant plus dans ce cas, il faut impérativement les réduire.

La première alternative, ne pas attaquer, laisse ouverte un ensemble de possibles pour l'avenir.

Pour l’auteur de ce texte, le choix a été fait.

Lors de l’occupation nazie, le problème ne se posait pas à ceux qui voulait vivre debout et espérer dans l’avenir. Il fallait exterminer les nazis.

Il en est de même vis-à-vis du régime d’Occident, quel qu’en soit le prix. Il faut faire tout son possible pour la disparition de l’hégémonie de l’Occident sur la planète, quels que soit les régimes qui s’opposent à l’Occident, et à ce qui pourrait succéder à la défaite de l’Occident.

Le pire doit être affronté et éradiqué, quelles qu'en soit les conséquences. Il ne s'agit que de rationalisme, de logique pure.

Il n'y a rien de positif maintenant à oeuvrer à la conservation du régime hégémonique mondial occidental.

Michel Dakar, Villequier le 8 septembre 2013.