Que recherchait Franz Kafka ?
Texte
de Michel Dakar, chercheur en politique globale, autonome,
Villequier ex-France, province coloniale en cours de dépeçage
de l'Empire ex-mondial israélo-US, nécrogène,
en voie de dislocation
rapide,
le 24
octobre
2019.
http://www.aredam.net/que-recherchait-franz-kafka.html
Ce texte fait suite
à : http://www.aredam.net/la-sensibilite-a-la-mort-est-la-sensibilite-a-la-vie.html
http://www.aredam.net/la-recherche-de-ce-que-signifie-l-univers.html
http://www.aredam.net/le-lien-entre-l-univers-et-les-etres-et-les-objets-qui-le-composent.html
Pierre, trouvée à Villequier.
Franz
Kafka a écrit Le procès, Le château, La
métamorphose, La colonie pénitentiaire, entre
autres.
C'était un juif face à une société
dont il était extérieur du fait de son état
de juif, ce qui lui permettait d'obtenir une distance tout en
étant au sein de cette société.
Ce
que tente d'approcher Kafka est le pouvoir, auquel il se heurte
sans pouvoir l'approcher par ses manifestations que sont la
justice (Le procès), l'administration (Le château),
sa famille (La métamorphose), qui n'est que la première
manifestation du pouvoir dans la vie d'un nouveau né, le
châtiment (La colonie pénitentiaire). Kafka ne
s'est pas préoccupé du type de pouvoir,
mais que le pouvoir soit fondé sur l'argent,
la guerre, la religion ou autres, c'est le même.
Ce
que décrit Kafka est sa quête de l'approche du
pouvoir, soit d'approcher le puissant.
Cette quête
ne débouche sur rien, il ne parvient jamais à
approcher un puissant, parce que le puissant est par essence
inaccessible, certes mais aussi pour une autre raison, qui est
l'unique réelle, et que je vais vous exposer.
Il ne
peut jamais aborder un puissant parce que le puissant est un être
vide, un creux, qui n'existe que par l'espace que lui donnent les
murs dont il s'entoure pour se protéger.
C'est ce
que la psychologie moderne désigne comme étant la
caractéristique du pervers narcissique, qui est le modèle
de l'individu de pouvoir, un être vide.
C'est ce que
le patron de l'association droit au logement (DAL), évoquait
à sa manière, quand il disait que les
fonctionnaires à qui il avait affaire régulièrement,
étaient comme des scarabées, dur à
l'extérieur et mou à l'intérieur, c'est ce
qui apparaît aussi dans l’œuvre de Thomas
Disch, Le prisonnier, repris en série télévisée,
quant à la fin, le héro qui ne cesse de clamer
qu'il n'est pas un numéro (en l'occurrence le numéro
6), découvre que le numéro 1 qui est le chef, est
une vieille idiote sénile, démente, gâteuse.
C'est
ce que peut découvrir tout un chacun, dans la vie commune,
par la fréquentation de ces êtres-annexes du
pouvoir, que sont les avocats, les huissiers, les experts
comptables, les agents immobiliers, des êtres creux, vides,
dont la vie se passe à tenter de devenir réels, en
remplissant un vide qui ne peut rien retenir.
C'est cette
vérité qui a échappé aux deux
cinéastes qui s'étaient spécialisés
dans la dénonciation du pouvoir, Yves Boisset et Francesco
Rosi. Ils étaient eux-mêmes trop fascinés par
le pouvoir, eux-mêmes des gens de pouvoir, des êtres
vides, pour avoir cette lucidité.
Thomas Disch a
poussé sa quête jusqu'au suicide, Kafka jusqu'à
la folie.
Le vide du pouvoir provoque un vertige qui
attire jusqu'à faire se jeter dans le vide et se dissoudre
dans le néant.
Au fond c'est une quête
mystique du dépassement de l'individualité vers
l'Unité cosmique.
C'est ce vertige qui habite les
gens de pouvoir, et qui a été recherché par
Kafka et Disch.
Un cas d'approche kafkaienne du
pouvoir aura lieu le 28 octobre 2019 à 9 heures du
matin
:
http://www.aredam.net/convocation-gendarmerie-28-octobre-2019.pdf
Dossier général
: http://www.aredam.net/procedures-calme.html
http://www.aredam.net/sommaire-publications-procedures-calme.html
http://www.aredam.net/procedures-calme-documentation.html
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